L’amour exclusif du vampire

Par leny lima

Klaus Montane est un vampire immortel de lignée pure, comte d'un vaste héritage, qui vit depuis plus d'un siècle plongé dans la solitude et les ombres de sa propre existence. Pourtant, son immortalité porte en elle un vide profond, nourri par la douleur de la disparition de Sofia, sa partenaire bien-aimée de longue date, dont l'absence hante encore ses pensées.
Lors d'une de ses chasses nocturnes, il croise le chemin de Luna, une orpheline au regard énigmatique et au doux parfum qui éveille en lui quelque chose qu'il n'avait plus ressenti depuis des siècles : une attraction irrésistible.
Lorsqu'un cri vient briser la nuit et qu'il choisit de sauver la jeune fille au lieu de se nourrir, Klaus commence à découvrir que Luna est bien plus qu'une simple mortelle. En la protégeant, la jeune orpheline devient une partie essentielle de sa vie, l'obligeant à remettre en question tout ce qu'il croyait savoir sur l'amour et la loyauté.
À mesure que leur relation se resserre, Klaus se retrouve déchiré entre le souvenir de Sofia et la nouvelle et dangereuse passion que Luna fait naître en lui. Parviendra-t-elle à faire fondre la glace de son cœur immortel et à lui faire oublier son amour perdu, ou sera-t-il consumé par son propre passé ?
Le destin de Klaus et Luna s'entrelace de manière inattendue, créant un lien qui pourrait tout changer.

• Langue: Français
• Éditeur: Noveltoon
• Date de sortie: 26 déc. 2024
• ISBN: 9798230214670

Aperçu du livre

L’amour exclusif du vampire

Chapitre 1

Luna ;

Jeune fille ! Reviens ici tout de suite. Dit la religieuse alors que je cours désespérément, car je savais que j'allais encore être punie par cette sorcière qui se faisait passer pour un ange.

" Je cours sans m'arrêter, sans but, je ne voulais pas retourner dans cet endroit, je m'enfonce dans la forêt, avec ma robe qui ne m'aidait pas beaucoup, pourquoi devions-nous porter des vêtements aussi lourds ? C'est ce que je me disais en passant devant la petite rivière aux pierres glissantes. Je m'arrête, cherchant mon souffle, je savais qu'elle ne me poursuivrait pas. Mon corps sentait le gel, j'avais complètement oublié que nous étions en plein hiver au Québec (Canada*) ".

Je n'arrête pas de prier pour que la sorcière, je veux dire Dame Maria, se calme, je savais que c'était impossible, elle s'en prend toujours à moi, comment une religieuse peut-elle s'en prendre à une orpheline ?

Le froid s'intensifie et je commence à geler. Le jour commence à laisser place à la nuit, il fallait que je rentre, je me mets à marcher dans l'obscurité de la forêt glaciale, j'entends des hurlements, je me demande s'il y a des loups ici, plus je réfléchis, plus mes jambes essaient d'aller le plus vite possible, au point d'oublier le froid que j'avais. Je regarde de tous côtés et je ne me souviens plus par où je suis passée, je commence à paniquer, pourquoi ai-je dû m'enfoncer seule dans cette forêt ?! J'ai l'impression d'être poursuivie. Les feuilles des arbres se balancent au gré du vent, l'odeur de la forêt est plus intense.

" Je ne savais pas si je criais ou si je courais simplement sans but, la peur s'emparait de tout mon être, je dis ; "

Qui est là ?

" J'entends le bruit de quelque chose qui arrive, ça ne ressemblait pas à des gens, je regarde partout et j'entends des grognements. Mon Dieu ! Je ne réfléchis pas, je cours, et je vois que ce sont des loups ou des chiens sauvages, je ne sais pas exactement, ils étaient à ma poursuite, je me suis blessée au pied sur un morceau d'arbre, et je tombe en roulant dans la pente. J'avais mal, je me traîne jusqu'à l'arbre, je prends un morceau de branche et je crie* ; "

Ne vous approchez pas. - Dis-je en larmes et terrorisée.

J'étais encerclée, c'était la fin.

