Immobilier: entre agences et public, une grande histoire d'amour
()
À propos de ce livre électronique
Agent immobilier depuis quelques années, installé juste avant la «crise» qui a exacerbé les tensions, Didier Leviandier porte un regard sans complaisance partisane sur les relations entre les agences et leur public.
Loin d’innocenter la profession, mais sans l’accabler outre mesure, sans donner tort au public, mais loin de l’encenser pour autant, il pointe du doigt une réglementation archaïque, injuste, et pousse-au-crime... de part et d’autre.
Pour illustrer et faire comprendre cyniquement la genèse de cette cohabitation conflictuelle, il va jusqu’à donner des « conseils » aux agences ... à ne surtout pas appliquer !
Enfin tout n’est pas perdu car différentes pistes pourraient rétablir une certaine sérénité.
Lié à Immobilier
Livres électroniques liés
Agent Immobilier Comment Réussir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationProspectez avec posture et confiance Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe veux créer ma boîte, ça se soigne ?: Un guide pour l'entreprenariat Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDevenir Vendeur de Luxe: Lettres aux étudiants et professionnels d'un monde qui change Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMon Entreprise Parmi Des Gens, 20 Ans Après: Secrets de SUCCÈS pour une nouvelle génération de gens qui mènent des gens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Tops De Marketeur,Les Trucs Sales ,Pour Vendre Un Max !: édition principale 2019 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'investissement socialement responsable: Vers une nouvelle éthique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCréer votre start-up sans moyen financier et lever 1.000.000€: Guide pratique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBudget: Outil Indispensable Pour la Stabilité Financiére des Foyers Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa méthode HARDT pour des présentations qui vendent vos idées: Un guide pratique pour convaincre pendant ses présentations professionnelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRévélations d'un vendeur à succès: Business Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationElevator Pitch 2.0: Vos premiers pas vers la réussite en affaire: Eveillé l'intérêt de vos clients cible à travers une approche personnelle et personnalisée. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFromage Et Dessert: Comment Gagner Plus En Bossant Moins... Grâce Au Numérique ! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOsez ne pas perdre votre vie...: à essayer de la gagner Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Mom Test: Comment Parler Avec les Clients et Apprendre si Votre Idée d'Entreprise est Bonne, Quand Tout le Monde Vous Ment Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCes 5 investissements que tout le monde devrait faire (pour ne plus dépendre de son salaire) - Introduction : Pourquoi est-il urgent d'investir ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCréer votre startup sans moyen financier et lever 1.000.000 € Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGuide du négociateur stratégique: Guide pratique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRéussir son crédit immobilier: à l'usage des particuliers qui empruntent pour financier leur immobilier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKickstarter 101: Comment Obtenir de l'Argent du Public pour votre Projet ou Produit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne idée ? Entreprenez !: Osez pour réussir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAssurance - Banque - Gestion de patrimoine - Tome 2b: 6 cas de management stratégique - corrigés Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe temps, c'est de l'argent Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationInvestissement de dividendes pour débutants Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMa Vie, Mon Œuvre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGuide de l'acheteur immobilier: Gérer son projet immobilier en Belgique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation# Hashtag-Marketing: Comment pouvez-vous trouver des lecteurs et des clients avec le marketing hashtag - Simple, rapide, gratuit! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCommencer à définir votre plan financier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Affaires pour vous
Ce que vos commerciaux ne font pas et qui vous coûte des millions Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Développer son intelligence émotionnelle: Conseils pour mettre ses émotions à contribution Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Comment réaliser une étude de marché ?: Lancez votre projet d’entreprise en toute connaissance de cause Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le tableau de bord prospectif: Les 4 composantes essentielles pour une stratégie d'entreprise à long terme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPère riche, père pauvre de Robert Kiyosaki (Book Review): L’éducation financière selon un millionnaire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Business Model Canvas: Élaborer une stratégie de développement Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Négociation en 4 étapes: Comment négocier dans des situations difficiles, du conflit à l'accord dans les affaires et la vie quotidienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRéalisez tous vos projets: Eliminez vos freins défauts addictions avec l'autosuggestion positive Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPrincipes de base de la comptabilité: La comptabilité appliquée au droit belge Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEn as-tu vraiment besoin ? Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La méthode Six Sigma: La culture de la perfection Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La règle du 10 X Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Tableaux de bord de gestion et indicateurs de performance: 2e édition Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La prise de décisions en 4 étapes: Stratégies et étapes opérationnelles pour une prise de décision et un choix efficaces dans des contextes incertains Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉmotions et intelligence émotionnelle dans les organisations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe plan marketing en 4 étapes: Stratégies et étapes clés pour créer des plans de marketing qui fonctionnent Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes tableaux de bord et business plan: Gérer la comptabilité de son entreprise Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Comment prendre une bonne décision Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Je monte ma SCI !: Le guide pour bâtir son patrimoine immobilier en réduisant ses impôts Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L’art de la conversation : Comment parler à tout le monde et construire rapidement des liens en 30 étapes faciles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La loi de Pareto: La règle des 80/20 Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5
Avis sur Immobilier
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Immobilier - Didier Leviandier
Préambule
Agent immobilier depuis suffisamment de temps et dans un contexte suffisamment révélateur pour avoir pu découvrir un certain nombre de facettes de l’activité, j’ai souhaité témoigner, de l’intérieur, de ce qu’est ce merveilleux métier, et pourquoi.
