Quand la Luna fugueuse rencontre le PDG épris

Par Yaneidis Pérez

Jazmín est une jeune louve dont la vie a été misérable en étant traitée comme une servante par sa propre famille. Entre les coups et les insultes tous les jours, elle essaie de survivre jusqu'à ce que sa louve se réveille enfin, lui offrant l'opportunité d'échapper à son calvaire. Avec sa nouvelle vie et sa liberté, elle commence à travailler dans une entreprise prestigieuse, où elle découvre que son mate est Dylan, le PDG de cette entreprise. Cependant, en raison de la réputation de Don Juan de Dylan, elle décide de ne pas l'accepter comme son partenaire, tandis que Dylan ne cesse de la poursuivre, sans imaginer qu'elle est le mate que son loup attend tant.

• Langue: Français
• Éditeur: Noveltoon
• Date de sortie: 1 nov. 2024
• ISBN: 9798227314680

Aperçu du livre

Quand la Luna fugueuse rencontre le PDG épris

Chapitre 1

Je me suis réveillée avec une terrible migraine et, en plus de cela, trempée. Parfois, la vie nous apporte des moments et des situations où nous devenons plus forts, c'est ce que ma mère disait avant chaque situation, mais je ne suis pas ma mère.

Réveille-toi, servante_ , dit mon frère en me jetant de l'eau froide.

Je me suis levée tant bien que mal et un gémissement de douleur a échappé à mes lèvres, tout mon corps me faisait mal et mes côtes étaient fracturées à cause du passage à tabac qu'ils m'avaient infligé la nuit précédente pour avoir renversé du jus sur sa sape (pardon, fiancée). Je dois dire que je n'avais pas l'intention de salir ses beaux vêtements délicats, mais j'ai apprécié de voir son visage en colère.

Et la prochaine fois que tu toucheras à ma future femme et Lune de cette meute, je te ferai payer de ta vie , a déclaré mon frère en quittant la pièce où j'étais allongée.

J'ai décidé de prendre un bain rapide, à l'eau froide car dans cette chambre, il n'y a même pas de douche décente. Et qui se soucie de la douche ? C'est bien le dernier de mes soucis, car personne ne pourrait passer une nuit dans un vieux lit de camp avec des draps plus fins qu'un rideau, du genre plus fin qu'une chemise de nuit. La raclée qu'ils m'ont infligée ne m'a pas encore tuée.

Vous vous demandez comment je suis encore en vie ?

Eh bien, le truc, c'est qu'étant une louve, mon corps ne ressent pratiquement pas le froid, mais les nuits sont généralement très longues, puisque la plupart du temps je passe mon temps à recevoir des coups et à avoir des côtes fracturées. Je ne sais pas comment mes blessures guérissent si vite si ma louve ne s'est même pas encore réveillée.

Bon, laissez-moi me présenter, que je suis impolie.

Je m'appelle Jazmin, j'ai 17 ans en années humaines et sous ma forme de louve, j'ai 117 ans. J'ai une apparence normale, des cheveux noirs et ondulés, un corps plus fin qu'un hareng saur. Non pas parce que je le veux, mais parce que la nourriture que je reçois ne me permet pas d'avoir assez de viande dans les zones requises.

À l'âge de cinq ans, j'ai perdu ma mère, à cause d'une guerre, des vampires et des sorcières voyous qui ont attaqué la meute. Elle est morte en me protégeant, lorsqu'une sorcière m'a attaquée et qu'elle m'a défendue, elle a fini par tuer la sorcière et peu de temps après, elle est morte. Depuis, ma vie est un chaos, mon père et mon frère me punissent pour n'importe quoi, juste pour me faire du mal, et pour empirer les choses, ils m'ont abaissée au rang d'Oméga, et pas n'importe quelle Oméga, mais une qui fait les corvées du palais et sert d'esclave.

Sur ordre de ma chère belle-sœur, je suis chargée de laisser les salles de bains étincelantes, un travail dégoûtant et sale, car chaque jour, ils me laissent un cadeau et pas un de ceux que j'aime.

