Et il obéit bien? ou autres expressions sujettes à caution…
« Être sage » : une injonction, de l’utérus à l’entrée dans l’âge adulte…
ela commence dès la grossesse. Marie, enceinte de 8 mois, nous le confirme : Céline, qui a aujourd’hui 40 ans, se souvient de la petite fille silencieuse qu’elle était : Coralie a 4 enfants et, elle aussi, a eu droit, à chacune des naissances, à la fameuse question sur la sagesse du bébé. Ou quand les réflexions sur nos enfants réveillent notre propre côté « sale gosse »… Pour Axelle, c’est la fameuse petite phrase « Il est propre ? » qui lui donne envie de rétorquer : Mélanie, elle, s’interroge sur l’expression « faire ses nuits ». Céline se souvient d’une expression de sa belle-mère, évoquant le fils d’une de ses amies : Il est surprenant de constater que, pour toute une génération, l’enfant, ou en tout cas le bébé, est en effet davantage perçu comme objet que sujet. En Angleterre, les choses sont même très claires à ce propos puisqu’on y a toujours recours au pronom impersonnel « » pour parler des bébés, alors qu’on peut employer « » ou « » pour évoquer un animal domestique. Voilà qui nous amène àAh, les enfants « désobéissants », un sujet polémique s’il en est… Beaucoup nous expliqueront qu’il faut bien éduquer sa progéniture, et que c’est en polémiquant sur ce genre de détails que l’on se retrouve à gérer ces fameux « enfants rois », bruyants, insolents, bref, « mal élevés ».
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