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Fulgurances: Recueil de poèmes
Fulgurances: Recueil de poèmes
Fulgurances: Recueil de poèmes
Livre électronique93 pages34 minutes

Fulgurances: Recueil de poèmes

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À propos de ce livre électronique

Au travers d'un recueil de poèmes, l'auteur nous livre ses pensées mises en mots.

Après plusieurs décennies d’écritures solitaires, jamais diffusées, ni même lues par des tiers, un jour un déclic et l’envie de faire partager ces textes. Sans se soucier réellement de l’impact ou bien de la résonance que ça pouvait avoir. Une première participation à un concours de poésie, couronnée d’un second prix, et c’est le départ d’une nouvelle aventure.
Chaque texte est une histoire, un ressenti, vécu personnellement ou transmis par quelqu’un d’autre. Il me vient l’habitude de dire que lorsque je sens le souffle d’un vent sur moi, j’en arrive à ressentir tous les vents.
Je vous offre mes pensées, mes réflexions, mes fulgurances…

Laissez-vous porter par ce recueil poétique et découvrez la plume sensible d'un écrivain qui nous offre ses pensées, ses réflexions, ses fulgurances.

EXTRAIT DE Qu'il fait froid dans mon cœur !

Il fait si grand jour,
Et le soleil enflamme,
Les gens dans la cour,
Ignorants des larmes,
Qu’il fait froid dans mon cœur !La musique est folle,
Le rythme endiablé,
Et la douce barcarolle,
M’amène à oublier
Qu’il fait froid dans mon cœur !
 
Seul au milieu de tous,
Incapable de les voir,
Sauf quand ils me poussent,
Dans un désespoir,
Qu’il fait froid dans mon cœur !
LangueFrançais
Date de sortie15 nov. 2018
ISBN9782378776930
Fulgurances: Recueil de poèmes

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    Aperçu du livre

    Fulgurances - Alain Vinot

    Ta main dans la mienne …

    J’ai envie de ta main

    Dans le creux de la mienne,

    Câliner tes matins,

    Te savoir sereine,

    Faire sur ton chemin

    Un bout sans peine,

    Croiser ton destin,

    Comme une fredaine,

    Être dur comme airain

    Pour chasser la déveine,

    Me sentir anodin

    À côté de la reine,

    Troubadour, baladin,

    Composer ta rengaine,

    Te dire mon béguin,

    Avouer toute ma peine,

    Devenir capucin

    Pour mesurer ma veine,

    D’avoir au matin

    Ta main dans la mienne …

    AMVdeBM – 07/2017

    Lettre à ma Muse…

    Dis ma Muse, as-tu remarqué,

    Qu’au détour d’un virtuel octet,

    Ça peut paraître un peu niais,

    Je ne peux plus me passer

    De ta douce présence lettrée ?

    Dis ma Muse, le fais-tu exprès,

    De ne cesser m’inspirer, me guider,

    M’éclairer, me dire et me montrer

    Ce que je n’osais plus m’avouer,

    Avec tout autant de facilité ?

    Dis ma Muse, as-tu donc fini,

    Avec tous tes embrouillaminis,

    De faire de moi un rajeuni,

    Qui sur les feuilles pâles jaunies

    Ose jusqu’à des mots racornis ?

    Dis ma Muse, faudra-t-il que j’attende,

    De tes paroles aussi tendres,

    Sans pour autant se méprendre,

    Avant, c’en est sûr, de m’éprendre

    De toutes tes belles légendes ?

    Dis ma Muse, n’en as-tu pas assez

    De me voir me dépatouiller

    Avec des formules alambiquées,

    Simplement pour un moment essayer,

    Avec mes simples mots, de t’apprivoiser ?

    AMVdeBM – 07/2017

    Marielle …

    Mon cœur s’enflamme pour une belle

    Au doucereux prénom de Marielle.

    Il est très sensible ce coquinou,

    S’amuse avec moi comme un filou.

    Je ne sais pas ce qui me plaît chez elle,

    Peut-être ce chaque qui étincelle.

    Elle n’a fait rien pour provoquer,

    Elle est juste là, à exister.

    Je ne sais pas vraiment qui est-elle,

    Elle est encore une citadelle,

    Et moi devant cette muraille,

    Je suis prêt à perdre la bataille.

    Un jour, il me faudra l’aborder,

    Pour être sûr de continuer,

    Ou me résoudre à abdiquer,

    Connaître enfin la vérité.

    Pour l’heure, j’ai peur de déranger,

    L’offusquer ou pire l’indisposer,

    C’en serait fini de mes espoirs

    De partager son simple regard.

    C’est sûr, elle a déjà vécu,

    Été aimée, sans doute déçue.

    Il ne s’agit pas de la charmer,

    Elle saura bien s’en détourner.

    Je n’ai plus à faire de promesses

    Ce serait aveu de faiblesse.

    Je lui donnerais mes certitudes,

    Qu’elle en fasse ses habitudes,

    Lui cèderais toute la confiance

    Sans l’ombre d’une infime méfiance,

    Lui dessinerais de l’avenir

    Qui tournera sur son sourire.

    Je n’ai juste qu’à être moi-même,

    Ça ne devrait pas faire problème,

    Pour essayer de la satisfaire,

    Pas qu’un moment pour lui plaire.

    La

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