L'Ouvreur – Une nouvelle érotique

Par Andrea Hansen

Son divorce commence à dater maintenant et il n'y a vraiment rien de mal à être si obnubilée par un étudiant. D'autant plus qu'elle sait que ça ne mènera jamais nulle part puisqu'elle ne le voit qu'en cours, avec les autres étudiants, et que, de plus, elle bénéficie de l'autorité naturelle d'une prof d'université. Mais un soir, elle tombe sur lui, dans le cinéma où il travaille comme ouvreur, et le cadre existant se met à disparaître progressivement, jusqu'à se briser totalement...Érotique, sexe, désir, libertinage, passion, sexy, fantasmes, cougar, étudiant, lieux publics, cinéma.-

• Langue: Français
• Éditeur: LUST
• Date de sortie: 18 nov. 2019
• ISBN: 9788726208108

Aperçu du livre

Andrea Hansen

L’Ouvreur

Une nouvelle érotique

LUST

L’Ouvreur

Original title : Billetkontrolløren

Translated by LUST

Copyright © 2018, 2019 Andrea Hansen and LUST, an imprint of SAGA, Copenhagen

All rights reserved

ISBN : 9788726208108

E-book edition, 2019

Format : EPUB 2.0

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L’Ouvreur

Une nouvelle érotique

Durant l’été, j’aperçois Sebastian et ses amis sur la plage à plusieurs reprises. Il passe les longues soirées d’été au bord de la mer, avec un groupe de jeunes fêtards, jusqu’au coucher du soleil. Vêtu d’un simple short, il saute dans les vagues et joue au foot sur la plage. Je les observe de loin et fais semblant de lire un livre. Je sais que ce n’est pas bien, mais c’est aussi terriblement excitant. Ce n’est que vers la fin de l’été, quand il se met à faire trop froid pour porter un bikini, que je cesse d’aller à la plage. À partir de ce moment-là, je ne pense plus qu’au jour de la rentrée, pour le revoir.

Depuis le tout premier jour où je l’ai vu, il m’intéresse. Il n’assiste pas très souvent aux cours, mais ça n’a rien d’exceptionnel en soi. De nombreux étudiants ne viennent en cours que s’ils ont peur ne pas réussir leur examen. L’absentéisme chez mes étudiants ne m’a jamais choquée, mais les absences de Sébastian par contre, je les remarque beaucoup. La présence n’est pas obligatoire à l’université. Lors des journées de présentation, on encourage les étudiants à venir assister à tous les cours et à considérer leurs études comme un travail à plein temps, ce qui signifie qu’ils doivent passer trente-sept heures par semaine en cours et à faire des recherches. En fait, ça se passe rarement comme ça. Peut-être un peu plus pendant la première année, mais beaucoup moins les années qui suivent. Je reste à mon bureau pendant que les étudiants rangent leurs affaires et viennent l’un après l’autre empiler leur dissertation sur ma table. Comme à l’ancienne. Je souris, hoche la tête et les remercie discrètement lorsqu’ils passent devant moi. Certains me regardent dans les yeux, d’autres sont déjà sur leur smartphone. La qualité de l’écriture varie en fonction de chaque étudiant. À chaque fois que je leur donne un devoir qu’ils doivent remplir à la main, ils se plaignent. De nos jours, ils viennent tous en cours avec un ordinateur portable, mais il me semble que c’est beaucoup mieux pour eux d’avoir un contact direct avec le sujet, sans clavier ni connexion Internet. Je pense que c’est important, surtout pour ceux qui s’orienteront vers une carrière artistique. Lorsqu’ils râlent, je leur