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L'essence de la vie ou l'énergie du monde
L'essence de la vie ou l'énergie du monde
L'essence de la vie ou l'énergie du monde
Livre électronique242 pages3 heures

L'essence de la vie ou l'énergie du monde

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À propos de ce livre électronique

Depuis 1859, la découverte du pétrole par le colonel Edwin L. Drake a déterminé nos conditions d’existence, l’économie, l’argent, la géopolitique, la guerre, la religion, l’agriculture, mais aussi la liberté et parfois l’asservissement avec une nouvelle idéologie, dont le dieu s’appelle « Pétrole »
À travers sont histoire l’auteur décrit ce que fut son pouvoir, au passé, au présent, et surtout ce qu’il faut en attendre pour le futur. André Malraux, jouant avec les mots, synthétise parfaitement le sujet : « l’avenir est un présent que nous fait le passé ». En disant « le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » annonce-t-il la fin du matérialisme qui domina le XXe siècle au profit d’un nouveau monde immatériel, virtuel, ou l’esprit doit dominer.
L’auteur s’interroge sur la fin de l’Empire du Pétrole, et l’émergence d’un nouvel empire, celui des télécommunications, du numérique, de l’Internet, une nouvelle fois sous l’emprise américaine… et souligne les deux facettes du mot « essence » dans le sens énergie, et dans le sens sartrien ou le sens de l’objet.
LangueFrançais
Date de sortie9 nov. 2018
ISBN9782312061085
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    Aperçu du livre

    L'essence de la vie ou l'énergie du monde - Jean-Claude Robin

    cover.jpg

    L’essence de la vie ou l’énergie du monde

    Jean-Claude Robin

    L’essence de la vie ou l’énergie du monde

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2018

    ISBN : 978-2-312-06108-5

    Introduction

    Ce matin, le soleil brille après un hiver rude et interminable, l’énergie revient, les forsythias sont en fleurs, le printemps est là.

    Plein d’ardeur, comme chaque matin ensoleillé, en compagnie de mon chien Charly, nous parcourons nos espaces, j’inspecte chaque arbre, chaque recoin, je prépare mon plan d’adaptation à la végétation qui m’entoure, qui chaque jour change, nécessitant que j’accomplisse ce que la nature, ne manque pas de me proposer. En effet tout change, n’est-ce pas là le point d’orgue de la pensée, qui nous invite à chaque instant, à redéfinir les paramètres de nos conditions d’existence ?

    Vous l’aurez compris, l’incitation aux interrogations et à la réflexion, souvent plus intense, lorsqu’on s’adonne au jardinage ou à des activités de même type, l’esprit vagabonde, l’intelligence des choses naturellement s’impose, sans que celle-ci soit polluée par des contraintes extérieures, professionnelles, familiales ou autres.

    Ce matin, plus que tous les autres, j’ai envie d’écrire mes réflexions sur tout ce qui est essentiel à mes yeux, qu’on le veuille ou pas conditionne notre vie. Cette idée a été initiée, par la lecture d’une citation datant de 1854 de Léopold Von Ranke, qui nous dit « j’ose affirmer que toute l’histoire ne serait rien, si les Romains n’avaient pas existé », il est ajouté par Jacob Burckhard « Rome est, à tous les niveaux, la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée », J’ai découvert ces deux citations, dans un ouvrage exceptionnel, intitulé « Le Déclin » de David Engels paru aux éditions du Toucan, l’envie de témoigner m’est venue, en ce matin ensoleillé du printemps renaissant, de l’empire Romain, à l’empire Américain, avec le nouveau Dieu Pétrole.

    À mon tour, en ce mois d’avril 2013 j’ose affirmer que toute l’histoire récente depuis 1859, ne serait rien si le Colonel Edwin L. Drake, à cette même époque, n’avait pas foré au Texas, comme le faisait les chercheurs de sel, mais c’était l’huile qu’il cherchait, autrement dit le pétrole.

