Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Le fruit de la passion : Secrets de famille, vérités cachées, révélations bouleversantes – Le voyage d'une vie commence ici
Le fruit de la passion : Secrets de famille, vérités cachées, révélations bouleversantes – Le voyage d'une vie commence ici
Le fruit de la passion : Secrets de famille, vérités cachées, révélations bouleversantes – Le voyage d'une vie commence ici
Livre électronique120 pages1 heure

Le fruit de la passion : Secrets de famille, vérités cachées, révélations bouleversantes – Le voyage d'une vie commence ici

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

A la suite de la découverte de la maladie génétique grave de sa fille, Adrien, enfant adopté, cherche à savoir qui sont ses géniteurs.

 

Cette requête va non seulement le mener vers un pays lointain insoupçonné mais aussi lui révéler une page de l'Histoire que l'on n'apprend pas dans les manuels scolaires et pourtant…

LangueFrançais
ÉditeurClotilde Ridays
Date de sortie22 janv. 2025
ISBN9798227067975
Le fruit de la passion : Secrets de famille, vérités cachées, révélations bouleversantes – Le voyage d'une vie commence ici

Auteurs associés

Lié à Le fruit de la passion

Livres électroniques liés

Romance contemporaine pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Le fruit de la passion

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le fruit de la passion - Clotilde Ridays

    ​Avertissement

    Les personnages de ce roman sont entièrement imaginaires, toute ressemblance à des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.

    ​Avant-propos

    A la suite de la découverte de la maladie génétique grave de sa fille, Adrien, enfant adopté, cherche à savoir qui sont ses géniteurs.

    ––––––––

    Cette quête va non seulement le mener vers un pays lointain insoupçonné, mais aussi lui révéler une page de l’Histoire que l’on n’apprend pas dans les manuels scolaires. Et pourtant...

    ​Première partie

    « La joie est en tout, il faut savoir l’extraire »

    CONFUCIUS

    ––––––––

    « Le bonheur est le contentement de l’état où l’on se trouve »

    KANT

    ​Épisode 1: Marie

    Ce dimanche de juillet 2003, la météo annonçait 35 degrés à l’ombre. On ne savait pas encore qu’on allait avoir la canicule cet été-là.

    ––––––––

    Les deux couples décidèrent d’aller en forêt pour être à l’ombre des grands arbres, et ils jetèrent leur dévolu sur la forêt de Loches.

    ––––––––

    La forêt de Loches est une ancienne forêt royale qui s’étend sur plus de 3500 hectares. Différentes essences constituent une partie de sa richesse, en particulier les chênes sessiles.

    ––––––––

    On y trouve des allées forestières et des carrefours en étoile, qui sont des aménagements réalisés aux XIIIème et XIXème siècles.

    ––––––––

    Ils prirent le chemin des étangs. Tandis que les trois autres se félicitaient de leur bon choix en bavardant avec insouciance comme à l'accoutumée, Marie se revoyait soudain devant le tableau d'affichage. La scène se déroulait 27 ans plus tôt, lorsqu'elle avait obtenu son diplôme d'état de masseur-kinésithérapeute.

    ––––––––

    En réalité, ce jour-là, elle n’était pas vraiment devant le tableau d’affichage. Elle s’était cachée derrière lui, tétanisée, n’osant pas regarder, de peur de ne pas trouver son nom.

    ––––––––

    Puis, un d’entre eux avait crié :

    ––––––––

    «On est tous reçus, rendez-vous au restau ce soir ! On a bien fait de réserver.»

    ––––––––

    Alors, il se tourna vers elle, l’enlaça et l’entraîna chez lui, tandis que Marie pleurait de joie et de tristesse à la fois.

    ––––––––

    Un instant plus tard, ils étaient dans sa chambre de bonne, arrachèrent en hâte leurs vêtements et firent l’amour une fois, deux fois, trois fois. Avec fougue et frénésie, conscients qu’il ne leur restait plus beaucoup de temps.

    ––––––––

    Ensuite, épuisés, ils s’endormirent sur le lit transformé en champ de bataille, et arrivèrent les derniers au restaurant.

    ––––––––

    « Marie, tu rêves? »

    ––––––––

    Marie sursauta.

    ––––––––

    -  Hein, excuses-moi, qu’est-ce que tu as dit?

