Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Almanacadabrantesque
Almanacadabrantesque
Almanacadabrantesque
Livre électronique798 pages5 heures

Almanacadabrantesque

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Recueil d'anecdotes, citations, faits divers ou
surprenants, naïvetés, bouffonneries, calembours, réparties, plaisanteries et autres bons mots, recueillis dans des almanachs parus entre 1849 et 1853, pour passer d'agréables moments.
Cet ouvrage se situe dans la suite des recueils d'anecdotes dont Nasr Eddin Hodja est le héros, mais aussi du Pogge, d'Arlotto, de Bonaventure des Périers, du Sieur d'Ouville, de Philippe d'Alcrippe, de Louis Garon, de Louis Loire et Louis Thomas ( voir liste des ouvrages parus, pages 5 et 6 du livre).
LangueFrançais
Date de sortie23 nov. 2022
ISBN9782322517244
Almanacadabrantesque
Auteur

Christophe Noël

Christophe Noël a connu un parcours atypique : ouvrier tapissier, vendeur ambulant, employé dans un petit hôtel, surveillant d'externat, aide-comptable, distributeur de journaux passé cadre responsable de centre, intérimaire, représentant en librairies, chef des ventes, promoteur publicitaire, visiteur mystère, fonctionnaire. Au bout d'une carrière partagée entre Chiffres et Lettres, ce passionné de lecture et d'écriture entame une seconde carrière consacrée à ces dernières. Aujourd'hui à la retraite, il tient par ailleurs un blog.

En savoir plus sur Christophe Noël

Auteurs associés

Lié à Almanacadabrantesque

Livres électroniques liés

Fiction littéraire pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Almanacadabrantesque

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Almanacadabrantesque - Christophe Noël

    Également disponibles :

    Nasr Eddin Hodja/Djeha :

    Les Très-mirifiques et Très-édifiantes Aventures du Hodja (Tome 1)

    Nasr Eddin Hodja rencontre Diogène (Tome 2)

    Nasr Eddin sur la Mare Nostrum (Tome 3 disponible chez l’auteur uniquement)

    Le Sottisier de Nasr Eddin (Tome 4) disponible également chez l’auteur en format A4 - grands caractères)

    Nasr Eddin en Anglophonie (Tome 5)

    Avant Nasr Eddin – le Philogelos (Tome 6)

    Les Plaisanteries – Decourdemanche (Tome 7)

    Candeur, malice et sagesse (Tome 8)

    Les nouvelles Fourberies de Djeha (Tome 9)

    Humour :

    Le Pogge : Facéties – les Bains de Bade – Un vieillard doit-il se marier

    Contes et Facéties d’Arlotto

    Fabliaux Rigolos (anonymes du XII° et XIII° s. en français moderne)

    Nouvelles Récréations et Joyeux Devis – Bonaventure des Périers

    La Folle Enchère – Mme Ulrich/Dancourt

    Les Contes aux Heures Perdues du sieur d’Ouville

    La Nouvelle Fabrique – Philippe d’Alcrippe

    Le Chasse-Ennui – Louis Garon

    Anecdotes de la Vie littéraire – Louis Loire

    L’esprit de M. de Talleyrand – Louis Thomas

    Fabliaux - Nouvelles :

    Fabliaux Coquins (anonymes du XII° et XIII° s. en français moderne)

    Lais & Fables de Marie, dite de France (en français moderne)

    Les Nouvelles de Bandello (1 à 21)

    L’Oiseau Griffon - M.Bandello et F.Molza

    Le Point Rouge – Christophe Voliotis

    Philosophie :

    Les Mémorables – Xénophon

    La Cyropédie ou Education de Cyrus – Xénophon (à paraître)

    Fontenelle – La République des Philosophes

    Romans/Divers :

    L’École des Filles (chez TheBookEdition)

    Sue Ann (chez TheBookEdition)

    Rien n’est jamais acquis à l’homme

    Nota : tous ces ouvrages sont disponibles en format papier ET e-book

    Au format e-book exclusivement :

    Nathalie et Jean-Jacques – recueil de nouvelles

    Jacques Merdeuil – nouvelle - version française (chez Smashwords/Google)

    Le Point Rouge –nouvelle - version française (chez Smashwords/Google)

    Les Fabulistes :

    Les Ysopets – 1 – Avianus

    Les Ysopets – 2 – Phèdre – version complète latin-français

    Les Ysopets – 2 – Phèdre – version Découverte en français

    Les Ysopets – 3 – Babrios – version Découverte en français

    Les Ysopets – 4 – Esope – version Découverte en français

    Les Ysopets – 5 – Aphtonios – version en français

    Les Fabulistes Classiques – 1 – Bensérade

    Les Fabulistes Classiques – 2 – Abstémius - Hecatomythia I et II

    Les Fabulistes Classiques – 3 – Florian

    Les Fabulistes Classiques – 4 – Iriarte – Fables Littéraires

    Les Fabulistes Classiques – 5 – Perret – 25 Fables illustrées

    Philosophie/Politique :

