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Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique
Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique
Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique
Livre électronique271 pages3 heures

Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique

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À propos de ce livre électronique

Un groupe d'étudiants part en vacances de neige mais se retrouvent confrontés à la fin du monde.

Quatre étudiants partent pour passer deux semaines de vacances au Colorado et faire du ski. Mais ils finirent par survivre à une explosion nucléaire dans leur ville Denver.

Sans électricité, ni téléphone, ni aucune communication, ils se retrouvent isolés au sommet de la montagne sans savoir ce qui s'est passé dans le pays.

Etait-ce un accident ou une attaque délibérée? Denver était la seule ville touchée, ou était-ce le début de la troisième guerre mondiale ?

Sans la force policière et les sanctions juridiques, ceux qui ont des pulsions antisociales et criminelles sont alors libres de faire ce qu'ils veulent. Chacun pour soi... que chacun se défende lui-même...

... ou la mort.

LangueFrançais
Date de sortie20 mars 2018
ISBN9781547521814
Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique

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    Aperçu du livre

    Dans la Fin - un roman pré-apocalyptique - Edward M Wolfe

    Dans la Fin

    un roman pré-apocalyptique

    Edward M Wolfe

    Cette œuvre est une fiction. Tous les personnages, les organismes, les événements et les lieux décrits dans cette histoire ne sont que le fruit de l’imagination de l’auteur ou à caractère fictif.

    ISBN: 9781496176127

    Text Copyright © 2013 par Edward M Wolfe

    Couverture par Amygdala Design

    Tous droits réservés

    http://edwardmwolfe.com

    Traduit de l’anglais par Ishak L. Lanèche

    DÉDICACE

    Shaelee et Zachariah,

    Je vous aime et j'espère que vous ne vivrez jamais l’apocalypse hormis dans ces pages de fiction.

    Il est interdit de tuer ; c’est pourquoi tous les meurtriers sont punis – à moins qu’ils ne tuent en grand nombre et au son des trompettes. — Voltaire

    Première partie

    Première attaque

    1.  Chapitre un

    - Si c’est ça la troisième guerre mondiale, ce n’est pas aussi grave qu’on se l’était imaginé, dit Jim.

    Josh et Hailey n’eurent aucune réaction.

    Ils se trouvaient au sous-sol d’un chalet de location. A l’ouest, la montagne et à l’est, Denver.

    Angela était assise au bout de la pièce à regarder par la fenêtre un nuage en forme de champignon à l’horizon. Elle se tourna vers Jim et dit :

    - As-tu perdu la tête ?! 

    Jim leva la tête pour la regarder et froncer ses sourcils sans répondre.

    - Des millions de personnes pourraient être mortes ou en train d’agoniser en ce moment ! cria-t-elle.

    - Tu dis ça comme si c’était une mauvaise chose,  dit-il en se levant du sol et en se penchant le plus possible en arrière pour s’étirer le dos.

    - Je vais aller voir si je peux trouver une radio. 

    Il se dirigea vers les escaliers qui menaient à l’étage supérieur au niveau de la rue.

    - Tu n’es qu’une petite merde, dit Angela en lui lançant un regard furieux lorsqu’il passa devant elle.

    - Je vais juste aller chercher une radio. Ma parole ! Calme-toi, Angela. Pense à ces vacances qui viennent juste d’être prolongées pour une éternité. C’est pas super, ça ? 

    Elle était sur le point de lui hurler dans les escaliers « Vas te faire foutre, Jim. Pour de vrai cette fois-ci ! », mais elle se dit que c’était peut-être la façon de Jim de faire, pour contrôler les situations difficiles. Peut-être qu’elle devrait le lâcher un peu. Mais elle était toujours en colère contre lui pour ce qu’il venait de dire. Elle se tourna vers Josh et Hailey et demanda :

    - Vous croyez que ce qu’il a dit est vrai ? 

    Josh secoua la tête. Hailey était penchée contre Josh. Elle avait pleuré sa tête contre la poitrine de Josh jusqu’à s’endormir. Josh continuait à lui caresser tendrement les cheveux et à fixer le vide.

    Arrivé en haut des escaliers, Jim hésita une seconde avant d’ouvrir la porte. Il pourrait se trouver exposé à des radiations nucléaires. Il refoula cette idée aussitôt qu’elle lui était venue à l’esprit. L’explosion nucléaire était trop loin pour qu’elle les affecte, ici, sur la montagne. Il en était certain. Il ouvrit la porte et renifla l’air, puis sourit à sa stupidité. Les radiations n’avaient pas d’odeur.

    Il franchit la porte, tourna à droite et entra dans la cuisine. Tout était silencieux, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du chalet. Les voisins étaient rares dans le coin car l’endroit était adjacent à un centre de villégiature réservé uniquement aux skieurs débutants, mais on arrivait toujours à entendre le bruit d’une personne coupant du bois, d’un chasse-neige ou les chaînes des pneus d’une voiture.

