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La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes
La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes
La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes
Livre électronique191 pages2 heures

La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes

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À propos de ce livre électronique

Libre à vous de choisir des fac-similés de piètre qualité ; le présent ouvrage a été entièrement recomposé, revu, corrigé et annoté au besoin, l'orthographe modernisée, car déchiffrer et interpréter ralentit et gâche le plaisir de lire ; bref, tout a été fait pour rendre votre lecture plus accessible et agréable.
"Plusieurs se mirent à m'aider à le regarder...", "Une pipe de hannetons salés... un baril plein de plumes de chauve-souris... un beau joli écrin que l'on ne sut oncques ouvrir, dans lequel fut trouvé 96 pièces d'artillerie..."
Histoires de puits qui touche aux antipodes, de nez gelé qui tombe du visage, de charrette arrêtée par de l'ambre, d'un chien qui pêche des écrevisses... L'ironie côtoie le fantastique et l'invraisemblable, pour notre plus grande joie.
Sur les traces de Rabelais, mais avec bien plus de poésie et de tendresse, une série de contes normands de la Renaissance, préfigurant les histoires du baron de Münchhausen, et notre Tartarin national de Tarascon.
La promesse d'un bon moment d'évasion.
LangueFrançais
Date de sortie2 mai 2022
ISBN9782322428328
La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes
Auteur

Philippe le Picard

Philippe le Picard dit Philippe d'Alcripe, né en 1530 ou1531 à Lyons-la-Forêt et mort en 1581 en Normandie, est un écrivain français, moine cistercien à l'abbaye de Mortemer. Philippe d'Alcripe est l'auteur de La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité paru en 1579 ; un recueil de 99 nouvelles qui s'inscrivent dans la tradition du conte oral et merveilleux, auquels j'ai rajouté 11 autres contes dans la même veine.

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    Aperçu du livre

    La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité - Philippe le Picard

    Omnis homo mendax.

    Tout homme est menteur.