    Cette découverte a changé le monde et j’ai l’intention de m’attacher à démontrer, que cela n’a pas seulement changé notre vie, mais aussi à tous les niveaux, la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée.

    Les énergies

    C’est une longue histoire que je vais tenter de vous raconter, une histoire qui a commencé avec les Cow-boys du Texas de 1859 à 1901, qui s’est poursuivie sans relâche d’abord en Iran à partir de 1901. Puis çà et là, d’autres découvertes ont été faîtes, mais surtout à partir des années 1930, dans les sables du désert du Moyen Orient, chez les bédouins, sont apparus des gisements gigantesques, devenus alors le centre de gravité du monde pour les ressources énergétiques qu’ils comportaient. Dès lors, les Américains qui avec la maîtrise qu’ils avaient de cette nouvelle ressource, les moyens techniques et les technologies dont ils disposaient, les moyens financiers colossaux déjà accumulés depuis 1880, ont fait de D. Rockfeller, fondateur de la Standard Oïl du New Jersey, avec l’ensemble des autorités Américaines, les maîtres du jeu incontestés et incontournables. La suite est connue, avec la détermination dont ils ont fait preuve, associée à une vision industrielle et politique adaptée, sont devenus les maîtres du monde. L’empire Américain était né, établi sur un trépied qui ne cessera de se renforcer, le premier pied étant le pétrole, le deuxième le dollar pour payer le pétrole, le troisième l’armée pour défendre les contrats et l’ensemble de leurs intérêts dans le monde.

    L’histoire nous apprendra sans cesse, jusqu’à nos jours, qu’une menace sur l’un de ces supports sera considérée comme un cas de « casus belli », et pas seulement, nous le démontrerons plus avant.

    Mais l’histoire n’est pas terminée, puisque celle-ci se poursuit, d’abord avec la recherche en mer profonde, l’Off-Shore, les forages horizontaux ou par captation à la base du gisement, pour un meilleur pourcentage de rendement, et peut-être demain chez les Inuits, sous les Pôles, mais aussi le pétrole non conventionnel qui apparaît partout.

    Nous sommes à l’essentiel dont je faisais mention ci-avant, c’est à dire « L’énergie » qui conditionne tout le reste, la vie, l’économie, l’argent, la géopolitique, la guerre, la religion, l’agriculture, l’industrie, la liberté mais aussi l’asservissement, la santé, mais aussi la pollution souvent mortelle, la recherche, le futur, mais beaucoup plus, le devenir de notre monde de notre espèce, mais surtout faut-il le rappeler « la condition consciente ou tacite de notre conception et de notre pensée ». Lorsque je parle des énergies, au-delà même des ressources classiques, charbon pétrole, nucléaire etc., vous découvrirez tout au long de mon propos, que d’autres types d’énergies sont à l’œuvre, bien souvent invisibles, mais dont l’affrontement permanent, induit des conséquences incommensurables, je veux parler des énergies positives, opposées aux énergies négatives, dont toute organisation humaine, en est le jeu.

    Mais au fond, alors que j’élague quelques arbres, il me vient cette idée sur le point précis de l’argent, que représente « l’Or Noir », et l’utilisation qu’on en fait, et si c’était le dénominateur commun, du « Bien et du Mal » ? Nous nous interrogerons aussi sur cette hypothèse !

    Alors qu’en était-t-il, avant 1859 ?

    L’énergie dont on disposait, qu’on peut appeler l’énergie primaire, celle que les Pharaons d’Égypte avaient déifiée, sous le nom du Dieu Rä, « LE SOLEIL » devant lequel chaque matin ils se prosternaient. Mais encore, lorsqu’on observe les symboles et la représentation qu’ils se faisaient de leurs espaces de vie, dont l’axe médian, le Nil, séparait la vie de la mort, l’Est où le soleil se levait, la vie, l’ouest là ou chaque soir il disparaissait, la mort. D’ailleurs on observera que toutes les pyramides, tombeaux des pharaons sont situées sur la rive gauche du Nil. On observera également que certains papyrus anciens, sont très révélateurs de ce fait, ils représentent toujours les êtres vivants oiseaux ou autres, les uns orientés vers l’Ouest, signe qu’ils vont mourir, les autres vers l’Est, la vie.

