Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Blé sur la route
Blé sur la route
Blé sur la route
Livre électronique226 pages3 heures

Blé sur la route

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Suite à un spectacle désastreux, ils décident d’accompagner leur jolie voisine (dont ils sont tous les deux secrètement amoureux), Cassandra, dans un voyage sur les routes afin de lui remonter le moral.

En chemin, ils devront échapper à l’emprise d’un petit bum rural, garder leur vieille bagnole en seul morceau, découvrir le mystère des voix que Miro entend dans sa tête, se défendre contre les attaques d’une chauffeuse d’autobus en manque d’émotions fortes, préserver la vie de Thierry (qui mange plusieurs méchantes volées au cours de cette aventure), déjouer les plans d’un trafiquant de drogue, trouver l’amour et former le groupe Blé.

Rien que ça! (et plus encore!)

Le tout à travers de vibrantes réflexions sur l’amitié, la vie et la musique.

Et ce n’est que le premier tome! Wow!
LangueFrançais
Date de sortie6 mars 2014
ISBN9782897336332
Blé sur la route
Auteur

Patrice Cazeault

Né en 1985, Patrice Cazeault est l’auteur de la série Averia, une saga de science-fiction primée alliant personnages forts et écriture explosive. Il est aussi le cofondateur de l’événement « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Dans ses temps libres, il vit à Granby.

Auteurs associés

Lié à Blé sur la route

Titres dans cette série (2)

Voir plus

Livres électroniques liés

Histoires d'amour pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Blé sur la route

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Blé sur la route - Patrice Cazeault

    www.laburbain.com

    Chapitre 1

    Fin

    T hierry et Miro dans un champ de blé

    C’est à la fois le point de départ et le fil d’arrivée de notre histoire. L’auteur n’a pas ménagé ses efforts pour faire plus simple, mais avec ces deux-là, on ne pouvait pas s’attendre à ce que ce soit compréhensible du premier coup.

    Le soleil se couche à l’autre bout du champ, l’air plutôt indifférent. Il abandonne cette partie de l’hémisphère et darde déjà le regard par-dessus l’horizon. Il est tout rouge, peut-être essoufflé d’avoir couru toute la journée. De toute façon, Thierry et Miro s’en fichent. Ils n’auront pas trop de la nuit pour réfléchir.

    Les épis de blé, d’abord dorés, se teintent d’orange. La chaleur de cette fin du mois de juillet fuit dans le sol, à travers les interstices de la terre labourée. Le temps file. Les têtes fournies des céréales qui bruissent au vent violacent, mauvissent, se colorent de mauve à mesure que le ciel se vide des rayons mourants du soleil. Ni Thierry ni Miro n’ont échangé de mots ou de regards depuis un bon moment. Ils ont tous les deux le visage couvert de suie.

    Miro a déposé sa guitare devant lui. De temps en temps, il gratte sa tignasse de la main gauche, puis se ronge un ongle, les yeux perdus sur les cordes usées de son instrument. Thierry, assis juste à côté, se masse les tempes. Il a replié les manches de sa chemise à carreaux et guette l’horizon.

    — Miro ?…

    — Hum ? répond-il, la lèvre inférieure pincée entre son pouce et son index.

    Thierry fronce les sourcils. L’idée qu’il veut exprimer se forme derrière son front plissé.

    — Je pense que je suis amoureux.

    — Ta gueule avec ça…

    Les bras de Miro s’ouvrent tandis qu’il se lève. Dans un grand arc, il fouette les tiges autour de lui.

    — C’est la dernière chose dont j’ai envie que tu me parles, en ce moment.

    — Non, non, attends ! Tu ne comprends pas. Je suis amoureux, vrai de vrai !

    — Si tu me dis que t’es tombé amoureux de moi, j’te sloggue.

    Thierry se couvre le visage des mains et retient un gémissement pendant de longues secondes, mais quand aucun poing ne s’abat sur lui, il ose ouvrir un œil.

    — C’est pas ça, lui dit-il en se levant à son tour.

    En se penchant, il ramasse la guitare de son ami.

    — J’crois que je suis amoureux de ce qu’on va faire.

    Il lui tend l’instrument et lui offre le sourire qu’il réserve habituellement à ce qu’il y a de plus beau dans la vie (pour Thierry, ça signifie : un chocolat chaud après une tempête de neige, un câlin après un orage violent ou la découverte de photos osées sur le compte Instagram d’une nouvelle flamme).

    Son pote contemple la vieille guitare acoustique couverte d’égratignures et fait la moue. Sous les étoiles qui percent déjà le ciel, les deux amis restent immobiles. La brise chatouille les longues tiges de blé. Le champ ondule, en proie à des frissons. De peur, de joie ? De folie ?

