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Pereira prétend: Analyse complète de l'oeuvre
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Pereira prétend: Analyse complète de l'oeuvre
Livre électronique58 pages34 minutes

Pereira prétend: Analyse complète de l'oeuvre

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À propos de ce livre électronique

Cette fiche de lecture sur Pereira prétend d'Antonio Tabucchi propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé de Pereira prétend
• biographie d'Antonio Tabucchi
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse de Pereira prétend d'Antonio Tabucchi
• une analyse du style de l'auteur

Notre fiche de lecture sur Pereira prétend d'Antonio Tabucchi a été rédigée par un professeur de français.

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LangueFrançais
Date de sortie8 juin 2015
ISBN9782511035078
Pereira prétend: Analyse complète de l'oeuvre

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    Aperçu du livre

    Pereira prétend - Hubert Viteux

    Tabucchi

    I. RÉSUMÉ

    Nous sommes à Lisbonne en 1938, le 25 juillet précisément. Ce livre, qui se veut un témoignage, est extrêmement factuel et chaque détail a son importance. En ce jour d’été, Lisbonne est plus belle que jamais, scintillant « dans le ciel bleu d’une brise atlantique ». (13)

    Pereira (nous ne saurons jamais son prénom, uniquement son titre « Doutor ») prétend avoir, ce jour-là, fait la connaissance d’un certain Francesco Monteiro Rossi. « Pereira prétend » : ces deux termes accolés vont être un des fils rouges de ce livre et cela va bien au-delà d’un exercice de style. Ces deux mots font partie intégrante de la trame du récit.

    Pereira est journaliste, la cinquantaine environ, cardiaque à qui il est interdit de fumer, avec une corpulence qui le gène pour se déplacer et qui le fait souvent transpirer. Amateur d’omelette aux herbes et de citronnade. Longtemps spécialisé dans les faits divers pour un grand journal, il est maintenant en charge de la page culturelle du samedi d’un quotidien du soir, Lisboa, qui se consacre plutôt à la chronique du cœur, tout en se voulant apolitique, indépendant et d’orientation catholique. Pereira bénéficie d’une large autonomie et d’ailleurs son bureau n’est pas à la rédaction du journal, mais dans une petite chambre de la rue Rodrigo de Fonseca. Il recherche quelqu’un qui pourrait l’aider à rédiger des « nécrologies anticipées » et il a découvert par hasard, dans une revue catholique, un article sur la mort rédigé par le titulaire d’une maîtrise de philosophie, Monteiro Rossi. Or Pereira pense souvent à la mort, mais, bien que se prétendant bon catholique, il ne croit pas à la résurrection de la chair. La mort est très présente dans sa vie. Ainsi est-il le fils d’un agent des pompes funèbres. Ainsi s’est-il retrouvé jeune veuf d’une femme qu’il a manifestement beaucoup aimée. Il trouve dans l’annuaire le numéro de téléphone de Monteiro Rossi, le contacte et ils décident de se voir le soir même à Praça de Alegria où Rossi, qui est à moitié italien, doit chanter une romance napolitaine. Drôle d’endroit pour une drôle de rencontre. Pereira prétend qu’il ne voulait pas donner rendez-vous au journal afin que son visiteur ne découvre qu’il est le seul collaborateur de la page culturelle, travaillant, qui plus est, dans un cagibi. Et puis il se méfie de la concierge.

    Pereira sort. Il fait 38°. Il passe devant le marché où l’atmosphère est tendue à la suite de la mort d’un charretier venant de la région d’Alentejo, tué la veille par la police. Cet homme, un socialiste, était un fournisseur du marché. Deux camionnettes de la «guarda nacional » sont stationnées tout près, pour le cas où... Bien sûr, Lisboa, pas plus que les autres quotidiens, n’a diffusé la nouvelle. « Car le pays se taisait, il ne pouvait pas faire autrement que se taire, et pendant ce temps-là les gens mouraient et la police

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