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L'Eveil de Jade: et la Porte sourit…
L'Eveil de Jade: et la Porte sourit…
L'Eveil de Jade: et la Porte sourit…
Livre électronique273 pages5 heures

L'Eveil de Jade: et la Porte sourit…

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À propos de ce livre électronique

Née d’un père inconnu, mais venant d’Uranus, et d’une mère Terrienne, Jade cherche la femme qu’elle va devenir. Partagée entre la dureté du monde réel et de palpitantes aventures dans un univers onirique, elle sera guidée par Ouhoula, la chouette mystique, Nectarius, l’extraordinaire papillon et Pituita, un jeune dragon à la recherche de son père…
La jeune enfant parviendra-t-elle à retrouver les siens et s’épanouir ?...
Au-delà des moments fantastiques, la vraie vie est au cœur de ce roman qui nous invite à réveiller la sensibilité nichée en chacun de nous, et de pousser cette petite porte intérieure au-delà de laquelle tout peut sourire…

À PROPOS DE L'AUTEURE

Angeline Vittemer a vécu une expérience de mort imminente qui a bouleversé le cours de sa vie. Elle lui aura permis de reconsidérer sa façon d’être, de penser, puis de créer son propre yoga : le Yoga Doshas. Tout aussi naturellement, elle s’est mise à l’écriture, où elle aime véhiculer à un public éclectique, toutes les notions que son parcours hors norme lui a donné de découvrir.
LangueFrançais
ÉditeurLibre2Lire
Date de sortie18 mars 2020
ISBN9782490522460
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    Aperçu du livre

    L'Eveil de Jade - Angeline Vittemer

    Le temps d’avant

    Pituita, qui est un tout petit dragon, sort d’une rivière en transportant dans son cœur un État d’Être Positif. Il est multicolore, d’une grande agilité, ingénieux et de nature sereine. Ce jeune dragon vit seul. Il est un peu perdu car il ne sait pas vraiment où aller. Il sait seulement qu’il doit trouver un être humain quelque part, une femme qui habite une petite maison, en haut d’une rivière qui est parfois vive.

    Ce lieu est situé dans un vortex de la planète Terre qui se trouve dans le système solaire, qui lui demeure dans la galaxie qui se nomme : la Voie lactée.

    Ce jeune et courageux dragon, qui vient de la constellation Dragon, au doux prénom de Pituita, est envoyé sur Terre tel un missionnaire bienfaisant. Il doit y retrouver son père, le Maître-Sage de tous les Dragons, qui l’attend dans une rivière du sud-est de la France. Son rôle est de transmettre La Conscience des États d’Être Positifs à une humaine. Il trouvera la terrienne dans sa petite maison en haut de la rivière. Cette femme se prénomme Sacha. Elle a trouvé ce lieu parfait pour réaliser sa mission de vie, grâce à une fée. Un jour elle lui a dit :

    Cette fleur reste mystérieuse, car elle n’existe qu’au pays du monde de l’infiniment petit… Seuls les plus ouverts aux mondes peuvent les capter, les percevoir, les deviner.

    Ce vieux Sage Dragon, qui attend Sacha tout comme Pituita, est un Être cosmique qui vient de la constellation Dragon. Sacha est une vieille âme terrienne qui habite sur une petite île. C’est la passeuse humaine des États d’Être Positifs, celle qui recevra l’enseignement du Dragon pour que les humains, dans cette dimension, puissent casser leur spirale de vie d’ignorance, de peur, de violence, de soumission, leur soif de puissance ainsi que leur façon hautaine de se croire supérieurs, plus méritants que l’autre race, l’autre règne, en permettant aux humains de s’entraîner à développer leurs Intelligences du Corps en faisant rayonner leurs Essences qui sont de puissants Carburants de vie, afin qu’Elles soient actives, totalement intégrées dans tout leur être.

    Sacha vient de la constellation d’Andromède ; elle a connu sa première vie sur Terre, en Éthiopie.

    En Égypte, elle a appris à construire des pyramides en suivant la carte céleste juste au-dessus d’Orion, pour profiter de toutes les forces énergétiques et magnétiques de cette constellation. Elle ne se souvient pas de cette vie ni des autres. Elle se sait seulement reliée aux étoiles, aux planètes et à tous les éléments, à tous les règnes de la planète Terre pour qui elle a un profond respect. Elle ne se rappelle pas qu’elle fut Eugénie dans le temps ancien, avant les païens qui ont su garder une partie de cette culture, essentielle pour le bien-être du Monde : la reliance aux mondes !