    ––––––––

    -  Mais ! Tu es toute pâle, qu’est-ce que tu as?

    ––––––––

    -  Je ne sais pas, peut-être la chaleur.

    ––––––––

    -  Je disais donc, reprit Paul, que si on continue tout droit on fait 9 km, mais si on tourne à droite on n’en fait que 7. Anne et Louis veulent bien aller tout droit, mais toi?

    ––––––––

    - Je préfère tourner à droite, je suis un peu fatiguée.

    ––––––––

    Marie avait tellement bien verrouillé la porte de ce pan de sa vie, qu’elle oublia jusqu’au nom même du garçon avec qui elle était à l’époque.

    ––––––––

    « Comment est-ce possible? », se demandait-elle cet après-midi-là.

    ––––––––

    Pourquoi, et par quel hasard tout cela ressurgissait dans sa tête à cet instant, l’empêchant de profiter paisiblement de leur randonnée hebdomadaire.

    ––––––––

    « Et me voilà tellement troublée que Paul est inquiet. », pensa-t-elle.

    ––––––––

    En effet, Paul, toujours aussi tendre et prévenant, ayant remarqué que sa femme peinait à les suivre, ralentit le pas et passa son bras autour de ses épaules.

    ––––––––

    Il la surveilla du coin de l’œil, constata son air absent, et devint soucieux de la voir ainsi. Il ne l’avait jamais vue comme ça.

    ––––––––

    Une fois chez eux, ils s’installèrent sur la terrasse avec des boissons fraîches. Après un dîner léger, Marie prit une douche et, contrairement à son habitude, se mit au lit immédiatement.

    ––––––––

    Cette nuit-là, elle eut du mal à trouver le sommeil, se demandant encore une fois ce qui avait provoqué ce retour en arrière complètement inattendu.

    ––––––––

    Elle essaya de se remémorer ce qui s’était passé dans la semaine, pour trouver un indice quelconque qui aurait ramené ce souvenir enfoui depuis si longtemps.

    ––––––––

    Il y avait bien eu la semaine précédente, cette altercation qui l’avait profondément perturbée et culpabilisée:

    ––––––––

    Ce jeune Algérien de 24 ans, transféré dans son service après un court passage en traumatologie, avait été déclaré inopérable par le chirurgien chef. Celui-ci en avait informé sa femme.

    ––––––––

    Deux mois après son mariage, il était tombé d’un cerisier, et se retrouvait avec une fracture d’une vertèbre cervicale, provoquant une paralysie des quatre membres.

    ––––––––

    Depuis plusieurs jours, sa jeune femme s’inquiétait de ne voir aucune amélioration de l’état de son mari.

    ––––––––

    Un matin, désespérée, elle s’en prit à Marie. Elle lui reprocha de ne pas être assez efficace. Ou plus exactement de ne pas s'occuper suffisamment de lui parce qu’il était étranger, et que Marie était raciste.

    ––––––––

    Alors Marie perdit son sang-froid habituel et la traita d’inconsciente, lui expliquant que plusieurs spécialistes avaient examiné son mari, et que tous avaient confirmé le même pronostic : il ne récupérerait pas.

    ––––––––

    Elle ajouta qu’il est dans le service juste le temps de trouver une place dans un centre de rééducation et que, chaque matin, elle passe le mobiliser.

    Mais que, comme elle ne voulait et ne peut pas voir la réalité en face, elle l’accusait d’être responsable de son malheur.

    ––––––––

    Soupçonner Marie de racisme était la pire des insultes pour elle, qui n’avait jamais fait de différence entre ses patients depuis 26 ans. Puis, en larmes, elle courut jusqu’au bureau de Paul et s’effondra dans ses bras, horrifiée par ce qu’elle venait de faire, et surtout de dire.

    ––––––––

    D'ailleurs, cette journée avait mal commencé. Dès son arrivée, la cadre de la rééducation l'attendait de pied ferme pour lui reprocher de passer trop de temps avec les patients, ce qui faisait qu'elle ne pouvait pas voir tous ses malades chaque jour. Les internes s'en étaient plaints.

    ––––––––

    Marie haussa les épaules, agacée par ce genre de réflexion complètement irréfléchie et peu professionnelle. Puis elle rétorqua qu’elle avait justement une journée chargée, et

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1