Corps vieillissant, esprit sans âge

Par Tsering Paldron

L'Art de Vieillir en Conscience

Un guide révolutionnaire pour transformer les derniers chapitres de votre vie

Et si vieillir n'était pas une défaite, mais le plus beau des accomplissements ?

Dans une société obsédée par la jeunesse éternelle, ce guide bouleverse notre vision du temps qui passe. Inspiré de la sagesse bouddhiste millénaire et ancré dans les réalités d'aujourd'hui, il révèle comment chaque ride peut devenir une ligne de sagesse, chaque limitation une invitation à la transcendance.

Fini de redouter les années qui s'accumulent. Découvrez plutôt comment elles peuvent approfondir votre compassion, cultiver votre sérénité et préparer votre esprit à la plus grande des transitions. De la planification pratique de vos dernières volontés à la quête spirituelle de sens face aux pertes, ce livre vous accompagne avec tendresse sur le chemin de l'acceptation.

Comment garder sa dignité quand le corps faiblit ? Comment transformer le deuil en gratitude ? Comment faire de sa mort non pas un échec, mais un moment précieux ?

Pour tous ceux qui refusent de subir le passage du temps et choisissent de le vivre pleinement.

Une exploration sans concession de ce que signifie vivre pleinement jusqu'au bout.

• Langue: Français
• Éditeur: Tsering Paldron
• Date de sortie: 28 juin 2025
• ISBN: 9789893574287

Tsering Paldron

Tsering Paldron was born in Lisbon, and moved to Brussels in 1973, where she first encountered Tibetan Buddhism. She completed a three-year retreat in the 1980s in France, under the guidance of Dudjom Rinpoche and Dilgo Khyentse Rinpoche, and with the supervision of Pema Wangyal Rinpoche. She received teachings from many lamas of all schools of Tibetan Buddhism. She is a student of Ringu Tulku Rinpoche and she has been teaching and travelling to teach at events or retreats since 1992. She also serves as translator for many Tibetan teachers, being fluent in French and English as well as her native Portuguese. You can find more about her by checking her website at www.tseringpaldron.com.

Aperçu du livre

Corps vieillissant, esprit sans âge

L’art de vieillir en conscience

TSERING PALDRON

Copyright © 2025 par Tsering Paldron

Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans autorisation écrite préalable.

Tsering Paldron

www.tseringpaldron.com

Couverture par Pema Chalmers

Relecture par Ani Tchödreun

Mise en page © 2017 BookDesignTemplates.com

Aging Body, Ageless Mind/ Tsering Paldron - 1ère édition.

ISBN: 978-989-35742-8-7

Contenu

Préface

Introduction

Une vie bien vécue

Le passé est révolu

Seul le présent existe

Du temps pour être

Noblesse de cœur

Joie et petits plaisirs

Prendre soin du corps

Mais qui suis-je, au fait ?

Perdre, c'est gagner

Trouver sa tribu

L'amour après soixante ans

Préparer notre lieu de vie

Animaux de compagnie

Accepter le changement

Les problèmes de santé

Gestion de la douleur

Devenir aidant

Deuil et perte

Ordre dans les affaires

Les onze contemplations du Bouddha

Le précieux moment de la mort

Entre deux vies

Plusieurs existences

Derniers propos

Préface

Si nous avons la chance de vivre longtemps, nous vieillirons tous et mourrons un jour – c'est là une vérité fondamentale de la condition humaine. Dans notre société moderne, beaucoup tentent d'éviter de penser au vieillissement et à la mort, mais cette fuite ne fait qu'amplifier leurs inquiétudes et leurs peurs.

Ce livre propose une approche différente. En alliant sagesse bouddhiste et conseils pratiques, il révèle comment nos dernières années peuvent devenir un temps précieux de croissance spirituelle et de préparation sereine à la mort.

