Ose, déploie tes ailes: Deux vies, deux rêves, deux parcours atypiques

Par Criss Gail

Combien d’entre vous ont un rêve ?

Combien d’entre vous ont des regrets de n’avoir pu exercer la profession dont vous rêviez, l’activité qui vous aurait plu ou être simplement vous-même ? Nous vivons dans une société dans laquelle : le superficiel, le paraître, les étiquettes, les cases, le conformisme, le jugement, la jalousie, la compétition, le rabaissement sont devenus la norme.

Tous, dès notre plus jeune âge, avons entendu, au moins une fois, l’une de ces phrases assassines : « Arrête de rêver » ; « c’est impossible » ; « ce n’est pas fait pour toi » ; « à ton âge, c’est trop tard » ; « tu n’y arriveras jamais » ; « t’es trop nul » ; « qu’est-ce qu’on va faire de toi » ; « tu ne feras jamais rien de bien » ; « tu n’as pas le niveau » ; « que vont dire et penser les autres ?» ; « ce n’est pas un métier pour une femme » … Si tel est le cas, ce récit est pour vous !

Vous avez un rêve, vous êtes une femme ou un homme, jeune ou plus âgé, je vous invite à découvrir les histoires véridiques de deux rêves de femmes aux parcours atypiques.

Puisse ce livre vous donner l’envie de rêver votre vie et surtout de vivre votre rêve !

• Langue: Français
• Éditeur: Publishroom
• Date de sortie: 21 déc. 2024
• ISBN: 9782386256462

Aperçu du livre

POURQUOI CE LIVRE ?

Lors d’une discussion avec notre fille, l’une de ses phrases me marqua. Plus exactement, celle-ci me frappa. Elle raisonna particulièrement en moi. Ce jour-là, notre fille exprima un de ses constats :

– « Beaucoup de filles, de femmes se brisent toutes seules les ailes » affirma Sofia.

Quelques jours plus tard, je me trouvais à la Poste. Je discutais avec un des agents, une jeune femme.

Comment en sommes-nous venues à parler de choses et d’autres ? Je ne m’en souviens pas.

Cette dernière me révéla son souhait d’exercer un autre métier. Un métier « réservé aux hommes ». Elle n’osait franchir le pas. En effet, personne dans sa famille n’était dans cette profession.

Rapidement, je lui fis part du parcours atypique de notre fille et du mien. Elle montra un vif intérêt, ses yeux se mirent à briller. Mon bref récit sembla lui donner des ailes.

Peu de temps après cet échange, je rencontrai à la piscine une femme totalement inconnue. Le simple fait de la saluer nous amena à converser. Elle évoqua sa fille, son neveu, leurs rêves, leurs difficultés à faire des choix, à se trouver dans ce monde étrange. Nous en arrivâmes à parler du thème du livre que j’envisageais d’écrire. Et là, enjouée, elle s’exclama :

– « Ce sont de tels témoignages de vie dont les jeunes ont besoin de nos jours. »

Plusieurs personnes différentes connues et inconnues m’encouragèrent à rédiger nos histoires.

Ces échanges confirmèrent mon souhait d’écrire.

La graine qui avait déjà bien germé dans mon esprit se transforma en évidence. Nos parcours atypiques pourraient bien donner des ailes aux rêves de beaucoup de gens.

C’est ainsi que naquît l’idée de ce carnet de bord autobiographique de nos parcours atypiques respectifs.

CES MURS QUI NOUS ENFERMENT

Depuis des décennies, voire des millénaires nous sommes tous formatés, tous conditionnés, tous déformés, ai-je envie d’écrire. Ces conditionnements et formatages débutent dès notre naissance. Qui sait ! Ceux-ci commencent, peut-être, même dès la gestation. Ils se poursuivent de façon prononcée dès les premières années d’école et perdurent, pour bon nombre d’humains, durant toute leur vie. En effet, beaucoup de gens décident d’y rester enfermés pour diverses raisons : par ignorance, par facilité, par leurs propres limitations conscientes ou inconscientes…

Décidons-nous ou non d’effectuer un travail de nous-mêmes sur nous-mêmes pour une meilleure compréhension de qui nous sommes, de ce que nous vivons au quotidien : nos peurs, nos colères, nos échecs, nos réussites, nos croyances, nos blessures, nos expériences… ?

