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L'oubliée de la place Vendôme: Renée Rachel Van Cleef
L'oubliée de la place Vendôme: Renée Rachel Van Cleef
L'oubliée de la place Vendôme: Renée Rachel Van Cleef
Livre électronique228 pages3 heures

L'oubliée de la place Vendôme: Renée Rachel Van Cleef

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À propos de ce livre électronique

Renée Rachel Van Cleef est la fille unique de Alfred Van Cleef le créateur de la très célèbre bijouterie "Van Cleef & Arpels"
Née en 1896, elle a dix ans losrque son père ouvre sa joaillerie au 22 place Vendôme. Cette maison sera vite reconnue internationalement. A la mort de son mari Emile Puissant adjoint de Alfred Van Cleef en 1926, elle reprend la direction artistique. Elle va connaitre la plus belle periode de la Joaillerie française.Survient la mort de son père en 1938 qui lui transmet ses parts de la société . Majoritaire des actions a 46% , elle devient la "patronne" de Van Cleef & Arpels. Elle va devoir affronter les heures sombres, les deux familles etant d'origine juive, elle organisera le sauvetage de son entreprise avant l aryanisation. Les Arpels se réfugieront en Amerique, elle à Vichy. Les tracasseries, vexations et autres inventions des séïdes du Maréchal Pétain la pousseront au suicide , le 12/décembre 1942. C'est est fini des Van Cleef, ne restent plus que les Arpels
LangueFrançais
Date de sortie24 sept. 2015
ISBN9782322001156
L'oubliée de la place Vendôme: Renée Rachel Van Cleef
Auteur

Jean Jacques Richard

Joaillier créateur de métier, ayant exercé les plus hautes fonctions au sein de sa profession, expert judiciaire honoraire en Gemmologie et joaillerie, auteur de nombreux articles de presse, animateur de blogs consacrés a la joaillerie.

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    Aperçu du livre

    L'oubliée de la place Vendôme - Jean Jacques Richard

    livre

    Chapitre 1

    D'ou venaient les Van Cleef

    Les Van Cleef, joailliers, sont originaires de Clèves en Allemagne, petite ville de Rhénanie proche de la frontière Néerlandaise.

    En allemand, cela se dit Klève, et en Néerlandais Kleef, Van Cleef veut donc dire venant « de Kleef ».

    Il existe aussi des familles Von Klève, Van Cleeff, et Van Cleff.

    On doit prononcer en phonétique « Van Clef »

    C’est aux environs de 1670, qu’Hijmann Chaïm Aron Van Kleef vivait à Clèves, ils eurent un fils Isaac Eisik Hijman Haïm Aron Van Kleef, né à Cleves en 1686.

    Isaac dut quitter sa ville de Clèves vers 1712 ou 1713, car il se marie avec une jeune fille, Marianne De Jong Levie, née à Amsterdam.

    Ils auront un fils Arend Aron Isaac Van Kleef, qui naît à Amsterdam en 1714. Arend Aron meurt en février 1779, il habitait toujours à Amsterdam, avec sa femme Knendele, ils eurent trois enfants, l’aîné se nomme Jacob Jokele Aron Van Cleef Kleef il naît à Amsterdam.

    Isaac Jacob Van Cleef (avec un C) le fils de Jacob, est né le 7 mars 1796 à Amsterdam, il se marie le 15 septembre 1824 à Amsterdam, sa femme Jetge (Henriette en français) Abraham Gobes Gobets et lui auront 4 enfants, dont Salomon Van Cleef. Isaac meurt en 1845 le 4 novembre à Gand en Belgique.

    C’est à Gand que naîtra Salomon Van Cleef le 2 juillet 1835. Il est le père d’Alfred, le futur grand joaillier.

    Salomon fait la connaissance de Pauline Cerf, dont le père Simon Cerf était négociant à Bruxelles, il va l’épouser. Ils se marièrent le 17 avril 1860 à Bruxelles. Salomon était âgé de 25 ans et Pauline 35. La différence d'âge peut surprendre, mais il est noté sur son acte de décès qu'elle avait bien 40 ans et quatre mois au moment de son décès…. Ils auront trois enfants, la petite dernière, Pauline meurt à l’accouchement, entraînant aussi la mort de sa mère Pauline Cerf. Ils habitaient en mars 1865 « Place de la Senne à Bruxelles » ; à l’époque la rivière « Senne » traversait Bruxelles et y formait plusieurs îles, la rivière réceptacle d’immondices de toutes natures était un véritable cloaque ; des travaux « Haussmanniens » canalisèrent cette rivière à bras multiples et la Senne fut en grande partie recouverte pour permettre à la fois de supprimer cet égout à ciel ouvert et de réaliser une belle capitale.

