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Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant: Harcèlement scolaire
Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant: Harcèlement scolaire
Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant: Harcèlement scolaire
Livre électronique184 pages2 heures

Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant: Harcèlement scolaire

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À propos de ce livre électronique

Le harcèlement scolaire est un véritable fléau qui cause des ravages dans nos sociétés, détruisant la vie de nombreux enfants. Si certains préconisent des sanctions financières pour les parents, d’autres prônent l’exclusion totale des auteurs de ces actes des établissements éducatifs, voire leur transfert vers d’autres écoles. Face à cette problématique, Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo propose une série de solutions, soulignant la nécessité de l’éducation pour y remédier efficacement.  

À PROPOS DE L'AUTEUR

Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo est le concepteur de la capitologie, une démarche intellectuelle consistant à étudier l’influence du capitalisme sur les mœurs. Il est également l’auteur de" Désintoxication au capitalisme", publié en 2016 par Édilivre, et de "Nations Unies vues du XXI siècle" paru en 2022 aux éditions Le Lys Bleu.
LangueFrançais
Date de sortie6 juin 2024
ISBN9791042224547
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    Aperçu du livre

    Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant - Patrick Santos Sarbruken Kasongo Kalombo

    Introduction

    « Éducation », ce mot plein d’ouverture d’esprit tellement instructif, indispensable. En parcourant le dictionnaire, j’ai été touché par sa définition car elle stipule : « mise en œuvre des moyens propres à assurer la bonne formation et le développement d’un être humain ». J’ai toujours considéré que tous les pays membres des Nations Unies y ont accès. Est-ce vrai, ou juste à preuve du contraire, ne refléterait qu’un souhait de l’optimisme ? Les moyens utilisés pour y avoir accès sont-ils égaux pour tous les pays du monde ? « Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation. » Pourquoi, son auteur conclut-il pour cette définition ? Permettez-moi d’y gamberger. Peut-être, parce que c’est la femme au foyer qui s’occupe de tout ? Soit, c’est quelqu’un de charmant, qui savait faire attention à une femme ? Soit, le système misogyne pour se racheter élogieusement voulait faire un effort dans ce sens ? Soit, ce serait une définition ironique à l’égard de la femme ? Je le dis parce que ça sous-entend, comme si la femme n’eut jamais la capacité à être éduquée. Soit, elle fut victime oubliée dans le système éducatif. Soit, la société dominée par l’homme, par ruse et dérobade, aurait cherché à endosser tous les ratés sociétaux sur la femme. Je vous laisse le soin d’y apporter vos éventuelles réponses. De surcroît, « Éduquer un homme, c’est éduquer un individu », c’est joliment exprimé. Ces citations émanent d’un intellectuel, missionnaire et enseignant à la personne de James Emman Kwegyir Aggrey. C’est un Afro-Américain qui naît le 18 octobre 1857 à la Côte-de-l’Or au Ghana et mourut le 30 juillet 1927 à Harlem aux États-Unis. Honnêtement, je tiens à le remercier d’avoir apporté sa contribution au bon fonctionnement du système éducatif, à l’évolution des mentalités.

    Cependant, vivre son époque sans oublier les réseaux sociaux revient aussi à l’interpréter, afin d’essayer de mieux la régenter, élaborer, façonner. Je vis mon époque et dis, éduquer l’enfant c’est être lucide, comprendre le passé, préserver le présent et rassurer le futur. L’éducation est une transmission de connaissances, du savoir de génération en génération. D’ailleurs, c’est même le fondement de l’organisation de nos chères sociétés. L’enfant fille ou garçon, avec handicap ou pas, caractériel(le) ou pas, réfugié(e), sans-papiers ou pas, de par sa race, religion, riche ou pauvre, sans parents, car ça peut arriver, a droit à la formation pour forger son indépendance intellectuelle, laquelle lui permettra de savoir objectivement analyser les faits sociaux, de se protéger et même se projeter, de ne pas être potentiellement victime de manipulation, de détournement de l’intellect par les épigones de l’embrouille. Avec toute modestie, cet ouvrage traite ce sujet lié à l’éducation de nos enfants. Oui, le clavier de l’avenir se trouve entre leurs mains. Il est donc sacré, impérieux d’en prendre soin avec détermination et responsabilité. On dit quand une personne âgée décède, c’est une bibliothèque qui disparaît avec elle ; pourtant, cette bibliothèque ne vient de nulle part. En amont, elle a été préparée, élaborée, garnie à l’enfance jusqu’à l’âge mûr, afin de constituer une caverne de connaissances tant louée. Comme suite logique, ce réservoir du savoir ne doit pas disparaître, mais être relayé à la suite de l’existence. Éduquez-moi, je ne suis qu’un enfant. Oui, cet intitulé raisonne. L’éducation est un antidote efficace contre la médiocrité, l’incivilité, voire le harcèlement scolaire, sujet d’actualité qui gangrène nos établissements. Par conséquent, toutes les familles, tous les parents, tous les établissements éducatifs et le ministère de l’Éducation nationale ont un rôle suprême à jouer, afin de mériter l’estime des enfants. Cordialement, cette œuvre littéraire vous est dédiée. L’éducation ne peut pas être une opportunité, une chance, mais le quotidien acquis de tout enfant, tout être humain dans la vie. C’est un droit universel. In fine, une valeur de première nécessité, à retour sur investissement assuré. Ce faisant, certainement vos neurones sont déjà connectés, et la lecture responsable inlassablement magnifie les mœurs. De bonne heure, faites-en bon usage. Je vais fouiller le monde.