    De la Servitude volontaire – ou Contr’Un – La Boétie

    La Désobéissance civile - Thoreau

    Humour :

    Histoire et avantures de Milord Pet

    Eloge du Pet

    Discours sur la Musique Zéphyrienne

    Sommaire

    Également disponibles

    INTRODUCTION

    Une naïveté d’enfant

    Le coup de tonnerre

    L’avaleur d’hommes

    Fléchier

    Brunetiana

    La tante du général

    L'apprenti herboriste

    Respect aux règles

    La demande et la réponse

    La loi de l’hospitalité chez les Arabes

    Les Puritains de l’an II

    Le désespéré

    La fille aguerrie

    Les simples

    L’Égoïste

    L’érudition précoce

    La question

    Le bas coupé

    Les étymologies

    Une bonne leçon

    Le Grenadier français à Rosbach

    Le petit escalier

    Les brochets et les habits

    L’étoile

    L’heure du spectacle

    Une plaisanterie en 1793

    Les apparences

    La caution

    Les liaisons de Tumbridge

    Le postillon

    Le frère de Fontenelle

    Une épingle et M. de Bièvre

    Le fils de Ninon Lenclos

    Le bain

    Un proverbe bien appliqué

    L'Hernhuter

    L’avenir d’une grande famille

    Manie de parler

    La question singulière

    Le hussard archéologue

    La propagation des lumières

    Le petit flacon

    L’hypocrite

    Le mari et l’amant

    Les ricochets

    La partie de piquet

    Le maréchal de Richelieu

    La rue d’Enfer

    Les procès de M. de Langeay

    L’aveu du marchand de vin

    La distinction

    Le paysan étymologiste

    L’horoscope

    Le choix enfantin

    L’enseigne de Montmorency

    Mademoiselle Déjazet

    L’équivoque

    Une séance du conseil des ministres

    La fille avisée

    BIEVRIANA - Calembours choisis du marquis de Bièvre

    ODRYANA - Calembours et facéties du comédien Odry

    Un compliment très adroit

    Le menteur

    La reconnaissance d’un Gascon

    Le voleur plus généreux qu’il ne voulait

    Présence d’esprit d’un Arabe

    Le bossu par-devant

    Le chapeau du meunier

    Une aventure de Bobèche

    Bon mot d’Arlequin

    Un seigneur russe

    L’âge d’un âne

    Les naissances précoces

    Bon mot de Panard

    Trait d’esprit d’Anne d’Autriche

    Réponse d’un Suisse

    Bon mot de M. de Harlay

    L’artisan et sa femme

    Bonne réplique d’un Breton

    L’amiral Byng et le vaisseau amiral

    Saillie de Chapelle

    L’acteur et son visage

    Le paysan et l’oculiste

    Samuel Bernard et le curé de Saint-Sulpice

    À quoi on s’expose

    Bon mot d’Arlequin

    Bons mots du médecin Bouvart

    Belle réponse de Louis XIV

    Moyen pour guérir un cheval de la peur

    Invocation à sainte Geneviève

    Bon mot de Fouché

    L’aumône forcée

    L’audience

    Le Rans des vaches

    Le mouton volé

    Heureuse répartie

    La fille de Pennsylvanie

    Inventaire d’un curé de campagne

    Moyen ingénieux de présenter une supplique

    Le comité d’aliénation

    Raison plausible

    Bonne raison

    La préface du religieux

    Belles paroles

    Conseil qui n’est pas suivi

    La santé altérée

    Explication d’un songe

    Réponse digne de la demande

    Les malheurs de Bobèche

    Une folie de religieux

    Perspicacité d’un artisan

    Pensée de peu de valeur

    Les ânes du roi de Perse

    Saint Augustin

    Un mari à confesse

    La fille et le diamant

    Prédiction d’un mousquetaire

    L’Anguille de Melun

    Naïveté d’un capitaine suisse

    Les savants, les seigneurs et les juifs

    Équivoque

    Samson

    Un grand seigneur bien déguisé

    L’orateur à la potence

    Un vrai Normand

    La théière

    Le Bon Dieu tout neuf

    La gourmandise punie

    Une réponse énergique

    La longévité

    Dernières paroles de Rameau

    Le libelliste mortifié

    Un mauvais payeur

    Les Abeilles

    Singularité de la vieille duchesse de Nemours

    Voltaire en promenade

    Manière de payer ses dettes

    Les deux marchands de balais

    Répartie d’un Irlandais

    Mandement d’un archevêque de Paris

    Bonne réponse d’un meunier

    Le comte de Cobentzell

    Brunetiana

    Moyen de s’assurer des propriétés dans le ciel