Il n'y a pas un jour dans ma vie où je ne regrette pas mon existence, mon corps est déjà habitué à la douleur, la douleur fait déjà partie de mon quotidien. J'espère juste que lorsque mon compagnon se présentera, je pourrai partir loin avec lui et être aimée, mais ce n'est qu'un rêve et les rêves ne sont que ce que leur nom indique : des rêves .

J'ai arrêté de penser à mon malheur et j'ai décidé de me changer en quelque chose de décent, quelque chose parmi les quelques affaires que j'ai dans mon vieux placard, puis de prendre mon matériel de nettoyage et de commencer une longue journée de nettoyage du château et de récurage de ces salles de bains dégoûtantes.

En sortant, j'ai rencontré mes autres compagnons qui étaient comme moi, avec des cernes sous les yeux et l'air très fatigués, car certains d'entre eux travaillent la nuit pour s'occuper des gardes qui patrouillent les frontières.

La journée s'est passée sans trop de problèmes et je suis allée me coucher, mais quelle idiote j'ai été de penser que j'allais finir ici mon travail de femme de ménage, car au bout d'une minute, mon frère et sa Lune arrivent pour contrarier mon amère existence.

Où vas-tu, mendiante ?_ demande la petite amie de mon frère, avec dégoût.

Luna, j'allais me coucher. Avez-vous besoin de quelque chose ?_ dis-je avec un calme feint.

J'ai besoin que tu nettoies à nouveau le sol parce qu'apparemment il n'est pas assez propre.

Mais je viens de finir de nettoyer et… Je n'ai pas fini de parler car mon frère m'a giflée si fort que je suis tombée au sol, le sang à la bouche.

Insolente, si ma Luna te dit de nettoyer, cela veut dire que tu dois nettoyer, que tu aies nettoyé maintenant ou tout à l'heure, cela n'a pas d'importance. Elle est ta Luna et tu dois faire ce qu'elle te dit, petite insolente. Je vais te donner une leçon. Gardes, gardes ! Venez emmener cette mendiante dans les cachots et donnez-lui 50 coups de fouet pour voir si cela l'empêchera d'être insolente. Tels ont été les mots de mon frère aîné, et lorsque j'ai entendu cela, j'ai paniqué.

Non, frère… je t'en prie, pardonne-moi, je vais nettoyer tout de suite. Je dis cela et je cours à ses pieds, et lorsque j'arrive, il me donne un coup de pied dans la poitrine et je m'éloigne de lui en tombant, et les gardes me saisissent et me traînent jusqu'au cachot, comme si j'étais un chien errant.

Là, ils m'ont attaché les mains et les pieds avec des chaînes en argent et m'ont mis un bâillon dans la bouche. Un des gardes m'a jeté un seau d'eau glacée avec du sel et m'a déchiré le dos de ma robe, comme si ce n'était pas déjà trop, ce qu'ils vont me faire, ils commencent à me donner des coups de fouet violents.

Un, deux, trois, quatre, dix. Je pense que c'est la fin pour moi. J'ai perdu le compte du nombre de fois où ils m'ont fouettée, et petit à petit l'obscurité m'envahit.

(Eh bien, c'est tout pour mes souffrances.) Je me dis intérieurement et je m'abandonne à l'obscurité, après tout, si je meurs, personne ne le remarquera.

Jazmin, tu dois te réveiller , dit une voix que je n'arrive pas à distinguer.

Pourquoi ? Pour revivre dans la souffrance.

Non… Je vais t'aider à sortir d'ici bientôt, mais tu dois te réveiller.

Va-t'en et laisse-moi mourir en paix.

Petite idiote, si tu meurs, qu'adviendra-t-il de moi ?

Je m'en fiche. Qui es-tu ? Dis-moi, quel est le rapport entre ma mort et toi ?

Je suis toi et tu es moi, je suis ta louve, je m'appelle Camila et je suis attachée à ton âme.

