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Souriez, vous êtes au travail
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Souriez, vous êtes au travail
Livre électronique158 pages1 heure

Souriez, vous êtes au travail

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À propos de ce livre électronique

Après la pandémie, place au bonheur

Souriez, vous êtes au travail arrive à un moment charnière dans le milieu de l’emploi. La pandémie, le télétravail et les conditions difficiles des travailleurs qui ont affronté la tempête ont laissé des traces. Ainsi, les dix facteurs de bonheur au travail sont en baisse, sans exception. Les défis de recrutement et de rétention de la main-d’œuvre, déjà bien présents avant la pandémie, se sont complexifiés et représentent un cauchemar pour nombre d’organisations.

Avec le retour progressif des travailleurs sur leur lieu d’emploi et l’espoir que la COVID-19 se dissipe, il est essentiel d’aborder de façon plus pragmatique la notion de bonheur au travail, notion qui privilégie particulièrement l’aspect relationnel. En ce sens, Souriez, vous êtes au travail se veut ni plus ni moins qu’un guide de réflexion qui permet de mieux comprendre les indices de bonheur au travail et d’en appliquer certains principes.
LangueFrançais
Date de sortie3 févr. 2022
ISBN9782894719343
Souriez, vous êtes au travail
Auteur

Pierre Côté

Pierre Côté a une longue expérience dans le domaine des communications. En 2006, il a fondé l’IRB et l’IRB-T (Indice relatif de bonheur et indice relatif de bonheur au travail), devenus IBL et IBL-T depuis que Léger s’en est porté acquéreur. Ce conférencier collabore régulièrement avec de nombreux médias.

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    Aperçu du livre

    Souriez, vous êtes au travail - Pierre Côté

    Introduction

    70 000.

    À quoi peut bien correspondre ce chiffre qui semble sorti de nulle part ? Ajoutons-y une information pour dissiper un peu le mystère.

    70 000… heures.

    Ah ! Vos neurones sont en mode recherche. Ils vous suggèrent certaines pistes, mais la réponse ne coule pas de source. Ajoutons alors une dernière information.

    70 000 heures… de travail.

    Voilà ! Dans une vie active, c’est plus ou moins le temps qu’une personne passera au travail. Trente-cinq heures par semaine pendant quarante ans. 70 000 heures, c’est long. Difficile de penser que la qualité de ces heures passées au travail n’affectera pas notre niveau de bonheur. Le bonheur au travail, bien sûr, mais aussi le bonheur dans notre vie personnelle.

    Durant toutes nos années de vie active (ou vie « productive »), nous passerons presque autant de temps à travailler qu’à dormir. Presque autant d’heures de travail que de temps passé avec nos enfants, notre conjoint ou nos amis. Notre relation avec eux sera influencée par ce que nous vivrons au travail. Et imaginez l’impact sur ces relations si notre sommeil est perturbé parce que, justement, notre travail et ce qui s’y passe nous taraudent l’esprit, souvent la nuit ?

    Le travail a un immense impact sur notre vie et sur notre bonheur. Il constitue d’ailleurs le 3e des 25 facteurs d’influence du bonheur de l’IBL, mais nous essayons encore trop souvent de le minimiser. De le considérer comme quelque chose avec lequel tout un chacun doit composer. « Faire avec », comme on dit. En fait, nous sommes prêts à accepter de plus larges compromis dans notre travail, des compromis que nous ne serions jamais disposés à faire dans notre vie de couple, dans notre vie familiale ou encore dans notre vie sociale. Et je ne vous ai pas encore parlé de statistiques et de données probantes confirmant l’influence du travail sur notre bonheur.² Actuellement, le bonheur au travail, on aime surtout en parler. C’est déjà ça. Mais se donne-t-on toutes les chances de le faire croitre ? Les employés comme les employeurs ? Notre relation avec le travail a changé radicalement depuis vingt ans. Si l’on se fie à la façon dont les plus jeunes le perçoivent et ce à quoi ils l’associent, c’est loin d’être fini. Sans parler de la notion de télétravail, maintenant bien implantée.

    Par ce petit ouvrage, je tenterai de vous faire prendre conscience, au-delà de ce que vous en pensez, de l’impact du travail dans votre vie. De l’importance que vous en soyez satisfait. Cette lecture vous sensibilisera aux facteurs qui caractérisent le bonheur au travail, aux attitudes qui l’influencent. Elle se veut donc utile et bénéfique, autant pour les travailleurs que pour les employeurs.

    J’étudie, je décortique et j’analyse le bonheur depuis maintenant quinze ans. Humblement, j’en connais suffisamment pour en parler avec assurance et pertinence. Davantage encore depuis que la firme Léger s’est portée acquéreuse, en 2018, des indices de bonheur personnel et au travail (IBL et IBL-T.)³ C’est d’ailleurs ce dernier indice, l’indice de bonheur au travail, qui possède probablement le plus grand potentiel de rayonnement collectif. En effet, la prise en compte de certains facteurs et l’adoption d’attitudes particulières au sein d’une organisation se répercuteront simultanément sur des dizaines, des centaines, voire des milliers de personnes. La productivité et la rentabilité de cette même organisation s’en trouveront dès lors améliorées. Que demander de plus ?