    Quand il y a pour six il y a pour huit

    Le pique-assiette

    L’Arlequin

    Gros-Jean et son curé

    Le souhait accompli

    Le petit cochon

    Deux janotismes

    Le remède héroïque

    Le comédien normand

    Un apologue du XIII° siècle

    L’invitation à déjeuner

    Menu d’un grand dîner du quinzième siècle

    Les expédients

    La santé cautionnée

    Les variantes républicaines

    L’argument irlandais

    Les pommes au sucre

    Le lapin blanc

    Le médecin de bonne foi

    Le doigt de Dieu et celui des hommes

    Le malade

    Les trois verres de limonade

    Un billet de faire-part

    La dinde et le chapon

    Le billet de mariage

    Les jambons de Bayonne

    L’éclipse

    L’embarras d’un corps savant

    Le pestiféré

    L’épreuve du fer rouge

    Le conscrit

    Le procureur et le lièvre

    Le Gascon et le Beaunois

    L’inscription irlandaise

    Le choix d’une femme

    L’ennemi du mariage

    L’homme de précaution

    Le feu purifie tout

    Opinion de Frédéric sur les soldats français de son temps

    Les deux carafes

    Trois généraux français

    La modestie de Saint Ignace

    I.a destinée

    La montre volée et restituée

    La promesse de mariage

    Chamfortiana

    L’heureux solliciteur

    L’heureuse méprise

    Les deux poires

    Frédéric II et Coccéi

    Charles II, roi d’Angleterre, et Killigrew

    Le banquier empaillé

    L’original et la copie

    Le secret

    Le travail de la bière

    Deux formules singulières

    Le choix

    Une guérison imposée

    La mode

    Le maire docile

    La messe longue

    L’entorse bien soignée

    Les chaises percées

    L’emprunteuse de diamants

    L’homme à projets

    La bague du roi de Prusse

    Le mariage impromptu

    L’érudit

    À bon chat bon rat

    Un médecin du temps de l’empire

    Le médecin du roi de Pologne

    Les limites de la puissance royale

    Le bon soldat

    Le domino jaune

    J’aimerais mieux l’autre

    L’homme incorruptible

    Le costume du Diable

    Les avantages d’une épidémie

    Les signalements

    Le marchand d’allumettes

    Les saluts

    La dinde aux truffes

    La ficelle oratoire

    Le froid de l’Enfer

    William Hottmann

    Le Portrait du Diable

    L’Éloge de Louis XVI par Fouquier-Tinville

    La juive

    Les jambes des reines d’Espagne

    L’Écho

    L’Égalité impossible

    Les courtisans et le comte de Grammont

    Une envie de femme grosse

    Anecdotes hygiéniques sur quelques hommes célèbres

    Le manteau de l’évêque de Worms

    L’impolitesse justifiée

    L’amour et la pluie

    L’absolution marchandée

    Les Grenadiers du maréchal de Villars

    Le chasseur embarrassé

    Le conseil suivi

    Les mariages par bulletins secrets

    La convention

    La marchandise prohibée

    Le fils attentif

    Le Gascon affamé

    La rente viagère

    Le nouveau maire

    La perfection impossible

    Un avis paternel

    Louis XIV et le maréchal de Villars

    Prodigieuse mémoire de Napoléon

    Laconisme du maréchal de Saxe

    L’argument irrésistible

    À tout seigneur tout honneur

    Singulier exemple de prodigalité

    Le barbier du roi

    M. Prudhomme le mal nommé

    Une comparaison singulière

    L’excuse d’intention

    La réplique du prédicateur

    L’apologue du solliciteur

    Une prescription municipale

    Le saint difficile à faire

    L’explication

    La pierre philosophale de Rubens

    La restitution impossible

    La fortune

    Madame d’Amblerieu

    La discrétion d’un avocat

    Le scrupule du déserteur

    Les deux services

    Un jeune homme de grande espérance

    Le blanc-seing

    La lecture de la Bible

    La leçon paternelle

    Le garçon de café

    La douceur

    Henri IV et le père Coton

    Le danseur

    La bonne femme

    Le panégyrique de saint Nicolas

    Les compliments au soleil

    L’habile médecin

    L’histoire

    La cruche

    Le chat et la poupée

    Les rêveurs et Charles-Quint

    Le P. Malebranche, poète

    L’évêque et le paysan

    M. de Fontrailles

    La lecture

    La pêche de Beaune

    Une distraction épiscopale