    Chapitre 1

    Ma grand-mamie

    Il était seul devant sa console. Que regardait-il ? Finira-t-il par vous le dire ? Ses parents, dont Angela et Adrien, vaquaient à leurs occupations. Des ouvriers lève-tôt, qui se battent corps et âme pour nourrir leur enfant, payer les factures, contribuer à l’économie. La vie est dure pour tout le monde, mais ce n’est guère interdit de garder espoir, de réussir dans la vie et sa vie… espoir, toujours espoir pour notre progéniture. Entretemps, la complicité de la grand-mamie et de son arrière-petit-fils se déroulait au téléphone.

    — Mamie Hélène, je suis tout seul.

    — Je sais, mon grand.

    — Patiente, d’ici peu tes parents seront de retour.

    — Qu’as-tu mangé ce soir ?

    — J’ai mangé une pizza.

    Aussitôt, il y aura grincement dans la serrure. C’est sa mère.

    — Maman.

    — Oui mon chéri. Je suis là. Mais avec qui tu discutes au téléphone ?

    — Je discute avec grand-mamie.

    — D’accord, peux-tu me la passer ?

    — Bien sûr.

    — Oui mamie, comment vas-tu ?

    — Ma fifille, je suis bien, mais je m’inquiète un peu pour Mayadis.

    — Quelle est la raison de cette inquiétude ?

    — Je n’apprécie guère à son âge, qu’il soit tout seul à ne jouer qu’au jeu vidéo.

    — J’aurais aimé prendre soin de lui.

    — Mamie, ce n’est pas possible. Tout d’abord, t’es loin de nous. Non, à ton âge vaut mieux t’occuper de tes chats. Laisse-nous gérer cela. Son père et moi, nous nous en chargeons bien.

    — Le pauvre gosse n’a que dix ans.

    — Nous n’en pouvons rien, mamie. Nous devons travailler pour gagner notre vie. Écoute mamie, je dois raccrocher et faire à manger. Je suis crevée.

    — Papa !

    — Voici son père qui vient d’arriver.

    — La vie de maintenant, c’est vraiment une autre époque. Bien, je vous laisse tranquille.

    — Bonne soirée mamie et, merci pour ce coup de téléphone.

    — De rien à bientôt, Angela. Mon grand, as-tu déjà fait tes devoirs ? Pendant ton temps libre, tu peux aussi faire de la poterie. Il n’y a pas que le jeu vidéo.

    Angela approche son Adrien et lui fait un gros câlin :

    — Je suis fatigué.

    — Je sais mon cœur, mais je dois quand même contrôler le cahier de devoirs de Mayadis. Certainement, il a des devoirs à faire.

    — Allez, raconte.

    — La maîtresse nous a donné deux devoirs à faire. C’est le calcul et la lecture. Mais je n’aime pas le calcul.

    — Pourquoi, mon enfant ?

    — Parce que la multiplication et la division m’embêtent.

    — Mon enfant, tout dans la vie s’apprend. Il faut du courage et de la volonté pour accepter ces enseignements.

    — J’ai mal au ventre.

    — Non, Mayadis. Je te connais. Ne cherche pas des excuses, pour ne pas faire tes devoirs.

    — Oui, fiston. Ta mère a raison. Il faut apprendre pour être utile à la société. Tu fais partie du futur de la France. Plus tard, c’est toi qui paieras nos retraites. Vive le système par répartition.

    — Pas du tout. Je ne ferai rien du tout.

    — La génération privilégiée ne se rend pas compte combien, les anciens ont trimé pour qu’elle hérite ces bonnes conditions de vie. Mon petit, tu finiras par comprendre l’histoire de ton pays. Maintenant, c’est le moment de faire tes devoirs. C’est notre rôle de parents. Viens là. Après, j’ai d’autres choses à faire. Dépêchons-nous avant que maman ne dresse la table.

