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Le Chasse-Ennui
Le Chasse-Ennui
Le Chasse-Ennui
Livre électronique584 pages4 heures

Le Chasse-Ennui

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À propos de ce livre électronique

Libre à vous de choisir des fac-similés de piètre qualité ; le présent ouvrage a été entièrement recomposé, revu, corrigé et annoté au besoin, l'orthographe modernisée, car déchiffrer et interpréter ralentit et gâche le plaisir de lire ; bref, tout a été fait pour rendre votre lecture plus accessible et agréable.
Ce Chasse-Ennui, rédigé alors que Louis Garon est cloué au lit suite à une attaque de goutte, comprend 500 contes, plus ou moins courts, divisés en 5 "centuries" de 100 contes chacune.
Il s'agit d'une sorte d'almanach, comme il en était la mode à cette époque, où se rencontrent pêle-mêle des anecdotes historiques, d'autres moins, des facéties qui sont dans l'air du temps, des apologues avec une visée morale. Y sont brocardées toutes les couches de la société, depuis les Princes jusqu'au simple villageois, en passant par les bourgeois, les hommes de l'art, de lettres, ou encore de robe. Les femmes n'en sont pas exclues.
Un très beau style, un esprit subtil, avec quelques formules pétillantes qu'on découvre au fil des pages.
Un ouvrage, introuvable (ou quasi) en librairie, adapté en français moderne, en essayant de respecter au maximum le texte originel.
LangueFrançais
Date de sortie5 mai 2022
ISBN9782322428496
Le Chasse-Ennui
Auteur

Louis GARON

Louis Garon est originaire de Genève, où il naît en 1574. De parents calvinistes, il vint s'installer à Lyon vers 1598, et se convertit au catholicisme en 1610. Il exerce le métier de correcteur en imprimerie, traduit de l'italien en français, et se laisse aller à rédiger des pièces de circonstance s en prose et en vers. Cet ouvrage, selon ses termes, est le onzième ou douzième de sa main, paru en 1628, et qui sera suivi d'un second volume - posthume - en 1633. Souffrant de la goutte, il en meurt en 1631.

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    Aperçu du livre

    Le Chasse-Ennui - Louis GARON

    En relisant le conte 84 de la 3ème Centurie, me revient à l’esprit cette anecdote vécue :

    Ayant fait appel un jour à un bricoleur qui faisait (au black) autant de l’électricité que de la peinture et plein d’autres choses, à un moment je laissai échapper : « Le mieux est l’ennemi du bien ». - Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

    En effet, quelque temps après, pour me montrer l’excellence de sa mémoire comme de sa brillante intelligence, il me fit : « Comme vous dites, le pire est l’ennemi du bien. » Ses travaux, heureusement, étaient d’un meilleur tonneau.