    L’homme de bon appétit

    L’à-propos

    Le beau parleur

    Voltaire et les visiteurs

    M de Brissac

    Les clefs d’Amsterdam

    La visite de madame Geoffrin

    Les honnêtes gens d’une maison de jeu

    La bravoure espagnole

    M. de Tressan et madame de Boufflers

    La justice rigoureuse

    Le pendu difficile

    Le mari métamorphosé en chat

    La réélection

    N’ayez pas trop d’esprit

    Le docteur arabe

    Le brave Daguerre

    Le mari prudent

    Le négociant

    La seringue

    Une représentation du Cid

    D’Alembert et mademoiselle Dumesnil

    Le collier

    La querelle apaisée

    Les buveurs Suisses

    Les dames estimées

    Beaumarchais

    Le diable et les gens de robe

    L’homme discret

    L’empereur Joseph II

    La précaution

    Les années

    La perruque de M. de Prie

    Les diamants

    Histoire d’un officier de fortune

    La complaisance du capucin

    Les dettes payées et à payer

    Chacun son tour

    Le député

    La plaisanterie royale mal accueillie

    Le jury anglais

    L’excuse valable

    Le sermon de Swift

    La leçon de géographie

    Le club du silence

    L’homme difficile

    L’obligeant mari

    L’heureuse étoile

    Les yeux doux

    Les mésaventures d’un homme poli

    Le calcul

    La langue basque

    L’obéissance

    L’enfant avisé

    La transaction

    La comédie sifflée

    La traduction fidèle

    La méprise orthographique

    L’enfer d’un auteur

    Les deux sœurs

    Une courte harangue

    Le duel grammatical

    L’Angélus

    La lecture de Don Quichotte

    La théorie et la pratique

    La méprise

    Un peu d’aide fait grand bien

    Le dix-sept brumaire

    L’héritier

    L’orateur pharmacien

    La bataille de Kollin

    La canaille et les honnêtes gens

    Le bossu de belle humeur

    Une dédicace singulière

    L’avertissement

    La seconde femme

    La véritable charité

    Un calembour d’ivrogne

    L’impatient

    L’incertitude

    Un calembour de madame de Sévigné

    L’exemple

    Le traité inconnu

    Le gigot

    La tête de l’ambassadeur

    Un calembour théâtral

    L’évanouissement

    L’ivrogne

    L’homme d’ordre

    Le passeport pour Quimper-Corentin

    La veuve consolée

    Fontenelle et Piron

    Le courtisan malheureux

    Le cordelier bien avisé

    L’explication

    Les trois enfants

    La belle mémoire

    La précaution du curé

    L’inscription nécessaire

    La déclaration réciproque

    L’enfant malheureux

    Les porcs et la cuillère

    La charité bien faite

    Les grosses femmes

    L’homme impassible

    Un homme plus que naïf

    Les mains de la reine d’Angleterre

    Une preuve d’amour

    L’abbé de Feuquières

    Un janotisme officiel

    Un calembour de Beauzée

    La pendule de l’opéra

    L’homme bien élevé

    Une nouvelle expression poétique

    Le cardinal Mazarin et son secrétaire

    Les boules

    La puissance de la musique

    La réparation impossible

    Louis XV et Doyen

    L’à-propos du duc de Vendôme

    Le sermon de M. de Harlay

    L’amour trop clairvoyant

    L’abbé Morellet et le faisan

    Les chevaux à Paris

    L’erreur du cardinal Farnèse

    Les sots et les femmes

    Un calembour de Martainville

    La menace oratoire

    Les conclusions

    Les Anglais et les Espagnols

    Le philosophe

    Le médecin de la goutte

    Un conseil d’ami

    Le peintre accommodant

    L’homme à tout faire

    La précaution singulière

    La saignée

    Une annonce précise

    Ordonnance contre les chiens

    Le cheval volé

    Le nouvel apôtre

    La loterie

    Le malin bossu

    L’homme aux habitudes

    L’âge d’un malade

    Traits singuliers de quelques prédicateurs

    Les emprunteurs de livres

    La raison

    La confiance

    Le bon et le mauvais livre

    La barbe rousse

    L’éclipse remise

    Turenne et M. de Choiseul

    L’habile vendeur

    L’homme généreux

    Insolite encyclopédie

    L’explication

    Le droit du cocher

    Les sots

    Le faux bruit

    Le savant et l’homme d’esprit

    Le laconisme paternel

    Deux mots charmants

    L’émir au grand nez

