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Deux mondes différents: Contrôle
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Deux mondes différents: Contrôle
Livre électronique223 pages3 heures

Deux mondes différents: Contrôle

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À propos de ce livre électronique

Dès notre première rencontre, il a changé ma vie. Il a brisé ma carapace, il a découvert la fille que j'étais. Avant de le rencontrer, je ne m'intéressais absolument pas à ce genre de garçon. Je n'aimais pas les "Bad Boys" comme lui. Et puis, ma vie sentimentale était déjà assez compliquée avant qu'il ne s'immisce dans mon coeur. Ce garçon n'arrête pas de me faire tourner en rond mais bien-sûr, trop aveugle pour m'en apercevoir, je suis tombée dans ses bras.

Je me dis qu'à tout moment je peux retourner dans mon ancien pays et tourner la page, l'oublier. Mais ça m'est impossible. Il a pris une trop grande place dans mon coeur pour que je puisse l'oublier aussi facilement...
LangueFrançais
Date de sortie31 janv. 2024
ISBN9782322530991
Deux mondes différents: Contrôle
Auteur

Audrey Jousserand

Audrey Jousserand, 20 ans, est une étudiante infimière passionnée d'écriture et de lecture. Originaire de Castres, elle s'est découvert une passion pour l'écriture à l'âge de 13 ans. Son premier roman de la saga Contrôle : Deux mondes différents a vu le jour en janvier 2021. Aujourd'hui, Audrey se lance pour la première fois en auto-édition !

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    Aperçu du livre

    Deux mondes différents - Audrey Jousserand

    Nous étions si différents,

    Pourtant, beaucoup de choses nous reliaient

    Sommaire

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Remerciements

    1

    5 heures 35…

    Mon réveil allait sonner d’une minute à l’autre. J’étais couchée dans mon lit, les yeux fixés au plafond en attendant que la sonnerie retentisse. Dans quelques heures, une nouvelle année commençait pour moi et j’avais hâte. Tout me semblait tellement plus dur depuis la séparation de mes parents. Cela ne faisait que quelques mois que j’avais aménagé ici. Je vivais avec ma mère il y a encore 2 semaines. D’après la justice, ma mère ne pouvait plus s’occuper de moi, sûrement dû à ses précédents problèmes de santé. J’étais donc condamnée à vivre avec mon père, alcoolique et impulsif sur les bords.

    Mon réveil sonne et je saute du lit. Je pars dans mon dressing puis enfile ma tenue de sport.

    Vous vous demandez sûrement ce que je fais à cinq heures trente-cinq du matin dehors en tenue de sport, alors que je suis censée me préparer pour la rentrée en première année de littérature.

    Tous les matins, j’ai pour habitude de me lever une heure et demie plus tôt pour aller courir. Ça me permet d’évacuer le stress, la pression et de me sentir bien avant d’aller en cours. Ça m’aide aussi à maintenir un bon état physique, et également d’éviter mon père. J’ai pris cette habitude en Corée, tous les matins je partais courir avec mes amis. J’ai besoin de garder ces habitudes pour me sentir rattaché encore à eux, juste un peu. Il le faut, pour moi.

    J’enfile mes écouteurs et pars courir pendant une heure.

    Le vent doux caresse ma peau légèrement bronzée et le soleil levant m’éblouit. Je me sens bien à cet instant-là. C’est le moment de la journée que je préfère. Personne n’est là pour m’embêter. Je profite juste du soleil, de la fraîcheur et du calme.

    Chicago est une grande ville où à cette heure-ci, beaucoup de monde part déjà au travail. C’est une ville bondée, mais agréable. J’ai vécu ici avec mes parents pendant peut-être mes trois premières années de vie, mais je n’en ai plus aucun souvenir.

    Je passe sur l’un des ponts de la ville et tourne dans une allée pour rentrer chez moi. Cette petite maison blanche munie de grandes colonnes de la même couleur, ravivant le porche, est emplie de souvenirs. Des bons, comme des mauvais. Et pourtant, pour rien au monde je ne voudrais en partir.

    En revenant, je traverse la grande pièce à vivre et monte les escaliers, toujours en courant. La musique à fond, je pars prendre une douche. J’enfile mon uniforme et me boucle les cheveux puis me maquille légèrement.

    Manière d’être un minimum potable pour la rentrée.

    — Mia ! Dépêche-toi.