    Sommaire

    INTRODUCTION

    1) L’auteur

    2) L’Oeuvre

    3) Le présent ouvrage

    Dédicace

    AU LECTEUR

    Dizain Acrostiche

    Avant-Propos

    PREMIÈRE CENTURIE

    Réponse plaisante d’un cordonnier au Pape Léon

    Plaisante réponse d’un Pape à un gentilhomme

    Réponse facétieuse d’un ecclésiastique au Pape

    Dit remarquable d’Urbain IV à un cardinal

    Un vieux villageois récompensé

    Belle répartie du Pape Léon XI à sotte demande

    Libéralité de Léon X envers les gens de Lettres

    D’un pèlerin qui ressemblait au Pape Boniface

    Titres que le Pape Jules donnait à ses serviteurs

    Paroles remarquables du même Pape

    Que nos rois de France ne relèvent que de Dieu

    Subtilité d’un Pape pour se défaire d’un importun

    Conseil ridicule d’un abbé à un cardinal

    Paroles piquantes de Raphaël d’Urbino

    Repartie du cardinal Salviati à François 1er

    D’un cardinal qui aimait les lettres

    Réponse subtile d’un villageois

    Répartie d’un archevêque à son maître d’hôtel

    Répartie d’un prélat à un gentilhomme

    De l’évêque de Chartres et du roi Louis XI

    Du même évêque et des prêtres qu’il rencontra

    Un évêque voulant gausser un berger eut son paiement

    Belle répartie d’un prélat

    Répartie d’un bon compagnon

    Réponse d’un villageois à un abbé

    Simplicité d’un abbé

    D’un qui doute si les escargots étaient chair ou poisson

    Deux religieux se font délivrer des voleurs

    D’un riche bénéficié de Lyon

    Plaisantes répliques d’un cordelier à un capitaine

    Plaisante rencontre d’un curé de village

    Plaisante répartie d’un clerc à un évêque

    Plaisante rencontre de l’historiographe du roi d’Espagne

    Continence remarquable d’Alexandre le Grand

    Subtilité d’un meneur d’âne devant Alexandre

    Exemple mémorable de Vespasien

    Réponse de Maximilien à un qui voulait se faire anoblir

    Réponse du même à un qui lui demandait l’aumône

    Répartie de Sigismond à Georges Fistel

    De Sigismond et de son valet de chambre

    Réponse notable de Frédéric III, empereur

    Libéralité de Charles Quint envers Mme d’Étampes

    Gracieuse réponse d’Augustin de Sesse à Charles Quint

    Belle répartie de Zabate à Charles Quint

    Plaisante réponse d’un villageois à Charles Quint

    Jugement du sultan Soliman

    Réponse d’une impératrice

    Paroles remarquables de Louis le Gros

    Lettre du comte d’Anjou au roi de France

    Du roi Louis XI qui donna un bénéfice

    Dit joyeux du même à l’archevêque de Tours

    Sentence notable du même roi

    Remède enseigné à Louis XI pour guérir la goutte

    Propos mémorables du même roi

    Plaisante rencontre

    Dit mémorable de M. de Bresay au même roi

    Conseil du même au roi

    Réponse du seigneur de Chabannes au même roi

    Histoire de la rave donnée à Louis XI

    Louis XI, son astrologue, et l’âne du charbonnier

    L’estime que Louis XII faisait des Vénitiens

    Parole joyeuse du même au Parlement

    Paroles magnanimes du même

    Fable par lui récitée à quelques dames

    La similitude qu’il fit au duc d’Angoulême

    Dit mémorable du même seigneur

    Le vers latin dont il taxa les Grecs

    Ce que le même seigneur dit à des soldats balafrés

    Belle réponse qu’il fit à un vantard

    Dit remarquable de François 1er

    Paroles remarquables d’Henri le Grand

    Belle répartie de Henri IV quand après la réduction de la ville de Paris on lui fit voir les canons de l’Arsenal