    En attendant cette nouvelle réunion avec son père, Pituita avance tranquillement sur son chemin en s’y reposant de temps à autre, mais surtout, il apprécie toutes ces nouvelles rencontres, où qu’elles aient lieu : dans l’eau, sur terre ou dans l’air. Il doit seulement faire attention de ne pas être vu par le règne humain. La fée Karménia est là pour l’aider dans le besoin du plaisir. Ainsi, Karménia peut aider Pituita à être dans le monde-matière puis dans le monde invisible selon son plaisir, au gré de ses envies.

    C’est en naviguant dans ces deux mondes que Pituita s’est fait beaucoup d’amis. Karménia est une fée qui doit être secondée par une autre fée, la fée de l’Équilibre, pour être en équilibre dans tous les milieux.

    Le monde subtil est habitué à vivre avec les fées qui ont également appris à ne plus être vues de la majorité du règne humain. Elles œuvrent en toute discrétion et parfois certaines osent se montrer à des humains, auprès de certains enfants comme Jade, avec qui Cristal, sa fée, a développé une forte connexion pour soutenir l’enfant dans l’abandon brutal qu’elle était en train de subir : « Calme-toi ! Ta maman de la Terre est partie, ne lui en veux pas. Elle n’a pas compris à quel point tu es un cadeau pour elle. N’oublie pas, tu es un cadeau ! Ferme les yeux et regarde-moi ! »

    « Waouh », raconta Jade un jour à sa chouette, lorsqu’elle est arrivée dans la maisonnette au milieu des champs :

    Avant cette période, toutes sortes de dragons vivaient en harmonie avec tous les Hommes de cette planète. De façon traditionnelle, ils étaient nommés carabins. Ils étaient d’une grande aide pour les différents peuples de ce monde. Ils aidaient l’humain dans ses grands déplacements, aussi bien dans l’air, que sur terre et qu’en mer. Ils pouvaient aller en milieu marin grâce à leurs facultés, celles d’un gros reptilien mi-iguane, mi-serpent.

    Le premier apparut en mer de Tasman, toute proche de l’Australie, avec une forme dominante serpent. Dans l’archipel des Galapagos la dominante est iguane. Leur silhouette étrangement anthropomorphe - petite tête ronde, bras, tronc et jambes aux proportions donc quasi humaines - apparaît comme celle d’un homme reptilien. Dans les lacs et rivières il y avait une autre famille, d’apparence plus serpent, dont les membres sont des cousins du reptilien de mer, nommé l’austéropolos. Ainsi chaque eau avait son serpent-dragon. Sur Terre aussi il y en avait ; leur rôle était de surveiller l’équilibre de l’eau et de communiquer à leur règne animal là où l’eau était suffisante, de bonne qualité pour eux. Ils étaient suffisamment grands et forts pour transporter l’humain qui leur était attribué, par attirance spontanée.

    Les majestueux dragons avaient pour rôle premier de transmettre, d’éveiller, pour permettre au règne humain de devenir plus sage, en l’aidant à déployer toutes ses aptitudes physiques, psychiques et spirituelles.

    La complicité et la confiance étaient tellement grandes, que l’humain, lorsqu’il en avait besoin, pouvait poser son front contre celui de l’animal. Le dragon, dans cette posture, pouvait le calmer ; ainsi il lui était possible de diminuer ses pensées, comme celles qui tournent en boucle, pour mieux entrer en méditation et ainsi trouver en lui la solution dont il a besoin. C’était le même processus pour se réharmoniser avec toutes les émotions. La joie était tellement forte et quotidienne que l’humain devait se faire aider pour revenir au point zéro, un peu comme avec la violence de notre époque. Sans ces amis fidèles, toute une ville pouvait s’arrêter de fonctionner pour cause de fou rire général !!! Il fallait donc être en équilibre constant avec les émotions de type positif. Celles de type négatif, qui nous tirent vers le bas, on ne s’en préoccupait pas trop, car ces émotions et sentiments : colère, peur, tristesse, impatience, jalousie, etc., ne pouvaient pas durer suffisamment longtemps pour faire du tort à qui que ce soit.