    Arrêtons-nous un instant sur cet aspect de la relation d’un peuple, les égyptiens, et l’énergie. Nous l’avons rappelé, ils adoraient le soleil ils en firent un Dieu. La vallée du Nil et sa fertilité, trouée verte au milieu du désert dont l’association eau, limon, soleil, a apporté à ce peuple il y a plus de 4000 ans, l’agriculture nécessaire à sa subsistance. Ils ont en cet endroit établi une civilisation admirable, dont les nombreux vestiges que l’on peut voir, encore de nos jours, posent de nombreuses questions, bien souvent sans réponse. Comment ont-ils pu réaliser tout ça. ?

    Les pyramides bien sûr, mais aussi les temples, et parmi eux celui de Karnak, avec ses nombreuses colonnes gigantesques de hauteur de cathédrale, très souvent différentes dans leur partie haute, nous fascine et nous interroge. Comment ont-ils pu réaliser un tel chef d’œuvre de construction, et l’ériger sans énergie autre, que l’énergie humaine ? Certes, de nombreuses théories ont été avancées, le plan incliné en sable bien sûr, peut-être, mais nous ne répondrons pas ici définitivement à la question, comment ? Nous nous attacherons surtout à réfléchir autour de l’obélisque, dont les nombreux spécimens répartis dans le monde ont toujours été disposés, dans des lieux prestigieux. Nous en citerons quelques-uns des plus célèbres, à commencer par l’un des plus impressionnant, celui situé sur la place Saint-Jean-de-Latran. Son histoire est étonnante, d’abord érigé à Karnak dans la cour du temple, enlevé de Thèbes, destiné à Byzance, puis à Alexandrie. Constance II le fit transporter à Rome et ériger sur la « spina » du grand cirque, en l’an 357. Abandonné, puis retrouvé en 1587, restauré et transporté en 1588 à Saint-Jean-de Latran, il mesure 32 mètres de hauteur, et pèse 460 tonnes. Nous citerons, celui du Vatican érigé en 1586, haut de 26 mètres et un poids de 326 tonnes, celui de Caracala aujourd’hui sur la « piazza Navona » à Rome, et l’un des deux obélisques de l’entrée du temple de Louxor, aujourd’hui à Paris place de la Concorde, 23 mètres et 230 tonnes, l’obélisque d’Istamboul 30 mètres, l’obélisque de Londres communément appelé « Aiguille de Cléopâtre », l’obélisque de New-York à Central Park etc. L’histoire de chacun de ces obélisques mériterait qu’on s’y attarde, pour souligner à la fois, l’énergie qu’il a fallu pour les concevoir, les transporter, les ériger et surtout leur signification comme marqueur à travers les âges. L’histoire de l’obélisque de la Concorde en est l’un des meilleurs exemples. En effet, afin de se rapprocher de la France, et de s’attirer les bonnes grâces de son roi Charles X, le vice-roi d’Égypte Mohammed Ali, décida en mai 1830 d’offrir à la France les deux obélisques qui se dressaient à l’entrée du Temple de Louxor. Un seul fut transporté, mais la réalisation de ce projet était un défi prodigieux vu sa complexité, qui débuta en avril 1831 et qui prendra sa place au centre de la Concorde le 25 octobre 1836 en présence de Louis-Philippe et 200000 spectateurs. Cette aventure eut à surmonter d’incroyables difficultés, la première, créer un chemin de halage de 400 m, pour déplacer l’obélisque jusqu’au bateau qui fut construit spécialement à Toulon pour le transfert de Louxor à Paris. Ce bateau d’environ 50 m, devait être capable d’affronter à la fois la traversée de la Méditerranée, de pouvoir naviguer sur le Nil et ensuite sur la Seine, disposant de mâts qui ne pouvaient dépasser 9 m, afin de pouvoir passer sous les ponts. De plus, il fallut couper la proue pour le chargement, attendre la crue du Nil pour pouvoir quitter Louxor en direction d’Alexandrie, et enfin entreprendre la traversée de la Méditerranée. Un périple de 12000 km, qui dura 2 ans et demi, et nécessita la présence à bord de 136 hommes d’équipage, le 12 Août 1833 le « Louxor » nom du bateau, arriva enfin à Cherbourg. Vous avez noté qu’un seul obélisque a été transporté, alors que les deux avaient été offerts à la France, il fallut attendre la Présidence de F. Mitterrand, pour que la République Française, rende le deuxième obélisque de Louxor à l’Égypte, sans l’avoir jamais déplacé.

