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Les fissures du monde
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Les fissures du monde
Livre électronique239 pages2 heuresLes 7 cristaux de Shamballa

Les fissures du monde

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À propos de ce livre électronique

Monde du Soleil de cristal, an 25998 après le dernier grand avènement planétaire. Arrivés dans la quatrième dimension, Chad, Vivia, Paul et Penilène découvrent de merveilleuses arches-mondes flottantes. Hélas, une grave menace environnementale pèse sur les habitants. Forcés de s’allier à Lord Vikram Estrayan, nos jeunes héros sont recrutés par le mystérieux Faiseur d’Énigmes: un sage qui détient une pierre jaune dont les pouvoirs peuvent peut-être sauver le monde du Soleil de cristal…
LangueFrançais
ÉditeurÉditions AdA
Date de sortie7 janv. 2014
ISBN9782896833399
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    Aperçu du livre

    Les fissures du monde - Fredrick D’Anterny

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    Copyright © 2012 Fredrick D’Anterny

    Copyright © 2012 Éditions AdA Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Révision linguistique : Carine Paradis

    Correction d’épreuves : Katherine Lacombe, Suzanne Turcotte

    Conception de la couverture : Tho Quan

    Illustration de la couverture : Phoenix Lu

    Plans de la nef Urantiane : William Hamiau

    Mise en pages : Matthieu Fortin

    ISBN papier 978-2-89667-577-7

    ISBN PDF numérique 978-2-89683-350-4 

    ISBN ePub 978-2-89683-351-1 

    Première impression : 2012

    Dépôt légal : 2012

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    27336.png

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    Résumé du troisième voyage, La créature de Musqueroi

    Récit de Vivia.

    Mes souvenirs restent confus. Tout ce dont je me rappelle avec certitude, c’est que j’ai été enlevée dans un cinéma. Ensuite, Lord Vikram Estrayan m’a enfermée dans un cercueil de pierre. Je me suis réveillée quand Chad, Paul et Penilène fuyaient la cité de Baârka, à la recherche de la nef Urantiane.

    Nous nous sommes ensuite retrouvés en Atlantide, pour y récupérer le premier des sept cristaux. Nous avons vécu les grandes catastrophes causées par un fragment d’étoile qui a failli percuter la Terre. Vikram Estrayan sur nos talons, nous avons été très chanceux de pouvoir récupérer le cristal de Nebalom !

    Cette mission accomplie, la belle Dame de Shamballa nous a envoyés en plein Moyen Âge, dans le monde du Soleil de cendre. Cette troisième aventure nous a menés dans le duché de Musqueroi. Dès le début, j’ai été enlevée par un lycan effrayant nommé Rouk, et emprisonnée dans une tour. Paul et Penny étaient, eux, accusés d’enlèvement d’enfants. Chad est parti à ma recherche, mais il est tombé dans un guet-apens. Heureusement, les lycans n’étaient pas aussi mauvais qu’on le disait. Nous sommes même devenus leurs amis ! Nous avons ensuite secouru les habitants de Musquerine, menacés par une invasion. Par contre, cette fois, on a perdu le deuxième cristal, que Lord Vikram nous a volé sous le nez. On était pas mal frustrés et en colère contre nous !

    C’est le cœur gros que nous venons maintenant d’arriver dans le monde de la cinquième dimension. Avant de sortir de la nef pour rechercher le troisième cristal, il nous faut d’abord harmoniser nos corps avec la vibration élevée de ce monde très particulier…

    Le Mar-Ké-Bé

    Mer d’Emalouarh, monde du Soleil de cristal, an 25 998 après le dernier grand avènement planétaire.

    Vivia tenta de ranimer ses amis en employant le massage cardiaque et le bouche-à-bouche ― en vain. À présent, complètement désemparée, elle pleurait. Son cœur commençait lui aussi à battre très vite, et la stupide alarme de la nef hurlait à ses oreilles.

    La sonnerie se modula. D’aiguë, elle devint plus grave. En même temps, des jets d’oxygène sour-daient du sol et de la coupole. Urantiane, qu’elle avait appelée à son aide, se manifestait-elle enfin ?

