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Sobriété éditoriale 2ème édition: Le guide pour écoconcevoir vos contenus
Sobriété éditoriale 2ème édition: Le guide pour écoconcevoir vos contenus
Sobriété éditoriale 2ème édition: Le guide pour écoconcevoir vos contenus
Livre électronique389 pages2 heures

Sobriété éditoriale 2ème édition: Le guide pour écoconcevoir vos contenus

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À propos de ce livre électronique

"Sobriété éditoriale le guide pour écoconcevoir vos contenus"

Produire toujours plus de contenus est grandement facilité par des outils, comme l'intelligence artificielle.

Pourtant, de nombreux contenus restent invisibles dans un paysage saturé en informations. Les publics souffrent de plus en plus de fatigue informationnelle. Et les communicants s’épuisent, perdant le sens et portant une charge de travail toujours plus lourde.

Le guide "Sobriété éditoriale" vous propose de faire un pas de côté pour réinterroger vos contenus et les écoconcevoir.

Avec pour objectifs :

• rationaliser les usages pour rendre votre communication robuste,

• redonner davantage de sens à la communication et de légitimité à la prise de parole de votre organisation,

• contribuer à réduire l’empreinte environnementale de la communication.

À qui s’adresse ce guide ?

Premier guide méthodologique en sobriété éditoriale, cet ouvrage concerne les rédacteurs, producteurs et responsables de contenus, chefs de projets éditoriaux, et plus largement les communicants et étudiants.

Il vous permet de mettre en œuvre une communication plus responsable.

Il apporte également un cadre conceptuel pour nourrir les autres disciplines du numérique responsable : accessibilité, design, écoconception, qualité web, référencement, UX/UI, etc.

Didactique, pragmatique et concret, ce guide "Sobriété éditoriale" propose une approche opérationnelle pour des contenus faciles à produire, à comprendre et à utiliser.

Que vous apporte cette 2e édition ?

48 bonnes pratiques révisées en collectif et validées sur le terrain,

1 méthodologie simple pour mettre en œuvre la sobriété éditoriale,

• 3 nouvelles rubriques : les réseaux sociaux, le Print / supports imprimés, l'IA générative,

• 1 référentiel de sobriété éditoriale, utile pour évaluer vos dispositifs de communication.

Ferréole Lespinasse, experte en sobriété éditoriale & langage clair

Au sein de Cyclop Éditorial, Ferréole accompagne et forme entreprises, organisations et collectivités publiques, en sobriété éditoriale et langage clair, depuis plus de 15 ans.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Ferréole Lespinasse est experte en sobriété éditoriale et langage clair. Fondatrice de Cyclop Éditorial, elle accompagne depuis plus de 15 ans les organisations dans la refonte de leurs contenus et stratégies de communication responsables. Auteure du premier guide francophone sur la sobriété éditoriale, elle milite pour une information utile, lisible et écoconçue. Formatrice et conférencière, elle sensibilise aux enjeux de surcharge informationnelle, d’éthique éditoriale et de réduction de l’empreinte environnementale de la communication.

LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie14 mai 2025
ISBN9782386257186
Sobriété éditoriale 2ème édition: Le guide pour écoconcevoir vos contenus

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    Aperçu du livre

    Sobriété éditoriale 2ème édition - Ferréole Lespinasse

    Couverture.

    Publishroom Factory

    www.publishroom.com

    ISBN : 978-2-38625-718-6

    Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Ferréole Lespinasse

    2e édition

    Sobriété éditoriale, le guide pour écoconcevoir vos contenus

    #SobriétéÉditoriale

    #CommunicationResponsable

    #NumériqueAcceptable

    Contributions

    › Relecture des bonnes pratiques

    •Marie Bastide, consultante et formatrice en Numérique Responsable et Marketing, fondatrice de l’agence Pollen

    •Virginie Eidel, consultante en communication et digital

    •Muriel Gani, consultante en stratégie de contenus

    •Bérangère Leyritz, UX content designer, fondatrice de l’agence Berley

    •Sébastien Rufer, expert en écoconception Web

    › Comité de relecture

    •Aurélie Baton, UX designer, co-autrice du guide d’écoconception de services numériques et membre de l’association Designers Éthiques

    •Isabelle Canivet, autrice et consultante au sein de Yellow Dolphins

    •Christophe Clouzeau, expert RGESN

    •Bela Loto-Hiffler, observatrice attentive de l’ébriété numérique, fondatrice de Point de M.I.R

    •Thomas Mesplede, chargé de mission au sein de l’alliance Green IT (AGIT)

    •Valérie Martin, cheffe du service mobilisation citoyenne et médias, ADEME

    •Sophie Provost, conseil, formation, transformation des organisations au sein du Groupe Isia, membre active de l’Institut du Numérique Responsable (INR)

    › Conseils

    •Frédéric Bordage, expert de la sobriété numérique, fondateur du collectif GreenIT.fr