Ils étaient nombreux, l'un d'eux s'approche de moi et attrape mon pied déjà blessé, avec un morceau de branche j'essaie de le repousser au milieu des cris et d'une douleur intense.

Quand soudain, je vois un grand homme, qui attrape l'animal et le jette au loin.

Vous allez bien ? Demande-t-il

Non ! Il me prend dans ses bras

Les autres animaux l'attaquent dans le dos, il me repousse en me jetant contre l'arbre. Le choc me fait perdre connaissance.

Je me réveille ! Avec une terrible migraine. Je regarde autour de moi, je vois le même homme, assis à côté du lit où j'étais. Ses cheveux blonds, sa peau blanche et son visage d'ange, serait-il un ange sur terre ?

Comment vous sentez-vous ? Demande-t-il

Je vais bien. Dis-je en posant ma main sur mon pied qui était bandé.

Où suis-je ? Demandai-je curieusement

Vous êtes chez moi. J'ai entendu dire que vous vous étiez enfuie de l'orphelinat, mademoiselle ? Il attend que je lui dise mon nom.

Luna Medina, monsieur.

Que faisiez-vous dans la forêt, avez-vous perdu la tête, enfant, vous auriez pu mourir, ces loups auraient pu vous dévorer, sans parler du froid pour un simple humain.

Qu'avez-vous dit ?

J'ai dit, simple enfant.

Je vais vous ramener à l'orphelinat.

Non monsieur ! Ils vont me punir. Dis-je en larmes.

C'est pour ça que tu t'es enfuie ?

Je hoche la tête.

Ne vous inquiétez pas pour ça, je vais lui parler et je vous garantis que vous ne serez pas punie.

Chapitre 2

Luna ;

Il me porte jusqu'à la voiture, et je suis enchantée par lui. Nous arrivons rapidement à l'orphelinat. Je n'arrête pas de fixer chaque détail de son visage beau et parfait, comment peut-il y avoir un être humain aussi beau ? Je suis perdue dans mes pensées lorsqu'il me tire rapidement hors de moi, me ramenant à la réalité.

On est arrivés ! Sa voix rauque résonnait dans mes oreilles comme la plus belle des musiques.

Je regarde les grandes fenêtres de cet endroit qui est ma maison depuis aussi longtemps que je me souvienne.

Il me prend à nouveau dans ses bras, car dans mon état actuel, comme un blizzard, il me serait presque impossible de marcher.

Je soupire de découragement et lui, de son regard intrigant, tente tant bien que mal de comprendre mes expressions.

Nous sommes accueillis par la sorcière au visage de sainte.

Monsieur Montane ! Soyez le bienvenu. Ce morveux. Elle parle et essaie ensuite de rectifier ses propos . Je veux dire cette vilaine enfant qui vous a fait venir jusqu'ici juste pour la ramener. Dit-elle en me regardant d'un air mauvais, comme pour me dire :

Attends un peu ! Tu vas la payer.

Madame Maria, où puis-je mettre ce petit voyou ? Dit-il avec un sourire.

Venez avec moi, Monsieur. Elle lui indique le chemin et la chambre froide où je loge avec 8 autres filles. Il analyse tout et me dépose sur le lit.

Merci beaucoup, Monsieur ! Dit la sorcière en essayant de le faire sortir rapidement de là.

Allons à mon bureau, je pourrai vous y offrir une tasse de café et des biscuits. Dit-elle en essayant de le faire sortir de la pièce.

Merci beaucoup, Sœur, mais je préfère rester encore un peu avec Luna. Pourriez-vous nous laisser seuls ?

Bien sûr ! dit-elle en partant et en faisant des gestes comme pour lui dire de ne rien lui faire.

Dis-moi, Luna, depuis combien de temps es-tu ici ?

Je ne sais même pas, Monsieur, je passe juste mes journées à vouloir quitter cet endroit. Dis-je en baissant la tête.

Luna, quel âge as-tu ?

J'ai 12 ans.

Je comprends !

As-tu déjà pensé à ce que ce serait si tu avais la possibilité de partir en grandissant ?