    Maintenant, le silence complet. On se serait cru en plein milieu de la nuit. Il regarda l’horloge du micro-onde qui aurait dû afficher l’heure. Il ne vit rien d’autre qu’un rectangle en verre noir au-dessus des touches de commandes. Même pas un 12 :00 clignotant. Soit le micro-onde était en panne soit le courant était coupé. Il alluma l’interrupteur de la cuisine. Rien. Il n’était toujours pas convaincu. Il était trop rationnel. Peut-être que l’ampoule était grillée. Peut-être que plusieurs ampoules avaient brûlé. Le seul moyen de s’en assurer est de trouver une radio et de l’essayer.

    Il se rappela avoir vu une radio à leur arrivée au chalet. Il chercha dans plusieurs pièces. Il essayait de ne pas penser à Denver et à ce que cela signifierait s’il y avait eu une explosion nucléaire. Il devait réfléchir. Il se rappela avoir aperçu une radio sur une étagère poussiéreuse. Mais où ?

    Il pensa que c’était dans la cuisine, mais il avait faux. Il traversa la cuisine pour prendre un petit couloir avec deux portes de part et d’autre. L’une menait à une chambre que personne n’avait utilisée et l’autre à une buanderie.

    Il se rappelait maintenant. La radio se trouvait sur une étagère au-dessus du lave-linge et sèche-linge. Il entra dans la pièce et alla directement à l’étagère. Il remarqua que le cordon électrique de la radio était branché à une prise. Il tourna le bouton volume/marche complètement vers la droite. Aucun son. Il tourna à nouveau rapidement le bouton de réglage vers la droite. L’indicateur rouge du cadran à aiguille se déplaçait en petites rafales à chaque mouvement de ses doigts du point de départ 540 à l’autre bout 1600, mais la radio n’émettait aucun son.

    Jim se demanda si les piles se désactivaient lorsque la radio était branchée. Il la débrancha, puis l’éteint et la ralluma. Il entendit un petit son en la rallumant. Au début, il avait pensé que le bruit venait de la radio. Mais il réalisa après une seconde à peine que le bruit provenait de quelque part de l’extérieur.

    Il tourna la radio et retira le couvercle à l’arrière. Il y avait des piles, mais il ne savait pas si elles étaient bonnes ou non. Peut-être qu’elles étaient corrodées. Non, elles ne l’étaient pas. Il emporta la radio avec lui, retourna dans la cuisine et la posa sur le plan de travail pour chercher des piles neuves.

    Il entendit à nouveau un autre bruit à l’extérieur, et cette fois-ci il reconnut le bruit d’un coup de feu. Un voleur, déjà ? Jim fronça les sourcils. C’était impossible. Les gens n’allaient pas venir ici pour voler. Pas encore, en tout cas. Il sortit de la cuisine, traversa la pièce principale du chalet et sortit à l’extérieur. Cette fois-ci, il n’avait pas pensé aux radiations avant d’ouvrir la porte. A l’extérieur, il sentit l’air pour essayer de détecter l’odeur de poudre à canon. Il ne sentit rien d’autre que l’odeur des sapins et des pins.

    Il regarda autour de lui en se demandant d’où pouvait venir ce bruit. Un autre chalet se trouvait de l’autre côté de la route, vingt mètres à sa gauche. C’était le seul endroit possible, pensa-t-il. S’il avait raison et que le bruit était vraiment des coups de feu, il devait aller vérifier.

    Il faisait froid et il ne portait pas de blouson, mais il ne pensa pas à retourner à l’intérieur pour en prendre un. Si quelqu’un avait tiré trois coups de feu, cela signifiait qu’il se passait quelque chose et que c’était peut-être grave.

    Jim traversa la route en pas de course en direction du chalet. Il ne prit pas la peine de regarder avant de traverser la route. C’était trop calme pour que des voitures passent. Il vit une belle voiture garée dans l’allée du chalet duquel il s’approchait. Jim ralentit à son approche de la porte d’entrée. Il crut avoir entendu quelque chose à l’intérieur. Plus il s’approchait, plus le bruit devenait clair. On aurait cru un gémissement ou les pleurs d’un enfant retardé. Jim s’imagina un enfant handicapé mental avec une arme à feu à la main. Cela mènerait tout droit à la catastrophe... Il chanta dans sa tête la reprise d’une chanson d’une comédienne du nom de Julie Brown.

    « Tout le monde court. Le retardé a un flingue. »

    Il sourit en pensant que cela pourrait vraiment tourner mal et ne pas être du tout drôle. Il ne savait pas pourquoi il pensait toujours à des choses inappropriées dans ces situations. Son cerveau divaguait et il trouvait ça marrant. Il entendit à nouveau le gémissement.