    Répartie du même à un ambassadeur d’Espagne

    Belle rencontre du même à un seigneur étranger

    Répartie à un Gascon qui lui demandait récompense

    Répartie du roi à un gentilhomme

    Réponse du même aux députés des Églises Réformées

    Du même à ceux de la Religion réformée

    Du même, au sujet d’un poète français à Turin

    Guérison d’un gentilhomme par un brevet

    Dits de Louis XIII étant encore Dauphin

    Sur un petit carrosse traîné par deux chiens

    Sur la course de bagues des Français et Espagnols

    Souhait du même à la curée des chiens

    Répartie, étant baigné de sueur, à un gentilhomme

    D’Alphonse roi d’Aragon et de Naples

    Importunité d’un vieillard

    Réponse qu’il fit à un songeur

    Sentence vertueuse du même

    Sage réponse d’Antoine Panorme

    À un gentilhomme prodigue

    Un soldat absous par le même roi

    Acte mémorable du même prince

    Répartie à un qui avait retenu ses bagues

    Propos du même pour conserver ses amis

    Gaillardise du fou du même prince

    Répartie de Ferdinand roi d’Espagne

    La vengeance de Ramire roi d’Aragon

    Paroles de Solon profitable à Crésus

    Un vieillard donnant quelques avertissements à Jacques IV, roi d’Écosse

    DEUXIÈME CENTURIE

    Comparaison touchant les avocats et médecins

    Sage avis du fou du duc d’Autriche

    Réponse du frère du roi d’Espagne au Pape

    Réponse d’un duc de Mantoue à un importun

    Dit de Marc Antoine Colonna

    D’un duc de Ferrare et son trompette

    Gaillardise d’un serviteur du duc de Ferrare

    Réponse de Côme de Médicis à Pallas Stroffy

    Proverbes italiens allégués à Ascanio Colonna

    Du duc d’Urbino et d’un criminel

    Charité remarquable du duc de Savoie

    Imprécations de Charles de Bourbon

    Acte remarquable de Laurent de Médicis

    Paroles remarquables du seigneur d’Assier

    Répartie du seigneur d’Assier à son fils

    Acte remarquable du duc de Milan

    Paroles remarquables du fils du duc de Bretagne

    Acte mémorable d’une duchesse

    Réponse de la duchesse de Normandie à son mari

    Réponse accorte de Laurent de Médicis

    Paroles remarquables du duc de Medina

    Répartie de Camille Porcher à Marc Antoine Colonna

    Répartie du connétable de Castille

    Dits remarquables de Zinzenin Octavien

    Acte remarquable de Marc Antoine Colonna

    Réponse d’un pilote au prince d’Oria

    Action remarquable de madame la Dauphine

    Sage réponse de Julie à son père Auguste

    Pisistrate excuse un jeune homme ayant baisé sa fille

    Denys se moque de la sentence d’un philosophe

    Acte plaisant de Denys le tyran

    Comment il fit couper la langue à un flatteur

    Du comte de Mâcon emporté par le diable

    Sagesse d’un prince allemand

    Réponse du fou du marquis de Guast

    Belle comparaison de Jean de Gonzague

    Comment le comte de Savoie se présenta à l’empereur

    Réponse du comte d’Enghien au marquis de Guast

    Réponse du prince de Nassau à la reine de Hongrie

    Rencontre du perroquet du comte de Fiasque

    Sentence d’un chancelier de France

    Chasteté remarquable d’une comtesse anglaise

    Courage mémorable d’Ennia, mère du roi d’Angleterre

    Subtilité des dames de Weinsberg

    Acte magnanime d’une grande dame

    Belle répartie d’une grande dame

    Dits de Talbot, capitaine anglais

    Gaillardise d’un seigneur de Castille

    À un qui s’était fait représenter en marbre

    Sage répartie d’un maréchal de France

    Une femme au maréchal d’Aumont

    Voulant gausser un artisan en son paiement

    Ignorance d’un seigneur italien

    Répartie du sénéchal de Champagne

    Paroles remarques de l’ambassadeur du Grand Turc

    Comparaison de la force des chrétiens et des Turcs

    Gaillardise d’un gentilhomme castillan

    Ingratitude d’un gentilhomme

    Plaisante rencontre d’un gentilhomme

    D’un gentilhomme allemand à une femme d’Avignon

    Réponse d’un gentilhomme à une demoiselle

    Répartie d’un gentilhomme à une demoiselle

    Rencontre plaisante d’un gentilhomme français

    Réponse d’un gentilhomme à un ami

    Rencontre subtile d’un gentilhomme

    Mort mémorable d’un Milanais

    D’un gentilhomme portant le deuil

    Sur les beautés d’une demoiselle

    D’un vantard

    Simplicité d’un gentilhomme napolitain

    Répartie d’une demoiselle

    D’un affront d’une demoiselle