    TABLE DES MATIÈRES

    Présentation

    L’EDITEUR AU LECTEUR

    1 De trois frères, excellents ouvriers de leurs métiers

    2 D’un gentilhomme amateur de musique

    3 Ce qui advint le vendredi des grands vents à deux garces de Rouen

    4 Des nouvelles qu’un soldat raconta à ses amis étant de retour de la guerre

    5 D’une prairie qui fut brûlée

    6 Ce qui advint à un apothicaire

    7 Comment un savetier prit deux lièvres

    8 De la profondité d’un puits

    9 Ce qui advint à une poissonnière de Rouen

    10 D’un taillandier qui voulut devenir gendarme

    11 Comment un soldat échappa à la mort

    12 Récit d’un voyageur

    13 D’un chien et d’un renard

    14 D’une chienne qui fît ses petits chiens étant à la chasse

    15 Gageure d’un tavernier contre ses hôtes

    16 D’un soldat de Monflaines

    17 De l’homme barbu et de sa barbe

    18 D’un abatteur de bois

    19 Le profit qu’apporta un essaim

    20 Ce qui advint aux chèvres de la Barre

    21 D’une Boure qui tomba dans un puits

    22 De deux pipeurs de dés

    23 D’un homme qui se tua

    24 De la femme qui fut prise par les crins

    25 D’une anguille pêchée aux viviers de Mortemer

    26 De deux cerfs au temps du rut

    27 D’un bœuf qui fut vendu au pourvoyeur du roi

    28 De la mort étrange d’un chat et d’un rat

    29 De ce qui advint à plusieurs étant en une convive

    30 D’un coupeur de bourses pris sur le fait

    31 Acte vertueux d'un jeune homme serviteur d’un marchand de bois

    32 D’une ondée de crapauds

    33 L’hiver et l’été en une même saison

    34 D’une femme voulant se faire arracher une dent

    35 De la grande fertilité des nouvelles Fieffes

    36 Prise d’une compagnie de grues

    37 Des canes sauvages, et comme elles font leurs nids

    38 D’un voleur qui eut la main coupée

    39 D’un prêtre qui avala une alouette

    40 D’un preneur de gibier

    41 De la naissance d’un veau

    42 D’un chien de bien

    43 Des bonnes rencontres d’un quidam

    44 D’un honorable roteur

    45 D’une chienne chaude

    46 De Estienne Pennevelle citadin du petit Clos

    47 Étrange aventure d’un petit oiseau

    48 De ce qui advint à un charretier

    49 Du naturel de certains pays

    50 D’un trésor trouvé au Roule

    51 D’une escoufle privée

    52 De l’étrange prise d’un sanglier

    53 De la ruine d’un perron

    54 De la charité d’une ratte

    55 Jean de Beaux qui eut la barbe brûlée

    56 D’un soldat qui crut être noyé

    57 D’un bourgeois qui occit un capitaine

    58 De deux hommes de Frileuze

    59 De la chute d’un renard

    60 De la force de certains hommes

    61 De deux excellents arquebusiers

    62 D’une saison qu’il fut abondance de hannetons

    63 Des vaches trouvées dans du blé

    64 La prise d’un sanglier par un serrurier

    65 D’un cheval qui perdit ses fers

    66 Ce qui advint en la mare Crouleuse

    67 Ruse d’un lièvre pour échapper des chiens

    68 D’un laquais

    69 De la courtoisie d’une chienne

    70 Des pigeons qui mangent la semence

    71 De la plume qu’amassa un tueur d’oiseaux

    72 Prise d’une compagnie de souris

    73 Querelle d’un soldat et d’un couturier

    74 De la mort d’un lévrier

    75 D’une femme qui perdit en l’eau la plume de son oreiller

    76 D’un chien qui fut échaudé

    77 D’un chien barbet

    78 De l’étrange prise d’un loup

    79 D’un messager qui eut les jambes rompues

    80 Où fut trouvée une troupe d’écureuils

    81 Nouvelle invention trouvée pour prendre abondance

    82 Où fut trouvé une loutre

    83 De la chasse d’un lièvre

    84 Le coq d’une église servant d’horloge

    85 D’un coq enragé

    86 D’un potage exquis ou étuvée de poisson que fit un gentilhomme aux pauvres

    87 Chef-d’œuvre d’un orfèvre

    88 De l’étrange prise d’un cerf

    89 Prise d’un loup

    90 De la perte d’un chien

    91 Comme un prêtre fut retiré d’un puits à marnes

    92 D’un écolier amoureux de la fille du Soudan

    93 De trois jeunes garçons frères, du pays de Caux, qui dansèrent avec les Fées

    94 D’un homme qui eut la tête coupée

    95 De la mort d’un méchant rat

    96 Comme un pauvre mécanique devint un Monsieur

    97 Du lignage de Pierrot Leroux

    98 Où fut trouvée une portée de louveteaux

    99 De la prise d’un ciron

    AU SEIGNEUR DE NERY

    AVIS

    ADDITIONS A LA NOUVELLE FABRIQUE

    101 Par quel accident une fricassée de tripes fut roussie

    102 De deux petits chiens barbets

    103 Du grand Hiver

    104 Merveilleuse vertu d’un onguent

    105 Invention subtile pour voler

    106 Force merveilleuse d’un lièvre qui s’enfuyait

    107 Orage furieux

    108 Grande habileté de Nostradamus

    109 Comment fut tué un geai

    110 Comment des puces échappèrent du feu

    111 D’un âne dans un pré

    INTRODUCTION

    A) L’auteur

    Philippe le Picard, dit Philippe d'Alcripe, serait né en 1530 ou 1531 à Lyons-la-Forêt, dans l’Eure. Ce bourg de 712 âmes (recensement de 2019), à 35 kms environ de Rouen, est situé pratiquement au centre de la forêt domaniale de Lyons qui donna son nom au village et à cette région du Vexin normand.

    Il rentre dans les ordres on ne sait pas trop quand, et devient moine de l'abbaye cistercienne de Mortemer, dans la forêt de Lyons, donc tout proche de chez lui.

    Connu pour être bon vivant, il fut influencé par son aîné Rabelais, né en 1483, 1489 ou 1494 selon les sources, et mort le 9 avril 1553. Rappelons juste que Rabelais était cordelier à l’origine, donc moine comme Alcripe, avant de jeter son froc aux orties et opter pour une carrière de médecin et d’écrivain.

    Rappelons également que Pantagruel est publié en 1532, Gargantua entre 1533 et 1534. Ces ouvrages, ainsi qu’éventuellement leur suite, semblent avoir laissé des souvenirs à Philippe, qui s’en inspire pour quelques tirades et litanies qu’on retrouvera dans deux ou trois de ses contes.

    La lecture de Pline l’Ancien aussi sans doute, et la littérature de voyage, alors en plein essor grâce aux premiers grands explorateurs de son époque.

    Philippe d’Alcripe meurt en 1581, deux ans après avoir écrit son livre – qui apparemment fut le seul.

    B) L’oeuvre

    Une première édition, introuvable, aurait vu le jour en 1579 ou environ. Réimprimé en 1732, de médiocre qualité, puis en 1829 ; les textes que vous trouverez dans cet ouvrage sont ceux de l’édition de 1853.