Mes yeux s'écarquillent et je vois quelque chose qui brille et l'obscurité où j'étais disparaît lentement, révélant une magnifique louve blanche aux yeux bleus.

Es-tu réelle ou est-ce que j'hallucine ?

On dirait que je ne suis pas réelle ? dit-elle en me donnant une tape avec ses pattes arrière.

Hé… ai-je dit et j'ai sursauté.

Je n'ai pas beaucoup de temps avant qu'ils ne reviennent te punir, tu dois te réveiller.

Comment puis-je faire cela dans cet état ?

Eh bien, tu vois… lorsque ta mère a tué la sorcière, comme l'attaque t'était destinée, tu as reçu ses pouvoirs, et tu es à moitié louve et à moitié sorcière. La raison à cela, je ne la connais pas, c'est la Déesse Lune qui en a décidé ainsi, et je ne comprends pas ces choses.

Mais, est-ce possible ?

Aaf. Je ne sais pas, ma fille, je ne suis pas la déesse, je te dis juste ce que tu es.

Bon, d'accord, dis-moi comment sortir d'ici ?

Eh bien, je sais que tu es faible, mais je vais te donner un peu d'énergie pour que tu puisses briser les chaînes et réussir à ouvrir un portail qui t'emmènera loin d'ici, tu dois juste te concentrer et penser à quelque chose qui t'a causé beaucoup de douleur, et après cela, lorsque le portail magique s'ouvrira, tu diras (emmène-moi loin de ces terres vers un endroit où il n'y a plus de douleur) et tu le traverseras, et ce portail t'emmènera à l'endroit où tu souhaitais être, depuis que ton calvaire a commencé.

Comme s'il était difficile de ne pas se souvenir de ces moments de douleur, toute ma vie a été douloureuse.

Eh bien, fais-le, tu as déjà suffisamment de raisons de faire en sorte que le portail s'ouvre pour toi, tu dois te réveiller maintenant, ils arrivent, et il est possible que cette fois ils te tuent.

Comment puis-je me réveiller ?

Comme ça… dit Camila, et je reçois un énorme coup de pied de sa part.

J'ai ouvert les yeux et je me rends compte que je suis toujours dans le cachot, et les blessures sur mon corps, bien qu'elles ne me fassent plus autant mal qu'au début, me ramènent à la réalité.

Souviens-toi de ce que je t'ai dit de faire.

Oui, d'accord.

Et c'est ce que j'ai fait, j'ai concentré mon esprit pour briser les chaînes, et en peu de temps elles ont cédé. Puis j'ai posé mes mains sur le mur et j'ai commencé à penser aux mauvais et tristes moments que j'avais vécus, et un portail de la taille d'une porte s'est ouvert, et j'y suis entrée facilement.

Eh bien, j'espère que l'endroit où ce portail me mènera est bien mieux qu'ici, et je me suis laissée guider par l'endroit où il m'emmenait.

Chapitre 2

## Un nouveau départ

Après avoir franchi le portail, j'arrive dans un endroit qui m'est inconnu. Il semble que la nuit est déjà tombée.

Il y a beaucoup de bruit ; je crois que c'est le pays des humains. Je scrute les lieux du regard et je ne vois que de la forêt. Je décide donc d'avancer et, au bout d'un moment, j'atteins un endroit qui ressemble à une rue.

Mademoiselle, que faites-vous seule à cette heure ? Vous êtes perdue ? me demande une voix bienveillante, me voyant errer.

Je me retourne pour voir qui c'est et je vois une gentille vieille dame.

Eh bien, disons que je suis un peu perdue, dis-je avec honte.

Oh, je vois que vous n'êtes pas d'ici, et à votre odeur, je sais que vous n'êtes pas humaine, dit la gentille dame.

Euh... je... enfin, le truc c'est que... j'essaie de parler, mais la dame ne me laisse pas finir ce que je vais dire.