    De ce premier mariage Salomon Van Cleef eut un fils Isidore Van Cleef, qui naquit le 18 juillet 1861. Salomon avait alors 26 ans. Puis Isidore eut une sœur, Louise Salomon Van Cleef née le 22 décembre 1862.

    Salomon Van Cleef est toujours déclaré négociant et il habite rue du Poinçon, adresse prémonitoire. La déclaration avait été faite à l’époque par l’accoucheur.

    Ce fut certainement à la demande de Pauline Van Cleef ou peut- être un dernier hommage de la famille, que de donner au nouveau-né le prénom de sa mère. Salomon Van Cleef quitte Bruxelles et se rend à Paris.

    Il a laissé ses enfants à Bruxelles, Isidore Van Cleef l’aîné est adopté à l’âge de 22 ans par Henri Cerf son oncle, ingénieur Opticien et sa femme Claudine qui n’avaient pas d’enfants. Quels étaient les rapports et les liens avec son père Salomon. Aujourd’hui, c’est une énigme, demain ?

    Ainsi Isidore adopté après le départ de Salomon Van Cleef (père d’Alfred Van Cleef) par son oncle Henri Cerf, Opticien du Roi de Belgique, deviendra Opticien du Roi à son tour.

    Isidore gardera son nom Van Cleef, et développera l’affaire, leur maison fabriquait des instruments de précision comme des jumelles, des baromètres et des instruments à complications.

    C’est en 1902 qu’il associe son nom à celui de son oncle qui l’a adopté et la maison se nomme désormais « Van Cleef-Cerf successeurs » Isidore qui est en somme le demi-frère d’Alfred Van Cleef meurt le 25 juillet 1923 et nous apprenons par son acte d’héritage qu’il avait épousé le 27 juin 1904 Marguerite Weill, originaire de Mutterholz en Alsace.

    Mais qu’est devenu Salomon, son père, qui a quitté sa famille de Belgique ?

    En 1867, il s’est remarié avec Mélanie Mayer et déclare, d’après son acte de mariage, être « Voyageur de Commerce ». De ce mariage naîtront trois enfants : deux filles, Lucie qui mourra à 33 ans, et Louise, de santé fragile, qui ne vivra que 5 ans. Enfin, un garçon, Alfred, le 13 décembre 1872, à Paris. Ses parents habitent alors 24 rue Oberkampf dans le 11e arrondissement.

    On retrouve Salomon en 1877 assistant à un mariage, mais ensuite ?

    C’est à Nice qu’il meurt dans un petit hôtel, l’Hôtel Frank, 7 rue de la Paix. Il n’a que 48 ans. Sur son acte de décès, il est noté qu’il était « Commerçant » et son nom est orthographié « Vanclef » mais il est bien le mari de Mélanie Mayer, donc le Père d’Alfred.

    Où est-il enterré ? Peut-être à Nice ? Aucun membre de sa famille n’assiste à son enterrement.

    Ses deux fils, Isidore et Alfred, sont donc nés avec 12 ans d’écart. Isidore qui vivra jusqu’à l’âge de 62 ans aura le temps de connaître la réussite de son demi-frère.

    Léger retour en arrière, Salomon Van Cleef habitait au N°1 rue des 6 jeunes hommes, la rue existe toujours, mais de grands travaux ont détruit la maison du N° 1.

    Un autre document très intéressant permet de retrouver que presque toute la famille habitait dans le même immeuble au 115 boulevard du Midi à Bruxelles ; il est relevé les noms de :

    Madame Gobes Veuve Van Cleef, femme d’Isaac Jacob, grand-père d’Alfred, rentière.

    Jacques Van Cleef négociant, frère de Salomon Van Cleef qui avait comme épousé une Arpels.

    Jol Arpels et sa femme Duifje Van Cleef née à Gand le 14/11/ novembre 1836 qui est ménagère.

    Salomon Van Cleef (commis voyageur) et son épouse Cerf.

    Virginie Van Cleef est la fille de Jacques Moïse Van Cleef, elle avait un frère jumeau Léopold Charles Arpels, marchand ambulant né à Bruxelles en 1859.

    Isidore Arpels, Julie Arpels née à Gand en 1854.

    Maurice Arpels né à Bruxelles le 30/06/ juin 1866.

    Albert Arpels, né à Bruxelles le 26/02 février 1863, il est le fils de Joël Arpels.

    Lion Arpels né à Bruxelles le 28 novembre 1869.

    Albert Arpels, né à Bruxelles le 26 février 1863, il est le fils de Joël Arpels.

    Ce document est une page du registre de la population de Bruxelles, et c’est un document étonnant, qui nous montre un regroupement de ces deux familles dans un petit immeuble de Bruxelles. Après la seconde guerre mondiale, la famille Arpels présenta les ascendants Arpels et Van Cleef comme étant de grands et riches diamantaires venus d’Anvers et Amsterdam.