Je ne sais pas vraiment, mais je me suis dit que ce serait bien d'avoir un travail, de faire des études et peut-être de devenir médecin.

Tu es bien audacieuse, médecin ? Dit-il avec un sourire énorme et charmant.

Je me contente de hocher la tête.

Eh bien, ma fille, je pars à la fin du mois, je ne suis que de passage, je ne suis pas du genre à rester longtemps au même endroit. Mais, je veux que tu saches que je vais parler à la religieuse et je vais m'assurer que lorsque tu quitteras cet endroit, tu auras de l'argent pour commencer ta vie. Tiens bon encore un peu, bientôt tu seras libre d'ici et tu pourras aller chercher ce que tu veux.

Au revoir, petite voyoute. Dit-il en me passant la main sur la tête.

Une larme insiste pour couler même si j'essaie de rester forte. Il allait partir et je ne le reverrais plus jamais, mon ange gardien.

Quelques jours passent et Sœur Lady Maria ne m'a pas punie, de nouvelles couvertures et de nouveaux lits sont arrivés pour nous tous à l'orphelinat et tout cela était dû à M. Montane. Je regarde la neige tomber par la fenêtre, lorsque Liana me prend dans ses bras.

Qu'est-ce que tu fais là, plantée comme ça ? Demande-t-elle.

Je pensais à quel point ce serait bien d'être adulte et de pouvoir aller chercher ce que l'on veut.

Tu sais que tu es ma sœur de cœur, et même si je suis plus âgée que toi, dès que je quitterai cet endroit, je trouverai un moyen de revenir te chercher.

Je la serre fort dans mes bras et lui dis :

Tu es mieux qu'une vraie sœur, tu sais. - Dis-je en lui déposant de petits baisers sur les joues.

Espèce de folle, tu n'as pas de frères et sœurs, tu le sais. Elle me chatouille.

Tu es vraiment amoureuse de cet homme ? Dit-elle en me faisant rougir.

Qu'est-ce que tu en penses ?

Luna ! Tu n'es encore qu'une enfant, même moi, à 17 ans, je ne serais pas regardée par lui, alors imagine-toi, toi qui es encore une enfant.

Je fais la moue et je dis ;

Je ne suis pas une enfant.

D'accord ! J'ai entendu les religieuses dire qu'il part demain. Elles l'ont remercié pour les cadeaux et il les a informées.

Pour une raison quelconque, il a avancé son voyage (pensai-je)

S'il te plaît ! Aide-moi à sortir un moment pour aller lui dire au revoir. Je fais la moue et elle sourit et dit ;

D'accord ! Je vais essayer de te couvrir pour tes corvées, mais ne tarde pas, les religieuses pourraient te manquer.

Je la serre fort dans mes bras.

Chapitre 3

;

Luna :

" Le lendemain, nous étions censés déblayer la neige qui s'accumulait tout autour de l'orphelinat, rendant l'intérieur encore plus froid. Nous avons pris les outils et avons commencé à nettoyer. Liana me lance un regard rapide et me dit " :

Vas-y maintenant, profite du fait que la religieuse entre chercher du café.

J’ai acquiescé et me suis enfuie en courant.

" J'ai marché pendant de nombreux blocs, je ne connaissais pas son adresse, il faisait un froid glacial ce jour-là, il y avait un épais brouillard, j'essayais de me souvenir à quoi ressemblait sa maison. J'étais fatiguée et je n'allais pas abandonner, j'essayais de me souvenir de tout le trajet, mais j'étais tellement enchantée par lui que je n'avais pas fait attention. Après une longue marche, j'ai trouvé la maison. Je suis entrée par la grande porte noire, la maison n'était pas exactement une maison, mais une belle demeure aux allures de château. "

" J'étais si fatiguée que je pouvais à peine marcher. Je suis tombée dans ce tas de neige qui était partout, quand je l’ai vu sortir de la maison et monter dans la voiture, j'ai essayé de crier, mais je n'en avais pas la force, j’arrivais à peine à parler. "

Monsieur ! Ai-je dit dans un murmure. " J’ai rempli ma poitrine d'air pour pouvoir crier. "

Monsieur ! J'ai crié et il m'a regardée directement.

