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La Méprise
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Livre électronique402 pages5 heures

La Méprise

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À propos de ce livre électronique

La méprise — où une seule nuit entre deux inconnus peut conduire à l'inattendu.


C'était censé n'être qu'une nuit. Une escapade passionnée avec Hugo St-John, un inconnu aussi séduisant que mystérieux, qui a su éveiller en moi un désir jamais ressenti.

Rien ne semblait pouvoir mal tourner, mais tout a dérapé.
Hugo n'est autre que le frère de mon meilleur ami Ethan, qui, pour les besoins d'un stratagème familial, est mon prétendu fiancé. Lorsque Hugo découvre la supercherie, il passe de mon amant à mon ennemi.
Maintenant, avec un bébé en route, cette fâcheuse méprise nous embarque dans un tumulte de sentiments contradictoires et une attraction irrépressible. 

De la haine à l'amour, nos cœurs s'affrontent, défiant l'erreur qui nous a unis.

 

La méprise est une histoire de désir interdit aux conséquences inéluctables, où les opposés s'attirent et où les secrets les plus sombres ont le pouvoir de transformer l'amour en haine... ou l'inverse.

 

LangueFrançais
ÉditeurR.G. Angel
Date de sortie11 déc. 2023
ISBN9798223837152
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    Aperçu du livre

    La Méprise - R.G. Angel

    La méprise

    R.G. Angel

    Copyright

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    La méprise par R.G Angel

    Copyright © 2023 R.G. Angel

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms et les personnages sont le fruit de l’imagination de l’auteur et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, n’est que pure coïncidence.

    Ce livre électronique est sous licence pour votre plaisir personnel uniquement. Il ne peut être revendu ou donné à d’autres personnes.

    Si vous lisez ce livre électronique et que vous ne l’avez pas acheté, achetez votre propre exemplaire. Merci de respecter le travail de l’auteure.

    Couverture par MSB Design

    Traduit par Florence Gaillard-Rouge

    Résumé

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    Il a été ma meilleure – et ma pire – méprise.. .

    Tout ce que je voulais, c’était une nuit. Une aventure sans lendemain super torride avec l’inconnu sexy qui me faisait ressentir des choses que je n’avais jamais connues auparavant. Qu’est-ce qui aurait pu mal tourner ?

    Tout.

    Il s’avère que mon coup d’un soir, Hugo St-John, est aussi le frère de mon meilleur ami Ethan. Et ce n’est pas le pire.

    Parce que mon meilleur ami ? C’est aussi mon faux fiancé.

    Nous avons nos raisons de mentir, dont la plupart tournent autour d’un drame familial.

    Et rien de tout ça n’a d’importance pour Hugo. Maintenant qu’il sait qui je suis, il me déteste. Nous sommes passés d’amants à ennemis en un clin d’œil.

    J’aimerais pouvoir dire que c’est fini. Mais c’est impossible.

    Surtout maintenant que je suis enceinte...

    Dédicace

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    Àtous mes lecteurs et lectrices qui aiment que le côté épicé commence au premier chapitre... c’est cadeau !

    À mes chers amis qui ont souffert de mes nombreuses crises existentielles pendant que j’écrivais ce roman. J’aimerais vous dire que je ne recommencerai plus, mais nous savons que ce serait un mensonge.

    Contents

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Chapitre 24

    Chapitre 25

    Chapitre 26

    Chapitre 27

    Épilogue

    Chapitre 1

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    Ava

    — Allez ! Tu as accepté une soirée entre filles ! cria Jessica en se déhanchant au rythme d’une chanson hip-hop.

    Je bus une gorgée de mon cocktail en regardant la piste de danse bondée de gens en sueur. Accepter de sortir avec les filles du bureau avait définitivement été une erreur.

    — Allez, meuf ! répéta-t-elle en se trémoussant encore plus.

    Je secouai la tête en lui montrant mon cocktail.

    Elle regarda derrière mon épaule et se pencha vers moi.

    — C’est à cause de Monsieur Bogosse de la Bogosserie ?

    Je me retournai et fus prise au piège par une paire d’yeux qui fit se nouer mon estomac.

    Il leva son verre vers moi avec un sourire malicieux et ses yeux parcoururent mon corps, me faisant frissonner.