    Raillerie d’une demoiselle

    Réponse d’une demoiselle quant au fard

    Réponse d’une demoiselle pensive

    À une demoiselle vêtue de blanc

    Réplique piquante d’un jeune homme

    D’une demoiselle qui protestait

    Réponse d’une demoiselle à son serviteur

    Répartie d’une demoiselle à propos de danse

    Subtile réponse d’une demoiselle

    Sur l’âge d’une demoiselle

    Plaisante répartie d’un capitaine

    D’un cavalier qui montait un cheval maigre

    Noise entre un docteur et un gentilhomme

    Gaillardise d’un qui prit la croupe d’un cheval

    D’un qui montait un cheval fort en bouche

    Gaillardise d’un capitaine

    Réponse héroïque du chevalier Bayard

    Sur la mort d’un capitaine couard

    À un qui louait un chef d’armée

    D’un duel

    D’un vieux capitaine à un grand seigneur

    D’un sergent au siège d’Amiens

    D’un capitaine à un commissaire des guerres

    Subtilité d’un capitaine parmesan

    D’un gendarme pour ravoir son cheval

    Paroles hardies de la Hire à Charles VII

    Gaillardise d’un soldat faisant le bravache

    À un soldat qui vendait son cheval

    TROISIÈME CENTURIE

    D’un qui fut appelé devant un juge

    Réponse subtile à un juge

    D’un riche laboureur au juge son fils

    D’un juge à un homme qui avait épousé cinq femmes

    Subtile réponse d’un villageois à un juge

    Un juge corrompu par deux plaideurs

    Touchant la succession d’un âne

    Sagesse remarquable d’un juge

    Réponse d’un criminel à son juge

    Sur la mort d’un chien

    D’un avocat à une dame qui voulait le gausser

    Testament de Ludovic Cortusius

    Gaillardise d’un avocat

    Un avocat confondit quelques gentilshommes

    Plaisante répartie d’un larron

    Gaillardise d’un jeune avocat

    La demoiselle au perroquet et le médecin

    Gaillardise d’un médecin

    Répartie d’un médecin à une demoiselle

    D’un gausseur voulant se moquer d’un médecin

    Réponse d’un médecin à un facétieux

    Belle répartie d’un médecin

    Savoir si les médecins sont nécessaires ou non

    Réponse d’un médecin à une demoiselle

    Réponse d’un fébricitant à son médecin

    D’un maréchal et d’un médecin

    Répartie faite à un médecin

    D’un qui contrefaisait le médecin

    Répartie d’un médecin à un détracteur

    Touchant les femmes

    D’un chirurgien

    D’un qui fut blessé

    Acte plaisant de Dantesieu

    Dit mémorable de Socrate

    D’un philosophe qui avait chassé son fils vicieux

    Du philosophe Anacréon

    Thalès moqué par une vieille

    D’un qui faisait l’entendu

    Sage réponse de Jovian Pontan

    Subtilité du philosophe Pitton

    Subtile réponse d’un philosophe

    Sage réponse faite à un astrologue

    Prédiction d’un vieux notaire de Lyon

    Mauvais tour du duc de Milan à un astrologue

    D’un poète comique à un qui voulait le gausser

    Réponse d’un poète

    Répartie de Dante à un sot

    D’un poète ignorant

    D’un poète italien

    Subtile requête de Jean de Meung

    Quatrain donné à un trésorier par Ronsard

    Gaillardise d’un musicien

    D’un jeune musicien jouant du luth

    Un musicien à deux banquiers de Lyon

    D’une demoiselle peinte en Vierge

    Gaillardise d’un peintre et d’un anobli

    De Raphaël d’Urbin à une demoiselle

    Rencontre plaisante d’un sculpteur milanais

    D’un pédagogue visitant ses disciples

    D’un qui avait appris toute sa science à son disciple

    D’un pédant facétieux

    D’un pédant latiniseur

    D’un autre latiniseur

    Rencontre plaisante du maître et du disciple

    D’une femme voulant gausser des écoliers

    D’un paysan dauphinois à des écoliers lyonnais

    Gaillardise d’un écolier

    D’un écolier ayant perdu ses cahiers

    D’un écolier à une femme impudique

    D’un villageois déniaisé de deux chapons

    Excuse d’un écolier

    Réponse d’un jeune amoureux

    Sage réponse d’une demoiselle

    Sage réponse d’une jeune fille

    Honorable réponse d’une villageoise

    Accorte réponse d’une demoiselle

    D’un amoureux à sa maîtresse

    Fourbe faite à un gentilhomme

    D’un gentilhomme à une demoiselle

    D’un gentilhomme à celle qu’il aimait

    D’un gentilhomme et d’une vieille demoiselle

    Sottise d’un amoureux

    D’un qui ne trouvait femme à sa fantaisie

    Gaillardise d’un tailleur

    De Caussarara qui coupa deux paires pour une