Vous y découvrirez une aide précieuse dans de nombreux domaines : de la gestion des questions pratiques et juridiques à l'art de puiser de la joie dans les instants les plus simples. Plus essentiel encore, vous comprendrez que vieillir peut représenter une opportunité unique d'approfondir votre sagesse et votre bienveillance.

Puissent tous ceux qui parcourront ces pages trouver le chemin d'un vieillissement empreint de grâce et de sagesse, et aborder la mort avec un cœur paisible et lumineux.

Ringu Tulku

Introduction

Si vous avez choisi ce livre parmi tous ceux que vous pourriez lire, vous ne faites pas partie de la majorité. La plupart des gens évitent complètement ce sujet ou préfèrent se concentrer sur ce que la médecine et la technologie modernes peuvent faire pour arrêter le temps et nous permettre de vivre éternellement. L'ironie, c'est que quelque chose en nous est déjà intemporel – mais ce n'est certainement pas notre corps, et c'est une très bonne chose ! Je ne sais pas combien d'entre nous aimeraient rester ce qu'ils sont pour l'éternité ; moi je ne le voudrais certainement pas ! Quel ennui !

Lorsque mon éditeur portugais m'a proposé d'écrire un nouveau livre, je n'étais pas du tout motivée. Mais après notre discussion, aborder le thème du vieillissement m'a semblé non seulement opportun, mais aussi potentiellement utile. D'une part, franchir le seuil des 70 ans a été un réveil ; d'autre part, reconnaître que nous sommes confrontés à un phénomène démographique sans précédent m'a fait prendre conscience de la pertinence d'écrire sur ce sujet.

L'année 2020 a marqué le début de la décennie où les baby-boomers sont officiellement entrés dans la catégorie des personnes âgées. En 2023, 10 à 12 % de la population mondiale avait plus de 65 ans. Mais en Europe, en 2024, ce pourcentage atteignait 21,06 % – soit près d'un quart de la population.

Cette génération est plus nombreuse que jamais. Qui plus est, il s'agit d'une génération dont l'espérance de vie est plus longue, qui a bénéficié d'un meilleur accès à l'éducation et aux soins de santé et qui, par conséquent, reste plus jeune, en meilleure santé et potentiellement active et curieuse plus longtemps. Ainsi, bon nombre des clichés sur la vieillesse ne s'appliqueront pas à nous – du moins je l'espère.

Même si je sais que l'âge n'est qu'un chiffre et que le passage de 69 à 70 ans n'est qu'un tour de soleil de plus, il a un poids dans le passage de décade qui m'a prise au dépourvu. En réalité, comme j'ai la chance d'être en bonne santé et de poursuivre mes activités comme je l'ai fait au cours des 30 dernières années, le passage du temps n'a pas été trop perceptible. Les changements inévitables – le déclin de la mémoire à court terme, l'augmentation de la fatigue due aux voyages, et d'autres choses de ce genre – se sont produits si graduellement que je ne les ressens presque pas.

Mais c’est une bonne chose qu'il y ait ces jalons conceptuels à chaque décennie qui passe, car ils attirent notre attention sur la différence entre l'âge chronologique et le sentiment intérieur intemporel de soi. Parmi mes amis, certains se sentent encore dans la vingtaine, d'autres restent d'éternels adolescents, et quelques-uns se sentent même comme des enfants. Moi, je me suis installée quelque part dans la trentaine, avec toujours cette même curiosité débordante, et un certain sens de l'humour familier.

C'est précisément dans ce paradoxe que réside l'une des grandes difficultés du vieillissement : accepter le déclin et la finitude de notre corps face à la jeunesse intemporelle de notre esprit. Lorsque notre esprit se sent jeune mais que notre corps n'arrive pas à suivre, la frustration et l'impatience peuvent prendre racine. Il n'est pas étonnant que les produits anti-âge exercent un tel attrait, car ils semblent promettre un monde où notre corps pourrait se figer à trente ans en même temps que notre esprit.

