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Penser par soi-même
Penser par soi-même
Penser par soi-même
Livre électronique428 pages1 heure

Penser par soi-même

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À propos de ce livre électronique

Chères lectrices, chers lecteurs,
Ce livre n’est pas une œuvre poétique au sens étymologique du mot, mais un répertoire de pensées et de réflexions s’offrant à la fois à la méditation et à la distraction.
Il résume des pans de pensées condensées sous forme de textes courts évitant de vous plonger dans la lecture du contenu étendu d’ouvrages spécialisés.
Toutefois, n’ayant nullement l’intention d’être moraliste, « Penser par soi-même » a pour but de vous divertir par des séquences de poèmes d’amour, de la fête du vin et de la nature.
LangueFrançais
Date de sortie8 nov. 2018
ISBN9791029008924
Penser par soi-même

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    Penser par soi-même - Gabriel Udry

    cover.jpg

    Penser

    par soi-même

    Gabriel Udry

    Penser

    par soi-même

    Les Éditions Chapitre.com

    123, boulevard de Grenelle 75015 Paris

    Du même auteur

    COMA ROSE, Éd. Recto Verseau, Romont, Suisse. Épuisé.

    AMOUR ET MALVOISIE, éd. La Matze / Sion / Suisse

    ETHIQUE DE VIE ET AMOUR CARNIVOR, éd. à la Carte / Sierre/ Suisse

    GRAND HOTEL PAR LA PETITE PORTE, éd. à la Carte / Sierre/ Suisse

    FAUSSE COUCHE DANS LE CIEL, éd. Chapitre.com / Paris, Prix 2016 : de la Société des Écrivains Valaisans (SEV) Sion/Suisse

    LE POUVOIR DES MAINS, éd. Chapitre.com / Paris

    © Les Éditions Chapitre.com, 2018

    ISBN : 979-10-290-0892-4

    Il vous arrivera de trouver

    des ponctuations incorrectes.

    Elles sont là pour vous éveiller !

    La plus grande perfection artistique

    doit être imparfaite,

    alors elle sera infinie dans on effet.

    JE QUESTIONNE

    Enfant je voulais être,

    Adolescent je voulais mieux être,

    Adulte j’optais pour le plus être.

    Age mûr, je cherche ce qui me transforme,

    Me bâtit, m’instruit, me perfectionne.

    Je cherche le moi majuscule

    De mes propres désirs.

    Sur le chemin de l’existence

    Les projets activent mes espérances.

    Le quoi, le pourquoi des petits enfants

    M’étonnent en me questionnant.

    Je leur confie jour après jour

    L’essence de mon passé.

    Puis j’interroge le ciel

    De tous mes quoi (s) spirituels.

    Si le monde est imparfait

    C’est qu’il est incomplet

    Le serait-il ? Que ferais-je ?

    Dans un cercle où rien ne bouge,

    Il n’y a que des vérités toutes faites,

    Des convictions  prêtes à l’emploi

    S’avalant selon sa foi !

    Le pourquoi n’existe pas

    Par  peur du faux pas.

    Pour ma part,

     Je postule, je sollicite la vie

    Où tout se réinvente,

    Tout bouge, tout change.

    Dans ce monde où rien n’est figé,

    Pas même les étoiles,

    Pourquoi ne pas admettre la réalité de l’imparfait

    Et construire, établir son destin sur cette toile !

    AMI

    Ami tu penses à l’au-delà

    C’est ton droit !

    Mais n’oublie pas ton corps

    Toutes les expériences

    Se vivent par lui.

    Ton corps doués de cinq sens

    N’est pas ici seulement pour conquérir

    Le futur au-delà.

    L’au-delà se vit sans corps physique,

    Ne gaspille pas ton temps,

    Exploite le présent

    Dans la plus grande intensité.

    Tu as toute l’éternité

    Pour vivre l’au-delà.

    Maintenant, ta place est ici.

    Ton devoir est de gagner en expérience.

    Dieu ne s’ennuie pas sans toi,

    Il a les Anges et les Archanges

    Pour chanter sa gloire, se distraire

    Et même les âmes des trépassés.

    Ce qu’Il veut connaître

    C’est tes expériences terrestres,

    Ce qu’on ne peut faire qu’ici-bas.

    D’autre part, si tu as trouvé ta place sur cette terre,

    Tu la trouveras dans l’Éternité.

    *

    La sérénité et la paix procurent l’accomplissement de soi,

    La plus grande richesse que tu puisses emporter !

    AMOUR APPRIVOISE

    Quand l’amour devient altérité

    Sans détour le plaisir apparaît.