    Jessica me donna un coup de hanche.

    — Va boire un verre.

    Je secouai la tête, mais fis quand même un pas vers le côté le moins fréquenté du bar.

    J’avais promis à Ethan de m’amuser et de profiter un peu.

    Jessica me poussa de nouveau, un peu plus fort.

    — Vas-y !

    Je marchai lentement vers l’homme, serrant mon sac contre mon ventre, le doute augmentant dans mon esprit à chaque pas que je faisais.

    Prendre un verre avec un inconnu dans un bar était probablement le meilleur moyen d’être le personnage principal d’une émission d’histoires criminelles.

    Plus je m’approchais, plus je remarquais des choses chez lui. Son costume de marque très onéreux, ses cheveux noirs, ses yeux noisette, ses lèvres charnues, son nez droit... son air autoritaire.

    Cet homme n’avait rien à faire au Starlight, c’était certain.

    Je m’arrêtai à quelques pas de lui, seuls deux tabourets nous séparant.

    — Est-ce que je vous connais ? lui demandai-je.

    Je pensais n’avoir jamais été observée avec autant d’intensité.

    — Pas encore, mais j’adorerais.

    Sa voix était profonde et suave comme une liqueur fine et chère, et son accent américain la rendait encore plus irrésistible.

    — Puis-je vous offrir un verre ? ajouta-t-il.

    Je me sentis soudain très gênée. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Quel était l’intérêt de surfer sur cette vague d’adrénaline ? C’était un homme, un vrai, peut-être un riche homme d’affaires, et manifestement beaucoup plus âgé que moi – pensait-il que je n’étais qu’une Anglaise facile comme les Américains aimaient le dire ?

    Nous n’étions pas comme ça, et c’était juste un stéréotype stupide, mais tout de même.

    — Ce n’est qu’un verre, mademoiselle... ?

    Il me jeta un regard impatient.

    — Mary. Je m’appelle Mary.

    Non, absolument pas ! Pourquoi avais-je dit ça ? Mes paumes commencèrent à transpirer et je voulus m’enfuir et dire à Ethan que tout ça était n’importe quoi. Je ne pouvais pas être cette fille. Je ne pouvais pas profiter du moment présent et vivre dans l’instant. Ce n’était pas moi !

    Il baissa la tête.

    — Je m’appelle Colton.

    Il sourit et décidément l’univers n’avait pas pitié de moi car il était encore plus magnifique. Ses dents blanches et droites brillaient presque sous la lumière des néons et ses fossettes étaient visibles, malgré l’éclairage d’ambiance. À quel point était-ce juste ?

    — Vous voyez, nous ne sommes plus des inconnus. Enchanté, Mary, dit-il en tirant le tabouret à côté de lui. Venez vous asseoir. Je suis resté ici pendant plus d’une heure, malgré la foule et la musique épouvantable, juste parce que j’avais envie de vous parler.

    Ça m’intrigua – personne n’aurait fait ça pour moi ou ne l’aurait admis. Waouh, mon niveau d’exigence était bien bas. Ethan avait raison, mon historique de rencontres était vraiment pourri.

    Je pris place à côté de lui, faisant de mon mieux pour empêcher ma mini robe rouge courte et moulante de remonter encore plus haut sur mes cuisses.

    Il fit signe au barman de s’approcher de nous.

    — Je vais prendre un autre scotch, lui demanda-t-il avant de se tourner vers moi.

    — Un Singapore sling.

    Il haussa un sourcil.

    — Une boisson inhabituelle.

    Je souris.

    — Une fille inhabituelle.

    Il sourit de nouveau, me montrant ses fossettes.

    — Oui, il semblerait.

    D’après son sourire, nous ne l’entendions pas de la même façon, mais peu importait : pour une nuit, je serais Mary la tentatrice, la femme qui ne reculait pas devant son désir.

    Ce soir, « Ava la ringarde » n’existerait pas.

    — Vous ne vous fondez pas vraiment dans le décor, lâchai-je alors que nous attendions nos boissons.

    Il laissa échapper un rire surpris.

    — Je ne suis pas tout à fait sûr de ce que vous voulez dire par là, mais vu les jeunes hommes en jeans moulants qui essaient maladroitement de draguer toutes les femmes, je vais le prendre comme un compliment.