    › Mise à disposition du référentiel en format JSON

    →Création et maintenance du dépôt de données contenant les fichiers d’échange de données (JSON, YML…) permettant l’accès au référentiel par des API

    •Bertrand Keller, expert accessibilité et numérique responsable

    › Relecture de la version anglaise du référentiel

    •Lise Janody, consultante en gestion et en stratégie de contenu

    Sommaire

    Index des 48 bonnes pratiques

    Préface de Valérie Martin

    Préface de Isabelle Canivet

    Préambule

    Lexique

    Chapitre 1 - Comprendre la sobriété éditoriale

    Chapitre 2 - Mettre en œuvre l’approche par la sobriété éditoriale

    Chapitre 3 - Adopter les 48 bonnes pratiques

    À propos des réseaux sociaux

    À propos des supports imprimés/Print

    À propos de l’IA générative

    À propos du langage clair

    Chapitre 4 - Déployer la démarche au sein de votre organisation

    Conclusion

    Ressources

    Remerciements

    Index des

    48 bonnes pratiques

    Préface de

    Valérie Martin

    Notre société souffre d’infobésité. Véritable fléau de notre siècle, cette surcharge permanente d’information n’en finit plus de croître. Tandis que prolifèrent les fake news, cette « dictature » de l’immédiateté nuit au bien-être humain : saturation cognitive, chute de l’attention et fatigue informationnelle. Dans le même temps, nous prenons de plus en plus conscience de la matérialité sous-jacente du numérique et de ses impacts sur l’environnement. Rien que pour la France, les dernières publiées conjointement par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) et l’ADEME (Agence de la transition écologique) le prouvent : le numérique représente déjà 4,4% de son empreinte carbone annuelle et 11% de sa consommation électrique. Et ces chiffres augmentent constamment !

    Dans ce contexte, la sobriété éditoriale constitue un des fondements d’une communication plus responsable. Elle intervient en complémentarité des notions de sobriété et d’écoconception numérique. Face à des flux informationnels toujours plus denses, où la quantité prime souvent sur la qualité, il devient urgent de redonner à la communication ses lettres de noblesse : celle d’un message utile, pertinent et vérifié. Limiter l’impact environnemental des outils numériques mène également à s’interroger sur leurs usages. Le récent avis de l’ADEME « Numérique et Environnement : entre opportunités et nécessaire sobriété¹ » est sans ambiguïté sur ce point. Nous devons notamment maîtriser la croissance des usages, c’est-à-dire « impulser des changements de comportements et la mise en œuvre de politiques de sobriété numérique afin de réduire le nombre d’équipements utilisés et de limiter nos usages en interrogeant systématiquement nos besoins ».

    S’inscrire dans une démarche de sobriété éditoriale, telle que prônée par Ferréole Lespinasse dans cet ouvrage, répond à plusieurs objectifs : rendre sa communication plus robuste, c’est-à-dire centrée sur l’essentiel. Et surtout lui apporter une nouvelle légitimité. Dans un monde saturé de messages superflus, l’utilité, la sincérité et l’authenticité deviennent les piliers de l’action éditoriale. Autant de gages pour regagner la confiance de ses publics.

    Avec la sobriété éditoriale, il s’agit de mettre en œuvre une nouvelle relation à l’information : produire moins, mieux et surtout autrement. Apporter une valeur ajoutée au lecteur, se centrer sur son intérêt, veiller à l’empreinte écologique de son organisation sont autant de voies qui assurent plus d’efficacité à la communication. Cette approche exige de se poser les bonnes questions : ce message est-il nécessaire ? Est-il exact ? Est-il utile pour mon audience ?

    Par voie de conséquence, se pose la question d’y renoncer. Ce qui exige du courage et un renouveau des critères d’efficacité de la communication. Ils sont trop souvent fondés sur une obligation de moyens liés à la sur-occupation d’un espace numérique déjà sur-saturé : nombre de likes, de posts publiés, de newsletters, de publicités, etc. ! Pourtant, différentes études présentées dans ce guide le démontrent : loin de nuire à la visibilité des informations, cet effort de simplification et de rigueur rend la communication plus pertinente, solide et surtout audible.

    Dans une société toujours plus technologique, cette préface ne peut faire l’impasse sur le rôle croissant de l’intelligence artificielle (IA) dans la production éditoriale. Bien que son potentiel soit immense, l’utilisation de l’IA soulève des questions majeures, notamment en ce qui concerne son impact environnemental croissant et ses implications éthiques. Certes, dans certains cas bien précis, la production de contenus peut être facilitée. Cependant, l’IA fonctionne grâce à des données influencées elles-mêmes par des biais algorithmiques.

    Le danger sous-jacent réside dès lors dans une création éditoriale automatisée, standardisée et insuffisamment validée, voire même fabriquée. La possibilité de réaliser des messages en abondance risque d’entraîner une diminution de leur qualité et de leur pertinence. Alors, devrions-nous continuer à produire du contenu simplement pour produire et alimenter des algorithmes ?