    Vivia se tordit les mains. Sheewa gémissait dans le puits. Sans doute tentait-elle, encore et encore, de réveiller Chad !

    L’adolescente se tint devant la console de Penilène. Que des chiffres, des symboles, des courbes !

    Que s’était-il passé, dehors ? Paul avait pourtant assuré qu’ils pourraient respirer. Que la pesanteur, la masse et les autres paramètres atmosphériques, comme il disait, étaient normaux.

    Trois ovales se dessinèrent sur l’écran. Trois planètes Terre.

    Ce dernier diagramme retint l’attention de l’adolescente. Sans plus s’occuper de la modulation grave de la sonnerie et des jets d’air dans le cockpit, elle redoubla d’attention.

    La sphère du haut était mauve doré. Celle du centre tirait sur le bleu vert. Celle du bas ressemblait à une bille de plomb.

    ― Les trois univers parallèles, résuma Vivia. Mais encore…

    À gauche de chaque sphère clignotaient des chiffres.

    Une main se posa soudain sur son bras.

    ― Paul ?

    Les yeux mi-clos, le jeune Arizonien ressemblait à un somnambule.

    ― Il est sans doute contacté, ajouta Penilène qui venait elle aussi de reprendre ses esprits.

    ― Vous êtes vivants ! s’exclama Vivia en serrant la New-Yorkaise dans ses bras.

    ― Encore sonnée, oui, mais…

    L’adolescente se précipita dans le puits. Sheewa faisait la fête à Chad qui revenait également à lui.

    Vivia réalisa que la vibration grave de l’alarme s’était tue. Paul se mit à parler d’une voix monocorde.

    ― 3.8 ; 2.4 ; 0.9, récita-t-il.

    ― Ce sont les chiffres inscrits sur l’écran, fit Vivia. Mais qu’est-ce que ça signifie ?

    Chad grimpa l’échelle de coupée et se posta, comme la jeune Noire, face à la coupole.

    ― Vous êtes sûrs que vous allez bien ? s’inquiéta Vivia.

    ― Le ciel s’assombrit, répondit Penilène.

    ― C’est un orage, approuva Vivia. Si je me rappelle bien, ils peuvent être terribles et…

    ― Ces trois chiffres, l’interrompit Paul en émergeant de sa transe, représentent la vitesse vibratoire de chacune des trois sphères. Nous ne sommes pas habitués à vivre dans un monde où la vitesse vibratoire dépasse les 2.4, 2.5. Tout à l’heure, nos corps ont réagi. C’est normal.

    ― Mais vous sembliez morts !

    Paul expliqua qu’Urantiane venait d’harmoniser son niveau vibratoire au leur, ce qui les avait sauvés.

    ― À l’intérieur de la nef, non seulement l’atmosphère et la teneur en oxygène correspondent à ce que nous sommes habitués à supporter, mais la vitesse de vibration ne dépasse pas les… (il vérifia sur l’écran) les 2.461. Autrement dit, si nous restons à bord d’Urantiane, nous ne craignons rien. Toi, Vivia, tu pourrais à la rigueur sortir, puisque cet univers est le tien.

    L’adolescente grimaça. Elle avait été si heureuse de leur présenter « son » monde !

    Chad se rassit sur son fauteuil et dit :

    ― Hélas, ce n’est pas en restant enfermés que nous retrouverons le troisième cristal.

    ― Moi, en tout cas, gémit Penilène, je ne sors plus !

    ― Chad a raison, décréta Paul. Rester cloîtrés n’est pas une solution. Le mieux serait de…

    L’orage éclata. Contrairement aux éclairs droits dont ils avaient l’habitude dans le monde du Soleil doré, cette tempête produisait des rais de lumière aux trajectoires diverses : en rond, en spirale et même de diverses formes géométriques.

    ― On dirait qu’un géant manie un fouet, dit Penilène.

    ― C’est fantastique ! ajouta Paul. Je n’ai jamais assisté à pareil spectacle.

    ― Mais comment régler la vitesse vibratoire de nos corps sur celle de ce monde ? voulut-elle savoir. Si tu nous expliquais, l’Apollon !