    Devant tous les talents du carabin, ce puissant mammifère reptilien et vertébré ovipare, l’être humain se sentait stimulé pour redoubler d’efforts et être ainsi à la hauteur de son aidant.

    Ils utilisaient constamment la méditation pour trouver toutes les clefs de leur monde intérieur, pour rester libres et en harmonie avec l’ensemble de ce monde : tous les règnes et les éléments. Pour certains, leurs aptitudes leur permettaient d’être en contact avec la Voie lactée, leur galaxie. Grâce à cela, ils pouvaient avoir conscience qu’ils n’étaient pas les seuls êtres dans l’Univers. La résultante était qu’ils savaient que leurs actes étaient importants pour tout un système. Leur taux vibratoire était ainsi inspecté quotidiennement dans leur méditation, pour qu’il soit toujours à son apogée.

    Par une forme de logique, chacun enseignait ses aptitudes à l’autre, jusqu’à ce qu’elles en deviennent des compétences d’être, pour qu’ensuite ils puissent à leur tour s’en servir. Ces êtres humains étaient, à leur façon, très évolués. Ils ont su s’adapter en apprenant des uns et des autres, mais tous avaient l’Amour en eux, un des indispensables Carburants de vie… Ils apprenaient par Amour et enseignaient avec Amour et dans l’Amour.

    Par manque d’expérience, ils n’avaient pas conscience que l’harmonie dans laquelle ils évoluaient était fragile.

    En effet, tout s’arrêta le jour où la Clef de l’Amour fut oubliée une première fois. Une première et seule fois, oubliée par l’humain qui avait pour mission d’enseigner l’Amour, de comment accueillir et laisser être cette Essence de Vie. Cet humain avait donc des aptitudes à la méditation de l’Être.

    Cette jeune femme est Eugénie, au tempérament bien affirmé. Elle est curieuse, autant bonne vivante que tous les autres humains, mais avec un brin de Courage et d’Astuces un peu plus éloquents. Peu d’humains osent venir fortement la contrarier. Les enfants aiment la chahuter ; elle accepte avec complicité en se régalant à leur donner le change.

    Mais ce jour-là précisément, le jour du changement, elle se laisse emporter par sa joie et oublie de faire rayonner en elle le Carburant de l’Amour, celui qui n’attend rien en retour, celui qui rend heureux en toute liberté, l’amour simple.

    Son dragon tente de différentes manières de le lui rappeler avant la nuit totale, mais sans vraiment insister, car il lui fait confiance, comme la majorité de son règne.

    Car même si elle manque de discipline et de maturité, elle est aussi Sage que Courageuse. Donc les anciens du village la laissent libre de ses agissements. Leurs expériences de vie ont montré que le Courage, la Sagesse et la Motivation sont des clefs importantes pour arriver à réaliser leurs objectifs, quel que soit leur rôle dans la vie. De plus, cette belle âme avait comme aptitude le parfum de la Puissance ! Alors, avec toutes ses qualités, tout le monde lui fait confiance aveuglément et compte facilement sur elle.

    Mais aujourd’hui n’est pas un jour tout à fait comme les autres.

    L’air est électrique, lourd, avec une tension bien présente qui se ressent dans tous les règnes.

    Les fleurs ne se sont pas vraiment ouvertes, les feuilles des arbres se mettent à tomber en virevoltant dans l’atmosphère et les branches les plus jeunes se mettent à chanter. Même si le son devient de plus en plus intense, tous les arbres, bien qu’étant de diverses familles, semblent rester robustes, bien enracinés dans la terre. Les aubépines avec leurs épines acérées et leurs réseaux de branches confus s’entremêlent et les fleurs blanches se mettent à pousser à profusion. À cette époque, cet arbuste au cœur de fleurs blanches, abrite des fées. Cet arbre est souvent utilisé par les sorcières qui consomment les feuilles pour équilibrer la pression sanguine et renforcer le cœur. Les genévriers, eux, se mettent à avoir des fruits pas mûrs : passant du vert au bleu, puis au violet pour finir en noir brillant, quatre fois plus gros que leur taille. Les cyprès changent de ton : de vert à vert bleu puis à bleu vert. Il en est ainsi pour tous les arbres, arbrisseaux et tous les végétaux.