    Mais le plus étonnant de tous, est celui qui ne fut jamais érigé et qui se trouve encore couché dans les carrières de granit d’Assouan, qui fut brisé en cours d’extraction. Certainement le plus impressionnant de tous, lorsqu’on le voit couché et déjà taillé sur les côtés, certainement plus de trente mètres, dont les saignées latérales sont parfaitement lisses, dans du granit. Ces saignées apparaissent d’une façon étrange, comme si le granit avait été ciselé, comme on peut le faire avec une petite cuillère dans une motte de beurre. Il fut brisé et jamais levé, sous l’effet nous dit-on de la technique employée, qui consistait à utiliser des coins en bois fichés dans le granit sur une ligne régulière qui mouillés, finissaient par dilatation à faire éclater la roche.

    Foutaise dirait le touriste dubitatif, lorsqu’une fois les côtés taillés, il fallait détacher la face cachée de l’obélisque complètement solidaire de la montagne de granit, autrement dit le fond, ceci pratiquement sans accès et sans moyen de levage autre que la force humaine. Enfin supposons la solution trouvée, faut-il encore l’extraire de son berceau alors qu’il représente un volume d’environ 400 M3, un poids de l’ordre de 800 à 1000 tonnes, voilà une question sans réponse sauf des suppositions, dont la faisabilité parait très improbable. Mais ce n’est pas la seule question loin de là, lorsqu’on observe, dans les temples ou dans certains tombeaux, les murs de granit sculptés avec l’aspect lisse comme si la pierre avait été moulée, comme nous savons le faire aujourd’hui avec la pierre reconstituée ou avec un type de béton lisse, on ne peut imaginer, qu’on puisse atteindre cette perfection et cet aspect, avec seulement un marteau et un burin. Enfin, dans une des pyramides de Sakhara, ou se trouve le tombeau d’une autre divinité, le taureau Apis, la pierre recouvrant le tombeau est gigantesque, comment a-t-elle pu être introduite à l’intérieur sans accès possible, on peut se demander alors, si la pyramide a été construite autour, ou si la pierre a été coulée sur place ? Mais cela laisserait supposer, que les égyptiens disposaient d’une technique méconnue de nous, et notre imagination enflammée, nous conduirait à penser, que le Dieu Râ aurait pu être avec son pouvoir énergétique, d’un grand secours. Auraient-t-ils déjà domestiqué l’énergie solaire, permettant la fusion de la pierre pour la couler et réaliser ainsi de telles prouesses. D’ailleurs, il suffit d’observer que la nature sait très bien faire ce type de métamorphose, lors des éruptions volcaniques, la lave n’est autre que de la roche en fusion qui coulée peut prendre la forme et le volume que l’on souhaite.

    Ceci rappelé, l’énergie solaire universelle, est celle pour laquelle nous n’y sommes pour rien, nous la subissons pour notre bien, et parfois pour l’inverse. Celle-ci, diffusée par l’astre central le soleil, autour duquel nous ne cessons de tourner depuis l’origine des temps. Avant toute chose, nous appartenons à ce système solaire. Cet ensemble, n’est pas indépendant, il n’est que l’un des milliards de milliards de systèmes solaires présents dans l’Univers, dont on nous dit que l’origine de tout, serait le « Big-Bang », monstrueuse énergie, créatrice de tout.

