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Les Saisons Intimes: Saison 1
Les Saisons Intimes: Saison 1
Les Saisons Intimes: Saison 1
Livre électronique262 pages3 heures

Les Saisons Intimes: Saison 1

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À propos de ce livre électronique

Ici, on parle de tout, et surtout d’intimité.
Parce que c'est en entrant dans l'intimité qu'on apprend à se connaître soi, et à aller à la rencontre de l'autre.
Forte de six ans d'écrits sous forme de notes prises dans mon smartphone, de manière intuitive, spontanée, le plus souvent à l'instant T, j'ai décidé de mettre ces mots en forme et de les partager au gré de mes aventures à venir.
Je parlerai de sexualité, de relation, d’amour aussi ; de libertinage, de polyamour, de soumission ; de rencontre, d’exploration intime, et parfois (souvent) de mes états d’âme.
Je tiens à préciser, puisqu’on me le demande souvent, que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant pu exister n’est pas du tout fortuite. Je remercie donc tout.es celleux qui se reconnaîtront, d’avoir participé de loin mais surtout de très près à mon aventure.
A la manière de ce “livre dont vous êtes le héros”, tu peux découvrir les chapitres dans l’ordre où je les ai vécus et partagés, ou bien en te laissant guider par les liens hypertextes que tu trouveras au fil de ta lecture.
Mais alors ? C’est qui Erell ?

LangueFrançais
ÉditeurLady Erell
Date de sortie19 janv. 2019
ISBN9780463028230
Les Saisons Intimes: Saison 1
Auteur

Lady Erell

Exploratrice de l'intime, blogueuse, modèle et photographe, je vois la vie en ose.

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    Aperçu du livre

    Les Saisons Intimes - Lady Erell

    A celui que j’ai appelé Mon Roi, sans qui Lady n’existerait pas

    Ici, on parle de tout, et surtout d’intimité.

    Parce que c'est en entrant dans l'intimité qu'on apprend à se connaître soi, et à aller à la rencontre de l'autre.

    Forte de six ans d'écrits sous forme de notes prises dans mon smartphone, de manière intuitive, spontanée, le plus souvent à l'instant T, j'ai décidé de mettre ces mots en forme et de les partager au gré de mes aventures à venir.

    Je parlerai de sexualité, de relation, d’amour aussi ; de libertinage, de polyamour, de soumission ; de rencontre, d’exploration intime, et parfois (souvent) de mes états d’âme.

    Je tiens à préciser, puisqu’on me le demande souvent, que toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant pu exister n’est pas du tout fortuite. Je remercie donc tout.es celleux qui se reconnaîtront, d’avoir participé de loin mais surtout de très près à mon aventure.

    A la manière de ce livre dont vous êtes le héros, tu peux découvrir les chapitres dans l’ordre où je les ai vécus et partagés, ou bien en te laissant guider par les liens hypertextes que tu trouveras au fil de ta lecture.