    Le bonheur au travail, c’est un pari où il n’y a pas de perdants. Que des gagnants. Pour y arriver, il faut toutefois comprendre une chose essentielle. Un mot, en fait, que vous lirez des dizaines de fois dans cet ouvrage : relationnel. Le bonheur, qu’il se manifeste au travail ou dans la vie personnelle, ne s’abreuve qu’à cette seule et même source. La vie et le bonheur ne sont faits que de relations. Tout le reste n’est qu’accessoire. Mais les relations, toutes les relations, nous en conviendrons, demandent qu’on y investisse des efforts. Et qu’on manifeste de l’ouverture.

    Dans les prochaines pages, je vous invite à découvrir (entre autres) 10 facteurs qui influencent le bonheur au travail, 5 attitudes qui aident à l’atteindre et à le maintenir et 5 clés qui peuvent accroitre le bonheur dans tous les aspects de votre vie, y compris le travail.


    2La grande majorité des données et statistiques fournies dans ce livre proviennent des multiples recherches entourant l’IBL et l’IBL-T au fil des quinze dernières années.

    3Pour mieux comprendre le cheminement de l’IBL, consultez la ligne du temps à l’annexe 1.

    «Chapitre 1» au centre. Tout autour, des mots éparpillés tels que «Ouverture, Marque employeur, Métiers» écrits en gris sur fond noir et le mot «Accomplissement», écrit en blanc.

    S’accomplir au travail, tout premier facteur

    Au fil des quinze dernières années, j’ai posé des centaines de questions à des centaines de milliers de personnes afin de bien comprendre pourquoi le travail s’avérait aussi important dans notre vie, au-delà même du revenu essentiel qu’il nous procure. Nous verrons d’ailleurs que ce revenu n’est qu’accessoire, lorsqu’il est question de bonheur au travail. Quelles sont les raisons pour lesquelles on se dit satisfait ou non de notre travail ? Que faire pour que ce dernier ne constitue pas un accablement, mais plutôt un contentement ?

    La théorie du casse-tête

    La principale raison pour laquelle on se déclare satisfait de son travail se veut la même pour laquelle on se déclare satisfait de sa vie : le sentiment d’accomplissement. La réalisation de soi. Fondamental, n’est-ce pas ? Sans le sentiment de s’accomplir et de se réaliser, dans la vie comme au travail, le bonheur part déjà avec une prise contre lui. Il ne représente pas le tout premier facteur de bonheur au travail sans raison.

    Évidemment, la définition du sentiment d’accomplissement peut varier selon les individus, leur bagage de vie, leurs ambitions, leurs objectifs et l’ensemble de leur vécu. Mais un fait demeure : peu importe ce que l’on fait, on doit s’en montrer satisfait. Dans une certaine mesure, à tout le moins. Selon nos données, plus le sentiment d’accomplissement est faible, plus les indices de bonheur au travail et de bonheur personnel sont à la baisse. Solidement.

    Pour mieux imager l’impact du sentiment d’accomplissement sur le bonheur, j’ai développé une théorie toute simple qui s’applique à votre vie tant personnelle que professionnelle : la théorie du casse-tête. Imaginez deux pièces de casse-tête : une grise et une blanche (voir figure 1). La pièce blanche correspond à votre vie rêvée ou à votre situation rêvée. La pièce grise, à votre vie réelle ou à votre situation réelle. Si vous ne pouvez insérer la pièce blanche dans la pièce grise, vous avez un problème. Oh ! On peut toujours forcer la note un peu pour les emboiter, mais pas trop. Il y a des limites ! Le niveau de difficulté pour entrer la pièce blanche dans la pièce grise indique assez justement niveau d’accomplissement et, en bonne partie, votre niveau de bonheur.

    Figure

    1

    La théorie du casse-tête

    Deux morceaux de casse-tête non assemblés.

    Pas encore convaincu ? Sachez qu’il existe un écart de près de 30 points entre l’indice de bonheur de ceux qui arrivent aisément à emboiter les pièces et ceux pour qui cet exercice s’avère difficile, voire impossible.

    S’accomplir au travail, c’est évidemment la responsabilité de l’employé, mais aussi, en partie, celle de l’employeur. Ce dernier ne peut se laver les mains de ce besoin de réalisation qu’éprouvent ses employés. De toute façon, quel est l’intérêt d’avoir des employés qui ne se réalisent pas ou qui se réalisent seulement un peu ? Aucun. Ce serait même plutôt le contraire.

    Il est aussi important de souligner que le travail, qu’il nous plaise ou pas, peut s’avérer l’un des pires pièges du bonheur, car on en devient vite prisonnier. Il crée des besoins instantanés et souvent incontrôlés. Un véritable paradoxe. Le travail et la rémunération que l’on en tire deviennent à la fois vitaux et vicieux. C’est le commencement d’une roue qui tourne, celle de notre vie active et de la consommation qui l’accompagne. Une fois qu’on a mis les pieds à l’intérieur de cette roue, tout se met à aller très vite, sans trop qu’on s’en rende compte. La rémunération que nous procure notre travail, que ce dernier nous plaise ou non, nous ouvre la porte à la consommation et à ses possibilités infinies. Et on n’hésite pas très longtemps à s’offrir ce qui nous fait envie. Au début, c’est grisant. Tant de choses deviennent accessibles ! Tant de désirs, souvent matériels,

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