    Imaginez un instant cette journée avec les enfants qui sont tout aussi électriques que l’air, voulant fuir leur malaise intérieur, mais ne pouvant pas l’exprimer. La plupart d’entre eux choisissent de taquiner, chahuter le règne humain dont Eugénie, qui délicieusement se laisse entraîner dans les jeux d’enfants, pour tenter également de s’apaiser à l’intérieur d’elle-même, au lieu de méditer et montrer aux enfants que l’intérêt dans ce moment-là, est d’aller puiser dans ses profondes et précieuses richesses intérieures.

    Le rire étant de mise, Eugénie et d’autres villageois se mettent à entrer dans la légèreté pour contrecarrer cette atmosphère lourde, qui pèse de plus en plus. La journée se passe, le soir tombe, la nuit approche. Eugénie, et certains de sa famille d’Essence, reportent ce moment de méditation de l’Être, aussi son amie de toujours : Ambre…

    Chacun se couche en se remémorant cette journée bizarre à l’atmosphère si enchanteresse.

    Ambre n’a pas de quoi s’inquiéter de ne pas avoir fait rayonner son Amour en elle, pour elle et pour les autres, puisqu’elle l’a déjà tellement fait… Elle se dit : qu’importe un jour dans toute cette vie ! Et puis les autres vont bien le faire, là maintenant. Après tout, mon rôle principal est de transmettre les bienfaits des minéraux et comment les utiliser, d’où l’importance d’en prendre soin. Mais Eugénie et les siens, eux doivent nous enseigner la méditation, alors c’est surtout eux qui ne doivent pas oublier de la faire.

    Ambre a hérité de ce prénom de ses parents, qui avaient remarqué que selon le soleil, sa peau était plutôt marron-brun, ou brun orangé et brun-jaune. D’instinct, dès son plus jeune âge, elle aimait ramasser les cailloux. Tout en en prenant soin elle leur parlait, et très vite elle sut prendre de l’ambre pour s’apaiser dès qu’elle n’était plus en équilibre avec ses émotions. Elle en avait trouvé lors de sa première balade sur une plage d’une mer très dynamique. Ensuite elle sut tirer profit du cristal de roche intuitivement.

    De façon tout aussi naturelle, elle se mit à travailler ses talents avec l’enseignant des minéraux de son village. Avec son aide elle put apprendre, entre autres, depuis la formation du gabbro, que par tout un ensemble de procédés, les minéraux ne peuvent pas avoir les mêmes éléments chimiques. En passant du basalte au chlorite, du schiste vert au schiste bleu, du grenat au cristal, leurs couleurs sont différentes et leurs usages ne sont pas les mêmes.

    Eugénie se sent aussi trop fatiguée :

    C’est ainsi qu’Eugénie commence à s’endormir en laissant son corps se régénérer, et son esprit, libre de faire tranquillement ce qu’il a envie de faire, comme rêver en toute confiance. Elle s’endort profondément avec l’intention de prendre de l’énergie à l’atmosphère.

    Le chaos

    Le jour se lève, Eugénie commence par s’étirer avant de quitter son lit et se met à se rappeler le confort qu’elle avait lorsqu’elle était chez ses parents. C’était un temps où avant son lever, le chauffage était mis et elle sentait déjà l’odeur du petit déjeuner qui était quasiment préparé.

    À cette époque, Eugénie avait tendance à se lever presque au même moment que ses parents. Il y en avait toujours un des deux qui était debout le premier afin de préparer cette belle journée pour l’ensemble de la tribu. Par enthousiasme, Eugénie sortait de son lit rapidement pour traîner en regardant les préparations se faire et ainsi voir le jour poindre, ce qui est un spectacle toujours différent… Elle préférait faire la sieste dans la journée, à un moment où tout est figé, plutôt que de louper cet instant magnifique et annonciateur des tâches à faire, ainsi que des expériences de vie possibles à tenter.

