Le petit épeautre La céréale d’antan… au goût du jour
Aussi appelé engrain, le petit épeautre (Triticum monococcum) était déjà cultivé il y a 7 000 ans en Haute-Provence. À ne pas confondre avec son cousin le grand épeautre (Triticum spelta) – souvent nommé épeautre tout court –, plus proche génétiquement du blé moderne.
La renaissance de l’engrain
Cette céréale ancestrale au faible rendement a été supplantée par le froment, plus rentable. Pourtant, depuis quelques années, la filière du petit épeautre se développe dans le sud-est de la France. Rustique, il s’y épanouit sans engrais ni pesticides, et sous une forme génétique identique à celle de ses origines. Une aubaine pour nos assiettes en quête de naturalité ! Depuis 2010, le petit épeautre de Haute-Provence est protégé par une IGP, une indication dont bénéficie également sa farine depuis 2011.
Une céréale digeste, riche en fibres
« Le petit épeautre affiche une teneur en gluten plus faible que celle du blé contemporain, souligne notre experte. Il n’en renferme “que” 7 %, contre 12 à 14Son autre atout : sa belle teneur en fibres.
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