    Je hochai la tête.

    — C’en était un, admis-je.

    Pour être honnête, je me demandais où cet homme pouvait avoir sa place. Il dégageait une puissance et un charisme que je n’avais jamais vus auparavant.

    Le barman nous apporta nos boissons et j’essayai de me détendre un peu à ses côtés.

    Il se tourna de côté sur son tabouret, m’étudiant ouvertement, et je baissai les yeux sur ma robe, m’assurant que mon soutien-gorge n’était pas visible ou que je ne lui montrais pas ma culotte par accident.

    — Je ne pense pas que vous vous fondiez dans le décor non plus, finit-il par dire, comme s’il s’agissait d’une certitude.

    Mais il avait raison : c’était ma première et probablement ma dernière fois dans ce club. Je n’étais pas sortie en boîte depuis l’université et après huit mois passés à la maison en pyjama, j’avais finalement cédé et accepté de sortir un soir. C’était peut-être une bonne idée en fin de compte.

    — Ah bon ?

    Il secoua la tête.

    — J’ai eu le temps de vous observer sans me faire remarquer.

    C’était flippant, et la façon dont il l’avait dit, comme si c’était un comportement normal. Ça aurait dû déclencher toutes sortes de signaux d’alarme dans ma tête. Alors pourquoi le frisson qui me parcourait était-il causé par le désir plutôt que par la peur ?

    — Vous sembliez très mal à l’aise, et la façon dont vous regardiez autour de vous ? Vous vouliez être n’importe où sauf ici.

    — Oh, était-ce si évident ?

    Il pencha la tête sur le côté, réfléchissant à la question.

    — Pour quelqu’un qui sait comment observer et ce qu’il faut chercher ? Oui.

    — Vous êtes un profiler ou quelque chose comme ça ?

    Il rit de nouveau.

    — Non, rien de très excitant. Je suis juste un homme d’affaires observateur. C’est un véritable avantage dans une salle de conseil.

    — Qu’est-ce que vous faites ici ? l’interrogeai-je en pointant la foule du doigt. Comme vous le constatez sans doute vous-même, ce n’est pas un établissement axé sur les affaires.

    — Non, vous avez raison, soupira-t-il avant de boire une nouvelle gorgée. Ce fut une longue journée de travail et de négociations difficiles, déclara-t-il avant de faire un geste derrière lui. Je loge à l’hôtel d’en face et je voulais juste prendre un verre à l’extérieur, dans un endroit où je savais que je ne croiserais pas mes collègues.

    — Ah.

    Je bus une gorgée. Tout s’expliquait.

    — Je suis venu ici juste pour un verre et puis je vous ai vue et j’ai été hypnotisé.

    Je baissai les yeux sur mon verre, sentant mes joues rougir. Je n’étais pas très douée pour recevoir des compliments.

    Il rit.

    — Ne faites pas semblant d’être timide, vous savez que vous êtes magnifique.

    Je le regardai, surprise. Il pensait que je me comportais de cette façon à dessein.

    En me regardant de près, il fronça les sourcils.

    — Vous devez le savoir, marmonna-t-il comme s’il se parlait à lui-même.

    Il approcha sa main, passant ses doigts dans mes longs cheveux noirs et ondulés que j’avais hérités de ma mère iranienne.

    — Vos cheveux sont aussi soyeux qu’ils en ont l’air.

    Il lâcha mes cheveux pour remonter doucement le long de mon cou jusqu’à ma mâchoire, effleurant ma peau du bout des doigts, mais laissant malgré tout une traînée de feu dans son sillage.

    — Ce visage parfait, poursuivit-il, en faisant remonter ses doigts le long de ma joue et en suivant l’arête de mon nez droit. Ces lèvres, ajouta-t-il en passant son pouce sur la partie charnue de ma lèvre inférieure. Ces lèvres, répéta-t-il comme s’il était hypnotisé. Pleines, rouges et sensuelles, dit-il en appuyant légèrement son pouce pour le faire glisser légèrement entre elles. Je renoncerais à ma fortune pour les voir enroulées autour de ma bite.

