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Écrans - La boîte à outils: Comprendre leurs effets et intervenir adéquatement
Écrans - La boîte à outils: Comprendre leurs effets et intervenir adéquatement
Écrans - La boîte à outils: Comprendre leurs effets et intervenir adéquatement
Livre électronique389 pages2 heures

Écrans - La boîte à outils: Comprendre leurs effets et intervenir adéquatement

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À propos de ce livre électronique

Votre jeune passe trop de temps devant les écrans ?
Alors ce livre est pour vous !


Explorez les effets et les risques associés à l’usage des appareils numériques, des réseaux sociaux et des jeux vidéo sur la santé physique, les capacités cognitives, le bien-être psychologique ainsi que les interactions des enfants et des adolescents. Découvrez des stratégies pour prévenir la dépendance aux likes et aux jeux en ligne, le cyberharcèlement, l’hameçonnage, la désinformation et bien plus encore.

Ce guide propose des méthodes et des trucs concrets, faciles à mettre en pratique, afin de vous soutenir dans vos interventions.

Aidez votre jeune à adopter une saine utilisation des écrans en :
• instaurant des limites de temps ;
• vous intéressant à ses choix de contenu ;
• le sensibilisant sur les dangers potentiels ;
• lui enseignant les bonnes manières numériques.

Ponctué de données scientifiques, de faits vécus, de cas cliniques et de réflexions nuancées, cet ouvrage est riche en renseignements. Il sera à coup sûr un outil précieux pour toute la famille !
LangueFrançais
ÉditeurÉditions de Mortagne
Date de sortie25 sept. 2024
ISBN9782897926984
Écrans - La boîte à outils: Comprendre leurs effets et intervenir adéquatement
Auteur

Ariane Hébert

Ariane Hébert est psychologue et a fondé LA BOÎTE À PSY (www.boiteapsy.com) pour répondre aux besoins des individus et des familles aux prises avec des défis particuliers. Elle est également l’initiatrice des collections de livres « La boîte à outils » et « Les racontés aux enfants », qui traitent de thématiques diversifiées telles que le TDAH, l’anxiété, la parentalité, les émotions, la gestion des écrans et plus encore. Ses ouvrages sont reconnus pour leur approche à la fois informative et accessible. Depuis 1998, Ariane Hébert excelle en tant que clinicienne dans le domaine de la consultation et de l’évaluation en santé mentale, offrant une expertise notable à une clientèle variée. Devenue conférencière et formatrice en 2010, elle a diffusé ses connaissances au Canada et en France, notamment auprès d’organismes communautaires, d’établissements scolaires et d’entreprises privées. Elle est particulièrement appréciée pour ses formations et ses capsules web, qui abordent un large éventail de sujets en psychologie.

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    Aperçu du livre

    Écrans - La boîte à outils - Ariane Hébert

    Petit écran deviendra grand : l’évolution spectaculaire des médias numériques

    Ces dernières décennies, les écrans ont tissé leurs toiles dans le quotidien de chacun, devenant aussi communs que le rituel du premier café du matin. Leurs lumières scintillantes animent nos foyers dès l’aube, captant notre attention jusqu’au coucher dans un spectacle incessant de pixels et de sons. Mais quelle est l’ampleur de leur présence dans nos vies et dans celle de nos jeunes ? Les chiffres révèlent un paysage où les écrans règnent en maîtres. Voyons, à ce sujet, quelques statistiques tirées d’enquêtes québécoises. Mais d’abord…

    Qu’entend-on par « écrans » ?

    Télévision, ordinateur, tablette, téléphone intelligent ou console de jeux, les types d’écrans semblent se multiplier au cours du temps. C’est d’ailleurs l’un des obstacles majeurs rencontrés dans la recherche scientifique sur les conséquences de l’utilisation des écrans auprès de différentes populations. La télévision est-elle, par exemple, aussi dommageable que le téléphone intelligent ? Les jeux sur ordinateur ont-ils les mêmes conséquences que les jeux vidéo ? Ce type de distinction n’est pas toujours bien représenté dans les écrits, ce qui complique l’analyse des données et les conclusions qui peuvent en être tirées. Cela étant, les termes « écrans » et « médias numériques » englobent dans ce guide tous les appareils capables de diffuser du contenu vidéo ; lorsque des distinctions peuvent être faites, notamment en ce qui concerne les répercussions, elles sont précisées.

