Le Doctorat impromptu: Roman érotique
()
À propos de ce livre électronique
À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARAN
Les éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes.
LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants :
• Livres rares
• Livres libertins
• Livres d'Histoire
• Poésies
• Première guerre mondiale
• Jeunesse
• Policier
En savoir plus sur André Robert Andréa De Nerciat
Le Diable au corps: Roman érotique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFélicia ou mes Fredaines: Confessions érotiques d'une libertine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFélicia ou mes fredaines: Les Maîtres de l'Amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJulie philosophe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Le Doctorat impromptu
Livres électroniques liés
Le Doctorat impromptu: Un roman érotique classique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos - Lettre LXXXI: Commentaire de texte Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa philosophie dans le boudoir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Philosophie dans le boudoir ou Les Instituteurs immoraux Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5LUST Classics : La Philosophie dans le boudoir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMargot la ravaudeuse: Un roman érotique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Souffrances du jeune Werther Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Sanson: Une famille de bourreaux au service de la France Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires du cardinal de Retz écrits par lui-même à Madame de *** Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes à la comtesse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Souffrances du jeune Werther Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFlaminio Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Fée Aux Miettes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Fantastique en Anjou: Une nuit terrible Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Confessions: Souvenirs d'un demi-siècle 1830-1880 - Tome V Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Filles du Feu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIntroduction à la méthode de Léonard de Vinci Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fantômes Étude cruelle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Philosophie dans le boudoir: ou Les Instituteurs immoraux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJustine ou Les Malheurs de la vertu: Un roman érotique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAline et Valcour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJulie ou la Nouvelle Héloïse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes duels, suicides et amours du bois de Boulogne: Seconde partie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'École des femmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Misanthrope de Molière - Acte V, scène 4: Commentaire de texte Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe désespéré Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIn Dracula memoriam: Chronique vampirique vénitienne, parisienne et condruzienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAdèle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Odalisque: Ouvrage traduit du turc par Voltaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes divers 1882 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Classiques pour vous
30 Livres En Francais Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Moby Dick Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Petite Prince (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'art de magnétiser Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Les Misérables (version intégrale) Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Mahomet et les origines de l'islamisme Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Cyrano de Bergerac: Le chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand en texte intégral Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Discours sur la servitude volontaire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Mystère Chrétien et les Mystères Antiques Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les aides invisibles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Guerre et Paix (Edition intégrale: les 3 volumes) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les malheurs de Sophie (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La Peur Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les frères Karamazov Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOrgueil et Préjugés Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAlice au pays des merveilles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Procès Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Trois Mousquetaires Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Tao Te King Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine (livres 1-4) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe la démocratie en Amérique - Édition intégrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Carnets du sous-sol Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Miserables Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Notre Dame de Paris Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Oeuvres complètes de Marcel Proust Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le tour du monde en 80 jours Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Joueur d'Échecs Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'Art de la Guerre: Suivi de Vie de Machiavel Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le secret Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFables Illustrées Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5
Avis sur Le Doctorat impromptu
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Le Doctorat impromptu - André-Robert Andréa de Nerciat
EAN : 9782335054675
©Ligaran 2015
N.-B.– Toutes les notes qui se trouvent dans l’œuvre du chevalier Andrea de Nerciat sont suivies d’un (N) lorsqu’elles sont de Nerciat lui-même.
Avis des Éditeurs
Un valet d’auberge, chargé de jeter dans la boîte la première de ces lettres, et supposant, d’après le volume, qu’elle pouvait contenir quelque chose de mystérieux, la porta chez un jeune homme attaché, en sous ordre, à l’un des bureaux ministériels, et qui logeait dans l’hôtel. Ce commis, abusant de la circonstance, ouvrit le parquet ; mais au lieu de secrets d’État il n’y trouva que des folies, qu’il transcrivit pour son amusement. Cette copie, qui a circulé, nous est parvenue, et c’est d’après elle que nous avons imprimé.
Le lecteur nous pardonnera la liberté que nous avons prise de jeter par-ci par-là quelques notes. Celles qui tendent à l’instruire étaient du moins nécessaires, et ce n’est pas sans quelque peine que nous nous en sommes procuré les sujets. Quant à nos réflexions, si elles préviennent celles du public, c’est que, premiers lecteurs, nous avons dû avoir avant lui les idées qui lui viendront, sans doute, en lisant cette étrange anecdote.
Il nous reste à rendre compte de ce qu’a d’équivoque la première planche, qui montre un abbé dont il n’est nullement fait mention dans la peinture du moment auquel cette estampe est appliquée. Mais qu’on lise tout : on saura que des amants qui se croyaient seuls au monde à l’instant de leur bonheur étaient vus.
Lettre d’Érosie à Juliette
Quand nous nous sommes séparées, ma chère Juliette, je t’ai promis, et de bien bonne foi, de ne te cacher ni mes faiblesses, ni la moindre de leurs circonstances, si par malheur, je venais à me pervertir. C’est ainsi que je nommais très sérieusement le parti d’abjurer peut-être certain système anti-masculin que tu m’as connu, dont j’étais orgueilleuse et dont tu ne cessais de me railler. La haine active que j’avais conçue contre un sexe… selon moi si perfide, puisque trois de ses individus m’avaient offensée, cette haine, que je croyais immortelle dans mon cœur, contrastant avec les délices dont me faisaient jouir nos tendresses féminines, je me persuadais que jamais animal au menton barbu ne viendrait à bout de m’arracher la moindre faveur… Que j’étais folle ! Trompe-t-on ainsi la nature !
Hélas ! Juliette, j’ai violé mon serment. J’ai cessé de brûler de cette flamme que je nommais pure, parce qu’aucun homme ne l’alimentait. J’ai cessé d’être, comme nous disions, une vestale mitigée ; et non seulement l’homme, enfin, a profané mes vierges appas, mais du même saut dont je franchissais la barrière qu’il m’avait plu d’opposer à mes mâles désirs, j’ai fait une culbute effrayante dans le gouffre du plus blâmable dérèglement…
Je crois te voir sourire avec malice et de mon cas fâcheux et du ton d’élégie sur lequel je t’en parle ? Ris, mon enfant, tu fais bien : moi-même, quand j’y pense, je suis tentée de rire aussi de ma déconvenue ; du moins, je ne saurais m’en affliger.
Tu conviendras que si quelque femme est excusable de penser faux, à vingt ans, en matière de galanterie et de volupté, c’est sans contredit celle qui, née, comme moi, avec le germe des passions lascives, et douée d’organes assez perfectionnés, qui brûlant dès les plus tendres ans d’un feu secret, dont notre menteuse éducation prévient et détourne même la connaissance, qui, en un mot, malheureuse trois fois de suite, par trois amants mal choisis, attribuait au genre masculin tout entier le mal que quelques espèces lui avaient occasionné seules. Le sémillant chevalier de Bruyancour (me disais-je), à qui j’avais voué les prémices de ma sensibilité morale, m’a trahie lâchement ; je le surpris un jour dans les bras de ma mère, et l’entendis plaisanter avec elle du goût trop vif qu’il avait su m’inspirer. Cette affreuse découverte m’avait guérie ; le besoin d’être amoureusement occupée me pressait de distinguer un jeune suppôt de Thémis qui se désolait, et dont je craignais de faire le malheur… C’est lui qui m’a tyrannisée. Hérissé de fausses vertus ; imbu de