    Le voir, le touché, le sentir,

    Sont la cause d’une exaltation.

    Dans la lumière de la peau,

    Dans la danse des caresses

    Réalisant des ballets,

    Se lire en braille,

    Sur le derme de l’autre,

    À la recherche de la connaissance,

    Emprisonnée dans les corps.

    Les yeux se ferment

    Pour mieux ressentir

    Le frisson du frôlement.

    Délices d’une bouche

    Qui mange à la bouche de l’autre

    Et s’accouple à son souffle

    Pour se dissoudre

    Dans le fondu du corps à corps.

    AMOUR ET RIGUEUR

    Sans la limite de la rigueur

    L’amour s’annonce dévastateur.

    L’amour envahit sans discernement

    L’amour seul, provoque mille plaisirs,

    Mille émerveillements, mille désirs,

    Mais l’amour seul peut-être ravageur.

    La rigueur seule, solide dans son armure

    Sans l’amour n’offre que dictature.

    Le dosage se trouve dans l’harmonie,

    Dans la charte et le pacte noués par l’euphonie.

    Encore, faut-il l’admettre, l’émotion

    N’est pas contraire à la raison.

    Elle donne l’intensité à la vie

    Son éclairage illumine, vivifie.

    Utilisez l’entonnoir où les deux coulent et s’enchevêtre

    Car au filtre de l’intellect ne passe que le suprême.

    Il assure l’homogénéité, la paix la joie de vivre,

    La conciliation et la concorde qui enivrent.

    Si l’amour fait passer bien des choses

    Quand la rigueur l’équilibre, l’âme se repose.

    Si les deux ensembles n’éclairent pas vos pas !

    Amis ! L’un sans l’autre ne partez pas !

    AMOUR I

    Une tempête électromagnétique

    A créé mille pensées

    Dans mon cerveau.

    En voici une :

    Je t’aime

    De mille et une façons !

    AMOUR

    Mon amour ta parole

    M’a conduit vers toi,

    Vers ta dimension

    Qui ouvre au lieu de fermer,

    Interroge au lieu de fixer,

    M’appelle, m’apprivoise

    Au lieu de me posséder.

    Je respire ta présence

    Avant de t’aimer.

    J’entends l’inouï

    Écho du désir.

    Je respire le parfum

    Céleste de ton aura.

    Je m’habille d’amour,

    Ma bouche affamée

    T’embrasse comme je mange.

    Ma félicité se noie dans la tienne.

    Nous sommes l’arbre et ses branches

    Mon amour portons des fruits !

    ANONYME

    Les surfaces anonymes

    Caches des profondeurs

    À exploiter

    Pour qui sait plonger

    Dans leur épaisseur.

    APAISE

    Sa profondeur

    Montait d’elle,

    De son essence.

    Son être exhalait

    Une pudeur aimantée

    Tramant la conversation

    Aux étoiles de la voie lactée

    Comme aussi aux racines des arbres.

    Les délices de ses paroles

    Coupaient le silence

    En tranches de sensations

    Unissant l’esprit

    À l’espoir infini

    Ouvert à la sensualité

    Que la vigueur épousait !

    APRES

    Beauté apaisée

    S’offrant à la lumière,

    Regard de plénitude

    Parcourant une chair nue.

    Délices de l’après

    Aux courbes érogènes.

    Évaporation d’amour

    Pour mieux revenir.

    Promenade de l’iris

    Sur corps purifié.

    Au jardin des jouissances

    S’imprégner

    De l’heureuse complétude

    De l’amour rassasié.

    Sensualité de l’être

    Épanoui en bonheur épuré !

    ARRIVER À LUI

    L’homme de tout temps

    A essayé de faire

    Descendre Dieu

    À sa hauteur,

    À le faire apparaître

    En prière et en image,

    À le faire correspondre,

    À le ramener à son niveau

    À le rendre compréhensible.

    Il inverse les rôles.

    C’est à l’homme de s’élever vers Lui.

    Lui, pour créer le monde

    Il s’est circoncis !

    C’est retirer d’une partie de Lui-même.

    Donnant un espace à la création.

    *

    Certain ont besoin de circoncire leur parole

    D’autre leurs actions !

    ASSEZ VRAI / ASSEZ FAUX

    Elle fardait ses dires

    De plusieurs facettes.

    Je devais sans cesse

    Les démaquiller

    Avant de les croire.

    Ce n’était ni assez vrai

    Ni assez faux

    Et pourtant cela était.

    Mais c’était quoi ?

    C’était combien ?

    Je jaugeais chaque fois.

    À trouver le juste milieu,

    J’en perdais la foi.

    Elle avait l’habitude

    Et finissait par se croire.