    Ce surnom que Penilène donnait parfois à son ami amena une rougeur sur le visage de Paul.

    ― Notre solution porte un nom : le Mar-Ké-Bé.

    ― Le quoi ?

    Paul assimilait enfin ce qu’avait tenté de lui transmettre Urantiane juste avant qu’ils ne sortent. Il se plaça devant la console de Penilène, tapa les trois mots qu’il venait de prononcer. Presque aussitôt, des diagrammes en forme d’étoiles — plus précisément des tétraèdres emboîtés les uns dans les autres et tournant sur eux-mêmes dans des sens opposés — apparurent, accompagnés de signes cunéiformes.

    ― Tu peux lire ce qui est écrit ? s’enquit Penilène.

    ― Je les comprends… là (il indiqua sa tempe), dans ma tête.

    Le Mar-Ké-Bé était le nom du corps de lumière que possède chaque être humain. Un corps invisible plus vaste que celui de chair « dense ».

    ― Avant de pouvoir sortir de la nef et de chercher chacun nos éléments, il va nous falloir activer notre Mar-Ké-Bé personnel.

    ― Tu veux bien nous répéter ça !

    Chad soutint la thèse de son ami.

    ― Dans le temple d’Ankhinor où j’ai été élevé, dit-il, je me rappelle qu’on nous enseignait à en prendre conscience. Mon maître-abbé prétendait qu’un Mar-Ké-Bé éveillé pouvait être la source de fabuleux pouvoirs.

    Penilène fit la moue.

    ― Ah bon. Alors, tout ce que nous avons à faire, c’est de le réveiller. Et on fait ça comment ?

    ― D’abord, il faut respirer.

    ― Respirer ?

    ― Et méditer.

    ― Méditer ?

    ― Oui.

    ― Ridicule que ce soit aussi simple. Sinon, ça se saurait !

    Vivia trancha le dilemme de ses amis en s’asseyant sur le sol. Chad l’imita, croisa les jambes et plaça ses mains ouvertes sur ses genoux.

    ― Le dos doit être droit, indiqua-t-il, les épaules détendues.

    ― J’aurais cru qu’il y avait à bord d’Urantiane des pilules qu’on aurait pu avaler, plaisanta Penilène. C’est plus civilisé, non ?

    Paul s’assit également même s’il n’était pas très à l’aise avec l’idée de méditer.

    ― Vous me faites rire ! gloussa la New-Yorkaise.

    ― S’il n’y a que ce moyen pour sortir et mener à bien notre nouvelle mission, dit Chad, nous devons tenter l’expérience…

    * * *

    Pendant que l’orage tonnait et que les atolls eux-mêmes tressaillaient, une explosion se produisit non loin de l’endroit où avait atterri Urantiane.

    Lord Vikram Estrayan déchira avec ses mains la délicate gangue de matière gélatineuse qui l’avait protégé durant son voyage vers le monde du Soleil de cristal. Une fois dégagé, il fit quelques pas. Il se sentait fatigué, étourdi, mais résolu à retrouver les quatre jeunes et à les forcer à lui remettre le premier cristal.

    Au bout de quelques mètres, il se mit à haleter. Sa tête était comme broyée dans un étau. Son cœur battait à grands coups dans sa poitrine. Comprenant que le rythme vibratoire de cet univers ne correspondait pas à celui de son corps, il tendit les mains vers un rocher proche.

    Le bloc de granite était parsemé de veines cristallines. Entendit-il son appel à l’aide ? Toujours est-il qu’il se mit à luire d’une lumière insoutenable…

    * * *

    Chad prit une profonde inspiration. Des images et des souvenirs de sa vie d’apprenti guerrier lui revenaient. Des visages ressurgirent qu’il chassa à grand-peine pour maintenir sa concentration.

    ― Nous devons prendre une vingtaine de longues inspirations par le nez, expliqua le jeune. Pen-dant chacune de ces respirations, il faut se rappeler de nos plus… (il cherchait ses mots)… de nos plus belles actions. Il faut visualiser des moments pendant lesquels nous avons été bons et généreux.