    En conclusion rapide, de ce qui est rappelé, et nous en serons tous d’accord, l’énergie est essentielle, le point central de toute hypothèse, et de toute réflexion. L’idée que nous nous faisons de Dieu, peut se rattacher à ce raisonnement, que nous allons par la suite effleurer, en aboutissement d’une pensée qui ne peut ignorer cet aspect. Pour ce faire, l’illustre Père Teilhard de Chardin, mort en 1955, dont j’ai gardé à l’esprit quelques conclusions, décriées alors par l’église Catholique, me viendra en aide, car le raisonnement est audacieux.

    L’énergie solaire soit ! Et l’homme dans tout ça ? Nous y revenons car notre condition nous oblige à avoir les pieds sur terre, quels que soient nos rêves, notre état ne peut s’en extraire. Depuis la Rome antique jusqu’en 1853, comment la société humaine s’est-elle développée, en l’absence d’énergie autre que solaire et humaine ? Nous ne développerons pas ce que fut, au 18 me siècle, la production de charbon, autrement dit la houille, développée principalement en Grande Bretagne, avec une production de 18 millions de tonnes, pour une production mondiale de 20 millions de tonnes. Cette énergie, qui fut pendant plus d’un siècle la source d’énergie principale, fruit d’une production basée sur une abondante main d’œuvre, avec l’image attachée de la rude condition ouvrière du 19 me siècle, qui a payé un lourd tribut en vies humaines, dans l’exploitation des mines. Il était fréquent que l’information fasse cas, d’une explosion de grisou, faisant de nombreux morts de mineurs ensevelis à chacun de ces drames. Nous devons à la réalité de dire, que le charbon demeure encore à ce jour, une source d’énergie non négligeable, particulièrement pour les pays en voie de développement tels que la Chine ou la Russie, ou encore l’Allemagne qui revient au charbon après la décision d’arrêter sa production d’électricité d’origine nucléaire. Étrange décision s’il en est, dont la raison serait le risque nucléaire, après Fukushima, choisissant ainsi d’accroître considérablement les émissions de CO2 dans l’atmosphère, responsable supposé du réchauffement de la planète, la pollution de l’air etc. À ce sujet, lorsqu’on aborde la question des gaz de schiste produit aux US, on oublie de préciser que l’un des effets est la baisse importante du prix de l’énergie, en particulier du prix du charbon que l’Europe s’empresse d’importer en grande quantité. Quelle étrange situation, que de constater que les US échange la pollution qui serait due à l’exploitation du gaz de schiste, contre la pollution due au charbon, que l’Europe jusqu’alors fustigeait, en s’empressant pour des raisons économiques d’y revenir, sans autre considération. N’oublions pas toutefois, que l’exploitation des mines de charbon, en d’autres temps, et sans autres alternatives, grâce à l’énergie humaine, a participé largement à l’évolution du monde, tel que nous le connaissons aujourd’hui.

    L’héritage légué par toutes ces générations, depuis l’an zéro, jusqu’en 1853, est inimaginable de réussite et de progrès, leur travail et leur intelligence, ont façonné le monde d’aujourd’hui. Un exemple parmi tant d’autres, justement en 1853, la vision et la volonté de quelques hommes sans moyens autres que leur énergie, ont affronté la rénovation et la création du Paris moderne, tel que nous le connaissons aujourd’hui. Face à l’état de vétusté, de délabrement, d’insalubrité, le choléra, la puanteur, le prince Charles Louis Napoléon Bonaparte dit Napoléon III, confia au Baron Haussmann, la maîtrise de cette entreprise gigantesque. Il entreprit de détruire tout le centre de Paris et de le reconstruire.

    Le Baron Haussmann, et les deux frères Pereiras promoteurs de l’époque, d’origine portugaise, détruisirent près de 18000 immeubles, ils en reconstruisirent environ 26000, avec la seule énergie physique de milliers d’ouvriers. La destruction des immeubles se faisait à la pioche, du toit aux

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