" Il a couru vers moi et m'a aidée à me relever. "

Jeune fille ! Que fais-tu ici, es-tu folle ?

Je devais vous dire au revoir. Dis-je en tremblant.

" Il m'a aidée à entrer, m'a fait asseoir sur son magnifique canapé. Son visage exprimait l'irritation. "

Luna ! Dit-il en marchant de long en large.

" Bientôt, une femme de chambre est arrivée avec une tasse. "

Prends ça, mon enfant, bois, cela t'aidera à te réchauffer.

" J'ai siroté lentement le chocolat chaud. "

Luna ! Tu as perdu la tête, les religieuses vont te punir pour une telle désobéissance.

Je m'en fiche, je devais vous dire au revoir, monsieur.

" Son agacement s'est transformé en douceur. "

" Très bien ! Dès que tu auras terminé, je demanderai à mon employé de te raccompagner à l'orphelinat, puis j'appellerai la religieuse et je lui dirai de ne pas te punir. "

Je dois y aller, je ne peux pas manquer mon train.

Fais attention à toi et sois raisonnable, jeune fille.

" Alors qu'il était sur le point de partir, j'ai dit " :

Quand je serai grande, je vous retrouverai. Il s'est arrêté sans se retourner.

Je vous aime. Dis-je à travers mes larmes.

Luna ! A-t-il crié. Tu es une enfant, tu ne sais pas ce que tu dis.

Allons-y ! Dis-je au chauffeur.

" Il est monté dans la voiture et j'ai couru pour le voir une dernière fois et lui crier " :

Tu seras toujours à moi.

Klaus :

" J'entends cette petite fille dire qu'elle m'aime et que je serai toujours à elle. J'esquisse un petit sourire ironique. Elle ne sait pas ce qu'elle dit... "

Pendant tout le trajet, je repense à tout ce qui s'est passé. Elle, seule dans la forêt, j'ai senti son odeur douce alors que je chassais un gros animal. J'ai entendu ses cris et j'ai rapidement arrêté mon repas pour aller voir qui c'était. Un enfant en danger, je n'ai pas réfléchi, même s'il était risqué de perdre le contrôle, je ne pouvais pas la laisser mourir là, dévorée par les loups, je l'ai protégée avec mon corps, elle m'a serré fort dans ses bras, la douce odeur du sang a rendu le contrôle encore plus difficile, mais quand j'ai regardé ces petits yeux tremblants, j'ai tout oublié, je voulais juste la protéger, alors c'est ce que j'ai fait, j'ai tué un des loups et les autres ont pris la fuite, je l'ai ramenée à la maison inconsciente à cause de la forte poussée que je lui ai donnée pour empêcher le loup de l'attraper, et j'ai soigné sa blessure, bien sûr, ma femme de chambre l'a nettoyée, j'ai attendu qu'elle se réveille et elle, avec ses yeux brillants, m'a raconté ce qu'elle faisait dans les bois, elle fuyait une punition. Je ne pouvais pas la juger, même si tant de temps avait passé, j'avais mes souvenirs d'enfance et j'étais très espiègle.

" Je l'ai emmenée à l'orphelinat, et j'ai vu la religieuse qui la maltraitait, j'ai eu envie de lui arracher la tête, cependant, je suis resté cordial, j'ai vu la situation de ces enfants quand je l'ai laissée dans sa chambre commune, des lits vétustes et peu de draps dans un endroit froid. Je lui ai parlé et elle m'a expliqué qu'elle vivait là-bas depuis longtemps. Pauvre enfant. J'ai décidé que j'allais l'aider, je lui ai posé quelques questions et elle m'a dit qu'elle aimerait être médecin. Après notre conversation, je suis allé parler à la religieuse. Je lui ai fait comprendre qu'elle ne devait plus jamais toucher à aucun des enfants, parce que je la surveillerais, et si je venais à rêver qu'elle touche à un enfant, en particulier Luna, elle connaîtrait le pouvoir que j'avais. J’ai envoyé quelques cadeaux. "

Monsieur, nous sommes arrivés. A déclaré le chauffeur en ouvrant la portière de la voiture.