    Écrans pour tous : une histoire vraie

    Qui utilise quoi ?

    Les données récentes offrent un éclairage précieux sur les préférences et les habitudes des individus de différents groupes d’âge en matière d’appareils électroniques. En ce qui concerne la population adulte, il apparaît que la télévision intelligente, la console de jeux vidéo et le lecteur multimédia en continu (Netflix, Amazon Prime Video, etc.) sont les types d’outils de divertissement les plus populaires.

    Utilisation des appareils de divertissement selon la population adulte québécoise

    Graphique montrant l'utilisation des appareils selon leur catégorie.

    Source : « Portrait numérique des foyers québécois », NETendances, Université Laval, 2023.

    Développer / réduire

    57% de la population adulte québécoise utilisent la télévision. 43% utilisent les jeux vidéo. 35% utilisent une télévision intelligente.

    L’adoption de ces appareils est en nette progression depuis ces dernières années. Leur popularité a d’ailleurs été accélérée par la pandémie.

    Adoption des appareils de divertissement

    Graphique montrant l'adoption des appareils de divertissement en 2019 et en 2022.

    Source : « Portrait numérique des foyers québécois », NETendances, Université Laval, 2023.

    Développer / réduire

    En 2019, 42% de la population utilisaient les jeux vidéo. En 2022, 43% de la population utilisaient les jeux vidéo. En 2019,17% de la population utilisaient un lecteur multimédia en continu. En 2022, 35% de la population utilisaient un lecteur multimédia en continu. En 2019, 34% de la population utilisaient une télévision intelligente. En 2022, 57% de la population utilisaient une télévision intelligente.

    La majorité des adultes (95 %) ont d’ailleurs accès facilement aux appareils électroniques et en possèdent au moins un, à titre personnel.

    Accès aux appareils électroniques chez les adultes

    Graphique montrant l'accès à différents appareils électroniques chez les adultes.

    Source : « Portrait numérique des foyers québécois », NETendances, Université Laval, 2023.

    Développer / réduire

    84% des adultes ont accès à un cellulaire. 83% des adultes ont accès à un ordinateur. 59% des adultes ont accès à une tablette. 30% des adultes ont accès à une montre intelligente.

    Chez les jeunes, les écrans ont également la cote en matière de divertissement.

    Intérêt des jeunes de 6 à 17 ans pour les technologies numériques

    Graphique montrant l'intérêt des jeunes envers les technologies numériques selon leur groupe d'âge.

    Source : « La famille numérique », NETendances, Académie de la transformation numérique, 2023.

    Développer / réduire

    45% des jeunes de 6 à 12 ans démontrent un intérêt pour les technologies numériques. 59% des jeunes de 13 à 17 ans démontrent un intérêt pour les technologies numériques. En tout, 51% des jeunes démontrent un fort intérêt pour les technologiques numériques. 45% sont des filles, 57% sont des garçons.

    Une grande majorité d’entre eux disposent d’ailleurs désormais d’une variété d’appareils électroniques, allant des tablettes et téléphones intelligents aux ordinateurs portables et consoles de jeux.

    Usage des appareils électroniques chez les jeunes de 6 à 17 ans

    Graphique montrant l'usage des appareils électroniques chez les jeunes de 6 à 17 ans

    Source : « La famille numérique », NETendances, Académie de la transformation numérique, 2023.

    Développer / réduire

    74% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'un cellulaire. 63% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'un ordinateur. 61% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'une tablette. 28% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'un haut-parleur Bluetooth. 60% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'une console de jeux. 21% des jeunes de 6 à 17 ans font usage d'un lecteur multimédia.

    Temps d’écran : si pire que ça ?

