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Un baiser absolument catastrophique: Il était une fois un baiser, #1
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Un baiser absolument catastrophique: Il était une fois un baiser, #1
Livre électronique174 pages1 heureIl était une fois un baiser

Un baiser absolument catastrophique: Il était une fois un baiser, #1

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À propos de ce livre électronique

BREE WOLF, auteure à succès classée par USA Today et récompensée d'un médaillon HOLT, nous livre une histoire d'amitié se transformant en amour dans cette romance au temps de la Régence. Anne et Tobias, des amis d'enfance autrefois surnommés la petite Annie et le petit Toby, sont entraînés sur un chemin semé d'embuches quand ils se rendent compte que leur amitié n'est plus suffisante. Oseront-ils aller plus loin?

Elle est sa plus vieille amie et c'est réciproque.
Jusqu'à ce qu'un baiser sous le gui se révèle…
… absolument catastrophique.

Angleterre, 1801 : MISS ANNE THATCHER est en âge de choisir un époux. C'est cependant plus facile à dire qu'à faire, car aucun homme de sa connaissance ne parvient à capturer son attention, son intérêt, son cœur. Le seul qu'elle a jamais aimé, c'est Tobias Hawke, son ami d'enfance qu'elle a toujours considéré comme un grand frère, turbulent mais loyal.

Impossible de songer à lui sans se rappeler qu'il dissimulait des grenouilles dans son lit lorsqu'ils étaient petits. C'est un ami, pas un prétendant. Ces derniers temps cependant, quand elle se prend à plonger son regard dans ses yeux bruns, Anne ne peut s'empêcher de se demander…

… et s'il l'embrassait ?

Quand il regarde Anne Thatcher, son amie d'enfance, TOBIAS HAWKE, frère cadet du vicomte Barrington, ne voit plus la fillette qu'il fréquentait autrefois. Pour lui, elle n'est plus la petite Annie, et l'idée qu'elle puisse encore le percevoir comme le petit Toby le perturbe profondément. Certes, elle est sa confidente, son amie, la femme qui le connaît mieux que personne, mais…

… et s'il l'embrassait ?

Ni l'un ni l'autre n'ose mettre en péril l'amitié qui les lie depuis l'enfance… jusqu'à l'arrivée de Noël, quand on les pousse sous une branche de gui.
Et si ?

LangueFrançais
ÉditeurWOLF Publishing
Date de sortie25 juil. 2025
ISBN9783985361748
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    Aperçu du livre

    Un baiser absolument catastrophique - Bree Wolf

    Prologue

    Quelque part en Angleterre, hiver 1790 (approximativement)

    Onze ans plus tôt

    La neige crissait sous les pieds d’Annie Thatcher, huit ans, qui courait à travers le champ blanchi à la suite de son meilleur ami, Tobias Hawke, second fils du vicomte Barrington. Certains des petits flocons qui s’accrochaient aux boucles sombres émergeant de sa capuche retombèrent sur le bout de son nez et la firent éternuer. Annie n’en poursuivit pas moins sa route, même si ses jambes lui faisaient mal alors qu’elle s’efforçait de tenir le rythme derrière Toby.

    Quand celui-ci atteignit la rive du lac gelé, il bondit sur place, un large sourire illuminant son visage rougi. Il poussa un rugissement de triomphe et retira son bonnet en laine qu’il jeta en l’air.

    — Oui, j’ai réussi ! Je t’avais dit que je serais plus rapide que toi, Annie.

    Il inspira une grande goulée d’air.

    — Il faut encore que tu grandisses un peu.

    Haletante, Annie s’arrêta et se laissa tomber à genoux dans la neige.

    — Je n’étais pas très loin derrière ! J’ai failli te rattraper.

    Toby vint la rejoindre en hochant la tête et il tendit la main pour l’aider à se redresser.

    — Oui, tu t’es bien débrouillée. Tu gagnes en rapidité tous les jours.

    — Tu le penses vraiment ? demanda Annie en levant les yeux vers son visage ravi. Juré craché ?

    Toby éclata de rire et ses prunelles d’un brun cacao pétillèrent d’affection.

    — Oui, Annie. Juré craché.

    Il continua à jeter son bonnet dans les airs, le rattrapant quelques secondes à peine avant qu’il ne tombe dans la neige.

    — Mais pourquoi veux-tu être plus rapide que moi ?

    Annie haussa les épaules.