Chapitre 4

6 ans plus tard

Je serre fort les petits dans mes bras et regarde autour de moi, même si je veux partir, c'est ici que j'ai passé toute ma vie. Aujourd'hui, j'ai eu 18 ans, une larme coule, et je monte dans la voiture. Je fais signe à tout le monde, et je suis très émue. Je ne pensais pas ressentir cela un jour, un jour je reviendrai et j'aiderai cet endroit que j'ai appelé maison.

Liana m'attendait à Vancouver.

" Je prends le train, vers une nouvelle vie. "

Après un long voyage, je retrouve ma chère amie. Je cours dans ses bras.

Ma sœur d'une autre mère.

Liana vivait dans un petit appartement, et vivait toujours avec son petit ami.

Tu sais que tu peux rester ici aussi longtemps que tu en as besoin. Dit-elle en ajustant le canapé pour que je puisse dormir dessus.

Je ne compte pas rester plus de quelques jours.

Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Demande-t-elle.

Trouver quelqu'un. Elle attrape un oreiller et me frappe à la tête.

Je ne crois pas que tu penses aller courir après cet homme. Dit-elle, incrédule.

Aïe ! Ça fait mal.

Oui ! Dis-je en souriant.

Tu avais 12 ans, il ne se souvient probablement même pas de toi, il doit être un vieil homme maintenant.

N'exagère pas, d'accord.

Il m'a sauvé la vie, et il n'est pas si vieux que ça.

À l'époque, il devait avoir 35 ans, il était déjà vieux pour toi à l'époque et maintenant.

L'âge m'importe peu, grâce à lui, j'ai un peu d'argent pour démarrer ma vie.

Luna ! Ne confonds pas gratitude et amour.

Oublie-le, pour ton bien, sans compter qu'il pourrait être marié et avoir des enfants.

Calme-toi, je vais juste le trouver et s'il est marié, je ne m'impliquerai jamais. Dis-je avec une énorme moue.

Et s'il ne l'est pas ? Demande-t-elle.

J'affiche un sourire malicieux. Je vais le conquérir et être la seule à l'avoir.

Tu es folle, tu sais. Dit-elle en partant.

Je m'endors en priant de rêver de lui.

Quelques jours passent et je décide de chercher un détective, je le trouverais à tout prix.

J'entre dans le bureau et je vois un jeune homme.

Mademoiselle Medina !

Monsieur Betrone.

Vous pouvez m'appeler Otavio.

Très bien. Dis-je en m'asseyant. " Il n'était pas organisé, il essayait de cacher le désordre. "

En quoi puis-je vous aider ?

J'ai besoin que vous trouviez quelqu'un.

Qui serait-ce, une mère, un père, un frère ?

Non ! Bien que je sois orpheline, ce n'est pas pour ça que je suis ici.

Qui est-ce ?

L'homme de ma vie. Il me regarde sans comprendre.

C'est donc votre fiancé. Il y a beaucoup de cas comme ça. " Dit-il en prenant un stylo et un petit carnet. "

En fait, ce n'est pas encore mon fiancé, j'étais une enfant pour lui. Il m'a sauvée il y a des années et il est parti. Je veux le retrouver.

D'accord ! Connaissez-vous son nom, quelque chose qui pourrait nous aider ?

Il s'appelle Klaus Montane.

Autre chose ?

En fait, je sais juste qu'il est un homme de moyens.

D'accord ! Je vais voir ce que je peux trouver sur lui, je vous tiendrai au courant si j'ai du nouveau.

" Je pars de là heureuse. " J'avais besoin de trouver un endroit où loger, je ne pouvais plus déranger Liana et son petit ami. Je me suis mise à la recherche d'un logement, j'ai essayé de regarder dans les journaux et j'ai trouvé un petit appartement.

J'ai pris rendez-vous avec l'agent immobilier pour le lendemain.

