Vivre de la communication animale : c’est possible !

Par Tala Naya

Faire de sa passion pour les animaux une vocation durable est une ambition à portée de main. Cet ouvrage explore avec méthode l’art de transformer la communication animale en une véritable activité professionnelle. En alliant conseils concrets et état d’esprit entrepreneurial, il ouvre la voie à ceux qui rêvent de consacrer leur vie au bien-être animal. Plus qu’un simple guide, il inspire une réflexion profonde et propose un chemin structuré vers l’épanouissement personnel et professionnel. Une promesse : celle de découvrir comment allier amour des animaux et succès durable, tout en bâtissant un avenir porteur de sens

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Reconnue comme la communicatrice animale de la « dernière chance », Tala Naya a aidé de nombreux propriétaires à résoudre des situations critiques grâce à la communication animale et au magnétisme. À travers ce guide, elle transmet son expertise et les outils de sa méthode unique.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 8 mai 2025
• ISBN: 9791042262174

Aperçu du livre

Partie I

Mon histoire et mes questionnements

Chapitre 1

Mon parcours – de la juriste cartésienne

à la formatrice en communication animale

Le confinement 2020

Je pourrai dire que je suis née dans les chevaux. C’est vraiment comme ça que je le ressens. J’ai l’impression de toujours avoir eu des chevaux et des animaux autour de moi et qu’il a toujours été plus facile de les comprendre que de comprendre les humains. Aujourd’hui encore, je n’ai aucun mal à manipuler un cheval qui a envoyé plusieurs praticiens à l’hôpital alors que dire « je t’aime » à mon compagnon me demande tous les efforts du monde. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été celle qui montait les chevaux que personne ne voulait monter, qui caressait les chiens mordeurs ou qui approchait les chats inapprochables. Je pouvais me balader à côté d’un éléphant sauvage sans risque ou regarder n’importe quel cheval et vous dire l’endroit exact de sa douleur.

Cependant je n’ai jamais cru à la communication animale. Pour moi, c’était simplement de l’observation. Je connaissais les animaux, surtout les chevaux, je pouvais me mettre à leur place et savoir de quoi ils avaient besoin en un coup d’œil. J’étais plus cheval qu’humaine finalement. Mais lorsqu’on me parlait de communication animale sur photo je trouvais ça ridicule et une vraie arnaque.

J’étais ouverte au magnétisme parce qu’une praticienne m’avait régulièrement empêchée de faire des cauchemars et permis de dormir sereinement pendant des années, mais c’était tout ce que j’étais prête à accepter. Mon éducation était à l’antipode de la spiritualité. Certains auraient pu penser le contraire, car ma mère méditait et faisait du yoga, mais finalement elle restait une banquière cartésienne avant tout. Mon père, ingénieur, n’était pas non plus ouvert à tout ça. Aujourd’hui ils racontent à tous leurs amis qu’ils ne peuvent pas changer de voiture, car leur chat n’est pas d’accord !

Pour ma part, ma spondylarthrite et un traumatisme crânien m’avaient fait renoncer à l’équitation et aux métiers animaliers en général depuis bien longtemps. Le juridique avait été la seule option acceptable à l’époque et s’il y a bien un élément de base qui relie tous les juristes c’est saint thomas « je ne crois que ce que je vois ». Ma vie était bien partie en tant que juriste jusqu’en mars 2020 où tout a commencé à changer.

Mars 2020, le confinement est là. La veille jeunes fêtards que nous sommes, nous avons envie de passer une dernière soirée dehors tous ensemble. Nos bars, n’ayant pas envie de gâcher des fûts de bière, ferment les portes, mais nous, nous restons tous dedans à fêter ce dernier jour de liberté. Nous rentrons vers 6 h et quelques heures après nous nous précipitons chez nos familles à l’autre bout de la France pour éviter de passer 3 semaines enfermés dans un appartement à 3.

Quelques jours après être arrivée, le virus se révèle. Je fais la plus grosse grippe de ma vie. Une grippe qui a duré trois semaines. Trois semaines à dormir, à ne pas être capable d’aller jusqu’au canapé, à paniquer à la moindre gêne respiratoire. Mais trois semaines après j’ai la sensation de me réveiller en étant une autre personne. Une personne qui, elle, ne veut pas gâcher sa vie. Une personne qui ne veut pas rester dans un travail qui l’ennuie à mourir, un travail très loin de ses valeurs. Un travail qui finalement donne la boule au ventre. Un travail où on n’est jamais assez. Assez sage, assez bien habillée, assez forte, assez rigoureuse, assez sociable, assez froide, assez gentille, assez méchante, assez dure. Assez bien tout simplement.

