SAINT LEVANT, ce sont des mélodies résolument modernes, une dose de nostalgie et des rimes entremêlant le français, l’anglais et l’arabe avec dextérité. Pour lui qui est né à Jérusalem en 2000 et qui a grandi dans la bande de Gaza, le sort du peuple palestinien, passionné par la culture, est un puit d’inspiration. Son premier EP, sorti cette année et intitulé From Gaza with Love, s’inscrit dans une démarche artistique engagée. Malgré ce que l’artiste, aujourd’hui basé à Los Angeles, considère comme étant “la culpabilité du survivant”, son œuvre est désormais un symbole d’affranchissement et de résilience au service de la culture palestinienne. C’est notamment grâce à son association caritative — 2048 Fellowship — que l’artiste soutient la jeunesse de Palestine dans sa démarche créative, en finançant des projets dont le but ultime est d’humaniser ce peuple à la culture vaste et riche. Ahmed : Tout d’abord, comment vas-tu ?
Mon anniversaire, c’était le 6 octobre. Depuis, pour moi, personnellement, c’est une période très sombre. Pour nous, Palestiniens, c’est une période