    Salomon Léon Arpels est né à Amsterdam en 1846, il a épousé Thérèse Mayer à Paris en 1869 à l’âge de 23 ans et il est entré dans l’affaire de son beau-père, qui était marchand de toiles.

    Chapitre 2

    Jeunesse de Renée Rachel

    On sait peu de choses de l’enfance de Renée Rachel, elle était fille unique d’Alfred et d’Esther puisque l’autre enfant qu’Esther avait eu était mort-né. Cette petite fille, vivant dans un milieu aisé, sans être riche encore, devait mener la vie des autres petites parisiennes de son âge et de son temps : ses cheveux devaient être longs, ses vêtements contraignants (le jersey n’existait pas encore), elle se devait de porter un chapeau lorsqu’elle sortait, chapeau souvent vaste, surmonté de tulle ou de plumes. Comment courir avec ?

    Renée Rachel avait 6 ans le 24 juin 1902, pour elle ce fut une grande fête de famille avec ses oncles Salomon, Jules et Louis-Léon, son grand-père Léon Salomon Arpels et sa grand-mère Thérèse Mayer. C’était le premier mariage dans la famille Arpels depuis celui d’Esther sa mère, celui de Rachel Arpels avec Samuel Campignon.

    Que de bijoutiers présents à ce mariage ! Abraham Dunes bijoutier, Léopold Mayer Bijoutier, et son père Alfred Van Cleef, qui avait 29 ans, (bijoutier à cette époque), et habitait au 28 boulevard Saint Denis et puis était là aussi, Aaron Lelyveld qui était brodeur en or.

    Une réception avait suivi la cérémonie avec un repas de fête durant lequel on mangeait du pain et de la viande, accompagné de musique et de danses. Après le repas, tous les invités se réunissaient afin de réciter les actions de grâces, c’est le Birkat Hamazone. Après cela, les sept bénédictions (Chéva Berakhoth) seront à nouveau récitées sur un verre de vin. De même, durant les sept jours qui suivent le mariage, les mariés sont invités par leurs proches à un banquet en leur honneur, qui est suivi encore une fois de la récitation des sept bénédictions.

    Et comme son grand-père Salomon Léon Arpels habitait et travaillait à l’époque au 34 rue Drouot dans le 9e arrondissement de Paris, c’était la première fois qu’elle allait à la Grande Synagogue de la rue de la Victoire et très curieuse, elle se fit expliquer une gravure qui se trouvait sur le grand pignon semi-circulaire « Ce n’est autre que la maison de Dieu, c’est la porte du ciel »

    Sur une photo en couleur qui doit dater de 1910, elle apparaît avec une petite coiffe alsacienne ; on la voit ni maigre, ni trop dodue, elle semble jouir d’une bonne santé, ce qui est précieux à une époque où les antibiotiques n’existent pas et où les contagions sont redoutées.

    Il est probable qu’elle ne fréquentait pas l’école communale mais plutôt une Institution de Jeunes Filles où elle allait et d’où elle revenait toujours accompagnée car une petite jeune fille bien élevée n’allait pas seule dans la rue. Ou bien recevait-elle chez elle l’enseignement d’une Institutrice ?

    Ses parents étaient de confession juive, mais son père était peu pratiquant. La famille Arpels était plus attachée à la religion et faisait des dons nombreux à la Synagogue et sans doute, les grandes fêtes étaient-elles célébrées.

    Au moment de l’adolescence, les garçons, après une longue formation comportant l’apprentissage de l’Hébreu biblique, acquièrent la maturité religieuse dans leur 13e année. Ce jour dit de « Bar-Mitsva » est l’occasion d’une grande fête à Synagogue et d’une réunion de famille et d’amis.

    Pour les filles, les choses se passent plus simplement : elles deviennent responsables religieusement, mais elles ne sont pas appelées à lire les textes sacrés (La Torah) à la Synagogue. Leur père, lui, sera appelé à cette lecture et prononcera une bénédiction pour elles. En 1922, une première « Bat-Mitzvah », a été célébrée aux Etats-Unis, elle suppose que les jeunes filles aient reçu une instruction proche de celle des garçons.

    Renée Rachel aurait fait des études d’infirmière mais nous n’avons aucune précision sur l’endroit où elle les aurait faites.

    Au début du mois de janvier 1914, à Paris, Renée Rachel a 17ans et 3 mois, elle fait ses débuts dans le monde et elle est demoiselle d’honneur de la mariée : Claudine Carrier-Belleuse qui épouse Jacques Cabanis un industriel, toute la presse l’annoncera, même en Algérie !