    La sobriété éditoriale invite, au contraire, à résister à cette facilité, en apportant hauteur, recul et esprit critique. Ce guide est conçu pour vous accompagner dans cette démarche. C’est un défi, certes, mais surtout une formidable opportunité de réinventer la manière dont nous transmettons nos idées et nos valeurs. Véritable « passeur de sens », le communicant renouvelle alors son importance au cœur de la création de contenus. La communication quitte un rôle utilitariste lié aux outils pour se placer au service de la stratégie.

    Bonne lecture, et bienvenue dans l’ère de la sobriété éditoriale.

    Valérie Martin

    Cheffe du service mobilisation citoyenne et médias,

    ADEME


    1 https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/7883-avis-de-l-ademe-numerique-environnement-entre-opportunites-et-necessaire-sobriete.html

    Préface de

    Isabelle Canivet

    « J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau. Il me dit : Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel » (Ezéchiel 3:2-3).

    Nous nous nourrissons d’information et cette « in-formation » nous forme de l’intérieur. Aussi est-il intéressant de s’interroger sur la nature et la qualité de celle-ci. Tout comme la malbouffe augmente le risque de développer toutes sortes de maladies, il me semble que, de même, l’excès de contenu de mauvaise qualité génère nos déviances éditoriales : l’infobésité, les pages zombies, mais aussi ce bouillon de « déjà lu » qui métastase la toile, pour ne citer que ces trois-là.

    Dans les formats éditoriaux, ne parle-t-on pas aujourd’hui de snack content, qui, aussitôt consommé, nous laisse sur notre faim, à la manière d’un « Triple Mac » qui, en bonus, nous laisse un goût amer de temps perdu ? Le contexte de l’intelligence artificielle a vu naître le mot « slop »² qui désigne des contenus de mauvaise qualité générés en masse. À l’origine, le « slop » est une mixture alimentaire pour les cochons, souvent de qualité médiocre. Et sans doute qu’à force d’avaler cette bouillie pratique et fade, nous rêverons à nouveau d’un bon plat du terroir mijoté pendant des heures. Il est probable que, au détour d’un article prêt-à-penser, nous tomberons encore sur une pépite de chocolat confectionnée par un esprit étoilé qui se démarque, avec du vrai cacao et sans graisse végétale. Ce goût du vrai et du bon dans le grand bazar du marché éditorial nous donnera sans doute envie de renouer avec une nourriture saine qui prend le temps de se dire, sans graisse, sans colorant, sans additif. Un éditorial au service de l’information et du lecteur en premier lieu.

    Pour éviter de tomber dans « l’éditorial de la malbouffe », sans doute faut-il œuvrer dans un certain état d’esprit qui agira comme un garde-fou. Il pourrait tenir en trois points.

    Premièrement, pesons le pour et le contre avant d’écrire. Le Verbe est une épée. Si vous la sortez de son fourreau, maniez-la avec la précision d’un mousquetaire, l’élégance d’un Aramis et la sagesse d’un Athos. Droit au but, tranchant et clair, en calculant les nuisances du vent sur la trajectoire de la lame. Déployez votre Verbe pour célébrer la sobriété avec justesse et discernement.

    Deuxièmement, créez du lien. Et pour ce faire, soyez authentique en gardant ce grain et ces aspérités qui font de nous des humains et des communicants, capables de communier, et qui sortent du spectre de la machine. Écrivez d’âme à âme en replaçant l’humain au centre de votre communication. Y compris, et surtout, pour les écrits administratifs qui ne devraient jamais commencer par un article de loi.

    Troisièmement, désobéissez ! Choisir la sobriété dans une société de (sur)consommation et de surproduction est un acte de résistance. Ne suivez donc pas les tendances. Pierre Rabhi, figure de proue de l’agroécologie, disait : « La vraie révolution est celle qui nous amène à nous transformer nous-mêmes pour transformer le monde. » Mettons en œuvre cette sobriété éditoriale tant dans notre production que dans notre consommation éditoriale, en cohérence et en conscience.

    Jadis, on intimait aux enfants de tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler. On était encouragé à communiquer moins et mieux. Communiquer moins et surtout mieux vous fera sortir du lot, bien au-dessus de cette soupe saumâtre qui nous est servie au quotidien, faute de temps et faute d’idée. Et c’est exactement cela que le livre de Ferréole nous invite à faire. Chaque contenu ne sera produit que s’il est utile, utilisable et utilisé.

    Structuré autour de 48 bonnes pratiques, « sobriété éditoriale, le guide pour écoconcevoir vos contenus » vient inspirer notre démarche de production avec pragmatisme.

    Une légende amérindienne raconte qu’un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par cette agitation qui lui semblait dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que

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