    Mais alors ? C’est qui Erell ? La naissance d’Erell

    Table des matières

    PARTIE UN

    AUTOMNE

    Chapitre 1

    Les cinq points de contact

    Chapitre 2

    Je partage l'intimité

    Chapitre 3

    Quand il est question de pudeur

    Chapitre 4

    J'explore la photo intime

    Chapitre 5

    Curiosité et vidéo amateur

    Chapitre 6

    Du couple conventionnel au papillonnage

    Chapitre 7

    Du polyamour au libertinage, ou la fin de la pudeur

    PARTIE DEUX

    HIVER

    Chapitre 8

    Une envie de trouple

    Chapitre 9

    J'explore le sentiment de trahison et la colère

    Chapitre 10

    Lui en moi, mes doigts en toi : le trio hff

    Chapitre 11

    Mon autre sexe, le cerveau

    Chapitre 12

    Je pars parce que je me manque

    Chapitre 13

    #clitorismonamour

    Chapitre 14

    Une sortie en amireux

    Chapitre 15

    Une rencontre d'âmes un dimanche de janvier

    Chapitre 16

    Orgasme des cinq sens et orgasme cérébral

    Chapitre 17

    Le Subspace Silencio, un goût d'inachevé

    Chapitre 18

    Hasard et loi d'attraction

    Chapitre 19

    Plaisir saphique et initiation au triolisme

    Chapitre 20

    Par plusieurs portes, tu entres dans ma vie

    PARTIE TROIS

    PRINTEMPS

    Chapitre 21

    Massage à quatre mains versus bondage

    Chapitre 22

    Quand je rentre en contact avec ton aura

    Chapitre 23

    Pour une première fois en public, j'ose !*

    Chapitre 24

    Orgasme kinesthésique, un toucher extatique

    Chapitre 25

    Perpétuels coups de foudre

    Chapitre 26

    Un coup de corps virant au coup de cœur

    Chapitre 27

    Télépathie et vibration, de la révélation à la confirmation

    Chapitre 28

    De la perversion de l'amour

    Chapitre 29

    Au commencement de ma vie, tu étais là - acte 1

    Chapitre 30

    Au commencement de ma vie, tu étais là - acte 2

    Chapitre 31

    La blessure du rejet activée par le trouple

    Chapitre 32

    Le vieux et la princesse - acte 1

    Chapitre 33

    Le vieux et la princesse - acte 2

    Chapitre 34

    #metoo vice et versa

    PARTIE QUATRE

    ETE

    Chapitre 35

    Et si mon corps tantrique s'ex-primait

    Chapitre 36

    Quand la bisexualité masculine s'invite dans le slow sexe

    Chapitre 37

    Un shooting à l'aveugle - acte 1

    Chapitre 38

    Un shooting à l'aveugle - acte 2

    Chapitre 39

    Le vieux et la princesse - acte 3

    Chapitre 40

    Le vieux et la princesse - acte 4 et fin

    Chapitre 41

    La femme et moi, la femme en moi

    Chapitre 42

    La naissance d'Erell

    Chapitre 43

    Partir seule au Cap d'Agde, je vois la vie en ose

    Chapitre 44

    Le complexe de la femme-homme : je suis un être bigenre

    Chapitre 45

    On va switcher, sur une étoile ou un oreiller

    Chapitre 46

    Voyage en érosticratie

    Chapitre 47

    Du massage prostatique au fist-fucking anal - acte 1

    PARTIE UN

    AUTOMNE

    Chapitre 1

    Les cinq points de contact

    Après sept mois de connexion, les cinq points de contact que j’avais pu entrevoir au début semblent de plus en plus clairs et évidents. Cinq points fondamentaux qui soudent une relation dans le passé, le présent et l’avenir.

    Dans le passé, car ce sont des envies à partager qui, pour ma part, n’ont pu l’être jusqu’à présent avec une seule et même personne. Avec plusieurs oui forcément, parfois. Avec une seule, jamais. Dans le présent, car ils animent le quotidien de nos échanges et de nos expériences de vie. Dans le futur, car ce sont les axes de nos projets communs.

    Ils correspondent à des centres d’intérêt que j’ai déjà explorés ou que j’ai envie de découvrir et qui me fascinent. Est-ce que c’est ce que j’ai voulu voir ou bien ce qu’il m’a montré ? peu importe finalement.

    J’ai souvenir d’avoir été d’abord physiquement attirée par un homme que je trouvais beau avec ses cheveux longs (j’adore les cheveux longs chez un homme !) et terriblement sexappeal sur le plan de son organe de reproduction, libertin en couple et se disant polyamoureux. Sans pudeur, nous avons échangé des photos de nues esthétiques assez rapidement, nous mettant l’eau à la bouche. J’ai eu terriblement envie de lui pendant les trois jours qui ont suivi, une sorte de douleur dans les entrailles qui ne me quittait pas. Ce sera le premier point de contact.

    Puis l’envie de se rencontrer amène sur la présentation de son lieu de vie. Un écolieu visiblement, présenté sur un blog. Deuxième point de contact. Là où je commence à me demander si c’est bien réel. Je veux dire qu’un homme qui m’attire autant puisse aussi avoir adopté un mode de vie qui me fascine. Celui dont je rêve pour mes 50 ans, je n’en ai alors que 42.

    S’ensuit en parallèle probablement des discussions sur le pourquoi du comment de tout cela, d’un niveau intellectuel peu égalé, où je dois m’accrocher pour suivre les raisonnements d’un discours qui paraît très bien huilé. Presque 15 ans de militantisme pour défendre une économie basée sur les ressources et le revenu inconditionnel, ça sent l’expérience qui va pouvoir nourrir ma soif d’apprendre. Enfin, je n’aurai plus à me justifier, mais seulement à échanger mes idées. Troisième point de contact.

