Scénariste et femme de lettres britannique à qui l’on doit, entre autres, une quinzaine de romans, Margaret Kennedy (1896-1967) a été abondamment traduite de ce côté-ci de la Manche, avant de tomber quelque peu dans l’oubli. présenté aujourd’hui dans une traduction dûment révisée, devrait réparer cette injustice. À première vue, il s’agit d’une peinture de mœurs kaléidoscopique prenant pour cadre, en 1947, l’hôtel de Pendizack – un manoir des Cornouailles qui, chaque été, accueille une troupe de vacanciers passablement hétéroclite. Parmi eux? La pénible Lady Gifford condamnée, pour des raisons de », à se faire servir tous ses repas dans sa chambre; la sévère Mrs Cove, obsédée par des questions de rationnement ; la pittoresque Anna Lechene, flanquée d’un regrettable aspirant romancier ; sans oublier Christina Palley, pauvre épouse envahie de désespoir et d’angoisses. À ce réjouissant quatuor s’ajoutent une intendante irascible, une femme de chambre malmenée, une ribambelle d’enfants et de maris veules, et d’autres surprenants invités.
Margaret Kennedy Ils étaient sept
Mar 28, 2022
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