Mais la vérité est que, bien qu'il soit possible d'avoir une meilleure qualité de vie plus longtemps grâce à un mode de vie sain, une alimentation équilibrée, de l'exercice physique et une vie sociale et spirituelle épanouie, l'immortalité du corps reste un fantasme. Par conséquent, vous ne trouverez pas ici de conseils sur le collagène, l'acide hyaluronique ou le Botox – sujets qui ne relèvent pas de mon expertise. Nous allons plutôt explorer comment relever les défis du vieillissement avec grâce et gérer les différents aspects pratiques pour tirer le meilleur parti de cette étape de notre vie.

Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, il est probable que nous nous rendions compte que nous nourrissons une certaine forme de préjugé à l'égard des personnes âgées. Le concept même de vieillesse porte un poids tellement négatif que le fait d'être considéré comme une personne âgée nous semble presque insultant. Cet âgisme intériorisé est peut-être notre plus grand obstacle. Comme pour tout changement d'identité, la crise ne réside pas dans le changement des circonstances en elles-mêmes, mais dans la réconciliation de notre image de soi avec ces nouvelles réalités.

À une époque où il était rare d'atteindre soixante-dix ans, les personnes âgées étaient profondément respectées et leur avis était pris en compte dans les grandes décisions collectives. Mais le consensus d'aujourd'hui est différent, et le respect d'antan s'est transformé en condescendance dans le meilleur des cas, ou en mépris dans le pire. Peut-être que la vague sans précédent de baby-boomers vieillissants modifiera ces perceptions au-delà de la simple création de nouvelles opportunités de marché. Mais en fin de compte, le point de vue de la société importe moins que notre propre compréhension de cette étape de la vie. Nous n'avons pas besoin de changer le monde : si nous sommes conscients de notre valeur et que nous nous approprions notre valeur intrinsèque, nous inspirerons le respect et rejetterons les traitements condescendants.

Nous ne devrions pas laisser la société (ou nous-mêmes) sous-estimer la sagesse qu'un être humain a accumulée au cours de plusieurs décennies de joies et de peines. Chacun d'entre nous possède un trésor irremplaçable d'expériences et de connaissances, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve. Notre valeur ne se mesure pas à l'aune de nos réalisations professionnelles ou de nos prouesses technologiques. Les qualités essentielles qui définissent notre humanité – la sagesse, la compassion, la compréhension – n'ont pas d'âge et non seulement elles ne diminuent pas, mais elles s'accroissent même avec l'âge.

Tout au long de ces pages, j'ai tenté d'explorer les défis et les bienfaits du vieillissement, des plus profonds aux plus pragmatiques, avec franchise et sens pratique. Les chapitres progressent par ordre chronologique, en commençant par le seuil du vieillissement, lorsque beaucoup d'entre nous arrivent à la retraite – une période où nous restons souvent totalement indépendants et engagés dans un travail professionnel, des passe-temps ou le bénévolat. C'est aussi la phase pendant laquelle nous pouvons réfléchir et nous préparer aux changements à venir, en procédant à des ajustements réfléchis pour faciliter notre progression.

Ensuite, nous examinerons les défis plus profonds qui peuvent émerger, tels que les problèmes de santé ou la dépendance croissante à l'égard d'autrui. Enfin, nous explorerons la mort et la renaissance à travers le prisme des enseignements bouddhistes tibétains, offrant une perspective sur la transition la plus profonde de la vie.

Je ne cesse de m'émerveiller du karma qui m'a permis de rencontrer et de recevoir des enseignements des extraordinaires maîtres que j'ai croisés, et je ne cesserai jamais de leur en être immensément reconnaissante. J'ai rencontré certains d'entre eux à un âge avancé et ils m'ont montré à quel point la vieillesse peut être belle et inspirante.