    Mon père est en train de hurler mon prénom du bas des escaliers. Je lève les yeux au ciel, soûlée par son comportement. Depuis sa séparation avec maman, mon père boit beaucoup et se retrouve toujours dans de sales situations. Je me demande encore comment il a pu avoir ma garde.

    La justice m’épatera toujours.

    J’attrape mon sac de cours et descends mettre mes converses blanches. Je tourne ma tête en direction du salon et trouve mon père avachi sur le fauteuil, une bière à la main, comme à son habitude.

    En arrivant devant le grand bâtiment blanc, je ne prends pas le temps de contempler le paysage et pars jusqu’au hall. C’est ma première rentrée à la Chicago State University. C’est l’une des plus grandes universités de Chicago, mais également la meilleure. Mon rêve est de devenir danseuse professionnelle. Je n’ai pas besoin d’aller en cours pour ça, mais mon père me l’a obligée et tant que je ne suis pas majeure, je me dois d’obéir à tous ses ordres.

    Je regarde le tableau d’affichage pour connaître ma classe, lorsque quelqu’un me saute dessus. Des petites mains se posent sur mes yeux et je souris en reconnaissant la personne. J’ai fait la connaissance d’une fille superbe lors de mon arrivée à Chicago, lors de mon inscription à l’école. Elle vient d’emménager dans la ville, elle aussi, et je suis ravie de voir un visage familier parmi tout ce monde inconnu.

    — Ton voyage en Corée s’est bien passé ?

    Je lui raconte mes vacances en compagnie de mes amis. Elle écoute attentivement, un air intéressé scotché sur le visage. Nous nous apprêtons à rejoindre notre classe quand une bande de trois garçons nous coupent dans notre lancée.

    — Elena ?

    Le garçon en question s’approche de nous. Sa grande taille et ses cheveux châtain me coupent le souffle.

    Je pensais que ce genre de garçon n’était que dans le film. Je me suis bien trompée.

    Ses yeux, d’un gris magnifique, zigzaguent entre mon amie et moi. Il replace, à coup d’épaule, son sac noir posé nonchalamment sur une épaule et sourit.

    — Ethan ?

    Elena semble heureuse de le voir. Sans m’en rendre compte, je dévisage les jeunes hommes. À la droite d’Ethan se trouve un garçon brun, plus petit, mais bien plus corpulent. Ses cheveux noirs sont très courts, je suis même obligée de plisser les yeux pour voir s’il n’a pas plutôt le crâne rasé. Ses yeux sont d’un noir intense, tellement noir que je m’en sens mal à l’aise. A la gauche du fameux Ethan se trouve un homme blond. Grand, musclé et un sourire mesquin affiché sur les lèvres, il cherche quelqu’un des yeux. Ou plutôt, il se permet ouvertement de mater chaque fille qui passe devant lui !

    Le dernier des garçons attire mon attention. En retrait, il est appuyé contre le mur, les mains dans les poches. Ses cheveux bruns retombent légèrement sur son front. Il les repousse en passant ses doigts le long de ses cheveux, ce qui lui donnait un air vraiment mignon. Ses beaux yeux verts croisent les miens. Je me surprends à le fixer à mon tour. Ses yeux ont beau être d’un vert magnifique, j’ai l’impression qu’ils sont noirs, comme détruits, vides de tout sentiment. Il relève légèrement la tête, comme pour reprendre une posture de chef et fronce les sourcils.

    — Et qui est cette belle fille ? demande Ethan.

    — Oh, je te présente Mia (Je lui jette un regard) c’est une amie que j’ai rencontré cet été. Elle est nouvelle ici. Mia, je te présente des amis. Voici Ethan, Liam et Matt. Lui, dit-elle en pointant le brun ténébreux, c’est Tyler.

    Tyler… ce prénom me dit quelque chose.

    Ethan me prend dans ses bras et me serre contre lui. Je me crispe immédiatement. Je recule et lui sourit, pour rester poli. Dans mon pays, nous n’avons pas de contacts entre filles et garçons. Je sais que je ne suis plus à Séoul, mais j’ai été élevé ainsi, et c’est encore nouveau pour moi tout ça.

    Je reprends mes esprits et me gratte la nuque pour trouver les mots. Sans le vouloir, mon regard traverse le groupe de garçons pour se reposer sur le grand brun. Ses yeux verts semblent chercher le moindre détail m’appartenant. Si je ne détourne pas le regard de suite, on pourrait me prendre pour une psychopathe à fixer un inconnu ainsi.