    Je ne suis pas une artiste. Ça se saurait depuis le temps. En tous les cas, pas dans cette forme artistique qui me touche : de l’art vivant, celui où on peut encore toucher le créatif, le humer et le croiser des yeux. Ce quatrième point de contact me surprend totalement. De par l’envergure de ses créations dont Captive évidemment, et les univers que je ne sais nommer à l’époque (héroïc fantaisy, steampunk, gothique et médiéval). Du festival de rue, du fantastique, du féérique.

    Le cinquième point de contact concerne les voyages. J’attends de voyager, pour le vivre dans un mode particulier, en dehors des sentiers battus si c’est encore possible. J’envisage de le faire seule, sauf à rencontrer une personne voulant le vivre comme moi. Il me parle de deltaplane, de catamaran, de ski en hiver, parce que ce sont ses envies actuelles. Moi je n’aime pas le vent, ni l’eau, et je n’ai jamais skié. Pourtant, je sens que ça va être différent.

    Envie d’aller plus loin ?

    Le début est ici La blessure du rejet activée par le trouple

    La toute fin est ici Orgasme kinesthésique, un toucher extatique

    La fin est ici Je pars parce que je me manque

    La suite de la fin est ici Hasard et loi d’attraction

    Chapitre 2

    Je partage l'intimité

    Tu es une de mes histoires à rallonge. Une histoire à rallonge évolue dans le temps, d’une forme de relation à une autre. Toi, je t’ai rencontré sur « adopteunmec.com », où tu étais inscrit par erreur pour montrer à un ami que les sites de rencontre sont bidons. Mais ça, c’est une autre histoire.

    4 ans qu’on se connaît. La dernière fois qu’on s’est vu, c’était il y a 3 mois. Des fois, on ne se voit pas pendant 6 mois. Comme souvent, si ce n’est à chaque fois chez toi, on commence la soirée par un papotage de plusieurs heures en grignotant des trucs. Et souvent, nos discussions m’apprennent. Ce soir, on parle de l’intimité.

    Depuis que je suis petite, je partage mon intimité avec n’importe qui. Enfin, pas vraiment n’importe qui : à un.e ami.e à qui je raconte tout ce qui m’arrive au quotidien. Pas à tout le monde comme certains peuvent le faire. Mais cet.te ami.e change selon les périodes. Sauf depuis maintenant 3 ans, depuis que j’ai réussi à être moi-même tout le temps, sans tenir compte du regard des autres, je n’ai plus envie de partager mon intimité au quotidien et en même temps j’ai davantage envie de la partager avec les autres.

    C’est là que le débat était situé avec toi ce soir. Tu me dis ne pas avoir envie de partager l’intimité d’une femme, de savoir ce qu’elle fait chaque jour, ni même à quoi elle ressemble au réveil. Et dans le même temps, tu dis apprécier la forme d’intimité que nous avons. C’est bien de cela qu’il s’agit. J’ai envie de partager l’intimité au présent, en le vivant avec l’autre. Une intimité des corps et des âmes, une joie de partager simplement sans engagement, ni projection, ni arrière-pensée.

    Je suis fan de l’intimité qui se crée au détour d’un moment partagé entre deux personnes qui s’offrent l’une à l’autre. Cet ingrédient est indispensable pour que ces moments restent uniques par nature. Pas l’intimité du quotidien, qui renvoie à une certaine routine ou à des actes intrusifs. Aller voir ailleurs de manière intime, cela me permet aussi de ne pas avoir qu’un seul miroir, qu’un seul regard.

    En parlant d’acte intrusif, j’ai écrit dans une note sur l’intimité l’année dernière : « ce matin, ma mère est entrée dans la salle de bains alors que j’étais sous la douche, sans demander et de manière tellement rapide que je n’ai presque pu réagir, sauf à lui demander ce qu’elle était en train de faire ! sous prétexte de me montrer comment fonctionnait l’eau chaude, je me demande pourquoi elle a besoin de connaître mon intimité physique. Contrairement à moi, je me souviens qu’elle n’était pas pudique, à se montrer nue devant nous ou à discuter des heures sur les toilettes ».

    Je finirai par un témoignage issu d’une autre histoire à rallonge : « Je continuerai à chérir notre relation, qui sans crispation ni tourment, permet cet espace de complicité et d’intimité que nous savons partager » Laurent A.

    Envie d’aller plus loin ?