    Ses paroles étaient déplacées, perverses et irrespectueuses. Je venais de le rencontrer. Je devais le repousser et lui dire que je n’étais pas ce genre de fille. Alors pourquoi l’excitation mouillait-elle ma culotte en dentelle rouge ? Pourquoi mon ventre se remplissait-il de papillons qui virevoltaient de façon erratique témoignant de mon désir ?

    Si je n’étais pas cette fille, pourquoi ouvris-je les lèvres pour aspirer son doigt dans ma bouche ? Parce que, pour une nuit, je voulais être elle, Mary, la séductrice de riches hommes d’affaires séduisants.

    Ses yeux s’assombrirent, ses pupilles se dilatèrent, puis il enfonça son doigt plus profondément et je fis tourner ma langue autour.

    — Donne-moi cette nuit, exigea-t-il, la voix plus basse.

    J’hésitai. Du sexe sans lendemain, sans connexion émotionnelle. Ce n’était pas moi.

    Vis un peu, meuf. Accepte ce coup d’un soir, tu ne le regretteras pas, entendis-je Ethan me narguer à l’arrière de ma tête.

    — Juste une nuit, répéta-t-il, voyant clairement mon indécision. Je retourne aux États-Unis demain matin. Juste du sexe, ajouta-t-il en retirant son pouce de ma bouche et en se rapprochant de moi. Je vais te faire jouir si fort que tu vas t’évanouir.

    Bon sang ! Je n’étais jamais sortie avec un homme qui parlait comme lui. Un homme riche avec la bouche d’un bad boy.

    Une nuit sans conséquences. Un élément à cocher sur ma liste. Cet homme était le plus séduisant que j’aie jamais vu et je savais que les regrets me hanteraient si je disais non.

    J’acquiesçai doucement, craignant qu’un mouvement brusque ne me fasse sortir de ma transe et ne me ramène à la bonne vieille ennuyeuse Ava. Lorsqu’il poussa un soupir, je réalisai à quel point il voulait que je dise oui, et ça me redonna confiance.

    Aucun de mes précédents petits amis ne semblait avoir eu autant envie de coucher avec moi que cet homme.

    La façon dont ses yeux m’attiraient me séduisait, me faisait ressentir des choses qu’aucun d’entre eux n’avait réussi à me faire ressentir, même dans le feu de l’action. C’était la promesse d’une nuit de passion débridée.

    Il saisit ma main et je ne pus m’empêcher de m’émerveiller devant la taille et la puissance de celle-ci, engloutissant la mienne.

    — Allons-y.

    Il se redressa de toute sa hauteur. Il devait mesurer plus d’un mètre quatre-vingt-cinq. Je ne m’en étais pas rendu compte lorsqu’il était assis, mais j’atteignais à peine ses pectoraux, même avec des talons hauts.

    Je hochai de nouveau la tête, tandis qu’une vague d’excitation me parcourait l’échine et que le désir pulsait, presque douloureusement, dans mon bas-ventre.

    Il me fit sortir du club et je dus courir pour suivre son rythme rapide jusqu’à l’hôtel cinq étoiles.

    — Il faut que tu ralentisses, dis-je à bout de souffle, alors que mes talons aiguilles claquaient rapidement sur le sol en marbre de l’hôtel.

    Il s’arrêta, me regarda de haut en bas avant de se pencher et de me faire couiner en me soulevant, me portant comme une mariée à travers l’immense hall.

    — Je ne voudrais pas que tu sois épuisée avant que nous n’atteignions la chambre. J’ai tellement d’idées en tête te concernant.

    Je rougis mais me blottis contre lui, sentant son eau de Cologne hors de prix. Comment pouvais-je me sentir si à l’aise, si en sécurité dans les bras de cet homme massif que je n’avais jamais rencontré auparavant ?

    Je le regardai tandis qu’il passait sa carte magnétique dans l’ascenseur, me gardant toujours dans ses bras. Cet homme avait du savoir-faire.

    Il me regarda, les yeux voilés par le désir. Pendant que nous montions, je pris le temps d’examiner son visage et de voir à quel point il était magnifique avec ses yeux noisette aux nuances dorées, même dans la lumière peu flatteuse de l’ascenseur.

    Il laissa ses yeux se poser sur ma bouche avant de se lécher les lèvres et je ne pus contenir le petit gémissement de plaisir qui m’échappa à la simple idée de sa langue sur ma peau.