    — Cela m’amuse. N’essayes-tu pas constamment de battre Phin ? demanda-t-elle en le regardant avec curiosité. Il est plus vieux et plus grand que toi, mais tu fais quand même la course avec lui. Pourquoi t’y essayes-tu si tu sais que tu ne gagneras pas ?

    À la mention de son frère aîné, Toby haussa les épaules.

    — Eh bien, ce n’est pas sûr que je ne gagnerai pas un jour. C’est peu probable, mais pas impossible.

    Il haussa à nouveau les épaules avant de jeter son bonnet dans les airs aussi haut qu’il le put.

    — Alors je continue de le défier à la course et peut-être qu’un jour, je l’emporterai. Peut-être qu’un jour, je le battrai.

    Annie ne comprenait pas vraiment le point de vue de Toby sur la compétitivité qui existait entre son frère et lui. Toutefois, elle n’en faisait guère cas. Si c’était important pour Toby, c’était important pour elle. C’était aussi simple que cela.

    — C’est pour cela que je fais la course avec toi, affirma-t-elle. Pour t’aider à t’entraîner.

    Un sourire affectueux illumina le visage de Toby.

    — C’est vraiment gentil de ta part, Annie. Je te remercie.

    Une fois encore, son bonnet vola dans les airs, mais cette fois, une rafale puissante et glaciale l’attrapa et l’emporta plus loin.

    Les yeux effarés, Toby regarda son bonnet en laine danser dans l’air avant de rester accroché à une branche de chêne dénudée à plusieurs mètres au-dessus du sol.

    — Oh, non, dit-il d’une voix blanche en avançant maladroitement dans la neige pour se rapprocher de l’arbre. Mère va être furieuse. Elle m’a spécifiquement ordonné de ne pas perdre aussi celui-là.

    En effet, Toby avait perdu, déchiré ou détruit des quantités de bonnets, tout comme Annie avait perdu, déchiré ou détruit des quantités de rubans.

    — Alors décrochons-le, suggéra-t-elle en s’approchant de l’arbre d’un pas décidé.

    Le regard de la fillette remonta le long des branches.

    — Je ne peux pas !

    En se retournant, Annie vit que Toby secouait la tête en regardant l’arbre comme s’il s’agissait d’un géant décidé à lui faire du mal. Son visage avait pâli et il avait serré les poings.

    — Je ne peux pas.

    — Je vais aller le chercher, proposa Annie avec un haussement d’épaules.

    — Non, tu ne peux pas, protesta Toby en secouant la tête.

    — Pourquoi pas ?

    — Parce que… parce que…

    Toby ouvrit et referma la bouche à deux ou trois reprises en plissant les paupières contre le vif soleil d’hiver, essayant de trouver quoi dire.

    — Mon père dit toujours qu’un gentleman doit protéger une dame.

    Il coula un regard à l’arbre et un frisson le parcourut.

    — Tu es une dame. Tu n’es pas censée me protéger. C’est moi qui suis censé te protéger.

    Annie fronça les sourcils. Elle n’avait jamais entendu de telles sornettes.

    — Je ne suis pas une dame, Toby, lui dit-elle, les mains sur les hanches. Je suis ton amie et on se protège mutuellement.

    Elle tendit le bras et lui prit la main.

    — Tout va bien ?

    Toby inspira profondément, regarda une nouvelle fois son bonnet et hocha la tête.

    — Très bien, mais tu dois me promettre de faire attention, Annie.

    — C’est promis, jura-t-elle en se tournant vers l’arbre. Aide-moi un peu, d’accord ?

    Joignant les mains, Toby lui fit la courte échelle pour l’aider à atteindre la première branche basse. Elle se hissa en calant ses pieds contre le tronc.

    — Fais attention, Annie.

    — Ne t’inquiète pas.

    Une fois sur la branche, Annie s’accrocha au tronc avant de se redresser et de lever les bras vers la suivante. Petit à petit, elle escalada les branches nues, non obstruées par le feuillage généralement dense de l’arbre.

    — J’y suis presque.

    Encore une branche puis elle tendit la main pour attraper le bonnet de Toby. Elle le frôlait du bout des doigts.

    — Encore un peu…

    — Annie, fais attention ! lui cria Toby quand il vit son amie basculer en avant.