    Miro attrape le manche de sa guitare sèche et décroche un sourire lui aussi.

    — Ouais. Je pense que je sens la même chose que toi. Blé, ça va être de la bombe !

    Chapitre 2

    La voisine d’en haut *se mord les doigts*

    T hierry et Miro vivent ensemble.

    Ils habitent un trois et demie à peine plus luxueux qu’une cage à hamster (une cage à hamster avec suffisamment de place sur les murs pour y accrocher des posters de pitounes, quand même), mais ça ne les ennuie pas outre mesure. Ils sont amis depuis la tendre enfance et gardent juste ce qu’il faut de pudeur pour ne pas utiliser la salle de bain en même temps. Sinon, tout le reste passe. Ils peuvent manger dans la même assiette, boire dans le même verre, ronfler dans la même pièce. La rumeur court qu’ils se sont connus en prison dans une vie antérieure. Ils ont déjà pensé recourir à l’hypnose pour confirmer cette théorie, mais ont eu peur de découvrir l’étendue de ce qu’ils partageaient en cellule…

    Leur vie commune connaît rarement de remous. Thierry et Miro se distribuent les tâches ménagères selon ce principe fort simple : ils nettoient l’appartement de fond en comble, chacun de son côté, tous les matins du premier du mois, quelques minutes avant que le propriétaire ne vienne encaisser le loyer.

    Ce matin, en se fiant à la petite pile de vaisselle naissante sur le comptoir, on peut déterminer que notre histoire commence le 3 ou le 4 juin (quoique cette méthode de datation puisse se révéler trompeuse, car il leur arrive souvent de manger directement au-dessus de l’évier pour éviter de salir les assiettes). Nos héros sont propres, fraîchement rasés et tout à fait prêts à prendre d’assaut la journée qui démarre.

    — J’m’emmerde déjà, Miro…, se plaint Thierry en faisant cliqueter sa fourchette dans ses œufs froids.

    — Tu vas déprimer encore plus quand tes cours de pop-corn vont recommencer, je te connais.

    Miro se penche vers le plat de son ami et attrape une tranche de bacon qui trempe dans le jaune d’œuf. De petites miettes sèches tombent sur la table quand il en croque la moitié.

    — Arrête de surnommer mes cours de cinéma mes « cours de pop-corn » ! Est-ce que j’appelle tes études « Maracas avancées » ?

    — Hahaha ! Elle est bonne. Maracas…

    Il abandonne le morceau de bacon, se lève et contourne la table. Son regard passe sur les instruments accrochés au mur du salon. Un violon, trois guitares, une trompette…

    — Maracas…

    Les traits de Miro se tendent. Ses joues s’empourprent. Ses mâchoires se serrent.

    — Miro… Capote pas. Je disais pas ça pour être méch…

    — Non ! l’interrompt le multi-instrumentiste aguerri. Non, c’est super drôle. Des maracas, man. C’est débile.

    Dans un mouvement violent, il s’empare de la poivrière sur la table. Miro la secoue quelques fois, les yeux grands ouverts et un peu déments.

    — Regarde comme j’ai du talent ! Un virtuose des maracas. Tchick tchick tchick !

    Sans crier gare, il braque son bras pour lancer l’ustensile sur Thierry. Comme il s’élance…

    Toc-toc-toc ! On frappe à la porte !

    La poivrière éclate un peu plus loin sur la gauche, manquant la tête de Thierry de quelques centimètres à peine. Des grains non moulus rebondissent sur le sol dans un concert à faire éternuer n’importe quel grand chef d’orchestre.

    — Euh…, fait une voix derrière la porte. Je peux revenir plus tard, si vous voulez.

    — C’est Cass ! s’exclame Thierry en faisant de son mieux pour chuchoter.

    Tout de suite, ses yeux s’illuminent. Son visage s’éclaire d’un sourire et il oublie aussitôt que Miro a tenté de l’assommer. La lueur d’intelligence dans son regard est rapidement éclipsée par deux puissants projecteurs en forme de cœur sous ses sourcils (bon, peut-être que l’auteur exagère un tout petit peu, mais vous comprenez l’idée).

    Thierry bondit de sa chaise et bouscule Miro au passage. Il traverse le salon de six mètres carrés comme un troupeau de bisons apeurés qui fuit sur la plaine sèche du Midwest. Devant la porte, il prend quelques secondes pour peigner sa chevelure en désordre, puis se colle contre l’œil magique.

    — Ah…, soupire-t-il. Cass…

    Il l’admire encore un moment (nous attendrons avant de la décrire, parce que là, elle est un peu déformée par la lentille du judas). De l’autre côté, une minuscule Cassandra incline une tête démesurée.

    — Thierry ? Les gars, ça va ?

    — Mais ouvre-lui, crétin ! l’encourage Miro avec délicatesse.

