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La légende de Yamuni: La cité de Cédiria
La légende de Yamuni: La cité de Cédiria
La légende de Yamuni: La cité de Cédiria
Livre électronique167 pages2 heures

La légende de Yamuni: La cité de Cédiria

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À propos de ce livre électronique

Quand une prophétie dicte le monde…

Cédiria est une cité entourée par un désert et un océan qui bascule dans le vide au bout du monde. Sur cette cité isolée règne un empereur despotique du nom de Cléon. Un jour, une météorite traverse le ciel et s’écrase devant la cité, au centre du cratère se trouve un homme, sans nom ni mémoire, portant une marque étrange : YAMUNI

Un roman fantastique dans la grande tradition du genre

EXTRAIT

C’était devenu un rituel chaque soir pour l’empereur Cléon. Après avoir diné dans son immense et somptueux palais de marbre blanc, l’empereur, un homme de taille moyenne à la peau très claire, toujours vêtu de ses habits noirs cousus d’or et de broderies, partait ensuite faire sa promenade dans les luxuriants jardins impériaux du palais. La profusion de verdure et de fraîcheur de ces jardins tranchait avec l’aspect sableux et poussiéreux des habitations en bois du reste de la cité de Cédiria. Le palais était situé sur une petite butte aux abords de la cité, ce qui permettait à l’empereur depuis son palais de dominer toute la cité. Le palais et les jardins étaient entourés de hauts remparts en pierre blanche avec de hauts créneaux pointus. L’empereur aimait avoir ce sentiment de supériorité sur son peuple, le sentiment d’être intouchable.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Je suis né le 17/05/1988 sur la commune d'Argenteuil. J'ai passé la première partie de mon enfance dans le Val d'Oise. Puis à l'âge de 8 ans mes parents sont partis vivre à Landerneau près de Brest. J'ai fais mes études en Bretagne, après un bac scientifique je me suis finalement tourné vers les métiers du commerce. A 27 ans j'aimerais réussir à vivre de ma passion d'écriture en partageant mes histoires.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie8 janv. 2016
ISBN9791023600698
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    Aperçu du livre

    La légende de Yamuni - Jérémie Labbe

    Chapitre 1

    C’était devenu un rituel chaque soir pour l’empereur Cléon. Après avoir dîné dans son immense et somptueux palais de marbre blanc, l’empereur, un homme de taille moyenne à la peau très claire, toujours vêtu de ses habits noirs cousus d’or et de broderies, partait ensuite faire sa promenade dans les luxuriants jardins impériaux qui entouraient le palais. La profusion de verdure et de fraîcheur de ces jardins tranchait avec l’aspect sableux et poussiéreux des habitations en bois du reste de la cité de Cédiria. L’édifice était situé sur une petite butte aux abords de la ville, ce qui permettait à l’empereur depuis son bureau de dominer toute la cité. Le bâtiment et les jardins étaient entourés de hauts remparts en pierre blanche avec de hauts créneaux pointus. L’empereur aimait avoir ce sentiment de supériorité sur son peuple, le sentiment d’être intouchable. Ce soir-là, il était en compagnie de son général en chef des armées : le général Victus, son véritable bras droit. C’était un homme extrêmement dur, d’une stature imposante, d’une force naturelle et qui avait une réputation de féroce guerrier au combat. Il portait une armure rouge vif avec une fine cape noire par-dessus. Il ne revêtait jamais de casque à l’inverse de tous les soldats de l’empereur. Les deux hommes marchaient dans les allées gravillonnées, entre les pelouses, les fontaines et les statues représentant les anciens empereurs. Cléon profitait de ce type de sortie pour faire le point sur les affaires de la cité.

    –Général Victus, je vous ai fait venir ce soir pour avoir votre rapport concernant les récentes activités des rebelles, cela fait maintenant des mois et des mois que je vous ai donné l’ordre d’enquêter sur ces rats et je n’ai pas l’impression que vous ayez obtenu le moindre résultat ! Or l’avancement de cette mission est prioritaire pour moi.

    –Sire, répondit Victus d’une voix calme et posée, nos recherches avancent, certes pas aussi vite qu’espéré, mais ces rebelles sont lâches et se cachent dans les égouts de la cité, c’est un véritable labyrinthe là-dessous, ce qui nous rend la tâche compliquée. Quand ils sortent, ils se fondent dans la population, ils utilisent l’identité d’autres citoyens ou usent tout simplement de fausses identités. J’ai ordonné aux patrouilles d’augmenter le nombre de contrôles des papiers mais malgré cela nous avons des difficultés pour les suivre et les ficher correctement ou alors nous n’arrêtons pas les bonnes personnes. Toutefois nous avons appris une information des plus importantes.

    Victus prit son temps et arborait un fier sourire avant d’annoncer la nouvelle.