Je n’ai pas voulu citer un grand nombre d’anecdotes pourtant aussi caricaturales que révélatrices les unes que les autres, justement pour ne pas réduire le problème de la sympathique cohabitation entre public et agences à des anecdotes. On ne trouvera donc pas dans ce livre le nom de l’acquéreur qui déclenche tout le processus de négociation et d’achat mais ne vient pas au rendez-vous de signature du compromis ; ni l’adresse du propriétaire surpris en flagrant délit de mastiquer une grosse fissure pour la dissimuler ; ni l’enseigne de l’agence qui ne restitue pas son dépôt de garantie au locataire pourtant consciencieux. Il ne s’agit pas simplement de comparer le comportement des uns et des autres sur une ridicule et subjective échelle de sociabilité ou d’honnêteté.
En fait le problème est ailleurs. Prenez certes une bonne dose de nature humaine bien trempée, mais ajoutez-y une grosse liasse d’argent frais et une grande louche de réglementation bien rance : Vous avez le cocktail Molotov de l’immobilier. C’est cette recette explosive et les entremets qui l’accompagnent que je souhaite explorer.
Introduction
Ce livre va sans doute à contre-courant des écrits habituels politiquement corrects, à contre-courant des opinions bien-pensantes de chaque « camp » qui distingue très facilement la paille dans l’œil de son adversaire mais pas la poutre dans le sien. Je revendique clairement, indépendant de toute enseigne ou organisation professionnelle, le caractère iconoclaste de cette réflexion. Sans chercher à défendre des intérêts corporatistes je suggère des pistes pour sortir de cette guerre de tranchées entre public, agences, et administration, dans laquelle chaque partie peut être suspectée de rester campée sur ses positions, grenade dégoupillée à la main prête à anéantir l’ennemi.
Si je parle de contre-courant c’est par référence aux « milieux autorisés », comme on dit, grands réseaux ou instances se prétendant représentatives, qui pour autant ne reflètent pas le vécu d’un grand nombre de professionnels qui souffrent de cette situation mais dont les voix isolées ne se font pas entendre. Puisse ce livre, autre petite voix isolée, contribuer à faire comprendre pourquoi comme disait Murphy si les choses peuvent aller mal elles le font, et pourquoi le plus béat des optimistes n’a pas la moindre raison de penser qu’elles peuvent s’arranger toutes seules.
Il s’agit en effet d’abord d’éclairer la relation entre les clients et les agences à la fois objectivement et par les deux bouts de la lorgnette. Je ne me place donc pas seulement du point de vue nombriliste d’une profession qui joue les vierges offensées quand, enquête d’opinion après enquête d’opinion, elle fait semblant de découvrir que le public en a une mauvaise opinion à 70 %. Seulement 70 % ? Je ne souhaite pas davantage me faire l’écho du point de vue exclusif de ce public qui par son attitude bien gauloise (à 70 % ?) use et abuse sans vergogne de la gratuité du recours aux agences, sans le moindre respect de la profession et du travail réalisé la plupart du temps (quatre fois sur cinq dans les grosses agences, neuf fois sur dix dans les petites ?) sans la moindre rémunération.