    Du même Caussarara

    Désastre qui arriva à un sergent

    Un débiteur poursuivi s’échappe

    Sagesse des Égyptiens

    Les Spartiates et l’ivrognerie

    Sage réponse de Démosthène

    Sagesse de Socrate

    Que la vertu et la noblesse doivent avoir de quoi s’entretenir honorablement

    Réponse d’un Florentin à un noble

    Sage réponse d’un galant homme

    D’un jeune fils malade à son père

    D’un riche devenu pauvre

    Belle remarque touchant le jeu

    Dernières paroles d’un jeune homme mourant

    Gaillardise d’un mari masqué

    QUATRIÈME CENTURIE

    De Théodore de Bèze à sa Candide

    Du même Bèze se mariant pour la troisième fois

    Quatre actions remarquables de Cuzin

    D’un ministre qui ne se contentait pas de ses gages

    D’où vient le proverbe Tout le monde n’est pas Pinaut

    D’un qui cherchait sa femme noyée

    D’un qui battait sa femme tous les ans

    D’un mari qui tua sa femme pour son obstination

    Obstination d’une autre femme

    Facilité d’un bon mari

    La première nuit des noces

    Gaillardise d’un fiancé

    D’un mari qui battait sa femme

    Gaillarde réponse d’une nouvelle mariée

    Gaillardise d’un nouveau marié

    Galanterie sur le même sujet

    Autre

    Autre

    Autre

    Les Turcs jaloux de leurs femmes

    Jalousie et cruauté d’un mari

    Gaillardise d’un nouveau marié

    D’une fille à son père, désirant être mariée

    Gaillarde répartie d’une fille

    De deux fils

    D’un père mourant

    Un fils exhorte son père à se préparer à bien mourir

    Une jeune fille châtiée par son père

    D’un laquais ayant soif

    D’un serviteur ennuyé de servir

    Balourdise d’un Vénitien montant à cheval

    Excuse d’un serviteur

    Subtile excuse pour couvrir une affaire

    Gaillardise d’un acheteur de fromage

    D’un maître d’hôtel rendant compte à son maître

    Subtilité d’un villageois

    Sottise d’un villageois

    Belle réponse d’un villageois à son fils

    Plainte d’un villageois à un juge

    Réponse plaisante d’un villageois

    D’un villageois qui vend sa grande métairie

    D’un bourgeois et d’un villageois

    D’un villageois malade

    Répartie d’un villageois à un gentilhomme

    Réponse d’un villageois à un juge

    Réponse d’un villageois à un gentilhomme

    D’un villageois attrapé en vendant des asperges

    Gaillardise d’un villageois

    D’un laboureur voulant se mettre à étudier

    Réponse subtile d’un villageois

    Belle répartie d’un villageois

    Un villageois confond le fils d’un docteur

    Plaisante fourbe d’un juif mené au supplice

    Gaillardise d’un criminel

    D’un criminel oyant lire son procès

    D’un larron échappé du gibet

    D’un qui avait dérobé en une boutique

    D’un qui avait dérobé une bride

    D’un criminel qui craignait de prendre la gravelle

    Gaillardise de deux coupeurs de bourse

    Plaisantes réponses d’un coupeur de bourse

    D’une femme impudique

    Effronterie d’une femme impudique

    D’une femme riche et chaste

    Clairvoyance d’un forgeron

    Rencontre d’une femme impudique

    D’un jeune homme à une courtisane

    Plainte d’une courtisane

    Réponse d’un gentilhomme à une demoiselle

    Plaisante rencontre d’un bon compagnon

    Deuil d’une femme sur son mari

    D’une femme pleurant malicieusement

    D’un jeune homme aux dents tombées

    Un fainéant se fait ermite

    D’un qui estimait plus la vie que l’honneur

    Poltronnerie remarquable

    Plaisante excuse d’un paresseux

    Poltronnerie de quelques Calabrais

    Tour que fit un ivrogne à sa femme

    Gaillardise d’un Flamand

    Instruction d’un ivrogne

    D’où vient l’expression Cela est bien pis

    Choix d’un bon buveur

    La perte d’Huguchio de Fagioles

    D’un gourmand avare

    Gaillardise d’un gourmand

    D’un gourmand attrapé

    D’un lourdaud à souliers

    D’un nouveau marié

    Simplicité de quelques villageois

    Sottise d’un cosmographe ignorant

    D’un jeune homme libéral à un usurier

    D’un usurier s’étant pendu

    Les écus cachés de l’usurier

    D’un gentilhomme avare et peu courtois

    D’un qui louait les usuriers

    D’un avaricieux à son confesseur

    Plainte d’un avaricieux

    D’un jeune bourreau

    D’un bourreau et d’une vieille maquerelle

    CINQUIÈME CENTURIE

    D’un aveugle né