    Le sermon et la chemise

    Le beau sermon

    L’étonnement bien fondé

    Le prédicateur vigoureux

    L’excuse galante

    M. de Matignon

    La présence d’esprit

    Le peintre Nanteuil

    L’homme à raser

    Les compliments réciproques

    La force de l’expression

    Le cocher logicien

    La famille Colin

    Le prédicateur et le roi d’Angleterre

    Le grenadier intrépide

    Un nouveau remède contre les vapeurs

    Le résumé

    Le soleil trop pressé

    Le regret d’une veuve

    La double leçon

    Le mari dévoué

    L’homme de précaution

    La faute réparée

    J’y vais quelquefois

    Le vol au tableau

    Le dentiste

    L’homme puissant

    Petits prodiges d’industrie et de patience

    Les deux tombeaux

    La fourniture de bois

    Les nouvelles

    Le prône très abrégé

    La mémoire du chien

    L’acte mortuaire anticipé

    Notre manteau

    La pluie et le beau temps

    L’esprit de contradiction

    Les cent écus

    La mauvaise foi punie

    Les trois états du médecin

    L’oraison pour la brûlure

    L’éléphant avisé

    La rupture

    L’avertissement mal compris

    Le double dépôt

    Dancourt et mademoiselle Duclos

    Les sabots et les souliers

    Le créancier exigeant

    Les antipathies

    Le confrère

    Quentin Metsys

    Iphigénie

    N’anticipons pas

    La puissance de l’amour

    Le Brun et Mignard

    L’apothicaire

    La question imprévue

    Un tour de carnaval

    La ressemblance

    Les applaudissements de bon aloi

    L’archevêque d’Auch et le tableau

    La pomme cuite

    Dire et faire

    Jean Bart

    Une cure ingénieuse

    Le feu et l’eau

    Le peureux par excellence

    L’avocat

    Le secret de l’état

    Turenne et les soldats

    La précaution paternelle

    La vanité corrigée

    L’avis intéressé

    Les canards

    L’homme exact au rendez-vous

    La grande porte

    L’homme discret

    Le mensonge et la vérité

    Un éloge qui en vaut bien d’autres

    L’homme bienfaisant

    La vraie modestie

    Mettez du rouge

    L’épreuve des remèdes

    La distinction du joueur

    Aide-toi, le ciel t’aidera

    La bonne âme

    La mémoire prodigieuse

    Le Comédien applaudi

    Treize à table

    La calotte de l’abbé

    Le jeune homme modeste

    La marchandise défectueuse

    Les gages d’un maître d’hôtel

    Frédéric II, et son valet de chambre

    L’officier gascon et le ministre de la guerre

    Une aventure de Piron

    La femme du Procureur et la clé de l’armoire

    L’ivrogne et le cul-de-sac

    Louis XIV et le filou

    L’avocat Langlois

    Le mari d’une dame de grande naissance

    Le poids sur l’estomac

    Vouloir n’est pas pouvoir

    Le paysan au spectacle

    Catherine Beausergent

    L’éventail

    Le prince Charles de Ligne

    Les deux philosophes platoniciens

    Le lord Stairs et son bisaïeul

    L’épitaphe de saint Fiacre

    Le coffre-fort du financier

    Les dettes à payer

    L’éloge de Sully

    Le Gascon puni

    Le paradis de Mahomet

    Les Turcs et le soldat allemand

    La femme empoisonnée

    Dugazon et Desessarts

    Les mouches et la cruche de lait

    L’éléphant et le cornac

    Duel entre un apothicaire et un officier

    Le trot à l’anglaise

    Le paysan et la nouvelle lune

    La soupe au caillou

    Le voyageur avisé

    L’éclipse de soleil

    La bourse d’argent et la bourse de plomb

    L’habit du duc de Fronsac

    Le chat et les deux livres de beurre

    Le Normand et le maquignon

    Le jabot

    La bataille de la Hogue

    Le vol d’un diamant

    La troisième saignée

    Philippe le Bon et l’ivrogne

    Le lord et le nègre

    Triomphe d’un mari

    Le maréchal Lefebvre et les Espagnols

    Le chevalier Paul

    Le paysan et le procureur

    Pourquoi il n’y a pas d’eau dans le Sahara

    Le Suisse et l’ordonnance du médecin

    Henri IV égaré dans une forêt

    L’inondation

    L’anglaise aux sept maris

    Le soldat américain et les six Anglais

    Le bibliophile distingué

    Le maire et les comédiens ambulants

    L’ermitage

    Le mousquetaire et le cocher de fiacre

    La probité récompensée