    #clitorismonamour

    #Metoo vice et versa

    Une sortie en amireux

    Chapitre 3

    Quand il est question de pudeur

    A la base, j’ai deux parents. Deux fois plus de chance d’avoir un angle de vue différent. Ou pas. Sur le plan de la pudeur, ce fût le cas pour moi. Mon père s’est toujours montré habillé devant nous, jamais nu entièrement. Je ne saurai jamais à quoi ressemblait le sexe de mon père. Ma mère, c’était tout le contraire. Elle n’avait aucun problème à se déshabiller dans sa chambre quand j’y étais. Je me souviens de quelque chose de particulier qui a marqué mon adolescence : ces longues discussions après le film du soir, elle sur les toilettes, parce que nous ne voulions pas interrompre notre conversation.

    Pourtant, je me souviens d’avoir été exposée à la sexualité de mes parents, ce qui pouvait être dénué d’une certaine pudeur. Je les ai souvent entendu faire l’amour, en étant parfois dans la même pièce qu’eux, sans qu’ils sachent que j’étais éveillée. Ils ne cachaient pas leur libido non plus, c’était connu de la famille et des amis que mes parents faisaient l’amour tous les jours et ça a duré longtemps… Ils en parlaient ouvertement, en rigolaient, le sexe n’était pas tabou à la maison.

    Dans mon souvenir, ma pudeur remonte aux vestiaires de cours de sport. Je détestais devoir me changer devant tout le monde, je préférais ne pas prendre de douche tant que possible. Dans l’intimité, j’ai longtemps préféré être habillée même pendant l’amour. Disons que cela m’excitait davantage que la nudité totale. Question d’esthétisme ? Je ne devais pas me trouver assez belle. Je ne me promène pas nue, ni seule, ni avec les autres. Je préfère dormir avec quelque chose sur moi, sauf quand je suis accompagnée. Impossible pour moi d’imaginer faire du naturisme il y a encore un an de cela. Et puis la nudité des autres aussi me gênait. Je préfère la suggestion, clairement.

    Pourtant tout cela a bien évolué, et est encore en évolution. Plusieurs facteurs y participent progressivement. C’est dans le temps que les choses changent, si on prend la peine de vouloir les changer. Je rêvais d’être à l’aise en public, d’être fière de mon corps, de ne pas avoir envie de me cacher du regard des autres. Le regard des autres, mais surtout le regard sur moi. Parce que je sentais bien que les autres appréciaient mon physique ; de manière générale, je n’ai jamais eu de plaintes ni rencontré de difficultés à plaire. C’était donc le regard sur moi qu’il fallait changer pour accéder à une estime de moi suffisante à être à l’aise avec mon corps et ma nudité.

    J’ai identifié quatre axes de développement qui utilisent des outils différents et qui sont des zones d’exploration souvent riches de rencontres, mais qui servent surtout à dépasser mes limites personnelles. Dans le désordre et en parallèle, j’explore la photo, le papillonnage, la vidéo et le libertinage et la soumission.

    Envie d’aller plus loin ?

    Pour une première fois en public, j'ose !*

    Du polyamour au libertinage ou la fin de la pudeur

    Perpétuels coups de foudre

    Chapitre 4

    4

    J'explore la photo intime

    Se retrouver à faire l’amour devant un photographe, inconnu une heure auparavant, pour une séance photo à deux : le plus surpris des trois a sûrement été le photographe. La séance était prévue pour de l’érotisme, pas clairement pour de l'intime même si c’était mon arrière-pensée. C’était sans compter sur la libido de mon partenaire, un brin provocateur, ce qui arrange tout. Le photographe n’était clairement pas à mon goût (bien au contraire !), ce qui aurait pu faciliter la détente utile à ce genre d’exercices. Je l’ai tout simplement oublié, ne le regardant pas, et il a su également se faire discret, visiblement très content qu’on lui offre cette expérience. Enfin ça, on l’a su quand il nous a remercié à la fin de la séance.

    La première fois que j’ai osé, il faut dire que les circonstances s’y prêtaient fortement. Une plage de sable blanc, quelques palmiers et un ciel bleu azur, sur les Iles Exumas. C’était il y a 4 ans au cours d’un voyage aux Bahamas avec une amie de 20 ans, Carole, navigatrice, qui connaissait cet endroit dénué d’âmes qui vivent. J’avais mon Canon et je lui ai proposé une séance photo « à poils ». Bien que je ne l’aie jamais vu complètement nue, j’ai été à l’aise de la photographier alors qu’elle prenait des pauses sensuelles avec une aisance que j’admirais alors. Les photos étaient à mon goût. Quant à moi, je ne savais pas

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