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LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO
LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO
LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO
Livre électronique152 pages1 heure

LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO

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À propos de ce livre électronique

Roman d'aventure initiatique ancré dans les traditions Akan

Plongez au cœur de la forêt ivoirienne, dans le village sacré de N'gazouakro, où la nature, les mythes ancestraux et la fraternité humaine s'entrelacent dans une quête épique.

Trois chasseurs légendaires — Zoboro, Bamourou et N'Gatou — vivent dans une harmonie fragile avec la nature. Mais lorsque la chasse devient un simple commerce et que les anciens rituels sont oubliés, un déséquilibre s'installe, menaçant la survie du village.

Pour restaurer le pacte ancestral entre l'homme et la forêt, ils entreprennent un voyage périlleux à travers des terres mystiques. Guidés par un ermite sage, ils doivent retrouver trois artefacts sacrés : l'Herbe du Sommeil, l'Os du Premier Chasseur et le Sang du Ciel. Leur quête les confronte à des épreuves redoutables, des esprits oubliés et des énigmes ancestrales.

À travers courage, ruse et respect des traditions, les trois compagnons affrontent le Roi-Lion, gardien du dernier secret, et prouvent leur valeur. En réussissant le rituel final, ils rétablissent l'équilibre perdu et deviennent les nouveaux gardiens de la sagesse ancestrale.

Épopée fraternelle mêlant aventure, traditions et mysticisme, Les Gardiens de N'gazouakro est une fable spirituelle, un hommage vibrant à la culture Akan et au lien sacré entre l'homme et la nature.

C'est aussi un miroir tendu à notre monde en crise.

Et si les anciens avaient déjà tout compris ?

 

LangueFrançais
ÉditeurNka éditions
Date de sortie18 juin 2025
ISBN9798231451609
LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO
Auteur

JOEL KONAN

Joël Konan est né en Côte d'Ivoire, où il a grandi bercé par les contes, les silences maternels et la parole héritée. Cet héritage nourrit très tôt son amour pour l'écriture, qu'il considère comme « un pont entre le passé et l'avenir ». Dans une écriture sensible et habitée, ses œuvres sondent les profondeurs de la filiation, du silence affectif et de la mémoire enfouie. Engagé dans une quête de vérité et de transmission, il s'attache à redonner voix à celles et ceux que l'histoire a relégués dans l'oubli. À travers ses textes, il rend un hommage vibrant aux figures maternelles et à toutes les présences invisibles qui façonnent nos existences.  

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    Aperçu du livre

    LES GARDIENS DE N’GAZOUAKRO - JOEL KONAN

    ​PRÉFACE

    Dans le village de N’gazouakro, situé au cœur de la forêt dense et mystérieuse, les chasseurs ne sont pas seulement des hommes armés de lances et de courage. Ils sont les héritiers d’une tradition millénaire, les témoins d’un pacte ancien entre l’homme et la nature. Leur rôle n’est pas simplement de ramener du gibier pour nourrir leur peuple, mais de maintenir un équilibre fragile, un équilibre sacré qui a été protégé par leurs ancêtres.

    Cette histoire raconte les aventures de trois grands chasseurs, chacun portant en lui l’héritage de son peuple, de sa terre et de ses traditions. Zoboro, Bamourou et N’Gatou sont unis par un but commun : restaurer ce qui a été perdu au fil des siècles. Mais leur quête les mènera à affronter des forces anciennes et des vérités qu’ils n’étaient pas prêts à découvrir. Ils devront affronter non seulement la nature sauvage, mais aussi leurs propres démons intérieurs.

    Leur voyage est une aventure remplie de défis, de rituels ancestraux, de mystères et de découvertes. Mais c’est aussi une exploration des valeurs profondes de la culture Akan : le respect de la nature, l’harmonie avec les ancêtres et la sagesse des anciens. Dans un monde en constante évolution, N’gazouakro, comme beaucoup d’autres villages, est confronté à des dilemmes modernes qui remettent en question l’équilibre ancien. La chasse, autrefois un acte sacré, est maintenant perçue comme un simple commerce. L’homme a oublié ses ancêtres, et les esprits de la nature sont en colère. Le pacte entre l’homme et la forêt a été brisé.

    À travers ce récit, je souhaite non seulement rendre hommage à la grandeur de ces traditions, mais aussi rappeler l’importance du respect de l’équilibre naturel. La chasse n’est pas simplement une question de survie, mais un acte sacré, un engagement envers la terre et ses esprits. Le courage de ces trois chasseurs est un appel à tous ceux qui croient encore en la puissance des anciennes traditions et des valeurs qui unissent l’humanité à la nature.

    Ce roman est une immersion dans un monde ancien, où la sagesse se transmet par le rite, où la nature parle aux hommes, et où l’aventure est aussi intérieure qu’extérieure. À travers ces personnages et leurs épreuves, j’espère que chaque lecteur pourra voir au-delà du simple récit de chasse et percevoir la profondeur des leçons qui en émergent.

    Que cette histoire soit un voyage, une réflexion sur la place de l’homme dans le monde, et une ode à l’harmonie retrouvée entre l’homme et la nature.

    ​MOT DE L’AUTEUR

    Ce livre est né d’un battement ancien.

    Celui du tambour. Celui du cœur. Celui de la forêt.

    Il est né d’un rêve où les chasseurs ne tuent pas pour régner,

    mais marchent avec respect au milieu des esprits, des bêtes et des arbres.

    Un rêve où l’homme n’est pas le maître de la nature,

    mais son gardien éphémère — chargé de la défendre, de l’écouter... et parfois, de s’excuser.

    Les Gardiens de N’gazouakro est une histoire de transmission.