Les conversations que j'ai partagées avec des amis, dont certains sont mes contemporains, ont inspiré bon nombre des réflexions que je partage ici, et leur intérêt pour ce projet a renforcé ma motivation. L'écriture de ce livre m'a menée à une profonde réflexion personnelle sur ma propre vie, et je suis profondément reconnaissante à mon éditeur portugais de m'avoir offert cette opportunité ; sans ses encouragements, je ne me serais pas remise à l'écriture. Je remercie également Ani Tchödreun pour son encouragement et sa relecture du texte français, ainsi que Pema Chalmers pour les belles illustrations de la couverture.

Je reconnais que mon approche de ces sujets est profondément influencée par la vision et la pratique bouddhistes, qui diffèrent certainement beaucoup des points de vue les plus courants. J'espère cependant que ce point de vue unique sera un atout plutôt qu'un obstacle. Sachant que les discussions sur le vieillissement et la mort ne sont généralement pas des sujets populaires, j'espère que pour vous qui avez eu le courage de choisir ce livre, ces réflexions s'avéreront utiles dans votre propre cheminement.

Une vie bien vécue

À ce stade de la vie, nous avons vécu beaucoup plus qu'il ne nous reste à vivre. Cette perspective nous amène naturellement à réfléchir sur notre parcours, nos moments de fierté comme nos regrets les plus profonds. Avec l'âge vient la sagesse de constater que nombre de nos préoccupations passées, qui nous semblaient autrefois si vitales, n'étaient finalement que des rides à la surface de la vie. Peut-être avions-nous pourtant besoin de ces expériences, de ces erreurs supposées, pour parvenir à cette compréhension.

Dans ma jeunesse, je me demandais comment ma vie allait se dérouler. Très tôt, j'ai compris que je n'étais pas faite pour le simple contentement. J'étais habitée par le besoin de trouver un sens, refusant d'accepter que notre existence puisse se réduire à un simple cycle biologique de survie, reproduction et mort. N'ayant jamais cherché la réussite matérielle ou la richesse, je savais que le sens ne viendrait pas de là. Aujourd'hui, en regardant le chemin parcouru, je ne suis pas mécontente de la manière dont les choses se sont déroulées. L'écriture de ce livre m'a cependant amenée à réfléchir plus profondément sur ce qu'est une vie bien vécue.

Mon maître, Ringu Tulku Rinpoche, dit souvent que lorsque nous devenons bouddhistes et que nous nous consacrons à atteindre la bouddhéité pour le bénéfice de tous les êtres, nous donnons un sens profond à notre existence. De plus, ce but s'étendant probablement au-delà de notre vie actuelle, il nous offre un sens durable qui transcende les circonstances immédiates. C'est exactement ce qui s'est passé dans mon cas. Dès que j'ai pris Refuge[1], ma vie a immédiatement acquis un but bien plus important que mon bonheur personnel et immédiat. Les difficultés quotidiennes ont pris une perspective différente lorsqu'elles ont été envisagées sous l'angle de cette aspiration ultime.

Il n'est bien sûr pas nécessaire d'être bouddhiste ou adepte d'une tradition spirituelle pour avoir un but. Toute ambition, qu'elle soit spirituelle ou matérielle, peut donner à notre vie un sens qui dépasse le plaisir ou le bien-être personnel à court terme. Cependant, des éléments comme le succès, la célébrité, le statut ou une carrière professionnelle, s'ils sont centrés sur soi et ne s'accompagnent pas d'un lien significatif avec les autres, peuvent ne pas suffire à nous donner le sentiment d'une vie bien vécue. C'est ce que l'on observe chez de nombreux acteurs et athlètes de renom qui, en fin de vie, se retrouvent accrochés à leurs gloires passées, comme si leur existence s'était arrêtée au moment où leur carrière s'est achevée. Leur histoire nous rappelle que le sens de la vie ne découle pas uniquement de la réussite, mais de la manière dont nous utilisons nos réalisations pour toucher la vie des autres.

