Morceaux de vie: Recueil de poèmes

Par Lenia

Des poèmes de jeunesse écrits par une jeune femme très sensible.

Recueil de poèmes rédigés depuis l'adolescence, Morceaux de vie aborde les thèmes de l'amour, mais aussi des difficultés de l'adolescence et des épreuves de la vie avec sensibilité.
Et c'est afin d'aider les autres à se raconter qu'elle a choisi aujourd'hui de partager avec vous son histoire...

Partagez avec elle son histoire !

EXTRAIT

Je regarde le monde,
Je regarde les gens,
Et alors m’inonde,
Une flaque de sang,
Celle de la Terre,
Qui a perdu ses vers.
Dans une vie,
On dépense de l’amour,
Et là, tant pis
On le fait tous les jours,
On achète la haine,
Encore et toujours sans peine.
Amour et haine mènent une danse,
Jouent, sont utilisés sans aucun sens.
Alors je me dis,
Que sans cesse on parie
Indirectement
Que dans un an

À PROPOS DE L'AUTEUR

Jeune femme aujourd'hui accomplie, d'une sensibilité à fleur de peau, Lenia utilise l'art comme exutoire, que ce soit la danse ou la poésie. C'est donc tout naturellement qu'elle a pris sa plume pour raconter les peines mais aussi les amours. Transmission, bienveillance et partage sont ses maîtres mots

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 6 mars 2019
• ISBN: 9782378779092

Aperçu du livre

C’est moi que tu as sauvée

Tu es arrivé dans ma vie

Comme le soleil en ces pays.

Alors que j’avais envie de mourir,

Tu m’as redonné le sourire.

Depuis, je pense à toi,

Et à l’amour que je te dois

Moi

Loin de toi,

Je me suis perdue

Et c’est pour ça

Que je ne sais plus

Si je t’aime

Et si je suis restée la même.

Ma vie

Je ne sais pas comment

Mais des hommes l’ont aimée

Ils m’ont donné beaucoup avec les ans

Et moi, je les ai abandonnés.

Je les ai fait souffrir,

J’en ai même fait pleurer,

Je n’ai su que fuir,

Et demander de me faire pardonner.

J’ai eu des projets

Puis des regrets

Du mal j’en ai fait

À ceux que j’aimais.

Il n’y a plus rien à faire,

Je ne veux plus plaire,

Des hommes j’en ai perdus,

Qui l’eut cru ?

Je n’ai plus qu’à m’en aller,

Rester en vie ne va rien arranger,

Sur ces derniers mots, je vais vous quitter :

J’ai vraiment su vous aimer.

Sur le pont

Le temps est long

Et sur le pont,

La mort m‘attend,

Sur le sol je m’étends,

Une voiture arrive,

Je l’entends qui dérive,

Elle ne peut plus s’arrêter,

Ma dernière seconde est arrivée,

On ne peut plus me sauver,

J’ai été tuée.

Aimer

Aimer, c’est avoir des sentiments,

Pour aimer, il faut avoir un cœur assez grand.

Si tu as aimé, alors tu as donné

Le mot « aimer », tu dois l’avoir utilisé.

« Je t’aime », tu l’as sûrement oublié

« Est-ce qu’elle m’aime », tu te l’es souvent demandé

« Pourquoi aimer », cette question tu ne te l’es peut-être jamais posée

Mais qui sait ce qu’est aimer ?

Je t’aime, je te l’ai déjà dit,

Je t’aime, je l’ai souvent pensé,

Je t’aime, c’est de l’amour que je t’ai donné,

« Je t’aime », je crois que pour moi tu ne l’as jamais pensé,

Je t’aime, et je ne vais pas l’oublier,

Mais qu’est-ce aimer ?

Dernières pensées

Du haut de ces trente étages

J’observe un magnifique paysage

Que j’admire pour la dernière fois

Depuis ce toit.

J’ai vécu

Et je vous ai déçus,

Alors il me faut vous quitter,

Point vous ne me regretterez.

Je pleure en pensant à ceux que j’aime,

Mais j’ai peur de vivre tout de même.

Je regarde le ciel,

La lune y est belle,

Les étoiles étincellent.

Je fais un pas,

Je tombe

Le vent monte

Et je descends

Je ne suis plus seule.

Je vois enfin le sol.

Dispute

Nous nous sommes disputés

Et j’ai marché.

Le regard perdu dans le vide,

Je me décide,

Je vais vers lui,

Et je lui dis :

« Parce que notre amour, c’est pour toujours,

Je t’aime, et je resterais la même. »

Ma façon de t’aimer

Tu m’as demandé de t’épouser,

Et je t’aime tant que je n’ai pas refusé.

Vois-tu, je ne vis que pour toi.

Comprends-tu, c’est pour toi que je me bats.

Écoute mon cœur et entends,

Les pleurs et les gémissements

Qui regrettent ce que je suis.

De mes yeux, une larme s’enfuit,

Une larme de joie,

Qui fait qu’en pensant à toi,

Je me sens plus forte

Et des fois, le Bonheur m’ouvre ses portes

Et le malheur et la haine s’effacent

Sans que je me lasse

De ces mots que tu sais si bien me dire

De ces paroles qui me font tant rire.

Et maintenant quand même,

Tu sais comment je t’aime.

Je me hais

Je me hais

Mais je t’adore

Je me tais

Et tu t’endors.

Je pourrais mourir,

Personne pour me secourir.

Je ne veux plus aimer,

Je ne veux plus m’amuser

Je ne veux plus plaire

Je ne veux que me taire.

La vie

Je regarde le monde,

Je regarde les gens,

Et alors m’inonde,

Une flaque de sang,

Celle de la Terre,

Qui a perdu ses vers.

Dans une vie,

On dépense de l’amour,

Et là, tant pis

On le fait tous les jours,

On achète la haine,

Encore et toujours sans peine.

Amour et haine mènent une danse,

Jouent, sont utilisés sans aucun sens.

Alors je me dis,

Que sans cesse on parie

Indirectement

Que dans un an

Elle non plus n’aura pas de sens

Mais elle ne mène pas de danse

Elle glisse en nos mains,

Et est sans lendemain.

Marre

Marre de tout

Marre de moi

Des mots doux

Et aucun choix

Marre d’aimer

Marre de donner

Sans m’énerver.

De mon cœur

Tu es le roi

Mais sans toi

Je me meurs.

Près de mon cœur

Tu es loin de mes yeux

Mais non loin de mon cœur

Oh ! Mon amour comme j’ai peur

Quand tu es loin lorsqu’il pleut.

J’ai envie de te serrer dans mes bras

Et de pleurer près de toi.

Comme je me sens mieux quand j’entends ta voix !

Oh ! Pourquoi n’es-tu pas là avec moi ?

J’ai envie de t’aimer

Mais de te tromper

Ce que je ne pourrai me pardonner

Car je ne fais que de me cacher.

Quand je te reverrais,

Je t’embrasserai,

De passion, sûrement,