Mon enfant, je suis peut-être vieille, mais je ne suis pas aveugle. De plus, je suis une vieille sorcière et je peux voir que tu es faible et que tu as besoin de soigner de nombreuses blessures, dit-elle, et une telle chose me prend par surprise.

Non, madame, il vaut mieux que je parte..., dis-je en sentant mon corps se contracter à cause des blessures qui ne sont pas encore complètement guéries. Mon corps s'effondre sur le sol froid et, peu à peu, les ténèbres m'enveloppent.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis inconsciente lorsque je sens mon corps engourdi. En ouvrant les yeux, je vois la même dame.

Ma fille, tu es réveillée.... Ce sont les paroles qui m'ont finalement tirée du sommeil.

Madame, où suis-je ?, demandé-je.

Tu es chez moi.

Quand suis-je arrivée ici ?

Tu es inconsciente depuis une semaine, et je me suis occupée de toi. Ne pose pas autant de questions, tu parles comme un détective.

Ce que j'entends me laisse surprise. Comment puis-je dormir aussi longtemps ? Je me dis que je me suis seulement laissée emporter par les ténèbres et que je pensais que cela ne durerait que quelques heures, mais bon, c'est fini maintenant, peu importe.

Madame, je dois partir et continuer mon chemin.

Mon enfant, je ne te demande pas de partir. Au contraire, je vis ici seule et, comme tu peux le constater, je suis plus seule qu'un chat abandonné. N'aimerais-tu pas vivre dans la maison de cette pauvre vieille femme et lui tenir compagnie ? dit la dame avec un air triste.

Je ne sais vraiment pas comment faire face à cela. Qui va rejeter une personne qui a pris soin de vous sans rien demander en retour ? Je pense que personne.

D'accord, madame, mais seulement pour un temps.

Eh bien, je sais que je suis vieille, mais je m'appelle Carmen. Enchantée.

Je m'appelle Jazmin Salvatierra. Enchantée, madame.

Mon enfant, tu peux m'appeler grand-mère, c'est plus confortable pour nous deux. Qu'en dis-tu ? dit-elle avec un sourire.

D'accord, grand-mère, j'ai faim. Vous pouvez me donner quelque chose à manger ? dis-je gênée, pour qu'elle ne pense pas que je profite de sa gentillesse.

Bien sûr, ma chérie, je peux te donner toute la nourriture que tu veux, répond-elle joyeusement.

Carmen quitte la pièce et, au bout d'un moment, elle arrive avec un plateau rempli de délicieux plats, dont une assiette de fraises fraîchement coupées, je peux le dire à leur couleur.

Je prends le plateau et elle m'aide à sortir du lit pour m'asseoir sur une chaise avec une petite table, et sans plus attendre, je me mets à manger comme si je n'avais jamais mangé auparavant.

Grand-mère, c'est délicieux, dis-je en prenant confiance, car cette dame semble être une bonne personne. Comme je n'ai pas de famille, je vais l'appeler grand-mère, et ainsi, je sais que j'ai quelqu'un d'important pour moi.

Merci, ma chérie. Après avoir mangé, repose-toi afin de te rétablir plus rapidement. J'ai besoin de te parler de certaines choses ici, dit Carmen.

Carmen laisse Jazmin dans la chambre et continue à faire le ménage.

Le lendemain, Jazmin se réveille avec un délicieux parfum venant de la cuisine et décide de se lever pour voir ce que Carmen fait.

Bonjour, grand-mère.

Ma chérie, tu es déjà levée.

Oui. Je peux vous aider pour quelque chose ?

Non, j'ai fini. Tu ferais mieux de t'asseoir, nous allons bientôt prendre le petit-déjeuner, dit Carmen en lui tendant une assiette de crêpes fraîchement préparées avec de la confiture d'ananas.

Grand-mère, ce sont les meilleures crêpes que j'aie jamais mangées, dit-elle après la première bouchée.

Je suis contente que tu les aimes, ma chérie.

Le petit-déjeuner est très joyeux, car Carmen, pour son âge, est une personne très sympathique et énergique.

"Alors, grand-mère,