    Braguette attrapé par Pancerotte

    Répartie d’un charpentier à un marchand

    D’un Florentin vendant la mule d’un pendu

    Ignorance du caissier d’un banquier

    Répartie à un nouveau marié

    Gaillardise sur la naissance d’un enfant

    Ignorance d’un notaire

    D’un notaire qui couchait un contrat de vente

    À un borgne qui voulait gausser

    D’un villageois cherchant l’âne de son père

    De deux ennemis à Florence

    D’un procureur à un Conseiller de Grenoble

    D’un qui se mourait

    D’un qui aimait mieux manger qu’acheter des habits

    Instruction d’une mère à sa fille

    Sur le trépas d’un borgne

    D’un bourgeois de Lyon à quelques demoiselles

    D’un ayant passé une rivière sans rien payer

    D’un Romain à un Barbare

    Réplique joyeuse et piquante

    D’un jeune homme et du guet

    Gaillardise sur le même sujet

    Gaillardise récréative

    Sottise d’un Bressan

    D’un marchand Lucquois

    D’un jeune homme à trois filles

    En se gaussant d’un qui avait un archi-nez

    D’un qui donna plus à son bâtard qu’à son fils légitime

    D’un à qui on avait donné les manches sans le pourpoint

    Conseils ridicules de maître Marin

    D’un qui ne connaissait pas son père

    D’un qui avait prêté deux écus à un ami

    D’un qui reprochait à un autre d’être fils de putain

    D’un goutteux auquel on prêchait l’abstinence

    De deux frères riches, l’un avaricieux, l’autre libéral

    D’un maître lanternier

    Subtilité d’une dame napolitaine

    Raillerie subtile

    Touchant la beauté ou laideur d’une femme

    Plaisante rencontre d’une pie

    D’un fébricitant

    Répartie d’un juif

    D’un jeune homme allé voir une courtisane

    Refus de prêter un âne

    D’un bon compagnon à une hôtesse

    D’un qui avait fait bâtir une maison avec une devise

    D’un maître péteur

    Sottise d’un qui menait un âne chargé de blé

    D’un Siennois à un Florentin

    D’un Calabrais à une demoiselle de Naples

    Réponse subtile à un lourdaud

    D’un qui se vantait d’être plus fort qu’un autre

    Gaillardise d’un gausseur

    Réponse joyeuse

    D’un riche et d’un pauvre

    À un attrapeur de bénéfices

    D’un boulanger

    Pourquoi une pauvre femme faisait tant d’enfants

    D’un qui avait consommé son bien

    Plaisante encontre d’un fou

    Gaillardise d’une femme

    Répartie d’un homme gras et replet

    Défi de deux soldats à l’épée

    D’un nouveau marié

    Proposition d’un citoyen de Florence

    Cause plaisante du tremblement de terre

    D’un qui faisait le bravache

    D’un bon compagnon

    Un médisant confus

    Instruction plaisante à un prodigue

    D’une chèvre qui prit un loup

    D’un singe qui jouait aux échecs

    Invention subtile de trois bons compagnons

    De deux amis intimes devenus ennemis

    D’un qu’on voulait marier

    D’un marchand voulant acheter des pourceaux

    Réponse à la demande d’un hypocrite

    Harangue de Timon l’Athénien

    D’un coupeur de bourse et d’un bourreau

    Répartie d’un cuisinier à son maître

    D’un qui demanda à emprunter cinquante écus

    D’un soldat à deux gentilshommes

    D’un prédicateur qui taxait les gros culs des dames

    Sur le même sujet

    Tour que fit un libraire de Lyon à Grenoble

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    D’un imprimeur de Paris étant malade

    D’un Savoyard et la pyramide de la Croix de Confort

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    D’un Savoyard dînant chez le marquis d’Aix en Savoie

    D’un charretier passant le pont du Rhin

    De deux Dauphinois

    Gaillardise de deux mariés

    Réponse d’un libraire bolognais

    D’un mendiant ivre

    D’un gentilhomme voulant parler à un seigneur

    D’Engoulevent voulant débaucher une femme

    Un notaire, sa femme et deux écoliers

    D’une femme ayant une horloge dans le corps

    NOTICE

    BIBLIOGRAPHIE

    INTRODUCTION

    1) L’auteur

    Louis Garon est un écrivain lyonnais né à Genève en novembre 1574 et mort en 1631.

    Voici ce qu’en dit la notice très sibylline de la BNF : A aussi traduit de l’italien en français. – Auteur de pièces de circonstances en prose et en vers et de traductions de l’italien. – A travaillé comme correcteur d’imprimerie à Lyon. – Né à Genève, de parents calvinistes, vint à Lyon vers 1598, se convertit au catholicisme vers 1610.