    L’importance croissante du temps passé devant les écrans suscite des inquiétudes grandissantes. Cette préoccupation, loin d’être une simple exagération médiatique, s’avère légitime et pertinente. Bien que la pandémie ait intensifié l’usage des écrans, entraînant une hausse temporaire, il est encourageant de constater que cette tendance est désormais en baisse. Néanmoins, l’utilisation excessive des écrans demeure un souci majeur pour les saines habitudes de vie.

    Adolescents utilisant les écrans 5 heures et plus par jour

    Graphique montrant combien d'adolescents utilisent les écrans 5 heures ou plus par jour.

    Source : Temps d’écrans chez les adolescents : Étude de suivi, gouvernement du Québec, 2024.

    Développer / réduire

    En 2020, 44% des adolescents utilisaient les écrans 5 heures ou plus par jour la fin de semaine. En 2023, 38% des adolescents utilisaient les écrans 5 heures ou plus par jour la fin de semaine. En 2020, 22% des adolescents utilisaient les écrans 5 heures ou plus par jour les jours de semaine. En 2023, 18% des adolescents utilisaient les écrans 5 heures ou plus par jour les jours de semaine.

    Une majorité d’adolescents (81 %) mentionne que les écrans sont toujours un moyen privilégié d’accéder à de nouvelles connaissances dans leurs temps libres¹.

    Pourcentage d’adolescents déclarant que leur utilisation des écrans…

    57% indiquent que ça préoccupe leur entourage, 54% indiquent que ça a un impact sur leur travaux scolaires et 41% indiquent que ça interfère avec leur sommeil.

    Source : Temps d’écrans chez les adolescents : Étude de suivi, gouvernement du Québec, 2024.

    En 2022, une étude révèle que quasiment tous les enfants canadiens sont exposés à des écrans dès l’âge de deux ans, tandis que seulement 15 % des enfants âgés de trois à quatre ans respectent les recommandations qui préconisent moins d’une heure par jour devant un écran. Dans cette tranche d’âge, la télévision, les tablettes et les plateformes vidéo telles que YouTube sont les principales sources d’exposition aux écrans².

    Les données sont en effet alarmantes, surtout que l’on connaît maintenant mieux les répercussions des écrans sur la santé physique et psychologique (que nous verrons aux chapitres suivants).

    Assurément, les technologies numériques suscitent un vif intérêt chez les jeunes esprits, et Internet tout particulièrement.

    Temps passé sur internet chaque semaine par les jeunes de 6 à 17 ans

    45% des jeunes y passent en moyenne plus de 10 heures, 33% chez les 6 à 12 ans et 59% chez les 13 à 17 ans. 52% des parents croient que le temps passé devant un écran par leurs jeunes a augmenté en 2023.

    Source : « La famille numérique », NETendances, Académie de la transformation numérique, 2023.

    Plusieurs types d’activités sont réalisées sur Internet ; or, ce sont principalement des activités de loisirs qui sont priorisées, alors que celles strictement éducatives finissent au dernier rang.

    Types d’activités pratiquées en 2023 par les jeunes de 6 à 17 ans, selon le genre

    Graphique montrant les types d’activités pratiquées en 2023 par les jeunes de 6 à 17 ans, selon le genre

    Source : « Famille numérique », NETendances, Université Laval, 2023.

    Développer / réduire

    75% des filles et 66% des garçons écoutaient des vidéos sur Internet (TikTok, YouTube). 54% des filles et 35% des garçons envoyaient des messages par texto. 48% des filles et 67% des garçons jouaient à des jeux en ligne. 49% des filles et 39% des garçons visitaient des sites Web de divertissement. 45% des filles et 45% des garçons écoutaient des films ou des séries (Netflix). 45 % des filles et 30% des garçons écoutaient ou téléchargeaient de la musique. 43% des filles et 29% des garçons utilisaient Zoom, Facetime ou Skype. 38% des filles et 36% des garçons utilisaient Internet dans un cadre scolaire. 33% des filles et 30% des garçons utilisaient les réseaux sociaux. 33% des filles et 25% des garçons visitaient des sites de nature éducative. 25% des filles et 23% des garçons envoyaient des courriels. 19% des filles et 14% des garçons suivaient un programme d'enseignement scolaire.