Mesdames et Messieurs les vendeurs et acquéreurs, savez-vous que des clients des agences, pas vous qui me lisez, bien sûr, mais d’autres, ont un comportement souvent impoli, profiteur, ignorant du travail et du fonctionnement des agences, parfois arrogant, voire malhonnête sinon dans les actes du moins par la pensée, bref indécent ?
Mesdames et Messieurs les agents immobiliers, savez-vous que des professionnels, pas vous qui me lisez, bien sûr, mais d’autres, ont une attitude faite de désinvolture quant aux attentes des clients, d’une piètre connaissance des dossiers, et d’une éthique plutôt marginale, le tout assorti de commissions pharaoniques sans aucun rapport avec le service réellement rendu sur le traitement d’une affaire, bref indécente ?
Alors après avoir renvoyé dos à dos les protagonistes, introduit de façon démagogique - donc on en parle tout le temps - les griefs du public vis-à-vis des agences, et de façon irrévérencieuse - donc on n’en parle jamais - les griefs des agences vis-à-vis du public, comment sortir de ces éternelles images d’Epinal ? Faut-il se contenter comme toujours de fustiger les professionnels, donc comme toujours de n’en attendre aucun résultat ? Faut-il fustiger le public, ce qui serait très innovant mais probablement très peu apprécié, improductif, et en tout état de cause vivement déconseillé commercialement par mon éditeur ?
Mon analyse est qu’il faut chercher dans l’organisation même de la profession les gènes de ce désamour et de certains abus, pardon, d’abus certains, en dépit des progrès apportés par la loi de Janvier 1970. Malgré mon grand âge je n’ai pas connu professionnellement la situation qui a conduit à la genèse de cette réglementation, mais sa date de naissance indique en tout état de cause qu’elle a germé pendant les trente glorieuses. Vous souvenez-vous, quand Papy et Mamy allaient chercher à la concession leur 403 toute neuve commandée au salon de l’auto, bien avant qu’il devienne le Mondial ? Non, vous ne vous souvenez pas ? C’est normal, vous devez être plus jeune que moi, et tant de choses ont changé depuis dans la société et dans l’économie, c'est-à-dire dans les rapports de la société avec l’argent.
C’est pourquoi en dépit du respect que je lui dois, et sans jamais citer le nom de son instigateur pour ne pas sembler jeter la pierre à quelqu’un qui a historiquement mis de l’ordre dans le désordre de l’époque, cette réglementation est sociologiquement et économiquement préhistorique. Ses travers exploités par la créativité sans borne des justiciables concernés au premier chef ont largement pris le pas sur les bienfaits qu’elle devait distiller.
Quoi qu’il en soit, même si la société n’avait pas autant évolué et même si son inspiration est légitime lors de sa promulgation une loi de quarante ans donne largement le temps aux margoulins de s’organiser, aux dérives de s’institutionnaliser, et malheureusement en corollaire aux protégés de devenir victimes. La Prohibition n’a pas attendu autant d’années pour faire les beaux jours de la pègre.
Il est assez symptomatique que les conséquences de la « crise » qui a durement affecté la profession – probablement l’une des plus touchées socialement sinon économiquement - et mis des dizaines de milliers de salariés au chômage (dans les agences comme dans les études notariales) n’ont pas, de ce point de vue, ému grand monde. Le sort de la profession ne fait pas pleurer dans les chaumières à cause de son image peu flatteuse dans l’opinion, qui voit en elle des officines qui gagnent beaucoup d’argent sans pour autant faire preuve d’une utilité, d’une compétence, et d’un sens du service exemplaires. Une autre raison est probablement qu’il s’agit d’une multitude de petites entreprises et d’emplois très dispersés dont les difficultés ou la disparition sont moins spectaculaires que lorsqu’il s’agit d’une grosse entreprise médiatique. Pourtant d’autres professions de micro entreprises font souvent la une de l’actualité lorsque les difficultés les frappent.