Le lendemain, je suis allée rencontrer l'agent immobilier. Il m'a montré l'appartement, qui n'était pas dans le meilleur état, mais j'avais besoin d'économiser de l'argent et j'ai accepté de le louer. J'ai vite pris mes affaires et j'ai emménagé dans le petit appartement, Liana m'a aidée à m'installer et à lui donner une touche féminine.

Ouf ! Disons-nous en chœur.

Prochain objectif, trouver un emploi. Dis-je.

Je peux essayer quelque chose pour toi à l'hôtel où je travaille. Dit-elle avec enthousiasme.

Bien sûr ! J'en ai besoin.

Qu'est-ce que ce serait ?

Le poste vacant est celui de femme de chambre.

Je le prends !

Chapitre 5

Luna ;

J'ai eu le travail à l'hôtel où Liana travaille.

Le travail n'était pas difficile, mais il fallait être rapide, avant l'arrivée des clients.

Au début, j'ai eu un peu de mal, mais au fil des jours, c'est devenu facile. Parfois, je voyais des hommes et des femmes très élégants, et certains avec un air de supériorité.

Je rentre dans la chambre pour faire le ménage et je ne me rends pas compte qu'il y a encore quelqu'un, je commence à nettoyer quand je me retrouve face à une femme irritée.

Qu'est-ce que vous faites ici ?

Je suis désolée, madame, je ne savais pas que la chambre était encore occupée.

Espèce d'idiote, tu es venue m'espionner. Dit-elle en me poussant.

Madame, je ne suis qu'une femme de chambre, je ne suis pas là pour ce genre de chose.

Elle me jette dessus le liquide du verre qu'elle était en train de boire. Et alors que je partais, elle a failli m'écraser le verre sur la tête, heurtant la porte.

Je la regarde avec fureur, mais je prends une grande inspiration et je me dis :

Calme-toi, Luna, tu as besoin de ce travail.

Je pars rapidement et la laisse parler toute seule. Je passe la journée à travailler dur, je rentre épuisée et je me fais remonter les bretelles.

Monsieur Otavio !

Mademoiselle Luna, j'ai de bonnes nouvelles. J'ai trouvé Monsieur Klaus Montane.

Je saute de joie, comme une enfant.

Dites-moi où il est.

Mademoiselle, il est plus proche que vous ne le pensez.

Je ne comprends pas.

Mademoiselle, il est propriétaire de l'hôtel où vous travaillez.

Vous plaisantez, n'est-ce pas ?

Non ! Vous travaillez pour lui, mademoiselle.

Je raccroche et je suis sous le choc.

Les jours passent, mais je ne le vois pas, peut-être qu'il est juste le propriétaire, il ne vient pas souvent ici ?

Liana ! Sais-tu à qui appartient cet hôtel ?

En fait, non, j'ai entendu dire que c'est un homme très puissant et qu'il est discret. Je sais que son nom de famille est... hmm... Montane. dit-elle.

Tu te souviens comment s'appelait Monsieur Klaus ?

Ma fille, tu m'as eue, je ne me souviens plus, ça fait longtemps.

C'est Montane. Dis-je et elle tousse.

Quoi !

Tu es en train de me dire que Monsieur Montane est ton prince charmant, demoiselle ?

Arrête ! Je suis sérieuse.

Nous nous asseyons toutes les deux, abattues.

Tu sais que c'est presque impossible, lui et toi.

Oui ! J'imaginais qu'il était riche, mais pas à ce point.

Ma fille ! Je suis vraiment désolée. Dit-elle en me serrant dans ses bras.

Je me suis levée déterminée. Je n'abandonnerai pas.

Luna et ses folies. Dit-elle.

J'essaie de savoir quand il se présenterait à l'hôtel et je n'ai obtenu aucune information.

Cela fait un mois que j'ai appris qu'il était propriétaire de l'hôtel, cependant, il ne se montre jamais. Je nettoie le balcon de l'hôtel et je m'arrête quelques minutes pour admirer la vue magnifique sur Vancouver. En regardant en bas, je vois arriver plusieurs voitures et de nombreux hommes en descendre. Je regarde curieusement pour voir qui allait en sortir.