    –Il semblerait que leur chef soit un certain Noa Hols. D’après ce que nous avons appris, c’est véritablement lui le cerveau de ce mouvement. Si nous le neutralisons, nous stoppons net cette misérable révolte. Nous avons pu dresser un portrait de lui et avons récupéré plusieurs identités sous lesquelles il se cache. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que nous ne mettions la main dessus ; et avec lui la rébellion s’effondrera comme un vulgaire château de cartes.

    –D’où tenez-vous ces informations général ? Vous m’avez l’air bien sûr de vous concernant ce… Noa Hols. Vous pensez vraiment que la rébellion ne tient qu’avec une seule personne?

    –Nous tenons nos informations d’un rebelle que nous avons capturé lors d’une descente dans le sous-sol d’un bar clandestin situé non loin du port.

    Victus affichait toujours un large sourire, cette fois de satisfaction.

    –Après de longues séances de torture il nous a livré tout ce que nous désirions savoir. Nous devons capturer ce Noa Hols et ensuite nous le ferons parler. S’il est bien leur chef il nous livrera l’identité de chaque rebelle, il nous révélera chaque cachette qu’ils utilisent ; et nous irons les débusquer un par un s’il le faut. Quant à lui, nous en ferons un exemple pour dissuader le moindre esprit de révolte dans la tête des villageois.

    –Vous n’avez attrapé qu’un seul prisonnier ? Comment être sûr de la véracité de ses propos ?

    –La plupart se sont échappés dans les égouts dès notre arrivée, nous n’avons pas réussi à les rattraper. L’un d’entre eux a même préféré se donner la mort devant nous en avalant un poison. Mais soyez sûr sire que nos méthodes d’interrogatoire ne laissent pas de place au doute, le prisonnier nous a dit tout ce qu’il savait.

    –J’aimerais voir ce prisonnier.

    –Malheureusement monseigneur ; il fut, je l’avoue, très dur de le faire parler, nous avons dû pousser l’interrogatoire assez loin et il n’a pas survécu à ses blessures.

    –Êtes-vous certain qu’il vous a dit la vérité ? Ou ne cherchait-il pas à vous envoyer sur de fausses pistes, voire dans un piège, nous devons rester prudents.

    –J’ai effectué moi-même tous les interrogatoires et je peux vous assurer avoir vu cette lueur dans ses yeux avant de mourir. Une lueur de peur et de soumission, il aurait été incapable d’inventer de tels mensonges.

    –Enfin cela reste maigre général, dois-je vous rappeler qu’ils ont réussi à nous subtiliser un de nos aéroglisseurs ! J’ai déjà fait exécuter les gardes qui surveillaient le hangar cette nuit-là, je n’aimerais pas avoir à punir le général de mes armées parce qu’il est incapable de retrouver un appareil de cette taille dans ma cité…

    Il y eut un silence pesant.

    –Justement sire, le prisonnier nous a donné des lieux où les rebelles auraient pu cacher l’aéroglisseur. Nous les surveillons en ce moment même au cas où ce Noa Hols y ferait une apparition. Notre priorité est d’attraper cet homme et ainsi de couper la tête pensante de cette organisation.

    L’empereur dévisagea Victus.

    –Très bien ça suffira pour ce soir général.

    Les deux hommes remontaient l’immense escalier de marbre blanc qui menait des jardins au palais. Il fallait monter les cent marches qui le composaient pour arriver à l’entrée principale et se retrouver sur une grande esplanade en forme de cercle, entourée de majestueuses colonnes.

    –Tenez-moi informé de l’évolution de tout cela, nous aviserons en fonction de votre réussite ou de vos échecs… Vous pouvez disposer général.

    –À vos ordres sire et merci pour votre écoute.

    Victus mit un genou au sol, la tête baissée, le poing sur le cœur pour saluer l’empereur.

    Il y eut un nouveau silence, les deux hommes se trouvaient maintenant en haut des marches du palais. De là, ils surplombaient absolument toute la cité, ils pouvaient voir d’un côté l’immense étendue du désert de sable au-delà des remparts de Cédiria, de l’autre le port et la mer qui s’étendait à l’horizon. Tout était calme, Victus toujours le genou au sol ne put s’empêcher de faire une promesse à son souverain : « Sire je vous assure que nous trouverons cet appareil dès demain, même si je dois retourner la ville tout entière pour cela, même si je dois… »

    Le général ne put terminer sa phrase. Il y eut comme un puissant coup de tonnerre mélangé au bruit d’une sirène, le vacarme semblait venir de bien plus loin que la cité, mais il n’y avait pas eu un seul éclair, le ciel était bleu, sans le moindre nuage. Cléon et le général regardaient tout autour d’eux avec étonnement, n’arrivant pas à identifier ce phénomène. Puis, un trait de lumière se dessina dans les airs, une brillante étincelle jaune vif déchira le firmament au-dessus de la cité. L’étincelle se déplaçait à vive allure, elle venait sur Cédiria. Un bruit violent résonna à nouveau tout autour d’eux, tout autour de la cité. Il était si fort qu’il semblait faire trembler les murs de la ville. L’empereur et Victus restèrent bouche bée devant ce spectacle. La scène ne dura que quelques secondes ; mais pour eux le temps sembla suspendu. Puis, cet éclair de lumière vint s’écraser sur le sol à l’autre bout de la cité. Le bruit cessa instantanément. C’est alors qu’apparut un épais nuage de fumée noire s’élevant par-dessus les habitations des bas quartiers de la cité.