    La porte s’ouvre. Cassandra détaille Thierry de ses grands yeux gris.

    — Je vous dérange ?

    — Non ! Pas du tout. Absolument pas. Jamais de la vie. Pas toi, Cass.

    Elle glisse le regard à travers la pièce, aperçoit le déversement de poivre dans un coin (mais ne commente pas, elle a l’habitude), puis trouve Miro, près de la table. Ses paupières clignent deux fois très rapidement et l’angle de son visage change pour lui donner un air vaguement détaché.

    — Oh, salut Miro…

    Miro lui répond en plissant la joue gauche et en laissant échapper un « tssk » sonore accompagné d’un clin d’œil appréciatif, qui signifie, dans un registre infiniment plus cool, « salut ».

    — Qu’est-ce qui t’amène, Cassy ? Aimerais-tu t’asseoir ? As-tu chaud ? As-tu soif ? Je peux te préparer un drink si tu veux !

    — Hum… à 9 h le matin ? Non merci.

    Cassandra fait un pas dans la pièce tandis que Thierry se retient de ne pas humer son parfum. Par contre, il ne se gêne pas pour la dévorer des yeux, dans ses moindres détails. Ce matin, ses cheveux blonds lui caressent la nuque. On voit sa repousse à travers ses mèches, mais c’est fait exprès. Ça fait rebelle. Avec son nez délicat, tout fin et à peine retroussé, on dirait que son profil a été sculpté par Michel-Ange (s’il avait travaillé sur des sculptures d’anges à l’air un peu bum). Elle porte un t-shirt blanc strié de bandes grises, comme une tornade sur sa poitrine, des skinny jeans bleu ardoise et une vieille paire de Converse usée. Dans ses longs doigts d’artiste, elle tient… une tasse à mesurer.

    Ah… la fameuse tasse de sucre.

    Depuis qu’ils habitent dans le même immeuble, Cassandra doit leur avoir emprunté au moins trois tonnes de sucre. Elle tient sans doute une pâtisserie clandestine dans son appartement, à l’étage au-dessus.

    — Oh, Miro, en passant, est-ce un nouveau morceau que tu pratiquais hier soir ? C’est la première fois que je l’entendais.

    — Hum hum, répond-il, les bras croisés. C’est une nouvelle compo. Désolé de t’avoir dérangée. Je ne jouerai plus si tard.

    — Non !

    Elle freine son élan avant de reprendre, un peu plus blasée.

    — Non, je trouve ça cool. J’ado… J’aime beaucoup t’entendre jouer en sourdine, le soir. Ça me détend.

    Parce que nous en avons le pouvoir… ZOOM sur son cœur !

    Avec une facilité déconcertante, nous traversons son chandail, son soutien-gorge (crème avec des pois noirs), nous fermons les yeux le temps de passer sous sa poitrine (quand même !). Pour ceux qui ont la digestion délicate, vous pouvez garder les paupières closes encore un moment. Notre caméra déchire les premières couches de son épiderme, se vrille un passage dans sa cage thoracique, transperce une enveloppe gluante, effleure un poumon tout rose et… Le temps que nous essuyions la lentille, vous pouvez déjà entendre le battement effréné du puissant organe. On se croirait dans les entrailles d’une galère romaine lancée à plein régime, sur le point d’éperonner la trirème royale de la flotte rebelle de… Oh, le voilà, le cœur de Cassandra.

    Il est grand. Il se gorge de sang, puis l’expulse avec une grâce naturelle, ancestrale. On le devine courageux, généreux, vaillant. Il bat à toute allure, mais se maîtrise. Il paraît pouvoir tenir ce rythme pour l’éternité. Toutefois, alors que notre objectif dérive lentement autour de ce muscle boosté à l’en­dorphine, on repère une petite lésion sur la paroi du ventricule droit, une minuscule tache noire, une vilaine cicatrice qui ne semble pas tout à fait guérie.

    Quand on quitte l’intimité de Cassandra, elle fouille dans l’armoire à la recherche du sac de sucre.

    — C’est quand la dernière fois que vous avez fait l’épicerie ? Il n’y a plus que… 13 boîtes de Kraft Dinner.

    — Ouais, je sais, lui répond Miro. On s’en allait justement faire le plein.

    — Attends ! rugit Thierry.

    En deux sauts athlétiques, il se plante devant Miro.

    — On n’est pas obligés de manger ça chaque soir, non plus.

    — Tu sais rien cuisiner d’autre.

    Miro a juré qu’il ne préparerait plus jamais de repas pour Thierry lorsqu’il l’a surpris en train de rajouter du ketchup sur son triple soufflé à la sauce portugaise.

    — Mais on pourrait… on pourrait… sortir ! Au resto, tous les trois. Je vous invite, tiens !