    Accoudée à sa console, Penilène n’en revenait pas. Vraiment, ses amis étaient bizarres !

    Chad ajouta qu’en apprenant à bien respirer, on pouvait abaisser notre rythme cardiaque, contrôler l’afflux du sang dans nos veines, apaiser des tensions et des douleurs. Et, même, vaincre certaines maladies !

    Il parlait encore ― ce qui n’était guère dans ses habitudes ! ― quand Paul et Vivia ressentirent les premiers effets de leur méditation.

    ― N’inspirez pas plus de 20 fois, surtout, leur recommanda Chad. Car ensuite…

    Penilène poussa un cri d’effroi.

    Vivia s’élevait lentement du sol ! Autour d’elle se formait un tétraèdre de lumière : deux étoiles à cinq branches, en trois dimensions, incrustées l’une dans l’autre et tournant dans des sens opposés.

    Chad admirait la facilité avec laquelle son amie s’y prenait. En maintenant un niveau vibratoire adéquat, la nef les aidait également à éveiller leur Mar-Ké-Bé. Penilène n’osait plus bouger. Quand Paul, puis Chad firent également de la lévitation, la New-Yorkaise se sentit sur le point de défaillir. Pourtant, il n’était pas question qu’eux seuls puissent sortir de la nef. Cette île flottante semblait merveilleuse. Elle s’était sentie si bien, si heureuse durant les premières minutes ! Si ses amis partaient chacun en quête de leurs éléments, Penilène ne souhaitait pas être laissée pour compte. Cessant de jouer à « l’idiote » comme elle disait, elle s’assit à son tour. Vingt respirations profondes en pensant à des moments heureux ― ce n’était pas si difficile !

    Quoique.

    Quelques minutes plus tard, Paul, Vivia et Chad revinrent à eux et se sourirent. Ils se sentaient un peu étourdis. Ils regardèrent autour d’eux à la recherche, sans doute, de leurs Mar-Ké-Bé personnels. Mais tout paraissait normal. L’expérience avait-elle vraiment fonctionné ?

    ― Où est Penny ? s’enquit Paul en cherchant autour de lui.

    ― Je vais voir en bas, dit Vivia.

    L’Arizonien s’étira. Cette méditation avait, il le sentait, été facilitée par Urantiane. Il lui semblait avoir voyagé. Il n’aurait su dire où exactement ― cela titillait d’ailleurs son esprit critique et logique. Mais avait-il bel et bien vu, l’entourant et le protégeant, une sorte de tourbillon d’énergie en forme de soucoupe volante ?

    Chad posa une main sur son épaule.

    ― Tu ne dois pas chercher à comprendre, à analyser. Laisse simplement les choses agir.

    ― Facile à dire !

    Des bruits semblables à des grattements de pattes se firent entendre. Chad ouvrit un placard, puis deux. Il en tira finalement Sheewa qui s’y était cachée.

    ― Tu as eu peur ? plaisanta-t-il en tendant son bras au singe-araignée.

    Sheewa lui fit sa grimace des mauvais jours.

    Paul mesura l’ampleur de l’orage sur ses écrans de contrôle. Il demanda un diagramme de tous les éclairs, les obtint, les étudia.

    ― Ben, ça alors ! s’exclama-t-il.

    Il montra à Chad d’étranges croisements et enlacements de traits et de cercles qui formaient une figure géométrique non seulement parfaite dans ses dimensions, mais également très esthétique.

    ― Cela me rappelle, dit-il, le motif floral de la porte interdimensionnelle dans laquelle Urantiane a plongé en quittant le monde du Soleil de cendre.

    Songeur, Paul fit les cent pas. Il leva les yeux, observa le ciel…

    Lorsqu’il revint de ses pensées, Chad lui tendait un petit creuset en métal muni d’un long goulot rond. Il en exhiba un deuxième, puis un troisième ― un petit et rectangulaire, en os, équipé d’un couvercle, et l’autre en orichalque.

    ― Ce sont des répliques, en miniature, de ceux que Xinéa nous avait remis, expliqua-t-il*. Il y manque cependant celui

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