    L’obligation payable à volonté

    Le sourd

    Le soleil et le jardinier

    Le quaker en berline

    La profession la plus nombreuse est celle de médecin

    Les Arcadiens et la lune

    Le lieu de mort des ancêtres

    L’homme veuf et le cocher

    La femme laide

    La jeune Bernoise condamnée à mort

    Le passage de la mer Rouge

    Le chien de la communauté

    Le cardinal et le peintre italien

    Le bandit Guicciardini

    Le missionnaire endormeur

    Les Gascons et les gasconismes

    La jeune empoisonneuse

    Le curé mangeant des mûres

    Frédéric II et le page

    Le pont Saint-Martin

    Les trois grands médecins

    Le vizir du roi de Perse

    La maison qui croule

    Le punch de sir Russel

    L’officier et les quatre voleurs

    La dédicace de Scaron

    Le statuaire et le prince

    Le ministre protestant et l’âne de Balaam

    La place de capitaine de vaisseau

    La veuve anglaise

    La belle parleuse mystifiée

    Le maréchal de Catinat

    Le curé Arlotto

    Les questions d’un gouverneur

    L’intérieur de l’Obélisque

    Ordonnance du médecin

    Les cinquante coups de bâton

    Le retour du matelot

    La femme priant pour son mari

    Jocrissiana et Arlequiniana

    BIBLIOGRAPHIE

    INTRODUCTION

    Petit retour aux sources. Après une série de Nasr Eddin Hodja, suivie de son avatar maghrébin Djeha ; ainsi que des ouvrages plus classiques tels que les Facéties du Pogge ou du curé Arlotto, Les Nouvelles Récréations & Joyeux Devis de Bonaventure des Périers, les Contes aux Heures Perdues du Sieur d’Ouville, La Nouvelle Fabrique de Philippe le Picard, Le Chasse-Ennui de Louis Garon, ou les Nouvelles de Bandello, cet ouvrage s’inscrit dans le droit fil de ces publications¹ destinées à vous divertir tout en vous instruisant.

    Les éléments qui vont suivre sont extraits des Almanachs Facétieux pour les années de 1849 à 1853 inclus. Il s’agit de recueils annuels d’anecdotes (historiques, pour la plupart), de faits divers ou surprenants, de naïvetés, bouffonneries, calembours, réparties, plaisanteries et autres bons mots.

    Les énigmes, charades, logogriphes, rébus, ainsi que tous les éléments relatifs à l’astronomie, la météorologie et l’agriculture, ont été éliminés pour des raisons pratiques. De même, les contes, pouvant s’étaler sur jusqu’à une douzaine de pages, ont également été éludés.

    J’ai, en revanche, conservé les proverbes de différents pays, considérant qu’ils constituaient un intermède frais dans une longue litanie d’historiettes, rompant utilement la monotonie.

    Enfin, à relever ces particularités du XIX° siècle, où l’on faisait des panégyriques à certaines personnes, en rajoutant le suffixe -iana : Brunetiana, Bièvriana, Odryana, Chamfortiana, etc².

    En ce qui concerne l’auteur initial, Hilaire le Gai ; sous ce pseudonyme se cache un monsieur très respectable dans le beau monde, Pierre-Alexandre Gratet-Duplessis. Professeur successivement dans plusieurs collèges, puis proviseur, inspecteur et enfin recteur des Académies de Caen et de Douai, cet écrivain et traducteur par ailleurs naquit en 1792 à Janville, dans l’Eure-et-Loir, et rendit son âme à Dieu en 1853 à Paris.

    Outre des ouvrages très sérieux, tels qu’une Bibliographie parémiologique, une édition annotée de La Rochefoucauld, nous lui devons également des livres plus légers : Un million de plaisanteries, Un million de bêtises³, Un million d’énigmes, Un million de calembours, un Petit Trésor de Poésie récréative, un Almanach des Jeux, ainsi qu’un Almanach des enfants, etc.

    Quelques textes sont repris de nos classiques, dont j’ai cité un bon nombre ; mais on n’a pas affaire à un plagiat d’ampleur comme aux XVII et XVIII° siècles, comme avec par exemple la Gibecière de Mome, un ouvrage conçu et présenté avec tellement peu de soin par ailleurs, que la numérotation y est fantaisiste, avant de s’arrêter tout à fait !

    Mes lecteurs habituels trouveront donc quelques histoires qui leur éveilleront des souvenirs ; certaines pouvant être enfin reprises dans le répertoire Nasredinien.

    Je vous souhaite autant de plaisir à lire cet ouvrage, que j’en ai pris à le bâtir.

