Ce lycée a des placards
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À propos de ce livre électronique
Ce lycée a des placards
par Robert Joseph Greene
Le lycée devrait être un moment de premières amitiés, de rêves et de journées insouciantes. Pour Mark Thomas, pourtant, sa dernière année devient une véritable épreuve : découvrir qu'il est gay, tomber amoureux pour la première fois et grandir dans un monde qui n'accepte pas toujours q
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Aperçu du livre
Ce lycée a des placards - Robert Joseph Greene
Ce lycée a des placards
Robert Joseph Greene
ICON EMPIRE PRESS
Toronto Vancouver New York London
ISBN 978-1927124499
© 2025 Robert Joseph Greene. Tous droits réservés.
Chapitre 1 – Un nouvel élève
Abbey Park High n’a rien d’un lycée moderne. En fait, son design est un vrai retour aux années 1960. Abbey Park High est surtout connu pour son équipe de basket — une équipe sur laquelle je ne suis que remplaçant. Pour te donner une idée de la compétition, au collège j’étais le joueur le plus utile, avec le record du plus grand nombre de dunks en une saison. Maintenant, je suis au bas de la liste. Je me dis que ce n’est pas si grave, parce que la plupart de nos joueurs obtiennent des bourses sportives de grandes universités, alors peut-être que moi aussi je serai remarqué.
— Mark Thomas, veux-tu répondre à la question ?
— Euh, je sais pas, je réponds avec exaspération.
On comprend tous les deux que j’étais en train de rêvasser. Alors mon prof de maths de quatrième période, M. Sakolosky, répète la question :
— Peux-tu résoudre l’équation et donner une valeur pour x ?
Je lève les yeux vers le tableau juste à temps pour entendre la sonnerie. Sauvé. Je sors de là comme une fusée pendant que M. Sakolosky crie les devoirs pour demain.
En allant vers mon casier, Todd Polino me lance :
— À ce soir à l’entraînement.
Je lui rappelle qu’on est mercredi, donc jour d’étude. Je le laisse réfléchir au fait que c’est lui qui en a le plus besoin.
Todd est l’un des mecs les plus sexy que j’ai jamais vus. Grand, mince et athlétique. Il a des yeux noisette clairs mais des cheveux foncés, et puis ces fossettes… Je rougis à cause de mes pensées stupides. J’imagine que j’ai ce genre de pensées sur à peu près tous les gars du lycée. Je me demande quand mon attention se tournera enfin vers les filles.
Le lycée n’est pas loin de chez moi ; je pourrais y aller à pied, mais je prends d’habitude le bus. Le bus est rempli de geeks de première et deuxième année, étonnamment bruyants. Mon arrêt est le troisième. Je saute du bus et je vois mon chien, Taggs, courir vers moi. Il saute si haut qu’il arrive presque à me lécher le visage. Taggs fait toujours des bonds par à-coups.
— Arrête, espèce de chien idiot ! je rigole.
Arrivé à la porte, je soulève le paillasson pour prendre la clé. Je sais que maman n’est pas encore rentrée parce que sa voiture n’est pas dans l’allée. Elle doit sûrement être en train de montrer une maison. Maman bosse dans l’immobilier. Elle ne travaillait pas quand j’étais petit, mais maintenant que je suis plus grand, elle passe la plupart de son temps à ça. Parfois je me demande si elle regrette d’avoir eu une famille.
Je balance mes bouquins dans l’entrée et je file à la cuisine. Je me sers un verre de lait et je prends des Pop-Tarts. Je sais que maman désapprouverait que j’évite les pommes et les oranges bien rangées dans le bol sur la table, mais c’est ça l’avantage d’avoir une mère qui travaille : je peux profiter d’un de mes petits plaisirs secrets quand je suis seul à la maison — regarder All My Children. Quand l’émission se termine, je fais une petite sieste sur le canapé en rêvant de Todd Polino, Hollis Nordstrom et des autres gars de l’équipe qui courent sur le terrain.
Je me réveille au son des clés dans la serrure. C’est maman qui rentre avec un chargement de courses. Je sais qu’il y a d’autres sacs, alors je me dépêche de l’aider. Mes parents ont divorcé quand j’avais douze ans. Papa habite à Kitchener, à deux heures et demie de route de notre banlieue. On n’en parle pas beaucoup, mais ils ont l’air d’être en bons termes. Papa s’est remarié et il a une petite fille de quatre ans qui s’appelle Heather. Je la vois rarement, mais il vient à tous mes matchs.
On ne dit pas grand-chose pendant que je l’aide à déballer les sacs. Elle commande une pizza pour le dîner. On mange en silence, puis je monte faire mes devoirs et aller me coucher.
Le reste de la semaine est sans histoire jusqu’au mercredi suivant. Je décide d’aller au lycée à pied, d’un bon pas. Je suis plutôt du matin et j’aime voir la journée commencer en marchant.
En arrivant en salle de classe, je remarque que la chaise vide à côté de moi est occupée. Et pas par n’importe qui : un joueur de l’équipe de basket de Markham District High. C’est notre école rivale, au nord de Toronto. L’an dernier, nos deux équipes se sont retrouvées en finale et il y a presque eu une émeute.
Le nouveau me jette un rapide coup d’œil, mais il ne dit rien. Il a l’air cool, tranquille. La principale commence les annonces du matin au micro. Puis Mme Sturbridge, notre prof d’accueil, vient voir le nouvel élève pour discuter de son emploi du temps. Je jette un coup d’œil à sa carte par-dessus le bureau, mais Mme Sturbridge bloque ma vue. Quand j’essaie de mieux voir, il tourne la tête vers moi et je rougis de m’être fait surprendre à être si curieux.
Comme si ça ne suffisait pas, Mme Sturbridge se tourne vers moi avec sa carte en main et me demande si j’ai certains de ces cours. Avec la carte en plein dans mon champ de vision, je vois son nom : Barry Stillwater. On