    Ainsi, Mayadis aura fait ses devoirs.

    — À table les champions. Il y a des légumes que vous aimez bien. Ce sera un vrai délice.

    Chérie, tu as mis aussi ce que j’aime.

    — Oui, mon amour. Ton poulet est là. C’est de la nourriture bien faite, apportant du bienfait pour toute la famille. Allez, prenez place. Nous allons faire noble table. Je te sers, mon grand. Il faut manger plein de légumes. C’est bon pour la santé et ton intelligence. Plus tu en prendras, plus tu seras excellent à l’école.

    — Je l’espère. Maman, grand-mamie vient de faire connaissance avec une mamie africaine.

    — Ah bon ! Comment le sais-tu ?

    — C’est elle qui me l’a dit.

    — Alors tant mieux pour elle. Elle a quelqu’un avec qui discuter.

    — Mais moi j’aurais apprécié qu’elle vienne à Paris. Après l’école, je m’ennuie beaucoup. Elle aurait été là pour moi.

    — Mon garçon, ça ne peut pas le faire.

    — Pourquoi papa ?

    — Parce qu’elle se sent mieux au Nord–Pas-de-Calais. Elle y a ses habitudes. Ta mère lui avait proposé de venir à Paris, mais elle ne s’y intéresse pas. Nous ne pouvons rien faire.

    — Heureusement, mes jeux vidéo m’occupent. Cependant, c’est interdit d’y rester longtemps. Priorité aux devoirs. D’accord ?

    — Compris, maman.

    — Mais c’est quoi ces égratignures que tu as sur ton avant-bras ?

    — C’est mon copain Jordan.

    — C’est lui qui t’a fait ça ?

    — Rien de grave, maman.

    — Comment ça ! Ce garçon est violent, abrupt. Il faut que j’en parle à ta proviseure.

    Angela, c’est une directrice. La proviseure c’est au lycée, la principale pour le collège.

    — Maman, ce n’est pas si inquiétant.

    — Non Mayadis, je dois le signaler à ton école. C’est comme cela, le harcèlement scolaire commence. Demain, j’appellerai la directrice.

    Chapitre 2

    La cour de récréation

    Jordan est un enfant si atypique. Il ne faisait qu’à sa tête. Dans le langage d’adulte, on l’appellerait mauvais garçon. Pour ses amis, il représentait une vraie tornade.

    — Jordan lâche-moi, tu me fais mal !

    — Ferme ta gueule !

    — Pourquoi, tu me parles comme cela ?

    Camille, d’emblée n’apprécie guère la maladresse de son copain.

    — Nous sommes là pour jouer au foot, et non pour nous faire la boxe.

    — Hey, les enfants, jouez doucement. Faites-vous plaisir. Transpirez dans le respect, dit le vigile.

    — C’est Jordan qui me provoque.

    Aussitôt, c’était la fin de la création.

    — Allez, retournez en cours. Vous avez le cours du théâtre.

    — Camille, t’es fâché contre moi ?

    — Oui Jordan. Tu m’embêtes trop.

    — Excuse-moi. On s’amuse.

    — Allez, les enfants, nous allons en salle de spectacle. Nous allons apprendre du théâtre.

    Tout le monde se précipita vers la salle du théâtre. C’était donc le moment de découvrir aussi leurs talents artistiques.

    — Bien, les enfants, aujourd’hui nous allons apprendre comment incarner un personnage. Qui d’entre vous a déjà vu le film de Louis de Funès ?

    — Moi, maîtresse Morgane.

    — Oui Ambre.

    — Pendant le confinement à cause de Covid 19, on passait beaucoup ses films à la télé.

    Dans la salle, tout le monde manifestement avait déjà regardé un de ses films.

    — Avez-vous un commentaire à faire sur Louis de Funès ?

    Jordan lève le doigt et dit :

    — il est toujours en colère.

    — D’accord Jordan. Qu’avez-vous découvert de plus encore sur lui ? Oui, Marda la Japonaise.

    — Il est drôle.

    — Parfait ! Oui, Carole.

    — Il fait des grimaces tout le temps.

    — D’accord les enfants. C’est exact sur tout ce que vous avez eu à énumérer comme caractéristiques de Louis de Funès. Oui, c’est ce qu’on appelle incarner un personnage.

    — Que veut dire un personnage ?

    — Bonne question. C’est un rôle représenté par un acteur dans un film ou théâtre. En effet, ce que Louis de Funès pratiquait dans les films n’était que le reflet de rôles mis en scène.

    Soudain, Jordan tombe dans les pommes. Tout le monde est pris de panique.

    — Maîtresse Morgane, Jordan est tombé !

    Elle s’approche de lui :

    — Jordan, Jordan

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