    Son coloc hausse les épaules et place ses mains derrière la tête.

    — Ouais, pourquoi pas. T’en dis quoi, Cass ?

    Une tempête de sable passe sur son visage. Elle devient toute rouge et paraît avoir très chaud, tout à coup. Cass se mord une lèvre, puis retrousse son petit nez.

    — Rah… J’aurais adoré y aller avec vous, mais je ne peux pas. J’ai ces muffins à préparer pour ce soir, dit-elle en agitant sa tasse à mesurer.

    — Ce n’est pas grave. On prendra le dessert chez toi. J’apporterai mon kit à cupcakes et on décorera tes muffins ensemble !

    Thierry cherche du soutien auprès de son ami. Toutefois, celui-ci scrute Cassandra d’un œil suspicieux.

    — Je te jure que ça me ferait plaisir, Thierry, mais pas ce soir. Est-ce qu’on peut remettre ça ?

    Cass le contemple, accoudée sur le comptoir derrière elle, la mine désolée. Le soleil, qui pénètre dans la cuisine par l’unique fenêtre de l’appartement, lui fait plisser les yeux.

    — Bien sûr…, soupire Thierry. Je comprends. Est-ce que la semaine proch…

    — C’est pour qui, les muffins ? le coupe Miro.

    Il semble observer un moment les particules en suspension dans l’air, puis jette ses yeux de détective privé, deux puissantes lampes de bureau braquées sur son suspect numéro un.

    — C’est vrai. Pourquoi c’est si pressant, pourquoi ça t’occupe pendant toute une soirée, pourquoi ça t’empêche d’aller au resto avec Thierry et moi ?

    Cass ouvre la bouche, la referme, tire sur son chandail et fait cliqueter ses ongles sur la tasse à mesurer.

    — J’ai vraiment envie de te dire que ce ne sont pas de tes oignons…

    — Ouais ! renchérit aussitôt Thierry en gonflant le torse. Cassy a des muffins à faire, that’s it. Arrête de la harceler avec ça !

    Une lueur de meurtre passe dans les yeux de Miro. Sous son crâne, un vent se lève. Des tambours entonnent un hymne guerrier. Un cri retentit sur la plaine et Miro trace deux lignes écarlates sur ses joues. Il empoigne le manche d’une hache enterrée sous un arbre centenaire, puis…

    — Bah, ça va…, assure Cassandra, sans savoir qu’elle vient de désamorcer encore une autre explosion. Les muffins, c’est pour le spectacle de ma cousine. Elle va réciter de la poésie pour son numéro et je lui ai promis de l’aider à préparer la soirée.

    Cassandra lève les yeux au ciel.

    — Elle ferait n’importe quoi pour des points supplémentaires sur son bulletin. En plus des muffins qu’elle m’a commandés, elle va concocter des tisanes, chanter a cappella pendant l’entracte et offrir un service de massage pour les professeurs juste avant la représentation. Si elle n’a pas une note parfaite, elle va flipper…

    — Eh bien, s’enthousiasme Thierry. Une soirée muffin-poésie, c’est en plein mon genre de programme !

    C’est Miro qui flippe le premier.

    — T’es pas sérieux ? Tu ne veux pas vraiment passer ta soirée à écouter des poèmes de gamines de deuxième secondaire, hein ?

    Puis c’est au tour de Cassandra. À la voir s’animer ainsi, il n’est pas du tout nécessaire de s’intro-duire sous sa cage thoracique pour deviner que son cœur s’emballe (l’idée est tentante, mais nous avons un budget limité pour ce genre d’effets spéciaux).

    — Non ! Non, non, non, non ! Vous allez vous ennuyer. Vraiment. Ses poèmes sont super nuls. Méga emmerdant.

    Elle se retourne, renverse la pyramide de boîtes de Kraft Dinner dans le garde-manger, puis trouve le sucre. Cassandra en verse une tonne dans sa tasse, puis file vers la porte.

    — Tu sais que là, t’es super louche ? commente Miro en s’accrochant à la table du salon pour ne pas être emporté par l’ouragan. Qu’est-ce que tu ne nous dis pas ?

    Déjà, Cass disparaît par l’embrasure, ses cheveux formant une crinière blonde derrière sa tête. Thierry la poursuit et dérape sur le carrelage du corridor.

    — Attends ! J’adore les gamines et la poésie !

    — Ah, oui, se moque Miro en refermant la porte. Tes deux passions enfin réunies…

    Il suit le bruit des pas de Thierry et la piste de sucre que laisse Cass en fuyant vers la cage d’escalier.

    — Je peux aider pour les massages ! entend-il alors qu’il pose le pied sur la première marche.

    Miro soupire et secoue la tête. Quand il passe devant l’appartement de la vieille madame

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1