    Je poussai un petit soupir de soulagement lorsque les portes s’ouvrirent enfin et que nous entrâmes directement dans une suite penthouse.

    Waouh ! Cet homme n’était pas riche, il était très riche.

    Il se tourna vers moi et me déshabilla du regard. Il prit mon visage entre ses mains et m’embrassa profondément, enfonçant sa langue dans ma bouche et me dominant, comme j’étais sûre qu’il le faisait dans tous les aspects de sa vie.

    Il ouvrit la fermeture éclair de ma robe et la laissa tomber sur le sol, ne me quittant pas des yeux alors que je me tenais là, uniquement vêtue de mon soutien-gorge rouge et de mon string.

    Je me mis à genoux devant lui, enlevai sa ceinture et baissai son pantalon. Son énorme pénis ressemblait à une montagne dans son boxer noir.

    Je longeai le contour de son gland avec ma bouche et commençai rapidement à le lécher par-dessus ses sous-vêtements.

    De l’humidité s’accumulait entre mes jambes tandis qu’il me tenait fermement les cheveux.

    — Prends-la dans ta bouche, grogna-t-il.

    Je fis descendre son boxer et sa bite dure se balança devant mes yeux.

    Ma bouche devint sèche. Elle était tellement plus longue et plus large que toutes celles que j’avais vues auparavant... Toutes les trois.

    Je commençai par lécher le bout soyeux, goûtant son liquide pré séminal. Je pris ensuite son gland dans ma bouche et le suçai, en passant ma langue sur sa fente. Je l’embrassai jusqu’à ses couilles puis en mis une délicatement dans ma bouche. J’aimais la façon dont elle remplissait ma bouche, la façon dont il serrait l’arrière de ma tête en gémissant. C’était moi qui étais à genoux, mais j’avais l’impression que je détenais tout le pouvoir.

    Je dus ouvrir grand la mâchoire pour le prendre dans ma bouche, mais je commençai à trouver un rythme parfait : une succion courte pour me concentrer sur son gland, puis une succion plus longue pour le faire entrer tout entier dans ma gorge. Tout en faisant ça, je massais lentement ses couilles, les sentant pleines. Je continuai ainsi, faisant lentement et doucement l’amour à sa bite, son goût m’excitant, me poussant à prolonger mes caresses. Au moment où je pensais que je n’en pouvais plus, il attrapa mes cheveux et me souleva du sol. Avant même que je n’aie eu le temps de me lever, ses mains se mirent à courir le long de mon corps, glissant sur chaque courbe. Il saisit ma nuque et m’attira vers lui, nos lèvres se rencontrant dans une étreinte ardente et passionnée, ses mains descendant et pressant doucement mes fesses.

    Il me poussa sur le lit, rompant notre baiser pour en déposer plusieurs le long de ma joue jusqu’à mon oreille.

    — Ne bouge pas.

    Le son de sa voix grave et virile rendit mon entrejambe encore plus humide.

    Il fit passer sa main dans mon dos et dégrafa mon soutien-gorge. Il sourit en regardant mon téton qui pointait et approcha ses lèvres pour le sucer, ce qui le fit bander davantage.

    Je me cambrai et laissai échapper un gémissement tandis qu’il continuait à m’aspirer dans sa bouche.

    Ses mains glissèrent le long de mon ventre pour effleurer l’élastique de mon string, et je laissai échapper un gémissement lorsque ses doigts atteignirent lentement les bordures en dentelle, et qu’il les fit doucement courir en formant des cercles sur le tissu.

    — Colton, soupirai-je alors qu’il pressait son pouce contre mon clitoris, le faisant vibrer.

    Je poussai mes hanches vers le haut, en me mordant la lèvre inférieure. Rien ne comptait plus que ses doigts sur ma peau.

    Ses mains glissèrent lentement vers le haut, atteignant la dentelle en haut de mon string, et la tirèrent lentement vers le bas. Je gémis encore lorsque ses doigts commencèrent à taquiner doucement ma chair humide, effleurant mes plis de haut en bas, avant qu’il ne porte ses doigts luisants à sa bouche.