    Il ouvrit la contre-porte et frappa à la porte en bois avec ses phalanges. Ses mains étaient gelées et frapper sur le bois dur lui était vraiment douloureux. Il saisit le heurtoir en cuivre et le cogna plusieurs fois contre la plaque en métal, puis le lâcha. Le bruit de gémissements/pleurs s’accentua et devint plus insistant. Jim était sûr que quelque chose ne tournait pas rond là-dedans. On aurait dit que quelqu’un avait besoin d’aide. Il tourna la poignée et ouvrit la porte. Il aperçut aussitôt la source des gémissements.

    Deux personnes étaient à l’intérieur. L’une gémissait comme un monstre et l’autre muette. Une jeune femme blonde était allongée sur une peau d’ours devant la cheminée crépitante et chaude. Jim pensa qu’elle a dû être plutôt sexy avant de se prendre deux balles dans la tête.

    Un peu plus retiré de la cheminée et plus proche de Jim, un homme gisait sur le sol tournant lentement en cercles. Il saignait de la tête. Allongé sur son côté, il essayait d’avancer en utilisant son pied droit. Il posait son pied sur le sol pour avoir une adhérence. Son corps tournait un peu sur le plancher ciré et il réessayait à nouveau. Ses bras étaient étendus, inutiles sur le sol. Chaque fois qu’il utilisait son pied, son corps tournait un peu plus en sens inverse des aiguilles d’une montre. Il gémissait. Peut-être par la frustration de ne réussir qu’à tourner en rond.

    - Qu’est-ce que vous foutez ? demanda Jim.

    La jambe intacte de l’homme fit un mouvement brusque, surpris par la voix de Jim. Après une autre rotation partielle, l’homme put voir Jim qui le regardait. Il se mit à gémir encore plus fort. Il regarda autour de lui comme une bête sauvage. Ses yeux s’écarquillèrent en direction du pistolet qui se trouvait sur le sol à quelques pas de lui. Mais ses bras étant paralysés, il n’arrivait pas à l’atteindre. Il regarda l’arme, puis Jim et gémit deux syllabes. « uuue oiii! »

    Il répéta plusieurs fois ces deux mêmes mots incompréhensibles. Son visage était figé, le côté gauche de sa bouche était tiré et laissait voir ses molaires. Jim sentit que l’homme le suppliait. Du sang lui dégoulinait de la tempe. Il comprit alors ce qui s’était passé. C’était un meurtre-suicide raté. En tout cas partiellement raté. La femme était bien morte.

    L’homme au sol tourna sur lui-même jusqu’à ce qu’il toucha le pistolet de son pied. Il le poussa de son pied vers Jim. Le pistolet glissa pour atterrir tout près de Jim. Jim comprit alors ce que le « uuue oiii» voulait dire. Il voulait que Jim finisse le travail pour lui. « Tue-moi, » essayait-il de plaider sans les consonnes.

    - Va te faire foutre, dit Jim.

    Il se tourna et sortit du chalet. Il était hors de lui. Ce bâtard ne méritait pas qu’on l’aide à mourir après ce qu’il avait fait à la femme blonde. Il méritait de souffrir. Jim était tellement en rogne qu’il voulait presque retourner à l’intérieur et tirer sur ce fils de pute pour se calmer. Mais il refusait de mettre fin à ses souffrances.

    Le couple était sûrement venu au chalet pour une escapade d’amoureux. Le gars perdit la tête après l’explosion nucléaire. Jim se demanda s’ils avaient tous les deux décidé de se suicider. Non, pensa-t-il. Elle a reçu une balle à l’arrière de la tête. Le bâtard avait décidé pour elle que la vie était devenue trop horrible pour être vécue. C’était à elle de choisir. Il regarda par-dessus son épaule et cria :

    -  Connard. 

    2.    Chapitre deux

    Angela se tenait au bout de l’allée, recroquevillée sur elle-même, ses bras enroulés autour de son corps, lorsqu’elle aperçut Jim sortir du chalet d’en face. Elle eut peur que quelque chose lui soit arrivée et fut soulagée de le voir indemne.

    - Que faisais-tu là-bas ? Qu’est-ce qui se passe ? J’ai cru entendre des coups de feu après que tu sois sorti. 

    Jim se tenait debout là, la tête baissée sans répondre.

    - Jim, que s’est-il passé ? 

    - Tu ne veux pas le savoir, répondit-il en passant devant elle.

    - Jim ! Que s’est-il passé ? demanda-t-elle en se tournant pour le suivre.

    Jim s'arrêta, se retourna et dit :

    - Je te l'ai dit, tu ne veux pas le savoir ! 

    - Bien sûr que je veux le savoir, Jim. C’est pour ça que je te l’ai demandé. Deux fois, même. 