    — Enchantée !

    Ma voix est tellement ridicule.

    — Oh ! Tu as un drôle d’accent ! D’où viens-tu ? me demande Ethan.

    Tout en expliquant en une simple phrase ma venue ici, je me tourne en direction de Tyler. Son regard est braqué sur son téléphone, mais alors que je m’apprête à me reconcentrer sur la conversation, je remarque Tyler se crisper. Ce détail ne m’échappe pas et je suis surprise de voir ses mains se resserrer un peu plus fort autour de son mobile. Il relève les yeux et me fixe d’un air froid. Bouleversée par la noirceur de ses iris, je détourne le regard.

    Ce fameux Tyler m’intrigue énormément.

    — En tout cas ton accent est très mignon. C’est rare les yeux bleus pour des Coréens si je ne me trompe pas, non ?

    Ethan pose ses yeux noirs dans les miens alors qu’Elena le bade.

    Dites-moi, mais elle cache bien son jeu elle !

    — Oui, c’est vrai. Mais mon père est américain et ma mère coréenne, alors, un peu dire que j’ai hérité des yeux de mon père.

    — Bon ! Ce n’est pas que je m’en branle de vous entendre parler des yeux de cette fille, mais sa petite vie ne m’intéresse pas. Les cours ont commencé.

    Tyler passe entre Ethan et moi en me bousculant au passage. La colère bout à l’intérieur de moi et sans que je puisse retenir mes gestes, je lui attrape le bras pour qu’il se retourne vers moi. Son biceps se contracte sous mon contact, me procurant un frisson qui m’était inconnu jusqu’à aujourd’hui.

    — Sérieusement ? Non mais qu’est-ce qu’il te prend à toi ?

    Il s’arrête et se dégage de mon emprise de manière violente. Je ne lâche pas sa silhouette du regard, tout en essayant de comprendre son comportement. J’entends Ethan glousser derrière moi alors que le blond sourit de plus belle, visiblement amusé par la situation. Tyler se tourne enfin et s’approche de moi, un peu trop proche même. Il a l’air d’hésiter quelques instants, puis reprend vite un air dur et impassible.

    — Qu’est-ce qu’elle a, la petite Asiatique ?

    Soudain, un semblant de déjà-vu s’empare de moi. Plus je fixe cet homme, plus il me semble le connaître. Mais d’où ?

    — Ne m’appelle plus comme ça.

    Il ricane et me tourne le dos pour partir en cours. Sa carrure impressionnante, accompagnée d’une certaine assurance, se dégagent dans sa démarche.

    — Mais qu’est-ce qu’il lui prend ? demandais-je agacée par ce garçon.

    — Il est tout le temps comme ça. Mais c’est qu’elle a du caractère, la petite Mia ! rigole Ethan.

    Je lève les yeux au ciel, ce qui ne manque pas de faire rire Ethan qui passe son bras par-dessus mon épaule ainsi que celle d’Elena. Après cette intervention, Elena et moi nous séparons des garçons pour aller dans l’amphithéâtre. En entrant dans la grande pièce, je remarque que pas mal de places sont encore libres malgré le monde déjà installé. Je tire Elena pour prendre l’une des meilleures places.

    — Alors c’est lui, ce fameux Ethan avec qui tu as passé tes vacances ? demandais-je à Elena en souriant.

    — Peut-être bien. Tu verras, ils sont vraiment sympas.

    — Ce qui est sûr, c’est que ce Tyler est un connard !

    Elle rigole de plus belle, mais nous nous stoppons vite lorsqu’une voix dont je connais dorénavant le propriétaire retentit derrière nous.

    — Ce n’est vraiment pas gentil ça.

    Je me retourne et tombe nez à nez avec Tyler assis derrière moi. Il s’appuie sur ses coudes, les sourcils toujours froncés.

    Tu vas finir par rester bloqué avec les sourcils froncés, abrutis.

    — Qu’est-ce que tu fais là ?

    — Je te signale que tu es ici dans ma ville, dans mon lycée et dans mon putain de champs de vision. Alors ne pose pas de question inutile. J’aurais bien voulu t’éviter aussi !

    Je soupire et attrape mes affaires avant de descendre plus bas, accompagnée d’Elena, pour l’éviter. Il ricane une fois de plus et se lève pour s’assoir derrière nous, une fois de plus.

