Amanda Sthers ROMANTIQUE EN MAL D’AMOUR
Ses mots tendres, elle a préféré les écrire. C’est tout l’art de cette auteure pudique et prolifique. Dans son onzième roman, « Lettre d’amour sans le dire », à paraître chez Grasset le 3 juin, Amanda Sthers raconte la renaissance d’une femme « cabossée » qui se réconcilie avec la tendresse… en la couchant sur le papier. Bref, quelqu’un qui lui ressemble. Sur les histoires à deux, la romancière n’a pas tiré un trait, seulement revu ses priorités. A 42 ans, elle veut être l’héroïne de sa propre vie. Son goût de la lucidité n’interdit pas une pointe de passion. Après une année à Paris pour rapprocher ses enfants, Oscar, 16 ans, et Léon, 14 ans, de leur père, Patrick Bruel, elle va bientôt repartir vivre à Los Angeles. Et prépare l’adaptation au cinéma de son livre, « Les promesses ».
ELLE S’APPRÊTAIT À TOURNER UN FILM ET PUBLIE UN NOUVEAU ROMAN. ELLE NOUS PARLE DE SA VIE SENTIMENTALE
Paris Match. Après les attentats, vous aviez fui Paris pour Los Angeles. Vous voilà à nouveau en France dans une drôle de période !
Quand je suis allée vivre aux Etats-Unis, il y avait longtemps que j’avais envie de partir. A cette époque, j’avais besoin de changer d’air, de m’éloigner de mon pays pour réapprendre à l’aimer. Je