    Philippe d'Alcripe semble avoir suscité la défiance de ses confrères par une activité littéraire jugée peu sérieuse : il est en effet l'auteur de La Nouvelle Fabrique des excellents traicts de vérité, un recueil de quatre-vingt-dix-neuf contes facétieux et fantastiques, dans cette tradition médiévale du conte oral et merveilleux. Des bourdes joyeuses dont le titre ironique souligne l'invraisemblance, mais aussi la morale parfois capillotractée, ainsi que des commentaires ironiques (lanlère, deriron, dorelot,etc.).

    Les spécialistes de littérature du XVI° siècle soulignent l'atmosphère comique et poétique de ces histoires ; et c’est cette poésie justement qui m’attiré vers lui. En effet, comme son maître Rabelais, auquel il doit la richesse de son vocabulaire – mâtiné de normand il est vrai - et certains procédés du comique verbal, c'est un maître du style, un artiste conscient de sa propre virtuosité.

    Le charme de ses récits réside surtout dans la verve avec laquelle il exploite les ressources d'une forme brève. Le début du conte se situe dans le quotidien, mais en quelques lignes on dérive vers l'incroyable, dans un dynamisme qui tient à la fois au mouvement des personnages, à l'enchaînement des effets ou à la malice du hasard, ainsi qu'à l'élan du dialogue et de l'énumération.

    La galéjade et l’énormité exagérative des contes marseillais sont connus. On retrouve pourtant ici avec d’Alcripe les ferments des histoires du baron de Münchhausen, des tartarinades de Daudet, et tant d’autres contes invraisemblables ; ainsi qu’aux inventaires à la Prévert ou Boris Vian.

    Me faisant plaisir, j’ai rajouté 11 autres contes dans la même veine, trouvés dans la réédition de 1853. Je ne pense pas que vous m’en voudrez.

    Bonne lecture !

    Christophe Noël,

    Bibliophile

    L’ÉDITEUR AU LECTEUR

    Voici encore une fois Philippe d’Alcrippe. Malgré les Éditions réitérées de son Livre, sa Nouvelle Fabrique était devenue si rare que la mémoire de ses imaginations réjouissantes était comme perdue, et ne subsistait plus que dans la tradition des gens du pays où il a vécu. C’était un Moine Bernardin de l’Abbaye de Mortemer, en Normandie, près la Forêt de Lions (et de là il se dit Seigneur de Neri, qui est l’anagramme de Rien, et en Verbos, c’est-à-dire, Vetd bois). L’amour des dons de Bacchus l’avait rendu tout perclus de goutte. Dans les intervalles de ses douleurs, il s’épanouissait la rate avec son bon ami M. Duthot, Gentilhomme du voisinage ; puis quand il était seul, il dictait a son scribe tous les traits divertissants de l’invention ou de son ami, ou de la sienne. Le Recueil fut reçu en son temps favorablement du Public. Comme le bon goût prévaut toujours, et que ce qui a fait le plaisir d’un siècle peut faire encore celui d’un autre, on a cru que ces facéties, dont le genre ne manque point encore d’amateurs, même du premier rang¹, pourraient trouver leur place parmi les délassements des personnes occupées d’affaires sérieuses. Quant au style, s’il semble peu châtié, outre qu’on n’a rien voulu changer à l’original, et qu’il est dans le génie du pays, il y a aussi apparence que l’auteur était bien aise de laisser à ceux qui ont le talent de conter le mérite de donner toujours à ces plaisanteries des grâces nouvelles, et de les revêtir des ornements qu’il était très capable, s’il eût voulu, de leur donner : imitant le Chanoine de Tours, Beroalde de Verville, auteur contemporain, qui bien que très suffisant pour diriger tout autrement son Moyen de parvenir, globe d’infinie doctrine, pour user de ses termes, et où n’est (ainsi que dans Maître François) ligne, endroit ou passage qui ne soit tout farci de science mystigorique et concluant, dit néanmoins : « Ceci doit être mêlé en votre cervelle : il le vous faut bailler tout mêlé. Les autres vous donnent leurs livres bien arrangez et ils se brouillent dans vos têtes : vous donnant celui-ci tout brouillé, il adviendra qu’il s’y arrangera. »

    Quoi qu’il en soit, ayant recouvré quelques traits dans le même goût, quoique venant d’une autre main, j’ai cru que le public les recevrait également bien.

    Au reste, on peut appliquer à cette Nouvelle Fabrique ce que dit Beroalde de son Moyen de parvenir :

    « Ce Livre (assure-t-il) est tout plein de fidelles instructions et sens parfaits (contenus du moins en

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