    Aujourd’hui tout est bien différent en ce matin d’hiver ; elle se dit : que la magie soit : que la cheminée soit active, mais pas trop, que la chaleur de l’eau pour l’infusion des plantes soit à la bonne température ! Mais non, rien ne bouge. Elle essaie encore et encore, puis elle se met à espérer pouvoir un jour retourner vivre avec ses parents. Cela ne lui convient pas non plus, car elle estime qu’elle n’a pas assez réalisé l’expérience d’être seule afin de s’assumer totalement. Alors elle se rendort avec l’intention d’avoir à son réveil un système de chauffage constant, pour ne plus avoir à le surveiller. Ainsi qu’un appareil qui pourrait chauffer l’eau à la bonne température, afin que l’infusion de ses plantes, de sa boisson tonique et réchauffante du matin hivernal, soit en délicatesse. En même temps, elle souhaite avoir un petit appareil qui pourrait faire de la musique à bas volume pour la réveiller en douceur…

    Cette journée continue de la sorte jusqu’à la fin de l’après-midi, lorsqu’un villageois teinté du Carburant de vie de la Bienveillance frappe à la porte d’Eugénie :

    La Bienveillance et l’Empathie comprennent le besoin d’Eugénie. Ainsi, le villageois, même s’il est surpris de la réaction de la jeune femme, se contente de la saluer en lui souhaitant de bons rêves tout en se disant : pourquoi pas ! Puisqu’il sait que l’évolution de toute chose se fait à partir du moment où on le souhaite.

    Avec sa bienveillance, il continue d’aller de porte en porte pour voir si tous les dormeurs se portent bien malgré ce décalage et s’ils ont besoin de quelque chose.

    Quant à Eugénie, toujours endormie dans ses rêves, oublie une seconde fois la méditation. Ambre se sent encore bien trop fatiguée pour méditer ; il lui a donc semblé logique de compter sur les autres tout en pensant : si la Bienveillance revient me voir, je lui suggérerai de me donner un peu d’énergie, ou d’aller me chercher un cristal qui capterait toutes ces énergies qui m’épuisent.

    Cette journée compta de nombreux humains qui ne firent pas rayonner en eux l’Amour, ni même parvinrent à ressentir leur taux vibratoire afin qu’il reste en équilibre dans leurs systèmes et dans les différentes dimensions de leur corps physique, émotionnel, mental, spirituel…

    Le villageois porteur de la Bienveillance et de l’Empathie ne frappe pas une deuxième fois à la porte des premiers endormis. Il s’est fait contaminer en oubliant, accaparé par le souci d’aider l’autre, de s’examiner lui-même. Ainsi, il s’est laissé submerger énergétiquement, puis émotionnellement puis physiquement…

    Cette atmosphère particulière finit par endormir tout le monde : l’énergie solaire s’absente de plus en plus, le gaz carbonique augmente, la vapeur d’eau diminue, par conséquent la chlorophylle disparaît de plus en plus…

    Quelques jours suffisent pour qu’à leur réveil les humains fonctionnent avec leur personnalité, avec les traits de caractère qui les tirent vers le bas, en ayant des attitudes épuisantes, comme par exemple : mentir, bougonner, être égoïste, égocentrique, fainéant, reprocher à l’autre au lieu de prendre ses responsabilités, se laisser envahir par la peur, la colère ; quand ils bavassent ou commèrent ; il y a les rancuniers, les vengeurs, les idiots par ignorance, ceux qui veulent dépendre des autres ou des systèmes, les prétentieux à en devenir esclavagistes ou à vouloir éradiquer ceux qui leur semblent inférieurs, ou pour davantage de pouvoir, ceux qui se moquent de la culture de l’autre, les capricieux : je veux, je prends ! Et ainsi de suite, la liste de la ligne basse humaine est longue…

    C’est ainsi qu’aujourd’hui, l’humain de maintenant, se retrouve à vivre endormi en oubliant d’être avec son Être : d’Être qui il est vraiment en faisant rayonner ses Essences, ses Carburants de Vie si différents d’une cosmologie à une autre…. Les maux apparaissent de plus en plus profondément en lui. L’intensité s’accroît de jour en jour. La folie de l’Homme prend le dessus : affamé par le pouvoir et le luxe, il entreprend des guerres. Toutes sortes de guerres, même au nom de Dieu. Le règne humain n’étant plus relié à lui-même ni à son règne, ni même aux éléments de sa planète, s’est laissé influencer par celui qui tantôt lui fait croire ce que l’autre croit et tantôt lui impose sa vision, sa croyance, sa reliance. Par exemple, au nom des Dieux ou d’un Dieu, l’être humain se met à tuer, à rejeter, à juger, à condamner, à châtier. Il a engendré la peur, la soumission, la division avec la notion du bien et du mal. Expérimenter sa propre vie en toute liberté dans le plus grand respect de l’univers est devenu très difficile, voire impossible. Apprendre de ses erreurs devient impensable. Les suicides, les meurtres et les maladies, les maux du corps se mettent en place. Cela avait à peine commencé à l’époque de Jésus-Christ. Dans cette ère, afin que tous les non-chrétiens ne soient pas tués, certains païens acceptèrent, en rusant, un pacte avec les chrétiens. Ils firent semblant de se convertir au christianisme en mettant au secret leurs derniers savoirs ancestraux, grâce à l’Essence de la Rébellion qu’ils ont su maintenir en eux.

