Votre parcours impressionne : vous êtes une artiste francophone phare, l’artiste féminine française la plus écoutée du monde. On a l’impression que rien ne vous arrête. Comment cela affecte-t-il votre quotidien, votre mental ?
Je suis un peu dans ma bulle. J’essaie de faire des choses normales, d’aller marcher, d’aller faire du shopping, de délirer aussi avec mes amis le plus simplement possible. Il ne faut pas oublier que la notoriété génère beaucoup trop d’informations surtout quand on est une femme et maman, comme moi. Cela mobilise beaucoup d’émotions. À un moment donné, j’ai eu du mal : j’avais la tête un peu partout, j’étais un peu perdue. Il a fallu que j’apprenne à me canaliser, à ne plus me laisser déborder par ces énergies différentes, J’ai appris à mettre de l’ordre dans ce trop-plein d’émotions. J’essaie d’avoir un cadre rangé pour pouvoir réfléchir.
Avez-vous l’impression d’être devenue un personnage aux yeux du public ?
J’ai l’impression que de plus en plus de femmes me prennent pour modèle. Ça m’étonne, parce que ce sont parfois des femmes un peu plus âgées que moi… sans vraiment m’étonner parce que je sais que j’ai toujours été bien dans mes baskets. Je suis un modèle pour mes sœurs, pour mes amies… c’est ce que je suis dans la vie. Je suis la copine que plein de filles auraient aimé avoir. On m’aime bien pour ma sincérité, mon authenticité et ma joie de vivre. Je suis vraie et spontanée, je suis moimême. Et en plus de ça, je suis sûre de moi, ça attire.
Justement, vous montrez votre assurance, vous êtes assez fière de avec Damso. Il est rare qu’une femme s’affirme de la sorte. D’où ça vous vient ?