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Le Pentocle 2: Le Serpent
Le Pentocle 2: Le Serpent
Le Pentocle 2: Le Serpent
Livre électronique155 pages2 heures

Le Pentocle 2: Le Serpent

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À propos de ce livre électronique

Une aventure dans une société du futur très réaliste. Dans le premier volume nos trois héros, Jules Savage, Al Le Sain et Mike McGregor, les deux premiers aux services du Pentocle, l’autre à celui Héméra les deux courants de pensées concurrentes et le dernier, journaliste d’investigation se retrouvent dix ans plus tard pour une nouvelle aventure. Les anonymes Résistant « X ? » leurs confit une mission qui les entrainera aux limites de la matière et de « l’Intelligence Artificielle ». Ils seront entrainés dans une aventure avec des rebondissements contre « l’Ordre Mondial ».
LangueFrançais
Date de sortie14 mai 2020
ISBN9782312073156
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    Aperçu du livre

    Le Pentocle 2 - Jean-Claude Sauvage

    cover.jpg

    Le Pentocle 2

    Jean Claude Sauvage

    Le Pentocle 2

    Le Serpent

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2020

    ISBN : 978-2-312-07315-6

    Remerciement à Gusse pour ses conseils,

    Et à Annie ma correctrice.

    Chapitre I

    Tranquillement installé sur la terrasse ensoleillée de son chalet, il dominait la vallée et surtout il avait une vue unique sur la seule route qui montait à son repaire. Il avait choisi cet endroit pour sa tranquillité et son isolement. À moins de passer par les airs, toute personne qui s’approchait de son chalet ne pouvait échapper à son regard et grâce à d’ingénieuses installations, il était très vite prévenu de toute visite inopportune.

    La route qui montait était sinueuse et finissait par un chemin de randonnée qui passait à quelques centaines de mètres au-dessus du chalet.

    Jules Savage but une gorgée du jus de fruit frais sans quitter des yeux la voiture électrique qui venait de s’engager sur la route, il y avait d’autres chalets isolés en aval. Passé les sept cents derniers mètres, une alarme discrète le prévint. L’E-voiture venait bien chez lui.

    Il se leva du transat sans précipitation, alla chercher son poing électrique. Le manche était élimé, il s’en était si souvent servi et l’arme n’avait jamais faillir, il en avait fait son arme favorite. Il la glissa dans sa poche. Il en avait dissimulé plusieurs dans la maison. Ces dispositifs avaient très peu servi voir jamais. On ne sait jamais ! Aimait-il à se répéter et cela le rassurait. Par moments il se demandait s’il n’était pas paranoïaque.

    Il jeta un dernier coup d’œil dans la vallée. L’E-voiture sans bruit s’engagea dans les dernières boucles. Il était prêt à accueillir le nouvel arrivant. Il avait une idée de l’identité de celui-ci, par précaution il appliqua ses dispositions de sécurité.

    Ce ne pouvait pas être Mélodie, pensa-t-il. Ils avaient passé un accord, elle devait l’avertir avant de monter à son refuge. C’était une règle qu’ils avaient instaurée. Quiconque voulait lui rendre visite devait l’avertir avant.

    Une fois, son amie avait oublié de le prévenir. Elle avait eu si peur qu’elle n’avait plus recommencé, mais lui avait demandé ou plutôt exigé des explications. Il lui avait avoué son passé de combattant du Pentocle en omettant son nom de code. Elle s’était satisfaite de la réponse, mais lui conseilla d’aller consulter un psy avant qu’il n’y ait un accident. Elle n’avait jamais fait de recherche sur son identité jugeant que c’était à lui de lui raconter son passé et non à elle de consulter le web pour découvrir son secret, si secret il y avait.

    Le nouvel arrivant devait certainement être cet excentrique ami journaliste, qui ne s’encombrait pas de procédure. Il prit son Téléphone-Ordinateur-Bracelet (TOB) se connecta sur la webcam qu’il avait installée juste en face du chemin et fit un zoom pour observer le véhicule. Le conducteur n’était pas seul, il ajusta l’image, identifia les deux visiteurs. Une fois rassuré, il regagna sa place dans le transat et sirota son jus de fruit.

    La voiture électrique s’arrêta devant la terrasse. Deux hommes en descendirent, un grand brun moustachu et un blond de taille moyenne bien charpenté. Ils sortirent du coffre deux grands sacs et se dirigèrent directement vers la terrasse, saluèrent chaleureusement l’hôte des lieux.