    Beau mariage, en l’église Notre- Dame -de -Lorette, il n’y avait que des gens connus ou en devenir. La mariée par exemple qui, quelques années plus tard à New York, créera un institut de beauté célèbre et ajoutera une particule à son nom. Elle était la fille de Louis Carrier-Belleuse, peintre et sculpteur français très connu, frère du peintre Pierre Carrier-Belleuse et le fils d’Albert Ernest Carrier Belleuse, grand sculpteur qui fut l’un des artistes les plus prolifiques du siècle et connut ses plus grands succès sous Napoléon III, bénéficiant de son soutien personnel.

    Carrier-Belleuse a fortement contribué à l’amélioration des arts décoratifs. De son atelier dans lequel ont travaillé un grand nombre d’artistes parmi lesquels figure Auguste Rodin, est sortie une quantité prodigieuse de statuettes décoratives. Carrier-Belleuse fut, vers la fin de sa vie, directeur des travaux d’art de la Manufacture de Sèvres. Son passage fut marqué par le renouvellement des collections et la modernisation du style. Rodin travailla pour la Manufacture nationale de céramique de Sèvres essentiellement de 1879 à 1882. Albert-Ernest Carrier-Belleuse, qui avait été nommé chef des travaux d’art en 1875 avec pour mission de rénover la production, fit appel à quatre modeleurs dont il appréciait particulièrement le talent, au premier rang desquels figurait Rodin. Le rôle de ce dernier consistait à créer, sur des vases aux formes nouvelles dessinées par Carrier-Belleuse, des décors en très léger relief, véritables prouesses techniques à mi-chemin entre la sculpture et le dessin.

    Etait là aussi André Dupont, écrivain, qui mourut à Douaumont, médecin légiste, médecin des hôpitaux, auteur de « Les temples de l’Esculape » Médecine religieuse dans la Grèce antique et d’ouvrages sur l’hygiène de l’industrie des poudres, les formes anormales du tétanos, la cocaïne. Il était décoré de la Légion d’Honneur.

    Au début de la guerre 1914-1918, Renée Rachel n’a pas encore 18 ans et Alfred Van Cleef envoie sa femme Esther et sa fille Renée Rachel sur la côte d’Azur, certainement à Nice où la maison avait ouvert une succursale en 1910, et Esther Van Cleef dès le mois de septembre s’engage comme infirmière à l’hôpital N° 14 à Nice, situé au Grand Hôtel réquisitionné pour l'occasion, 10 Avenue Félix Faure situé sur la place Masséna avec 550 lits, et qui fonctionne à partir du 4 septembre 1914.

    Elle aurait pu aussi être choisie pour l’hôpital 15 qui était situé au Négresco !!!!

    Puisqu’elle y enseignait, c’est peut-être elle qui a assuré la formation de sa fille comme infirmière, il n’y avait à cette époque je crois, qu’une seule école. Esther Van Cleef servira son pays dans cet hôpital de septembre 1914 à janvier 1915.

    Esther aime beaucoup les certificats de bonne conduite, et son médecin chef va témoigner de « son dévouement et de sa compétence dans les soins aux grands malades, blessés et grands opérés, je suis tout heureux de pouvoir donner à Madame Van Cleef au moment de son départ occasionné par la mobilisation de son mari, ce témoignage si bien mérité de sa précieuse collaboration »

    Alfred Van Cleef ne sera pas mobilisé en 1914 car à cette époque, au fur et à mesure des besoins, on a appelé au service des gens de plus en plus âgés, plus précisément Alfred Van Cleef a 44 ans lorsqu’il est appelé en 1916, il est reconnu bon pour le service auxiliaire le 21 mars 1916 et il est incorporé à la 22e section de C.O.A à Paris. Cette unité comportait deux catégories :

    1 – les services de l’administration de la Guerre dont bureaux, ministère, renseignements, services techniques, dépôts.

    2 – services divers pour la sûreté et la gendarmerie auxiliaire, contrôles postaux.

    Le 2 août 1914, la section comprenait 1300 hommes ; elle comptera 15 274 hommes en 1917.

    Alfred Van Cleef est réformé 1-ère catégorie le 5 février 1917 pour maladie aggravée en service.

    Ses cousins Arpels, eux, seront appelés au combat (Salomon Arpels a été appelé dans l’armée anglaise en tant qu’interprète, Louis rejoint son régiment d’artillerie).

    C’est aussi en 1916 qu’Esther rejoint l’hôpital Saint Nicolas à Issy-les-Moulineaux qui est spécialisé dans les soins aux grands brûlés. L’hôpital recevra la visite du Président Poincaré en novembre 1916.

    Esther fait la connaissance d’un lieutenant de Chasseurs alpins, Emile Puissant, blessé grièvement, il en gardera une main atrophiée et il sera décoré en 1917, de la Légion d’Honneur à titre militaire.

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