    Je ne pus m’empêcher de rougir alors qu’il gardait ses yeux rivés sur les miens pendant qu’il les suçait, laissant échapper un petit gémissement de plaisir.

    En se léchant les lèvres, il ramena sa main vers mon entrejambe sensible, y introduisant doucement deux doigts larges, mon corps devant s’adapter à eux à chaque fois qu’il les sortait avant de les faire de nouveau glisser en moi. Il se pencha tout en continuant ses mouvements de va-et-vient et ses lèvres descendirent le long de mes hanches, m’embrassant lentement jusqu’à ce qu’il atteigne ma chair tendre et remplace ses doigts par sa bouche et sa langue.

    Il commença à me lécher comme si j’étais son dessert préféré, me pénétrant avec sa langue, de plus en plus vite entre des coups de langue énergiques. Il prit soudain mon clitoris entre ses lèvres et le suça, faisant monter rapidement mon orgasme. Je me laissai emporter par les vagues de plaisir qui envahirent mon corps, faisant se recourber mes orteils tandis qu’une de mes mains serrait ses cheveux et que l’autre s’agrippait au drap.

    — Colton ! criai-je tandis que mon dos se cambrait sous la violence de ma jouissance presque douloureuse.

    Je tremblais encore lorsqu’il me pénétra. Il était beaucoup plus large que tous les hommes avec qui j’avais été, et j’eus un peu mal malgré le fait d’être totalement prête pour lui, mais ça se transforma rapidement en un plaisir immense. Il me fit remonter plus haut dans le lit alors qu’il me martelait jusqu’à l’oubli.

    Il redressa la tête et grogna de manière animale, ses va-et-vient devinrent erratiques, et une de ses mains atteignit mon clitoris pour le frotter, m’arrachant un autre orgasme. J’avais rarement réussi à atteindre l’orgasme pendant mes précédentes relations sexuelles – je ne savais même pas qu’on pouvait en avoir deux !

    Je criai son nom alors que mes parois se contractaient autour de lui et il jouit avant de s’écrouler sur moi, son cœur battant aussi fort que le mien.

    Il embrassait mon cou paresseusement et, malgré le poids inconfortable de son corps sur le mien, je ne voulais pas qu’il bouge. J’appréciais le poids du corps de cet homme que j’avais complètement terrassé.

    Je n’avais pas besoin de connaître Colton pour savoir ce qu’il était. C’était dans son comportement, ses vêtements, son air autoritaire. C’était un homme qui contrôlait son univers et pourtant je l’avais mis à genoux.

    Il se retira finalement de moi tout en m’entraînant avec lui, et je posai ma tête sur son torse.

    — C’était époustouflant, déclara-t-il, la voix légèrement enrouée par ses cris de plaisir.

    Je fermai les yeux en passant mes doigts sur son torse, le corps épuisé et l’esprit dans un état de plénitude que je ne pensais pas avoir atteint auparavant.

    Et avant même de m’en rendre compte, je m’endormis dans ses bras.

    Je me réveillai en sursaut, mais cette fois, ce n’était pas à cause des lèvres ou du pénis de l’homme allongé à côté de moi. C’était la teinte rose du ciel qui me rappelait que mon temps passé dans cette chambre d’hôtel était révolu.

    Je regardai son visage, à peine visible dans la discrète lumière de l’aube, alors qu’il dormait paisiblement, sa main reposant doucement sur mon ventre.

    J’étais rassasiée, mon corps vibrait encore à cause de tout le plaisir qu’il m’avait donné ce soir. Je n’arrivais pas à croire qu’un homme puisse avoir autant d’endurance. Les petits amis que j’avais eus auparavant ne m’avaient pas donné plus d’un orgasme par nuit, alors je pensais que c’était la norme. Mais pas Colton – il m’avait fait jouir quatre fois et j’étais sûre que j’aurais mal partout demain matin. Je continuai à l’observer pendant quelques secondes, attendant que les sentiments négatifs de ce que j’avais fait m’engloutissent. La culpabilité de m’être donnée à un homme que je ne connaissais pas, la honte de toutes les choses perverses que j’avais faites et qui m’avaient procuré énormément de plaisir, la peur de toutes les conséquences potentielles de mon imprudence.