    – Vous avez l’intention de rester longtemps ? Plaisanta Jules en désignant les sacs.

    – On prend nos précautions, répondit McGregor, le célèbre journaliste d’investigation en lissant sa moustache. Si je me souviens bien tu n’étais pas un gastronome. D’un hochement de tête il désigna le verre posé sur la table. Et je constate que tu ne t’es pas amélioré, tu ne t’es pas émancipé de tes origines asiatiques. Il sortit de son sac une bouteille. T’as de quoi ouvrir une bonne…

    – Non ! S’étonna Jules. Tu n’as pas apporté ton tord-boyau de contrebande !

    – Manant ! S’indigna le nouveau venu. C’est du Chouchen la boisson des druides.

    – On est venu avec des arguments de poids, confirma Al Le Sain dit l’Exterminateur, qui l’accompagnait. Rassure-toi, je suis de tout cœur avec toi pour ce liquide suspect. Cet alcool me fait peur et dieu sait qu’il n’y a pas grand-chose qui me fasse trembler.

    – Je reconnais bien l’esprit de l’Exterminateur, confirma Jules en lui tapotant l’épaule.

    – Tu sais pourquoi il nous a réunis chez toi ?

    Jules fit non de la tête.

    – Je l’ai cuisiné tout le trajet, il n’a rien lâché !

    McGregor déballait le contenu des sacs en faisant l’inventaire.

    – Soupe de poisson, pinces de crabes, artichauts, cidre… Que des produits bio du terroir breton et c’est moi qui régale ! Il tenait à cette précision, cela lui donnait le privilège du menu.

    – Je ne sais pas ce que vous avez à me demander, mais ce doit être très important. Plaisanta Jules Savage.

    – On ne peut rien te cacher. Mais avant de commencer, dis-nous ce que tu deviens ? Cela fait bien… Al réfléchit.

    – Trois ans, compléta Jules.

    – Trois ans ! Répéta Al. Mince que le temps passe vite !

    – Où sont les verres ? Réclama le journaliste. Jules lui désigna la cuisine, celui-ci s’empressa d’aller les chercher sans oublier de lui lancer

    – Il me semble que tu t’es empâté !

    – Je ne suis pas le seul, répondit du tac au tac Jules en désignant l’Exterminateur qui était le nom de code d’Al Le Sain.

    – Je peux encore t’apprendre les usages de l’hospitalité, Plaisanta ce dernier.

    – La dernière fois, c’est moi qui ai mené la danse, répondit Jules.

    – La dernière fois, j’ai glissé, ça ne compte pas, Le Sain était piqué au vif, il avait toujours refusé sa défaite. Il se dressa devant Jules. Tu me dois toujours une revanche !

    – Tu ne vas pas remettre ça !

    – Et pourquoi pas ? L’Exterminateur s’était dressé devant le Serpent, c’était le nom de code de Jules Savage. Ni l’un ni l’autre ne voulaient céder et les deux hommes se toisaient. McGregor revenait avec un plateau chargé.

    – Je me suis permis de fouiller, mais je n’ai rien trouvé de correcte dans ton réfrigérateur, j’ai tout… Il s’arrêta net, voyant les deux hommes se faisant face. Vous n’allez pas recommencer ? S’exclama-t-il, mais personne ne l’écoutait. Vous pourriez pour une fois vous abstenir ce genre de formalité !

    Les deux adversaires s’affrontèrent déjà. La table et les chaises furent bousculées.

    – Vous n’allez pas recommencer, se plaignit le journaliste. Les deux hommes ne s’occupaient plus de lui. Retournant à la cuisine, il marmonna. Ne vous en faites pas pour moi, je m’occupe de tout…

    Il récupéra les sacs et la bouteille. Les bras chargés, il s’installa dans la cuisine et prépara une collation.

    Les deux autres continuaient à se battre sans vraiment porter les coups. Après un bon quart d’heure et à bout de souffle ils s’effondrèrent sur le plancher de la terrasse satisfait de leur démonstration de force, comme des collégiens, ils éclatèrent de rire.