Quelques jours après je tombe sur une pub d’un programme de développement personnel pour savoir qui l’on est et trouver son chemin. Et là, je fais la rencontre de S. puis d’une psy et tout s’explique. Après quelques tests, je suis « diagnostiquée » HPI, HPE et la grande mode : hypersensible. En 2020 c’est la mode, beaucoup de gens ressortent avec un profil neuroatypique, mais il n’empêche que ça me soulage parce que tout mon mode de fonctionnement est enfin expliqué. Je comprends tout et surtout dans ce programme on m’apprend à le gérer. On m’apprend à quel point ma vie de juriste, fêtarde, superficielle n’est pas faite pour moi. Pourquoi je suis tout le temps fatigué et pourquoi j’ai toujours l’impression d’être en décalage. On m’explique aussi pourquoi je me suis toujours sentie plus animale qu’humaine et on me donne des clés. Des outils pour arrêter de survivre et commencer à vivre. Ce fut un premier pas vers la communication animale, mais je ne le savais pas encore…

L’arrivée de Robyne

Juin 2020, nous pouvons rentrer chez nous. J’ai grandi avec des chiens. J’avais 6 mois de décalage avec le chien de la maison donc de ma naissance à mes 12 ans j’ai partagé ma vie avec lui. Parfois j’ai l’impression de ne jamais avoir réussi à faire mon deuil d’ailleurs. Mais j’ai toujours voulu un autre chien, ce qui n’était pas le cas de mes parents. J’ai attendu quelques années, mais les conditions n’étaient jamais parfaites pour le commun des mortels : appartement + travail à plein temps. Après le programme de développement personnel, j’avais beaucoup plus de tempérament, je savais poser mes limites, un peu trop fortement à l’époque, je me suis adoucie ensuite. Et je voulais un chien tout de suite et honnêtement de manière irréfléchie : je voulais un malinois.

J’ai donc pris toutes les annonces sur le bon coin et j’ai pris la première portée qui pouvait me vendre un chien le plus tôt possible. Je savais juste que je voulais une femelle ce qui était finalement super bizarre parce que je ne me suis jamais trop entendu avec les femelles, mais c’était comme ça. Le samedi suivant sur un coup de tête, je suis partie chercher Robyne, collier violet, celle qui deviendra l’amour de ma vie dans les années à suivre.

Le jour où j’ai rencontré Robyne, elle a essayé de me manger la joue ! On me l’a mise dans les bras, elle m’a léché la joue j’ai osé bouger ma main et elle m’a fait son grand cinéma. Heureusement à deux mois déjà, elle maîtrisait sa mâchoire ! Je suis repartie avec ce petit bout de chien hyper énervé contre la terre entière qui voulait manger tout le monde, qui me déchirait tous mes habits et qui attaquait tout ce qui bougeait. J’ai pu voir plusieurs éducateurs « comportementalistes » qui m’ont pour la plupart rétorqué qu’avec ce caractère elle serait euthanasiée à 6 mois. Heureusement ça n’a pas été le cas. C’est un coach de ring qui a sauvé les choses au début, puis le temps, la patience et surtout la communication animale.

Pour la communication animale, ma chienne ne m’a pas laissé le choix. Quelques mois après son arrivée, je me promenais en forêt. Ma chienne ayant un super rappel depuis ses 2 mois je la laisse en liberté. De toute façon, elle n’aimait pas les humains donc je ne risquais pas grand-chose et à 4/5 mois elle me préférait encore aux autres chiens. Je me promenais tranquillement, ma chienne libre et d’un coup je la vois partir vers un homme. Elle s’assoit le regarde et il vient me voir pour me dire « je suis désolée vous allez me prendre pour un fou, mais je fais de la communication animale et votre chienne me communique que c’est votre voie ». En effet, ce jour-là, je l’ai pris pour un fou ! Ceci est arrivé 3 fois dans le même mois. À la 4e fois, j’ai dit à celle qui est ensuite devenue une véritable amie « OK je vais m’initier si quelqu’un doit parler à mon chien c’est moi ». Merci Elo, Manifestation.