    Christophe Noël


    1 Tous les titres cités sont disponibles chez BOD édition, y compris ceux rédigés par Decourdemanche ou Mallouf.

    2 J’ai même trouvé un Merdiana !

    3 Introuvable.

    Une naïveté d’enfant

    Un jeune enfant était en visite avec sa mère ; ils furent reçus dans un salon où se trouvait un perroquet très familier, que le maître de la maison tenait sur son doigt pour le caresser. L’enfant plein d’ardeur et de vivacité s’approche avec empressement pour caresser aussi l’oiseau. « Prends garde, Paul, lui dit le maître de la maison, il te mordra. – Mais il ne vous mord pas, vous ? – C’est qu’il me connaît. – Eh bien ! dites-lui que je m’appelle Paul. »

    Le coup de tonnerre

    Madame du Barry disait un jour au peintre Doyen : « Il y a un an qu’étant au bain comme j’y suis maintenant, j’entendis un coup de tonnerre épouvantable. J’en fus si effrayée que sans penser à ma nudité, je traversai rapidement tout mon appartement pour aller me cacher dans une pièce du fond. » Doyen, pour toute réponse, courut regarder à la fenêtre. « Que faites-vous donc là ? lui dit madame du Barry. – Madame, je regarde si le temps n’est pas à l’orage ; car cela ferait vraiment un beau coup d’œil pour un peintre. »

    L’avaleur d’hommes

    Le vieux comte de Kœnigsmark, général au service du roi de Suède, avait plus d’une fois donné des preuves éclatantes de sa valeur et de son intrépidité ; il ne se supposait pas lui-même susceptible de crainte, et pourtant, une fois en sa vie, il eut peur, et, semblable à un véritable enfant, une menace ridicule le pénétra d’effroi. Les Suédois venaient de s’emparer de la ville de Prague lorsqu’après le souper de Charles X, on lui présenta un homme qui passait pour le plus vorace des mangeurs du Nord, et qui, pour amuser le monarque, offrit d’engloutir en sa présence un porc tout en vie, pesât-il quatre cents livres. À cette proposition extravagante, Kœnigsmark fit un signe de croix et conseilla très sérieusement au Roi de faire arrêter cet homme, qui assurément était sorcier. Le mangeur effréné regardait de travers le donneur d’avis : « Sire, dit-il, si Votre Majesté veut ordonner à cet Officier de quitter son épée et ses éperons, je vais, pour le convaincre, l’avaler à l’instant même. » Cette menace folle et l’air résolu du mangeur qui, en finissant de parler, ouvrit une bouche énorme, jetèrent le trouble et l’effroi dans l’âme du vieux guerrier. Il sortit au plus vite de l’appartement ; descendit l’escalier en toute hâte, traversa, avec la célérité d’un cerf, une partie de la ville de Prague, et courut se renfermer dans sa chambre. Trois jours après l’aventure, il n’était pas encore bien remis de l’impression qu’avait faite sur lui la menace du prétendu anthropophage.

    Fléchier

    Le célèbre orateur Fléchier, évêque de Nîmes, était le fils d’un fabricant de chandelles. Un prélat de cour, tout fier de sa naissance, fit sentir un jour à l’évêque de Nîmes qu’il était fort surpris qu’on l’eût tiré de la boutique de ses parents pour le placer sur le siège épiscopal. Fléchier, sortant à regret de sa simplicité et de sa modestie ordinaire, répondit à son noble confrère : « Avec cette manière de penser, Monsieur, il est probable que si vous étiez né dans la même condition que moi, vous seriez encore fabricant de chandelles. »

    Brunetiana

    Brunet prétendait que le cygne le plus commun en Allemagne était le cygne allemand (Signalement).

    Il disait que les Juifs devaient bien aimer la Révolution de 1789, car elle leur avait donné un Messie d’or (messidor).

    Il déclarait qu’il ne mettrait plus les pieds aux Tuileries, parce que les arbres étaient en allés (en allée).

    Il disait encore que la plaine la plus haute du monde, était la pleine lune.

    La tante du général

    En 1793, un membre du comité révolutionnaire monte à la tribune pour faire part à ses collègues et à l’auditoire d’un fâcheux revers que venait d’éprouver une division de l’armée française. « L’ennemi, s’écrie-t-il, a pénétré dans le camp français ; il a tout renversé devant lui, et après avoir pillé de tous côtés, il a violé jusqu’à la tente du général. – Que diable ! aussi, répliqua un des assistants, pourquoi mène-t-on les vieilles femmes à l’armée ? »

    L'apprenti herboriste

    Jocrisse disait qu’étant resté six mois chez un herboriste, il avait été tout ce temps sur la même plante. Quelle plante, lui dit-on ? – La plante des pieds.