    Au Tibet, des chamanes ont fait de même avec le bouddhisme qui a dû aussi tuer et massacrer pour imposer Bouddha. Le bouddhisme, à ce jour, dans les sociétés occidentales, est véhiculé comme pacifique. Il ne tue même pas pour se nourrir et il serait l’exemple de la compassion. En Occident, certains considèrent le bouddhisme comme une voie spirituelle, une philosophie de vie pour devenir meilleurs. Les puristes affirment le contraire. Les tolérants diront que c’est comme on veut, puisque selon ce que certains rapportent, par exemple à Lhassa, il y aurait des moines qui mangent de la viande, d’autres ont des femmes et ainsi de suite. Tout de même la non-violence prime, cette notion est fortement véhiculée par le dernier Dalaï-lama qui montra l’exemple, lorsqu’à son tour, le gouvernement Chinois vint pour les tuer, les massacrer.

    Des islamistes ont tué des perses pour ainsi prendre le dessus et imposer leur autorité en considérant comme mal d’écouter la radio et en l’interdisant, de lire des journaux ou toutes autres formes d’informations et d’éducation. Avec conviction, ils ont imposé leur interprétation du Coran : les femmes portent le voile et n’ont pas la même liberté que les hommes.

    Mais à Téhéran et ailleurs, la jeune génération se soulève et commence à casser ces codes, avec Patience et Persévérance, sans faire la guerre… Une ère nouvelle se fait ressentir…

    En effet, on peut observer que quelque chose est en train de se mettre en place. Ainsi, davantage d’humains dans le monde entier cherchent à s’affirmer autrement que par la guerre et d’ailleurs refusent cette action.

    Il leur faut beaucoup d’Espoir, d’Amour et d’Ingéniosité, de Discernement, de Discipline, car pour le moment, dans cette ère d’endormis, c’est toujours la guerre et la loi du plus fort qui l’emportent.

    Chez les catholiques la division règne aussi, entre les puristes et les tolérants et plus généralement chez les chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants), entre ceux qui croient que Marie est vierge et ceux qui disent que non et ainsi de suite. Même scénario chez les musulmans, les juifs…

    Mais souvenez-vous que l’atmosphère change, et que dans cette confusion il y a tout de même des religieux de toutes parts, qui sont en lien avec leur cœur et qui œuvrent pour le bien-être des autres sans juger, sans diviser, sans nourriture égotique. Comme cet abbé, qui lors d’un hiver redoutable, s’est plié en quatre - sans langue de bois, sans penser à sa réputation, sans que cela lui rapporte quoi que ce soit - pour que les plus démunis puissent avoir un toit décent sur leur tête, à manger et un minimum d’hygiène, suffisamment d’aide pour qu’ils puissent retrouver de la dignité et aussi de l’espoir afin qu’ils aient à nouveau envie de… quelque chose ! Son œuvre existe encore à ce jour, à travers des associations qui ont su améliorer l’action en procurant du travail. Ainsi ils ont pu être aidés, pour qu’à nouveau ils puissent être autonomes avec l’envie d’aider à leur tour. La solidarité progresse, car d’autres aidants ont pris le relais, ainsi un peu partout, La Générosité, l’Altruisme et l’Empathie prennent de l’ampleur…

    Il y a les laïques, qui ont commencé par en avoir marre : « Assez, ça suffit, trop de tout cela ! » Par exemple, ils peuvent dire : « C’est impossible qu’un Dieu, en son nom, demande à ce que l’on tue ! C’est impossible qu’un Dieu souhaite

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