    - Retournons au chalet. Nous pourrons en parler à l’intérieur. Tu vas geler ici. 

    Jim aurait aimé avoir un blouson uniquement pour pouvoir le lui passer. Mais elle avait été aussi stupide que lui d'être sortie dans ce froid glacial sans en porter un.

    Une colère intense fusionnait en lui en pensant au meurtre de la femme blonde. Mais la présence d'Angela à ses côtés l’avait en quelque sorte calmée. Elle avait le don de le pousser à sentir de la compassion. Il posa son bras autour de sa taille  et l’emmena avec lui au chalet. Malgré sa contrariété, Angela se laissa faire.

    A leur surprise mutuelle, à leur entrée dans le chalet, Angela et Jim constatèrent que Josh et Hailey tournaient partout dans la pièce comme des gens à peu près normaux. Ils avaient rassemblé leurs affaires et les avaient montées à l'étage. Ils s’apprêtaient à partir.

    - Qu'est-ce qui se passe, les gars ? Demanda Angela.

    - On rentre, répondit Hailey. Je crois que nos vacances sont ruinées. Passer deux semaines ici n’a plus aucun sens. 

    Jim la regarda et se dit à quel point cette décision était idiote. Mais il hocha la tête, entra dans le chalet et passa devant eux en direction de l'escalier.

    -  Rien à foutre, murmura-t-il en descendant l’escalier.

    Angela resta un moment sans voix à regarder Jim avant de se retourner vers Hailey.

    - Hailey ! Tout est foutu ! C'était une explosion nucléaire. Es-tu consciente de ce que tu dis ? 

    - Angela, tout ce que je sais est que quelque chose de terrible est arrivée à Denver. Mais on habite à Boise et on rentre chez nous. Si vous voulez rester ici et faire du ski, ça vous regarde. 

    Hailey parcourut des yeux la pièce  pour voir si elle n’avait rien oublié. Elle ramassa une copie du magazine People posé sur une petite table près de la porte d'entrée à côté d’une lampe. Elle se retourna vers Josh et dit :

    - Je crois avoir tout pris. T’es prêt ?

    Josh se tenait à quelques pas de la porte - une statue entre quatre valises. Il acquiesça lentement de la tête. Son expression n'avait pas changé depuis qu'il avait vu le nuage en forme de champignon couvrir Denver, grandir, s’élever et se répandre dans le ciel.

    - On te reverra à Boise, Angela. 

    Hailey alla à la porte, l'ouvrit, se tourna vers Josh et dit :

    - Viens ! Allons-y. 

    Josh réagissait tel un androïde sortant de son mode repos. Il ramassa deux des quatre valises pendant que Hailey lui ouvrait la porte. Elle attrapa les deux autres valises et les sortit à l’extérieur.

    Angela était sous le choc. Leurs vacances ruinées ? Ils allaient rentrer chez eux ? Mais, ils étaient cinglés. Jim disait souvent des choses un peu dingues, mais il arrivait toujours à garder la tête sur les épaules. Josh et Hailey étaient devenus complètement fous. Angela leur courut après. Elle devait les ramener à la raison.

    -  Eh, les gars ! On est peut-être en train de vivre la troisième guerre mondiale en ce moment même. Vous ne pouvez pas retourner à Boise. Des bombes pourraient exploser n’importe où. On se trouve probablement à l'endroit le plus sûr pour le moment. On est au sommet d'une montagne gigantesque. Hé ! Vous m’écoutez ?

    Josh ouvrit l’arrière de sa Rodéo Isuzu et y mit une valise puis une autre, pendant que Hailey posait les deux autres aux pieds de Josh pour qu’il les charge dans la malle. Sa besogne terminée, il se retourna et regarda Hailey comme s'il attendait ses instructions.

    Hailey ne dit rien. Il était tellement affecté par le choc qu’il était prêt à passer toute la nuit debout là, à attendre qu’on lui donne des ordres.

    -  Hailey ! Cria Angela en se précipitant vers sa meilleure amie. Vous ne pouvez pas partir. Même si Boise est sans danger, ce n’est pas prudent de prendre la voiture. Tu crois pouvoir traverser un Denver radioactif comme si de rien n’était ? S'il te plaît, arrêtes-toi et réfléchis à ce que tu es en train de faire ! 

    - Allons-y ! Aboya Hailey à Josh.  Je ne veux plus jamais revenir ici. 

    Josh obéit tel un robot. Il se détourna d'elle et alla scrupuleusement côté-conducteur du véhicule.

    Angela crut enfin comprendre ce qui clochait chez eux.

    -  Hailey ! cria-t-elle alors que son amie ouvrait la porte côté-passager. Écoute-moi. Tu dois faire face à la réalité. Tu ne sais pas ce que tu fais. Et Josh ...

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