Écoute de 81 min
Eat's Business #17 | Emmanuel Rubin commente les actus bouffe : réquisitoire contre les géants de la livraison de repas, casse-tête de la réouverture…
Eat's Business #17 | Emmanuel Rubin commente les actus bouffe : réquisitoire contre les géants de la livraison de repas, casse-tête de la réouverture…
évaluations:
Longueur:
45 minutes
Sortie:
11 mai 2021
Format:
Épisode de podcast
Description
Dans ce nouvel épisode de Eat's Business, la revue de presse du Business de la Bouffe, Olivier Frey et Daniel Coutinho reviennent avec Emmanuel Rubin sur l'envers des plateformes de livraison, sur le casse-tête de la réouverture des restaurants ainsi que sur les nouveaux OGM bientôt dans nos assiettes européennes.Dans cet épisode, sont aussi évoqués Hectar l'école d'agriculture de Xavier Niel, CrowdFarming ou le Airbnb de l'agriculture, et Bialetti, le fabricant de l'emblématique cafetière italienne Moka.Réquisitoire d'Emmanuel Rubin contre les géants de la livraison de repasFront Populaire, Uber Eats - Deliveroo – Just Eat, Ces ennemis intimes de la restauration…, 23/04/2021Voici quelques extraits du réquisitoire :“Ils s’appellent Uber Eat, Just Eat, Deliveroo… Des entités florissantes de cette armée que l’on dira « financiarisée. » Des corps d’élite, sortes de GAFAM du food business, qui, le temps d’une crise, ont quasi installé leur idée de la restauration d’après. Celle d’une restauration nomade, montée en plateforme, préposée à la livraison à domicile, formatée dans le mondial et triomphant aujourd’hui en menant l’offensive dans les rangs mêmes d’un secteur fébrile et blessé.”“Un conflit entre deux approches de la restauration. D’un côté, encore une fois, la « financière », imposant la vision oxymoresque du resto chez soi : une restauration quasi virtuelle, productiviste, désincarnée, plus proche de la notion de service que des vertus de partage et généralement sans grande plus-value gastronomique, tout entière dévolue à confiner l’appétit à résidence. Face à elle, une restauration indépendante, d’esprit artisanal, souvent familiale, ancrée dans le paysage et la tradition, nourrie par un large tissu de moyennes, petites et très petites entreprises.”“L’idée est simple comme le vice : profiter du restaurant pour mieux l’assujettir, l’asservir bientôt, en lui faisant miroiter la complémentarité et les promesses de nouvelles sources de revenus, d’une communication contemporaine, l’élargissement à un public plus jeune.”“Et pour mieux l’affaiblir, autant la soumettre en faisant mine de l’accompagner. Bonne vieille parade du cheval de Troie où les fameux grands chefs, si souvent pressés de s’exhiber en porte-voix de la gastronomie, s’avèrent, dans le duel, d’un mutisme complet, d’une bienveillance naïve voire d’une duplicité très active.”Le casse-tête de la réouverture des restaurantsLes Echos, Restaurants : le casse-tête de la réouverture en quatre questions, 03/05/2021Evidemment c’est la bonne nouvelle de la semaine écoulée. Le Président vient en effet de donner un horizon à nos amis restaurateurs après plus de 6 mois de refermeture.Cela se fera par étapes, avec une réouverture des terrasses le 19 mai et des salles le 9 juin (mais avec une jauge limitée à 50 % de la capacité) avec un couvre-feu repoussé à 23 heures.L’article s’est donc posé 4 questions par rapport à cette réouverture :Est ce rentable de rouvrir dès le début ? : seuls 25 à 30 % des établissements disposent d'une terrasse. Et pour certains d'entre eux ouvrir pour n’avoir de l'activité qu’avec la terrasse n'est pas rentable.Comment retrouver ses salariés ? : après une si longue période de fermeture certains salariés ont décidé de se réorienter et pour d’autres il y a des inquiétudes à propos de leur forme physique et psychologique.Que se passe-t-il côté approvisionnement ? : comment les producteurs travaillant avec les restaurateurs ont-ils passé la crise?Les clients seront-ils au rendez-vous ? : selon Food Service Vision, une personne sur deux projette d'aller au restaurant dans les quinze jours suivant la réouverture.L'arrivée des nouveaux OGM en EuropeLes Echos, Agriculture : les « nouveaux OGM », révolution sous haute tension, 01/05/2021Qu’ils soient appelés « Nouveaux OGM » ou « nouvelles techniques génomiques » (NTG), les produits agricoles issus de l’édition génomique font débat depuis maintenant plusieurs années et sont strictement encadrés par le légi
Sortie:
11 mai 2021
Format:
Épisode de podcast
Titres dans cette série (100)
Business of Bouffe #14 | Fabien Sauleman et Sébastien Neusch - Poulehouse | L’histoire d’un trio qui se lance dans l’exploitation éthique des poules pondeuses, et révolutionne le marché en proposant un modèle rentable: Dans cet épisode, nous commençons par donner quelques informations qui encadreront la conversation, et remettent le concept de l’œuf qui ne tue pas la poule en perspective. Fabien Sauleman et Sébastien Neusch reviennent sur leurs expériences respectives dans l’entreprenariat avant d’entrer dans le vif du sujet : ni plus ni moins que la création d’un nouveau segment de marché. Nous parlons de leur mode de développement, de ses avantages et difficultés, et de leurs chiffres impressionnants. Ils nous donnent aussi leur petite astuce pour vendre un concept disruptif aux acheteurs en magasins. de Business of Bouffe