    La fillette sentit ses pieds glisser de la branche sur laquelle elle se tenait alors que sa main se raccrochait à celle au-dessus d’elle. Pendant un moment terrifiant, ses pieds battirent dans le vide. Son corps n’était plus suspendu que par la simple force de sa main droite.

    En contrebas, elle entendit Toby prendre une grande inspiration. Il l’appela, mais elle fut incapable de répondre. Elle ne pensait qu’à rester accrochée tandis que la panique s’infiltrait lentement dans son cœur. Qu’allait-elle faire ?

    C’est là que sa main commença à glisser.

    — Toby !

    — Accroche-toi, Annie !

    — Je ne peux pas !

    Elle tomba et, terrifiée, serra fort les paupières.

    Quand elle toucha enfin terre, ce n’était pas ce qu’elle avait escompté. Elle s’était attendue à un grand bruit sourd, peut-être même à quelques os cassés. Ce qui arriva ressemblait plutôt à un léger pouf !

    — Tu vas bien ? demanda la voix paniquée de Toby une seconde avant qu’Annie sente ses mains sur ses épaules.

    Puis son visage pâle et ses yeux écarquillés apparurent devant elle. Elle ne l’avait jamais vu aussi terrifié.

    — Je vais bien, confirma Annie en observant ses membres, ignorant si elle disait vrai.

    Cela étant, tout semblait en ordre.

    Puis elle remarqua le monticule de neige sur lequel elle avait atterri.

    — C’est toi qui as fait cela ?

    Le souffle toujours court, Toby acquiesça.

    — Je ne savais pas quoi faire d’autre.

    Annie lui sourit puis lui tendit la main afin qu’il l’aide à se redresser.

    — C’était génial, Toby !

    Elle épousseta les flocons collés à son manteau puis observa la neige que Toby avait amassée sous l’arbre afin d’amortir sa chute.

    — Merci. Tu m’as sauvée !

    Elle se jeta alors dans ses bras et l’étreignit comme elle ne l’avait encore jamais fait.

    — J’ai eu peur que tu meures, Annie, murmura Toby en la serrant fort. J’ai eu peur de te perdre.

    Annie ravala ses larmes et fit un pas en arrière.

    — Tu as veillé sur moi, lui dit-elle avec un large sourire.

    Toby acquiesça.

    — Et tu as veillé sur moi.

    Il se baissa pour ramasser son bonnet qui avait glissé de la branche en même temps qu’Annie.

    — Comme le font les amis.

    Il lui sourit.

    — Comme le font les amis, répéta Annie avant de prendre son bonnet qu’elle lui renfonça sur le crâne.

    Amis…

    Pour toujours.

    Chapitre Un

    UN PLAN SE DESSINE

    Barrington House, Angleterre, automne 1801 (approximativement)

    Avec ses hautes colonnes et sa vaste étendue de terrain, Barrington House occupait une place privilégiée dans le cœur d’Anne. Elle y avait passé des années merveilleuses quand elle était petite fille, à glisser sur la rampe du vestibule, à attraper des libellules au crépuscule et à chiper des biscuits à la cuisine. Elle avait aimé suivre les garçons Hawke dans leurs aventures, explorer le grenier hanté et la bibliothèque lugubre où un simple murmure faisait naître des échos parmi les rangées successives de livres. Elle connaissait les moindres recoins de cet endroit et alors que les rayons dorés du soleil couchant filtraient à travers les hautes fenêtres du salon, Anne ne put s’empêcher de pousser un soupir de plaisir.

    Pour elle, Barrington House avait toujours représenté une sorte de paradis.

    Mais pas aujourd’hui !

    — Me regarde-t-il encore ? lui demanda Anne dans un murmure tendu.

    Elle se retint de jeter un œil par-dessus son épaule et garda les yeux braqués sur ses deux cousines : Louisa et Leonora Beaumont, filles du comte de Whickerton.

    Leonora la brune fronça les sourcils devant l’expression pincée d’Anne avant de jeter un regard inquisiteur à travers la salle de bal dans laquelle se pressaient les invités de la fête de cette année.

    — Qui ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils de concentration.

    Sa sœur éclata de rire.

    — Lord Gillingham, bien entendu.

    Contrairement à ceux de Leonora, les sourcils de Louisa s’arquèrent d’un air triomphant quand elle croisa le regard d’Anne.

    — Pourquoi tiens-tu tellement à éviter sa compagnie ?

    Il y avait une note de taquinerie dans sa voix, et Anne ne put s’empêcher

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