    Elle m’accablait, dans tout ça,

    Elle me trouvait de mauvaise foi !

    AU POÈTE

    Afin d’écrire

    J’ai soustraie voix et plumes

    À mes auteurs préférés

    *

    J’ai tamisé mes pensées

    Dans une fine passoire

    Puis coulées dans l’entonnoir

    Avant de les distiller

    Dans mon alambique.

    La première extraction

    Vous pouvez la lire,

    La deuxième extraction

    Ou sécrétion du cœur

    Vous pouvez la ressentir.

    Dans la dernière réduction

    Vous trouverez votre chemin

    Le mien sera alors effacé.

    Une œuvre achevée

    Ne pause plus d’interrogation.

    Une œuvre inachevée

    Laisse au lecteur sa composition.

    Laquelle préférez-vous ?

    AVEUGLE

    L’enthousiasme de l’eau

    Du torrent impétueux

    À coup de doute

    A transformé

    Sa vigueur

    Dans la plaine

    En eau placide

    Où chacun, selon son gré,

    Fait trempette.

    À coup de doutes,

    De mouvements lascifs,

    Son eau quasi suintante

    Se disperse en aveuglement.

    La sénilité aux aguets l’empêche

    D’entretenir son lit.

    Quand soudain

    L’arrivée imprévisible

    D’une pente rocheuse

    Réveille le torrent et le chute.

    Par rétrospectivement, il prend connaissance

    D’avoir était une eau stagnante si longtemps.

    Les yeux maintenant ouverts se projettent

    Dans l’avenir en révisant le passé !

    Dans la vie il faut parfois être secoué

    Pour se rééquilibré !

    Pourtant ce cycle se renouvelle parfois.

    AVIS

    Il n’a d’avis

    Que celui qu’on lui donne

    Si l’avis

    Ne fait pas son effet

    Il dit :

    On m’a mal conseillé

    Et s’il est bon

    Il affirme

    J’étais bien avisé !

    AVOIR/ ÊTRE

    Ils ne peuvent abandonner

    Ni leur douleur, ni leur souffrance,

    Ni même leurs habitudes,

    Ce peu leur appartient.

    Cet avoir impératif

    Les empêche d’être,

    De quitter ce qu’ils sont

    Pour devenir autrement.

    Pour réaliser par l’être

    Et par leurs goûts intimes

    Leurs rêves secrets !

    BÉATITUDE

    Elle est amour

    Da la tête aux pieds.

    Elle se donne

    Comme elle donne.

    Elle est dans l’amour

    Et l’amour y cohabite.

    L’évoquer est un bonheur,

    La voir est une joie,

    L’étreindre une félicité.

    Dans la distance même

    L’imaginer rend heureux.

    Elle n’est pas un fait

    Elle est un état !

    Qu’elle m’habite

    Ou me déserte

    Peut importe.

    Le fait de la rêver

    Me remplit de complétude.

    Et m’ouvre à la béatitude !

    AGAPE /BÉNÉDICITÉ

    C’est autour d’une table

    Que nous rencontrons l’autre !

    Offrons notre attention à ce repas.

    Se nourrir c’est absorber de la vie

    Honorer la nature,

    Respecter la transformation des aliments.

    La nourriture, se regarde, se médite, se goûte

    Que ce moment partagé

    Édifié par les qualités

    De nos échanges de paroles

    Nous soit à jamais profitable.

    Prendre place autour d’une table

    C’est prendre place autour de la vie !

    BLASPHÉMER

    Non ne blasphémez pas

    En blâmant votre corps.

    Ce fils de la Terre,

    Union de la poussière,

    De l’eau et du souffle

    Chauffé par le soleil,

    Pourquoi serait-il

    Moins important que l’âme ?

    Elle vous ne la voyez jamais.

    Elle squatte votre corps

    Comme le gui l’arbre.

    Demandez-lui de gagner sa vie

    Comme on exige à une mère

    De nourrir son enfant

    Le pourrait-elle ?

    Son pays est le ciel

    Que ne vit-elle pas chez-elle ?

    Elle revendique tant de sacrifices

    Pour son hypothétique futur

    Et ne craint pas de vous charger de fatigue.

    Doutez-vous que Dieu accorde

    Moins d’amour au corps qu’à l’âme.

    Les deux sont ses créatures.

    Non, ne vous laissez jamais prendre

    À mépriser votre corps !

    L’âme cette énergie appartient

    À un autre monde.

    Vous voulez la choyez

    Comme un enfant, pourquoi pas !

    Mais ne vous laissez pas accuser

    De blasphème à cause de votre corps.

    BORNE

    Lesté de

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