    L’année va être bien longue…

    Elena et moi nous dirigeons vers les casiers avant d’aller à la cafétéria sans tarder. Nous prenons notre plateau et nous avançons vers les tables. Sans tarder, j’aperçois le groupe de garçons de ce matin. La petite brune me propose de nous joindre à eux. Je soupirais, embarrassée par la situation. Avant que je ne puisse acquiescer, Elena se précipite pour s’assoir face à Ethan. Je roule des yeux et m’installe à côté de Liam. Il mange tellement vite que je n’ai pas le temps de voir la quantité de pâtes qu’il met dans sa fourchette. En me voyant le dévisager, il rigole et m’explique.

    — Désolé, je commence à 13 h et il faut que je me dépêche.

    — Tu as quel cours ?

    Il se tourne vers moi et sourit, faisant apparaître des petits sillons au coin de ses yeux.

    — Danse contemporaine.

    — Tu aimes la danse contemporaine ?

    Je suis prise de court. Peut-être l’occasion de me faire un nouvel ami avec les mêmes goûts que moi ? Un point positif qui me rassure et me fait me sentir chez moi. Finalement, ce groupe n’est peut-être pas aussi fou que je ne l’aurais cru.

    — Bien sûr ! Depuis tout petit, je n’arrête pas de danser.

    — Je suis surprise de savoir que toi aussi tu aimes danser.

    — Tu sais, il n’y a pas que les filles qui aiment la danse.

    Ça, je le sais.

    La sonnerie retentit quand je m’apprête à lui répondre. Je jette un coup d’œil à mon assiette encore bien remplie et je me dépêche de manger. À côté de moi, Liam s’esclaffe tandis que Tyler lève les yeux au ciel.

    Rien que dans sa manière de gesticuler, ce mec m’agace.

    - Merde, je n’ai pas le temps.

    Je débarrasse mon plat et rejoins Liam vers la sortie après avoir salué Elena, d’un baiser sur la joue. À vrai dire, je ne sais pas du tout où nous devons aller, alors je préfère le suivre vers la salle de danse. Nous traversons deux couloirs remplis d’étudiants tout aussi excités que les autres de se revoir.

    Je suis contente d’avoir trouvé une école avec des cours de danse contemporaine inclut dans le programme.

    J’ai toujours aimé danser. Quand j’étais petite, je ne m’arrêtais jamais. Mon père ne me supportait plus. Mes parents m’avaient inscrite dans une école de danse très populaire en Corée, ''Art High School'' à Séoul. J’ai tout de suite été accepté et j’ai réalisé une partie de mes rêves. J’étais une petite fille joyeuse et encouragée par mes parents, j’étais heureuse. Nous étions tous heureux. Jusqu’à ce que ma mère, aimante envers sa famille et tellement attentionnée, quitte mon père et que ma vie prenne un grand tournant. J’ai dû arrêter la danse, car ma mère ne pouvait plus me payer les cours. J’ai dû quitter mes 8 amis pour aller vivre en Amérique, un endroit inconnu pour moi. J’ai continué à m’entraîner dur chez moi, mais ce n’était pas de vrais cours, alors je me suis inscrite dans le plus grand lycée de Chicago, connu pour ses meilleurs cours de danse, en espérant m’améliorer pour réussir à intégrer la Haute école d’Art de Busan et ainsi réaliser mon rêve : devenir danseuse professionnelle, comme mes amis de Corée.

    — Je crois que c’est ici !

    Liam me sort de mes pensées et je réalise que nous sommes devant une salle d’où filtre une musique douce. Il ouvre la porte et me fait signe d’entrer. Beaucoup de filles et de garçons sont vêtus d’un legging de sport et d’un tee-shirt large ou moulant. Je pars sans plus tarder dans les vestiaires pour me changer. En revenant dans le studio, je m’échauffe à la barre avec Liam. La professeure de danse entre dans la salle. Alors les histoires dans les livres ne sont pas des allégories, en tout cas pour cette professeure. La tête haute, le dos droit, fine, les hanches bien taillées, les cheveux noirs coiffés en chignon sans qu’aucun cheveu ne dépasse.

    — Bonjour à tous. Je suis Mme Brown et je suis votre professeur de danse. Pour les cours de cette année, il n’y aura que des duos filles-garçons. Je vous laisse choisir

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