    Wikipedia, curieusement, n’est guère prolixe : 4 lignes en tout et pour tout pour expédier et le bonhomme et l’oeuvre.

    Pour ne pas alourdir cette introduction, je vous invite vivement à consulter, en Annexe, une retranscription de la Notice sur Louis Garon, d’Antoine Péricaud.

    2) L’Oeuvre

    Il est l’auteur, entre autres, d’un volume de « facéties » intitulé Le Chasse-ennuy. L’ouvrage comprend cinq « centuries », c’est-à-dire cinq groupes de cent courts récits, regroupés selon un classement plutôt thématique, en fonction notamment des corps professionnels des personnages (rois, empereurs et grands seigneurs ; hommes de loi, médecins, hommes d’Église ; étudiants ou paysans, etc.). Cette oeuvre hybride emprunte à différentes traditions, qu’il s’agisse de la littérature facétieuse, de l’anecdote, ou de la littérature morale.

    L’édition originale porte l’étrange mention « 1600 - trop-tost », qui signale que la date de parution est vraisemblablement fausse : certaines anecdotes semblent en effet appartenir à une époque plus tardive ; par exemple, le § II de la cinquième centurie, commence ainsi : « En l’année 1621, que Braguette estoit à Lyon… » Cela sur un ton qui fait penser que cela était bel et bien révolu, avec donc un laps minimum de 3 à 4 ans, ce qui nous porterait vers la fin des années 1620. Michel Simonin, lui, est plus catégorique : il avance la date de 1628 pour le premier volume, objet de cette publication, et 1631 pour le second (que je n’ai hélas pas su trouver¹).

    Le texte sera réédité en 1633, 1645 (Paris, C. Grisot) et 1652 (Rouen, J. Cailloué). Selon Stéphane Macé, l’indication d’une date erronée est sans doute volontaire, car l’insertion de « fausses pistes », de plaisanteries ou de clins d’oeil ironiques correspond à une pratique courante chez les auteurs de littérature facétieuse.

    Le texte est une salade composée, certes, bien dans l’air du temps, mais une salade aromatique, composée d’herbes aux vertus cathartiques ou curatives.

    Selon Stéphane Macé, le texte est conçu comme un objet complexe, « à géométrie variable », pouvant viser plusieurs publics : il s’agirait à l’origine d’un texte intime, destiné à son seul auteur, et présenté comme un « médicament littéraire » élaboré pour contrarier les ennuis de la goutte – maladie physique plus que morale, a priori. Mais dès lors que le livre s’adresse à Maître Jean Durand, le rire thérapeutique devient pur « divertissement » (au sens étymologique du terme) et permet de congédier les tracas du quotidien : c’est en ce sens, probablement, que, dans son introduction, doit être comprise la métaphore du lotus, fleur de l’oubli depuis les Lotophages de l’Odyssée. Enfin, destiné à un public plus large, le rire récupère ses vertus proprement médicinales, et devient un antidote privilégié contre la mélancolie.

    Le rire est aussi quelque chose de foncièrement ambigu : il peut être un indice ou un révélateur de la diversité humaine, se démultipliant en fonction des individus en d’infinies variations ; il est le signe extérieur d’un état d’âme tout intérieur ; il se situe à la frontière du verbal et du non verbal ; il appartient en propre à l’homme, et peut à ce titre constituer une marque de sa supériorité par rapport aux autres animaux ; mais dans le même temps, le rire peut devenir incontrôlable, et être perçu comme un signe de possession diabolique (le Christ est réputé ne pas avoir ri).

    Chaque petit récit – qui excède rarement une page entière – est accompagné d’un titre, qui peut simplement signaler le thème traité (« L’estime que Louys XII faisoit des Venitiens », « D’un qui cherchoit sa femme qui s’estoit noyee »), mais aussi orienter la lecture : lecture amusée et admirative dans le cas d’une « belle repartie », d’une « response subtile » ou d’un « dict remarquable & picquant », lecture railleuse très souvent (« response d’un Duc de Mantouë à un importun », « Belle response qu’il fit à vn vanteur »…).

    De façon générale, que l’on interprète cela comme un défaut ou une qualité, Garon penche pour l’explicitation maximale. De ce fait, je me

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