    Les réseaux sociaux occupent une grande partie du temps moyen passé quotidiennement sur Internet par les enfants et les adolescents, particulièrement chez les filles. D’ailleurs, en 2023, 60 % des jeunes âgés de 6 à 17 ans possédaient une ou plusieurs adresses courriel, et 54 % détenaient une page de profil personnel sur un réseau social.

    TEMPS MOYEN PASSÉ QUOTIDIENNEMENT PAR LES JEUNES DE 6 À 17 ANS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

    Graphique montrant le temps moyen quotidien passé sur les réseaux sociaux par les jeunes de 6 à 17 ans.

    Source : « Famille numérique », NETendances, Université Laval, 2023.

    Développer / réduire

    19% des jeunes de 6 à 17 ans ne savent pas combien de temps ils passent sur les réseaux sociaux chaque jour. 5% y passent moins d'une heure. 41% y passent entre 1 heure et 3 heures. 18% y passent entre 3 heures et 5 heures. 10% y passent entre 5 heures et 7 heures. 7% y passent plus de 7 heures.

    Derrière ces chiffres alarmants se cachent des implications profondes sur la santé et le bien-être des jeunes. Nous examinons d’ailleurs en détail, dans les prochains chapitres, les dangers associés à cette consommation excessive d’écran, soulignant ainsi l’importance irréfutable de prendre ces enjeux au sérieux.


    1. Source : Temps d’écrans chez les adolescents : Étude de suivi , gouvernement du Québec, 2024.

    2. Source : Le temps d’écran et les enfants d’âge préscolaire : la promotion de la santé et du développement dans un monde numérique , Société canadienne de pédiatrie, 2022.

    Petits écrans, grands impacts : leurs effets sur le développement

    Puisque les écrans sont omniprésents dans le quotidien de nos enfants et adolescents, il est crucial de comprendre les répercussions potentielles qu’ils ont sur leur bien-être physique, cognitif, émotionnel et social. Cette immersion dans le monde numérique, bien qu’elle offre des occasions d’apprentissage et de divertissement sans précédent, soulève en effet des questions importantes sur lesquelles il convient de s’attarder.

    Sur le corps : les conséquences physiques des écrans

    Une utilisation excessive des écrans peut compromettre l’acquisition d’aptitudes physiologiques et motrices, en « volant » le temps quotidien qui devrait être consacré à des activités essentielles au développement des enfants et des adolescents. C’est l’une des inquiétudes majeures. Un jeune penché sur son écran n’est en effet pas en train de faire de l’exercice physique, pourtant indispensable à sa croissance musculaire, à sa coordination motrice et à sa santé osseuse. D’autres effets négatifs sont aussi bien documentés :

    De moins beaux dodos

    Le manque de sommeil provoque une sensation très désagréable et difficile à supporter. Il peut aussi entraîner une multitude de conséquences négatives immédiates ou différées, tant sur le plan physique que psychologique. En ce qui concerne ce dernier aspect, une carence en sommeil peut sérieusement jouer sur l’humeur (ne sommes-nous pas tous plus irritables, lorsque fatigués ?), mais également augmenter le risque de dépression et d’anxiété. Il peut diminuer les capacités cognitives, telles que la concentration, la mémoire et la prise de décision, toutes essentielles sur le plan de l’apprentissage et du fonctionnement quotidien.

    Un p’tit +

    Le manque de sommeil constitue un terreau fertile à l’anxiété, tant chez les petits que chez les plus grands, lui permettant de s’installer ou de s’aggraver. D’une part, il provoque un déséquilibre hormonal, notamment en augmentant la production de cortisol, l’hormone du stress, ce qui intensifie directement les sensations d’anxiété. D’autre part, il perturbe le fonctionnement optimal du cerveau, en particulier celui de l’amygdale, responsable

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