    Celle d’un village qui se souvient. Celle de trois hommes qui deviennent plus que des chasseurs.

    Celle d’un peuple qui comprend enfin que l’équilibre n’est pas un cadeau,

    mais une tâche sacrée — un fil tendu entre les vivants, les morts... et ceux qui ne sont pas encore nés.

    Pourquoi j’ai écrit ce livre ?

    J’ai écrit Les Gardiens de N’gazouakro pour rappeler ce que nous risquons d’oublier.

    Parce que dans un monde qui court, qui consomme, qui domine, il devient facile d’oublier que nous faisons partie d’un cycle — pas d’un trône.

    Que la forêt a une voix. Que les ancêtres nous observent.

    Et que nos enfants hériteront de nos choix — bons ou mauvais.

    J’ai écrit ce livre pour rendre hommage aux traditions orales, aux mythes africains, à la sagesse des vieux, aux silences de la terre.

    Pour montrer que la vraie force n’est pas dans la chasse, mais dans l’écoute.

    Que la bravoure ne se mesure pas en bêtes abattues, mais en héritage préservé. C’est une histoire d’équilibre.

    De responsabilité. De mémoire. Et surtout, c’est une invitation :

    À retrouver notre place dans un monde où tout est vivant. À faire la paix avec ce qui nous entoure...

    et avec nous-mêmes. À celles et ceux qui lisent ces pages :

    Que vous veniez du village ou d’ailleurs, que vous soyez chasseur ou rêveur, je vous confie ces mots comme on confie une graine.

    Semez-les dans votre mémoire.

    Racontez-les à vos enfants.

    Et surtout, souvenez-vous :

    La terre n’a pas besoin de nous pour vivre. Mais nous avons besoin d’elle pour rester humains.

    ​REMERCIEMENTS

    Écrire ce livre a été un chemin.

    Un sentier bordé de silences, de souvenirs, de voix oubliées... et d’ombres bienveillantes.

    Je remercie d’abord les anciens, vivants ou disparus, dont les récits et les regards m’ont guidé dans la nuit comme des étoiles.

    Merci à la terre de N’gazouakro, réelle ou rêvée, pour m’avoir inspiré ce souffle ancien que l’on appelle mémoire.

    À ma famille, pour la patience, l’amour et l’enracinement.

    À mes proches, pour leur écoute discrète et leur foi tranquille dans ma parole.

    Merci à ceux qui parlent peu, mais savent tant,

    à ceux qui marchent lentement dans la forêt,

    à ceux qui écoutent les pierres et les vents,

    à ceux qui savent que chaque bête a une âme,

    et que chaque silence est un message.

    À toutes les voix africaines — conteurs, chasseurs, sages, femmes du foyer, enfants curieux — qui nourrissent le monde de leurs vérités tranquilles : ce livre est aussi le vôtre.

    Enfin, merci à toi, lecteur, qui ouvres ce livre comme on ouvre une case ancienne.

    Puisse cette histoire te rappeler qu’on ne lit pas seulement avec les yeux,

    mais aussi avec le cœur, l’oreille... et la mémoire.

    ​INTRODUCTIONS

    Les Trois Grands Chasseurs de N’gazouakro

    Dans le village de N’gazouakro, niché au cœur des terres Akan, trois hommes règnent en maîtres sur l’art de la chasse. Ils ne sont ni rois ni guerriers, mais leur réputation dépasse de loin celle du chef du village lui-même (et ça, bien sûr, il ne faut surtout pas le lui dire !).

    BAMOUROU – Le Sage Ruseur

    Bamourou n’est ni le plus fort ni le plus rapide, mais il a une astuce pour chaque situation. On raconte qu’il peut piéger un buffle avec un simple fil de raphia et un sourire. Il aime surtout se vanter de ses exploits avec des récits où la réalité et l’imagination se confondent un peu... beaucoup.

    ZOBORO – Le Grand Musclé

    Zoboro, lui, mise tout sur la force brute. Il dit souvent :

    « Moi, je n’ai pas besoin de pièges ! Une bête, je la regarde dans les yeux et elle sait déjà que c’est fini pour elle ! »

    Le problème, c’est que ses histoires sont parfois encore plus exagérées que celles de Bamourou... et ses échecs tout aussi spectaculaires.

    N’GATOU – Le Malin Moqueur

    Petit mais rapide, N’gatou compense son manque de muscles par une vivacité et une langue bien pendue. Il adore tourner en ridicule ses deux rivaux, surtout quand ils échouent dans leurs démonstrations de force ou de ruse. Mais sous son air moqueur, il est aussi le plus observateur du groupe.

    Dans le village, chacun a son favori. Les anciens respectent la sagesse de Bamourou, les jeunes admirent la force de Zoboro, et les enfants rient aux histoires de N’gatou. Mais une question revient sans cesse : Qui est le plus grand chasseur de N’gazouakro ?

    C’est ainsi qu’un jour, nos trois héros décident de mettre un terme à cette question une bonne fois pour toutes... Mais comme tu peux t’en douter, ça ne va pas se passer comme prévu !

    ​CHAPITRE 1 : LE GRAND DÉFI DES CHASSEURS

    Scène 1 : La Dispute au Marché

    Ce jour-là, le marché de N’gazouakro vibrait comme un tambour de fête, vibrant d’arômes, de couleurs et de voix. Les étals croulaient sous les ignames fraîches, les poissons fumés embaumaient l’air d’une senteur familière, et les pagnes multicolores semblaient danser au rythme du vent. Le murmure des femmes, les cris joyeux des enfants, les appels rauques des marchands — tout formait une symphonie propre à ce village Akan, niché au cœur de la forêt.

    Au centre de cette agitation, une foule s’était formée autour de trois figures bien connues. Des enfants aux yeux

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