    McGregor regarda son TOB, déclencha le chronomètre

    – Quinze minutes et treize secondes, vous faiblissez les gamins ! Vous avez pris un coup de vieux, vous m’avez habitué à plus. Ne comptez pas sur moi pour ranger. Il posa sur la table le plateau débordant de pâtés, saucissons, pain, vin et son fameux Chouchen.

    – Bon ! L’exercice ça creuse ! Et sans plus de manière, il se découpa une bonne tranche de pain et la garnit généreusement de pâté. Les deux adversaires l’imitèrent. Le journaliste les observa un petit moment. Il regretta de ne pas avoir pris ses lunettes-cam pour son album personnel. Il savait que le Serpent ne voulait pas de Jpeg, mais il était journaliste d’investigation et ne ratait pas une occasion pour alimenter son site web. Jugeant le moment opportun, il lança solennellement.

    – Bon ! Maintenant que vous avez fini de jouer et que j’ai votre attention, passons aux choses sérieuses. Vous pensez bien que si j’ai organisé cette réunion ce n’est pas pour un goûter champêtre en souvenir du bon vieux temps, mais pour un sujet très sérieux. Ses interlocuteurs l’approuvèrent de la tête en mangeant de bon appétit, il est vrai que pour les questions culinaires McGregor était un expert gastronome.

    – Que connaissez-vous de la matière ? Devant leur mine incrédule, le journaliste se leva et commença une longue démonstration. Électrons, neutrons et noyaux tous y passaient. Observant les deux ex-combattants, il n’approfondit pas plus mais ajouta.

    – Vous n’ignorez pas ce qu’est la fission nucléaire, qui est ? Il laissa la question en suspens espérant que l’un des deux auditeurs allait lui répondre. Devant tant d’ignorance il continua sur un ton professoral. La fission nucléaire est la séparation de la matière, je simplifie pour vous, ajouta-t-il en plaisantant. Le contraire est la fusion, je ne suis pas trop technique ? Vous m’arrêtez si je suis trop obscur.

    – Continue ! Plaisanta Al. L’Exterminateur voulait donner l’impression de comprendre.

    – Donc, connaissant ces principes, la matière peut se séparer en différents éléments, en reprenant ces éléments de base, théoriquement nous devrions reconstituer la matière, s’est cela la fusion nucléaire ! Il marqua un temps d’arrêt voyant une lueur d’intérêt dans les yeux de ses amis. Vous voyez où je veux en venir ?

    – Ne nous laisse pas sur notre faim, nous ne voulons pas mourir idiots ! Enchérit Jules.

    – Connaissez-vous le Professeur Emery Hutchinson ? McGregor se servit une rasade de vin et continua en s’adressant à Jules. As-tu lu le XXIe protocole ? (voir Le Pentocle Vol1). Devant la grimace de l’hôte des lieux, il ajouta.

    – Je m’en doutais ! Il y a un article sur ses recherches fondamentales sur la matière. Le Professeur a réussi à fabriquer de l’hydrogène avec… Avec ? Son auditoire ouvrait de grands yeux. J’attends une réponse ! Insista McGregor, le silence et l’incrédulité se lisaient sur les visages. À bout d’argument il conclut. Avec rien ou plutôt avec les cordes, cette fameuse théorie centenaire tellement controversée, nous créons de la matière avec rien. Non, pas exactement, nous créons de la matière avec cette soupe immatérielle d’énergie en vibration que nous nommons les cordes. Il y eut un silence de mort. Mike McGregor fit un grand geste de la main et reprit tout à zéro.

    – Tu vas un peu vite. J’en étais à un professeur qui s’est mis à cuisiner une sacrée soupe à la grimace avec des codes en vibration. Le Sain ne finit pas sa phrase et éclata de rire, Le Serpent faillit s’étrangler.

    – Très drôle ! Grimaça le journaliste. Je continue, en gros, nous baignons dans cette énergie en vibration sans nous en rendre compte, sans pouvoir la voir, la détecter et encore moins la mesurer. Maintenant supposez que nous sachions contrôler cette énergie, vous imaginez les conséquences. Que pourrions-nous faire avec cette soupe de matière et d’énergie ?

    – Ne me dis pas que nous sommes des apprentis sorciers et que nous sortirons de notre chaudron de l’or ! S’exclama Jules.

    – Le secret de la pierre philosophale, renchérit Al d’un ton admiratif. Cela devient intéressant !

    – Je ne te croyais pas si cupide et loin de la

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