    Après un moment d’incrédulité, une figure de fer était revenue sur le visage de l’empereur. Il ne pouvait se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse ou d’ignorance devant Victus. Sans détourner le regard de la scène à laquelle il venait d’assister, Cléon s’adressa à son général : « Victus prenez une patrouille armée et allez immédiatement sur place, si c’est un coup des rebelles je veux savoir ce qu’il s’est passé. Dites aux villageois trop curieux que nous avons fait le test d’une nouvelle arme, s’ils insistent dans leur curiosité, dites-leur que nous n’hésiterons pas à la réutiliser… sur eux cette fois-ci.»

    Le général Victus n’ajouta pas un mot. Il descendit précipitamment les marches du palais. Cléon attendit que son général soit arrivé en bas avant de regagner l’intérieur de sa forteresse. L’empereur était inquiet, depuis plus de mille ans sa famille régnait sur cette cité de père en fils. Cédiria était l’unique ville de ce monde et chaque nouvel empereur au cours de sa formation apprenait que rien ne devait jamais venir de l’extérieur afin de préserver la cité. C’était ce que son père lui avait appris, qui lui-même l’avait appris de son père. Depuis le premier empereur, c’était l’une des règles fondamentales.

    Chapitre 2

    Le général Victus partit sur les lieux de l’explosion à bord de l’aéroglisseur qui l’avait déposé au palais. La flotte de l’empire était uniquement constituée de ce type d’appareils. C’étaient de longs vaisseaux en acier noir avec deux grandes portes coulissantes de chaque côté, deux ailes posées sur le toit de l’engin sur lesquelles étaient fixés des réacteurs silencieux pouvant pivoter dans tous les sens et dégageant une lumière bleu vif. À l’avant, sous la cabine de pilotage, il y avait deux canons qui eux aussi pivotaient afin de pouvoir tirer dans quasiment toutes les directions. Un aéroglisseur pouvait contenir une vingtaine de soldats mais une personne seule pouvait le piloter. Ces engins étaient d’ailleurs extrêmement maniables, ils permettaient de passer au-dessus des maisons mais ils ne pouvaient pas s’élever de plus d’une centaine de mètres d’altitude. La flotte d’aéroglisseurs représentait la puissance de l’empereur car personne ne comprenait comment de tels engins pouvaient fonctionner. Seul Cléon connaissait le secret de l’énergie qui les faisait fonctionner, la même énergie qui faisait fonctionner les fusils des soldats ou encore l’éclairage du palais ou celui de l’arène. Le mystère autour de cette énergie renforçait le pouvoir divin de l’empereur. Ces extraordinaires pouvoirs étaient incompréhensibles des villageois. Eux vivaient dans de simples maisons de pierres et de bois, sans aucun confort.

    Les soldats de l’empire portaient une armure noire moulée sous la forme d’un corps musclé, des jambières noires et un casque noir avec une visière teintée qui recouvrait entièrement leur visage. Il était impossible de différencier un garde d’un autre quand ils portaient leurs armures. Chaque soldat était également équipé d’un fusil d’assaut à énergie qui causait plus de dégâts qu’il n’était précis.

    Après avoir survolé juste au-dessus des habitations, l’aéroglisseur du général fit un tour au-dessus de la zone sinistrée. L’épaisse fumée noire empêchait de voir quoi que ce soit. Victus ordonna au pilote d’atterrir près de la zone. Dès l’engin posé, les hommes sortirent, arme en main. Le général sortit en dernier et s’adressa au commandant Pritor : « Commandant établissez un périmètre de sécurité autour de la zone, que personne n’entre ou ne sorte, fouillez tout de fond en comble, je veux retrouver la chose qui s’est écrasée ici et les rescapés s’il y en a. Mettez les haut-parleurs de l’aéroglisseur en marche et dites aux villageois de rester enfermés chez eux pour leur sécurité. Envoyez des hommes les interroger pour savoir ce qu’ils ont vu. Si certains refusent d’obéir vous pouvez utiliser la force. Faites venir deux autres aéroglisseurs, nous aurons besoin de plus de soldats pour quadriller la zone. »

    Le commandant Pritor s’exécuta, tous les soldats se mirent en action autour de la zone sinistrée. Pritor attrapa son communicateur, un petit boîtier noir muni de plusieurs boutons, accroché sur son armure au niveau du torse. Chaque bouton avait sa fonction, ils permettaient de communiquer soit avec tous les soldats, soit uniquement avec les commandants ou encore, avec les différents

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