Décidons-nous de suivre le troupeau des « formatés/ conditionnés/déformés » ou au contraire souhaitons nous être souverains dans tous nos actes sans nous soucier du « qu’en dira-t-on », du regard et des jugements des autres ?

Tout est une question de choix.

Ces conditionnements et formatages se retrouvent partout dans le quotidien, dans les différents cercles : familiaux, amicaux, sociaux mais aussi dans les études, au travail, dans les médias, les réseaux sociaux, les publicités… Tout est bon pour formater, pour déformer les gens, pour les tenir très éloignés de la découverte de qui ils sont vraiment, de leurs réels besoins, envies, rêves et de leurs réels potentiels. Ils sont tellement nombreux ces formatages. Nous en sommes abreuvés à longueur de temps. Nous évoluons dans un monde où nous devons rentrer dans des cases et faire comme tout le monde. Un monde dans lequel la pensée unique devient LA référence.

Par ailleurs, nous évoluons dans une société remplie de croyances, de dogmes, d’obligations. La plupart d’entre eux sont limitants pour notre propre évolution. Ceux-ci sont tellement ancrés en nous, au plus profond de nos cellules qu’il est très difficile d’une part, d’en prendre conscience et d’autre part de s’en défaire. Tout, absolument tout y contribue : les religions, les politiques, les grands discours moralisateurs et culpabilisateurs des uns et des autres, et j’en passe et des meilleurs.

La culpabilité par exemple : quelle merveilleuse invention ! Regardons-la d’un peu plus près. Ne nous tient-elle pas enfermée afin de nous maintenir en laisse dans des croyances limitantes et ainsi nous empêcher d’évoluer vers l’être que nous sommes vraiment. Quant aux obligations et discours moralisateurs « tu dois faire ceci, ne fait pas cela », « il faut, il faut, il faut » nous nous les infligeons nous-mêmes pour faire plaisir : aux parents, à la famille, aux amis, aux collègues, dans le travail… parce que, vous comprenez, si vous dites « non » vous vous demandez : « qu’est-ce que l’on va penser et dire de moi ? » Si vous y réfléchissez bien, ne sont-ils pas là, eux aussi, pour nous limiter dans la découverte de notre être profond et de ce que nous aimons et voulons vivre pleinement.

En outre, quoi que nous en disions, il y a encore beaucoup de pressions sociétales : « Que vont penser les autres ? Que vont dire les gens de toi ? A ton âge, tu dois savoir ce que tu veux faire plus tard. Quand est-ce que tu trouves un copain/une copine ? Quand est-ce que tu te maries ? A ce rythme, tu vas rester célibataire toute ta vie ! Quand est-ce que tu nous fais des enfants, des petits-enfants ? Tu ne veux pas d’enfant ! Ce n’est pas normal. Tu ne fais qu’un enfant ? Tu es égoïste… »

Par ailleurs, nous évoluons aussi dans une société de compétitions. « Il faut » constamment être le meilleur partout, tout le temps, dans tous les domaines. Meilleur par rapport à qui ? Meilleur par rapport à quoi ? Et surtout pourquoi ? N’est-ce pas encore une autre façon de nous détourner de nous-mêmes et ainsi nous empêcher de nous accepter et nous aimer tels que nous sommes ?

Bien souvent, nous nous mettons des barrières là où il n’y en a pas. Il est vrai que tout est fait pour que vous vous les construisiez vous-mêmes : « Tu n’y arriveras jamais. T’es nul. Ce n’est pas fait pour toi. Ce n’est pas un métier pour une femme… », « fais un parcours scientifique, il y a plus de débouchés », « faut être scientifique pour ça, tu n’as aucune chance… »

Alors, bien évidemment, dans ce monde dans lequel quoi que vous fassiez, vous serez : jugés, jalousés ou dénigrés parce que justement vous avez un rêve,