Il peut être intéressant d'examiner les conclusions de la célèbre étude[2] de l'université de Harvard sur le développement des adultes. Commencée en 1938 avec 724 hommes de la région de Boston, cette remarquable étude longitudinale s'est étendue à leurs descendants, englobant aujourd'hui plus de 2 000 participants à travers les générations. Les conclusions de cette étude, détaillées dans le livre The Good Life du Dr Robert Waldinger et du Dr Marc Schultz, montrent que notre vie trouve son sens le plus profond non pas dans la richesse ou les honneurs, mais dans la qualité de nos relations humaines. C'est ce que j'appellerais vivre avec son cœur.

L'étude révèle que les liens significatifs transcendent les catégories conventionnelles de relations. Au-delà des relations romantiques ou des liens familiaux, elle englobe toutes les interactions humaines authentiques caractérisées par l'ouverture, la gentillesse et l'honnêteté. Que nous soyons extravertis ou introvertis, que nous ayons beaucoup ou peu d'amis, ce qui apporte vraiment de la joie et donne un sens à notre vie, c'est la qualité et la profondeur de nos relations avec les autres, qu'il s'agisse de relations à long terme ou d'interactions ponctuelles.

Dans les situations de volontariat, par exemple lors d'un accompagnement en fin de vie, des relations très profondes peuvent s'établir entre des personnes qui se connaissent depuis très peu de temps. De tels cas se produisent évidemment à des moments très particuliers où les êtres sont particulièrement ouverts et vulnérables, mais même une simple conversation avec un inconnu, dans une situation ponctuelle, peut nous laisser un sentiment positif pendant quelques heures ou quelques jours, ou même, selon les circonstances, devenir quelque chose dont nous nous souviendrons pour toujours.

Lorsque nous pensons à ce qui nous apporte le bonheur, il y a un premier niveau évident : le plaisir que l'on retire d'un bon repas, d'une bonne conversation, d'un moment agréable. Bien qu'il soit plaisant de profiter de ces bons moments, ce type de bien-être peut être assez superficiel et éphémère, ne laissant pas de sentiment d'accomplissement ou de sens à moyen ou long terme. Il est rare que l'on se souvienne d'un massage reçu il y a dix ans ou d'un repas pris dans sa jeunesse, à moins qu'il ne s'agisse d'une occasion spéciale ayant une autre signification.

En revanche, les actions entreprises pour les autres ou au service de quelque chose de plus grand créent souvent en nous un épanouissement durable, même si les expériences elles-mêmes ne sont pas particulièrement agréables. Il peut s'agir de choses simples. Le fait de partager une friandise avec un ami ou d'offrir de la nourriture à une personne dans le besoin peut créer un souvenir qui apporte de la joie des années plus tard, bien plus que le plaisir éphémère de consommer cette même gourmandise seul. Il y a bien sûr des choses beaucoup plus importantes dans cette catégorie : les sacrifices que nous faisons pour ceux que nous aimons ou les actes désintéressés que nous accomplissons pour des inconnus, des choses dans lesquelles nous sentons qu'il y a un but.

Je pense qu'une vie bien vécue comporte peut-être aussi des dimensions de croissance spirituelle, de curiosité intellectuelle et de développement psychologique. Elle devrait être marquée par des expériences diverses, une soif d'explorer différentes formes de connaissances et une perspective sans cesse élargie. En réfléchissant à mon propre parcours, je pense que l’adolescente que j’étais serait satisfaite de la façon dont ma vie s'est déroulée. Même si toutes les décisions n'ont pas été idéales, un objectif clair m'a guidée au fil des décennies et au-delà.

Cela ne veut pas dire que je n'ai pas eu de moments difficiles. Bien sûr que j'en ai eu. Qui n'en a pas ? Une bonne vie n'est pas exempte de difficultés et de problèmes. Pourtant, de nombreuses personnes qui ont été confrontées à des épreuves importantes font état non seulement de bonheur, mais aussi d'un profond sentiment de satisfaction dans