    Rien ne pouvait atténuer la satisfaction et la douleur agréable que je ressentais entre mes jambes, mais je ne voulais pas être là quand il se réveillerait. Je voulais garder à l’esprit l’homme que le plaisir avait poussé au bord de la folie – je ne voulais pas voir cet homme dans la lumière crue du matin, cet homme qui pourrait vouloir que je parte.

    Je soupirai, soulevai délicatement sa main et me glissai hors du lit aussi prudemment que possible, pour ne pas perturber son sommeil.

    Je retins ma respiration pendant une seconde, espérant qu’il ne se réveillerait pas, et je la relâchai avec soulagement en déambulant dans la pièce, essayant de trouver mes affaires dans la pénombre.

    Je mis mon soutien-gorge et remontai ma robe avant d’avancer à pas feutrés sur la moquette épaisse, essayant de trouver mon string.

    Je jurai intérieurement : comment étais-je censée trouver un stupide petit morceau de tissu avec un éclairage aussi faible ? Ça ne serait jamais arrivé avec ma culotte de grand-mère habituelle.

    J’abandonnai mes recherches après quelques minutes parce que je ne voulais pas être là quand il se réveillerait et lui laisser l’image d’une nana pot de colle. Il était censé se lever tôt pour aller à l’aéroport.

    Ah, merde. Je rentrerais, honteuse, avec les mêmes vêtements que la veille, mais sans culotte.

    Je pris mes talons aiguilles et ma pochette sur la console de l’entrée et fus reconnaissante de trouver un taxi noir qui attendait à la station de taxis devant l’hôtel. Je ne m’attendais pas à en trouver un à cinq heures du matin.

    Il sourit quand je m’assis à l’arrière, sachant clairement que je m’échappais d’une chambre d’hôtel au milieu d’une nuit de passion débridée, et encore une fois, je ne semblais pas m’en soucier.

    — Où va-t-on ?

    — Hammersmith.

    Chapitre 2

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    Ava

    Je gémis lorsque « I Will Survive » recommença pour la troisième fois d’affilée.

    S’il vous plaît, faites que ça s’arrête ! suppliai-je en silence. Je tapotai ma table de nuit pour trouver mon téléphone, jusqu’à ce que ma main touche enfin la surface froide et lisse.

    Je gardai les yeux fermés en faisant glisser mon pouce vers ce que j’espérais être le bas de l’écran.

    — Ethan, il vaudrait mieux que tu sois sur le point de mourir, je le jure, marmonnai-je, le visage toujours appuyé contre mon oreiller.

    — Bonjour, ma belle, mon soleil, mon petit lapin.

    Je grognai en entendant sa voix joyeuse. Je retirai le téléphone de mon oreille et clignai des yeux plusieurs fois pour regarder l’heure.

    Je le remis sur mon oreille en soupirant.

    — Mec, il est huit heures et demie.

    — D’habitude, tu es déjà bien réveillée à cette heure.

    — Mmh mmh.

    D’habitude, je me couchais aussi à dix heures. Aujourd’hui, il était déjà six heures et demie du matin lorsque j’étais rentrée à la maison, que j’avais pris une douche et que je m’étais préparée à aller me coucher.

    — Je me suis couché il y a deux heures.

    — Oooooh, quelqu’un a écouté les ordres du médecin et s’est amusé, alors. Je veux tout savoir !

    J’aurais dû savoir à quoi m’en tenir et ne pas m’attendre à plus de considération : maintenant, il voulait connaître l’histoire et il ne me lâcherait pas tant qu’il ne saurait pas tout.

    — Et si je t’apportais un café latte géant à la vanille et un muffin ?

    — Quel genre ?

    — Banane avec pépites de chocolat ?

    J’étais déjà à moitié réveillée.

    — D’accord.

    J’attendis quelques secondes et compris pourquoi il ne raccrochait pas.

    — Tu es déjà là, n’est-ce pas ? lui demandai-je.

    — À ton avis ?

    Je levai les yeux au ciel et me redressai sur le lit en grognant.

    — Très bien, entre !

    Je quittai à contrecœur la chaleur de mon lit et entrai dans la pièce principale de mon petit deux pièces, en me frottant les yeux.

    — Pourquoi as-tu pris la peine d’appeler ? râlai-je, en m’asseyant à la petite table ronde que j’avais placée

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