    Respect aux règles

    Il arriva un jour, dans un couvent des environs de Paris, une aventure qui fit quelque scandale. Le Parlement, qui s’attribuait dans ce temps-là une certaine autorité en matière de surveillance sur les mœurs, en fut informé et nomma quatre commissaires pour éclaircir le fait et faire ensuite un rapport à la compagnie. Le plus ancien des commissaires délégués se présente à la porte du couvent et demande la prieure. Celle-ci qui avait pris quelques minutes pour faire un peu de toilette, arrive au parloir. « Madame, lui dit le magistrat, nous sommes députés par notre compagnie pour vérifier un fait qui lui a été dénoncé, et constater par nous-mêmes l’état où se trouve la Mère du Saint-Sacrement. — Monsieur, je suis fâchée d’être obligée de vous dire que je n’ai pas le pouvoir de vous laisser entrer dans l’intérieur de la communauté. – Madame, oserais-je vous demander quelles peuvent être les raisons de votre refus ? – Monsieur, nous sommes de fondation royale. — Madame, le Parlement a ses droits. – Monsieur, nous avons nos règles. – Cela étant, madame, nous reviendrons dans trois ou quatre jours.

    La demande et la réponse

    Un mauvais plaisant, fit un jour à une dame, en société, la question suivante dont la solution, comme on le verra, était passablement impertinente : « Quelle différence y a-t-il entre une femme et une glace ? » La dame chercha quelque temps et finit par avouer qu’elle ne pouvait trouver la réponse. « C’est, répliqua l’agresseur, qu’une femme parle sans réfléchir et qu’une glace réfléchit sans parler. – À mon tour, dit la dame sur-le-champ : sauriez-vous me dire, monsieur, quelle différence il y a entre une glace et un homme ? – Madame, je ne devine pas. – Eh bien ! c’est qu’une glace est polie et qu’un homme ne l’est pas. »

    La loi de l’hospitalité chez les Arabes

    Il n’est personne ou du moins presque personne qui n’ait entendu parler de l’influence qu’exerce et des obligations sérieuses qu’impose, chez les Arabes, le fait d’avoir mangé le pain et le sel, ou même seulement du sel avec ou chez une autre personne. L’anecdote suivante en fournit un exemple remarquable qui offre le double intérêt de l’extraordinaire et de la nouveauté.

    Un homme de bonne famille, nommé Yakoub, fils d’El-Lys Es-Suffar, avait été conduit, par les désordres de sa jeunesse, à adopter la profession de voleur de grand chemin, et il était parvenu, une certaine nuit, à s’introduire, au moyen d’une excavation souterraine, dans le palais de Dirhem, gouverneur de Sirtan. Il avait déjà réuni et mis en un paquet l’or, l’argent, les joyaux et les étoffes les plus précieuses qu’il avait trouvés dans cette somptueuse habitation, et il se disposait à partir avec son précieux fardeau lorsqu’il marcha dans l’obscurité, sur un corps assez dur qui se broya sous son pied avec un peu de bruit. Le voleur, imaginant que ce pouvait être quelque objet précieux, un diamant peut-être, se baissa pour le ramasser et porta sur sa langue les fragments qu’il avait recueillis.

    Son désappointement fut grand et sa mortification plus grande encore en reconnaissant que ce qu’il avait pris pour un joyau précieux n’était autre chose qu’un morceau de sel minéral. Yakoub prit toutefois son parti sur-le-champ ; il avait mangé du sel chez celui qu’il voulait dépouiller ; sa cupidité fléchit devant la loi de l’hospitalité et abandonnant sans hésiter les ballots qu’il venait de terminer, il partit sans rien emporter.

    L’Intendant du gouverneur étant venu, le lendemain matin, faire sa tournée ordinaire, fut à la fois très surpris et fort effrayé de voir qu’une partie du trésor et des précieux joyaux de son maître avaient disparu ; mais en visitant les ballots abandonnés dans une des salles du palais, il reconnut bientôt, et avec une grande satisfaction, que rien ne manquait de tout ce qu’il croyait perdu.

    La singularité du fait le détermina à en donner sur-le-champ connaissance à Dirhem. Celui-ci fit publier dans toute la ville, que non seulement il pardonnait complètement cette tentative de vol, mais que de plus il récompenserait généreusement l’auteur, si celui-ci comptait assez sur la parole du gouverneur pour se faire connaître. Yakoub se présenta sans hésiter et n’eut point à se repentir de sa confiance. Dirhem l’attacha à lui, le combla de bienfaits, et avec le temps, l’ancien chef de voleurs acquit une telle puissance qu’il put, quelques années plus tard, devenir le fondateur d’une dynastie.

    Les Puritains de l’an II

    En l’an II de la première république française, une troupe de comédiens ambulants

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1