Au fond de moi, je savais déjà qui c'était. Je le vois.

Mon émotion était si forte que tout ce que je ressentais était la douleur du manque. Bon sang ! J'étais toujours en train de pleurer. Je descends du balcon et je cours vers les escaliers aussi vite que possible. Arrivée au rez-de-chaussée, j'essaie de me rapprocher, mais il n'y a aucune chance, il est entouré d'employés, et je me rends compte que je ne suis que la femme de chambre, je ne peux pas me pointer comme ça et lui sauter dans les bras.

Il n'a pas changé d'un poil, comment est-ce possible ? Il n'avait pas vieilli, c'était toujours le même bel homme de mes rêves. Il portait des lunettes de soleil et les retire. Je suis rapidement tirée par la responsable.

Que faites-vous ici ?

Excusez-moi, madame. Dis-je d'un air abattu.

Retournez à vos occupations.

Oui madame.

Je fais ce qu'elle dit. Je sors la tête basse.

Chapitre 6

Luna :

Il était là, mon cœur battait la chamade, mon corps tremblait de tant d'émotion, même triste de ne pas le voir à ce moment-là, je savais que cet homme était Klaus, le même qui m'avait sauvée et qui avait fait battre mon cœur. Elle a continué à nettoyer, pensant à la façon dont elle allait le joindre.

Je vais aller dans les chambres, laisser le balcon propre, Liana et moi nous retrouverons dans les couloirs de cet immense hôtel.

Il est là. dit Liana avec excitation.

Oui ! Mais je ne sais pas comment je vais le trouver.

Calme-toi, tu trouveras un moyen, nous devons travailler. Dit-elle en me dépassant avec le chariot de nettoyage.

" Ok ! Mademoiselle. "

Liana restera aux étages inférieurs, je resterai aux étages supérieurs, qui sont les 7e et 8e étages.

Je commence le ménage et je prie pour pouvoir tout finir le plus vite possible. J'entre dans une très belle suite, et je commence à faire le ménage, cette fois je frappe à la porte pour voir s'il y a quelqu'un, seulement le silence. Je prends un chiffon et je nettoie la table et fais la poussière. Je mets mes écouteurs, j'adorais écouter de la musique et cela m'aidait à me concentrer sur ce que je faisais. Quand je sens quelqu'un me saisir par derrière. J'essaie de me libérer et je n'y arrive pas.

Tu sens si bon, tu sais ? dit-il.

Je me libère à peine de lui.

J'enlève les écouteurs de mes oreilles et j'ai l'air effrayé.

Que faites-vous ? demandé-je, mais il s'approche de moi.

Je me mets à crier et il me gifle et me jette sur le lit.

J'essaie de me libérer, aucune chance, il était trop fort.

Chérie, ça ne va pas faire un peu mal. Il me tient les bras et essaie de me déchirer les vêtements.

L'odeur d'alcool était forte, il était ivre.

Je le mords au cou lorsqu'il essaie de m'embrasser. Il gémit de douleur et je le pousse sur moi et cours vers la porte, mais il réussit à me faire tomber et me traîne. Je lui donne un coup de pied au visage, mais il ne me lâche pas. Il réussit à me soulever et me jette entre la table à boissons, les verres et les bouteilles se brisent sur le sol, il me jette par terre et essayant d'en atténuer l'impact, il met ses mains, et je finis par me couper.

Il rit en s'approchant de moi, je le vois se faire jeter.

Ça va ? dit-il, nos regards se croisent pour la première fois depuis des années.

" Je me contente de hocher la tête. Il s'approche de cet homme et le soulève avec une telle aisance qu'on aurait dit un héros de bande dessinée. "

Qu'est-ce que tu pensais lui faire, espèce de ver ? Dit-il furieux.

Bientôt le gérant et ses gardes apparaissent.

" Il le lâche et dit ; "

Aidez la fille, elle est blessée. Il ne me regarde pas.

Le gérant s'approche de moi et m'aide à me relever.

Viens avec moi, je vais soigner ta blessure.

" Je le dépasse, il