Je pense donc qu’aussi bien ce désintérêt du public et des médias que cet archaïsme de notre réglementation et la passivité ou l’impuissance de la profession à faire évoluer les choses résultent de l’absence criante d’organisation professionnelle de type syndical comme dans tous les autres métiers. La FNAIM (Fédération Nationale de l’Immobilier) est avant tout de mon point de vue une enseigne commerciale parmi d’autres, avec son site d’annonces, son logiciel de transaction, sa publicité à la télévision, son logo sur les vitrines, sa liberté de refuser un « adhérent » dont les résultats économiques ne lui semblent pas suffisants. A-t-on déjà vu une organisation syndicale refuser un adhérent et sa cotisation ? Quand à quelques heures d’intervalle la FNAIM et l’un des plus grands réseaux d’agences publient des statistiques totalement contradictoires sur la situation du marché immobilier, le public a encore une belle illustration de ce qui apparaît inéluctablement comme un manque de sérieux de la profession. Le SNPI (Syndicat National des Professions Immobilières) n’a qu’une représentativité limitée, ou en tous cas est bien discret, et s’il y a d’autres organisations elles sont suffisamment confidentielles pour que je n’en aie jamais entendu parler.
Cela étant, avec ou sans instances représentatives, la profession elle-même est-elle disposée à mettre vraiment les pieds dans le plat, car si l’on commence à tirer sur un bout de ce sac de nœuds, il faudra bien démêler la (grosse) ficelle des commissions d’agence? Après être passé par deux franchises, et après avoir eu l’occasion d’approcher les méthodes des autres réseaux par collègue ou documentation interposés, j’ai l’intime conviction que les méthodes des uns et des autres sont pratiquement identiques - sans qu’il y ait de science immobilière exacte, il s’agit essentiellement de concepts universels de bon sens -. Il y a même un sujet sur lequel les positions sont rigoureusement identiques, c’est que chaque enseigne est persuadée d’être la meilleure. Par un mécanisme de jackpot que je décris en détail plus loin, et que je crois fondamentalement au cœur du problème, chacune a le plus ou moins légitime sentiment de pouvoir bénéficier de la meilleure retombée économique du système actuel. Alors pourquoi le changer ?
Il y a donc trois vers dans le fruit : Les agences, le public, la réglementation, or quand les vers sont dans le fruit, on ne les a jamais vus le quitter spontanément eux-mêmes : Ce n’est pas étonnant que ce soit la foire d’empoigne, jusqu’à ce que le fruit, complètement pourri, finisse par exploser.
J’ai pourtant la faiblesse de penser qu’il est possible sans drame ni révolution de baisser très sensiblement les commissions, sans impact économique sensible puisqu’il est tout aussi possible d’augmenter très largement les « parts de marché » des agences, tout en dédramatisant le caractère énigmatique de leurs rémunérations et en restaurant le respect et la confiance mutuels des parties.
J’ai dit respect, confiance ? Dur dur…
Les mécanismes
Le mirador des pratiques.
Théoriquement, tous les professeurs de commerce expliquent qu’un « marché » résulte de l’équilibre entre l’offre et la demande. Pourtant dans ma ville, n’en déplaise à ces savants qui trouveraient sans doute une formulation scientifique destructrice de ma naïve description, il n’y a pas d’équilibre, mais au contraire un profond déséquilibre : D’une part il y a la situation économique réelle de la région, dépourvue d’administrations ou de grosses entreprises prestigieuses et fortunées, et les habitants ont donc un niveau moyen de ressources très modique. D’autre part il y a l’attrait touristique de la mer à quelques heures de Paris - le « quelques » dépendant de la régularité hasardeuse et décriée de la SNCF -, qui attire une clientèle extérieure en quête d’une villégiature de vacances ou de retraite. Les prix sont donc tirés vers le haut, mais de façon artificielle car si cette clientèle extérieure - que j’appellerai très irrespectueusement par la suite parisienne pour imager le contraste - est objectivement plus riche que mes modestes indigènes, elle reste néanmoins marginale en nombre : Un Parisien au portefeuille rebondi ne fait pas plus le marché immobilier qu’une hirondelle ne fait le printemps.
Qualitativement cette situation de « niche immobilière » est vraisemblablement la même que dans d’autres stations touristiques. Néanmoins il s’ensuit que le prix moyen affiché est proche de celui de grandes métropoles régionales administratives, commerciales, ou industrielles, alors que l’habitant moyen de ma modeste cité ne gagne guère plus que le SMIC ! Tous les vendeurs espérant accéder à cette niche, les prix affichés rendent les biens inaccessibles aux acquéreurs locaux et le marché très peu fluide puisque nous ne pouvons pas vendre toute la région à des Parisiens.
Si je persiste dans mon illustration erratique il y a donc en pratique trois marchés : Celui des vendeurs qui espèrent tous vendre à des Parisiens ; celui des acquéreurs