Ma rencontre avec S. : le début d’une aventure

Un jour, je rentre à l’Union chez mes parents et ma mère me parle d’une voyante qu’elle a vue au salon du bien-être de Toulouse. Moi, juriste cartésienne, la juge un peu les trois premières secondes puis je l’écoute et là elle me raconte sa séance qui était juste, précise, détaillée. Vraiment fascinante.

Ne sachant toujours pas ce que je voulais faire de ma vie, je décide d’aller voir cette femme. Peut-être aurait-elle quelque chose à me raconter. La séance me parle beaucoup, elle me parle elle aussi de communication animale. À l’époque je ne supportais pas ce mot ! Mais elle me déconseille de devenir entrepreneur, elle me conseille de rester juriste encore 5/6 ans et après de passer à mon compte. Je pleure. Je pleure beaucoup, je me sens désespérée de devoir rester dans ce monde que je détestais inconsciemment.

Une fois calmée, je décide de me balader dans les rayons à la recherche de la fameuse S. dont ma mère me parle depuis des années. Je la rencontre, elle est en soin et me dit de revenir dans une demi-heure. Je reviens et m’assois sur sa table. Elle commence et me dit tout de suite « Oulala vous, vous captez les émotions, énergies et informations à des kilomètres, vous devez être épuisée ». En effet, depuis des années j’étais épuisée tout le temps. Elle me parle de chevaux et de communication animal (ce qui me désespère une fois de plus).

On discute, elle ressent très fort mon hypersensibilité et entrevoit mes soi-disant capacités. Au bout d’une demi-heure je me sens pleine d’Énergie comme jamais je me suis sentie alors S. me dit que je n’ai pas besoin d’elle pour ça. Elle forme et je pourrais réussir moi-même à me nettoyer et me protéger de tout ce qui m’entoure. Je ne me pose même pas la question et je prends sa formation. Je veux ça : je veux de l’alignement, je veux me sentir bien, pleine d’énergie. Je ne veux plus être fatiguée, triste, en colère ou avoir la boule au ventre. Je veux passer ma vie comme je me sens après cette séance.

Je commence la formation en ligne et déjà ma vie commence à changer. Je me sens moins fatiguée, plus forte, moins émotive. En même temps, Robyne, continue à me ramener des personnes qui me disent de me former à la communication animale donc je passe le pas.

Nous sommes en septembre et j’enchaîne les deux jours avec S. et à la suite, le week-end de communication animale.

Pour être tout à fait honnête le premier jour de stage j’ai l’impression d’être chez les fous ! (J’adore raconter cette histoire, elle montre à quel point j’ai évolué et à quel point on peut partir de loin et être surpris !) J’arrive, je pleure, je ne sais pas pourquoi. Je n’arrête pas de pleurer et S. me dit « C’est normal que tu pleures il y a Marie à côté de toi ». Je suis en bout de rangée et à ma droite il y a un homme. Je comprends donc qu’elle me parle de Marie mère de Jésus et là je me demande vraiment où je suis. Elle nous parle de ses dragons protecteurs, du nouveau monde, d’extraterrestres et je me demande clairement ce que je fais là. La matinée passe et à midi je commence à être malade. Je vomis, j’ai des vertiges, etc. S. me dit de ne pas m’inquiéter, elle avait prévu de me faire passer sur la table : il y a des choses sur moi qu’elle avait remarquées.

Je m’allonge sur la table et là tout devient bizarre ! Plusieurs personnes me disent que mon âme a été enfermée dans un scanner par les extraterrestres, qu’ils ont mis des choses sur moi. S. rit et me dit de manière décontractée « ne t’inquiète pas j’en ai toujours une dans mes stages à qui ça arrive, la plus sensible de tous ». Je ne m’inquiète pas, je les prends juste pour des fous et j’en ai marre de vomir et d’avoir des vertiges. Alors je deviens le cobaye de 20 personnes. On me nettoie, on me fait sentir, on m’enlève des choses. Je sens tout puis je me relève et là plus de vomissement, plus de vertige. Je me sens 100 % bien et à nouveau moi-même. Je suis choquée, mais je suis bien obligée de dire que j’ai tout senti moi aussi… Donc peut-être que c’est vrai tout ça finalement, peut-être qu’ils n’ont pas tous pris des champignons avant le stage.

Je rentre chez moi et dans ma voiture je sens une présence, celle d’Hugo mon chien mort à mes 12 ans. Je m’arrête pour pleurer puis j’entends une voix qui n’est pas mes pensées « n’abandonne pas, tu es à ta place ». Je me demande clairement si je ne deviens pas folle à mon tour puis je rentre chez