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L' ERMITE
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Livre électronique232 pages2 heures

L' ERMITE

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À propos de ce livre électronique

Roman familial de fiction, l’histoire se continue avec Octave et Belle, qui racontent toutes sortes d’aventures au lac Memphrémagog.

Octave et Belle reçoivent la visite de gens venus d’autres mondes et de galaxies différentes. L’un d’eux se joint à leur famille, malgré plusieurs embûches.

Découvrez son histoire, celle d’Adam l’ermite.

Ce cinquième roman se veut un récit de partages de valeurs, avec un sens de l’honneur poussé par le désir d’aimer et de donner sans retenue. 
LangueFrançais
ÉditeurDistribulivre
Date de sortie21 févr. 2025
ISBN9782898650680
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    L' ERMITE - Roch St-Onge

    Préface

    Ce roman vient d’un Ermite que l’auteur a côtoyé dans sa famille du temps de sa jeunesse. Un grand-oncle qui a parcouru le monde, avec des valeurs apprises de tout un chacun. Rieur à ses heures, il savait raconter ses voyages. Il pouvait écouter l’autre pendant des heures pour ensuite le mettre en valeur. Souvent dénigré sans le connaître, un peu par tous, il a fait de sa vie une itinérance jusqu’à sa mort. Ce roman lui rend hommage.

    Chapitre 1 L’après-retraite

    Octave s’ennuie déjà après ses trois ans de préretraite. Il a gâté ses petits-enfants avec toutes sortes de défis. Souvent, il les amenait en vacances avec eux. Ils sont tous devenus d’excellents pêcheurs. Pour ceux qui voulaient peindre, Belle par sa présence essayait de trouver en eux l’âme de la peinture et du dessin dans une imagination débordante comme elle.

    Quelquefois, il se dirige vers son ancien bureau pour taquiner les plus jeunes, surtout les filles qui le considèrent comme un grand-père. Quand il revient de là, une certaine nostalgie s’installe en lui. La direction lui a fait une offre de consultant, agent de la faune et avec des projets spéciaux.

    Il en parle avec Belle qui lui dit :

    — Je ne veux plus que tu sois parti plus de deux jours. N’oublie pas, on a dit retraite ou semi-retraite.

    Octave la rassure en lui disant :

    — J’accepterai seulement un jour ou trois occasionnellement.

    Belle lui accorde ce maximum de temps, elle veut profiter de ce temps pour sortir avec lui.

    — J’essaie et si c’est trop lourd, je démissionne, répond Octave.

    Et doucement, il s’installe. Au travail, on apprécie ses connaissances et son expérience. On le consulte souvent pour continuer des projets existants. Il reprend ceux qu’il avait mis en place avec ses élèves de l’époque où il était prof. Il mettait des puces dans le cou des animaux sauvages qu’il pouvait attraper entourant son territoire de Georgeville. Ce projet avait enrayé au départ les braconniers et le piégeage illicite.

    Un soir, Belle, en discutant avec son mari, lui dit :

    — Il y a quelqu’un qui fouille dans notre jardin. Plusieurs légumes racines ne sont plus là.

    — Y a-t-il des traces ? demande Octave.

    — Aucune, dit Belle.

    — Finesse est-elle au courant ?

    — Oui, mais elle n’y peut rien.

    — Alors, je mettrais des caméras et on verra qui vient nous voler.

    Le lendemain, avec Belle et Finesse aux quatre coins du jardin, des caméras ont été installées pour le jour et deux autres infrarouges pour la nuit. Pendant près d’une semaine, rien ne se passe.

    Octave dit à Belle :

    — C’est un tour d’Arlequin, lui seul ne laisse aucune trace.

    — C’est bien possible, de répondre Belle !

    Attendons de la voir arriver avec sa femme Sourire et sa petite frimousse de joueur de tour. Trois autres semaines passent, rien de nouveau, si ce n’est que les caméras qui montrent que des images noires. Octave croit alors que ses caméras sont brisées. Ils les amènent au village chez un réparateur pour les faire ajuster et vérifier si elles sont endommagées.

    Il n’y comprend rien, rien d’anormal, sauf que ce réparateur remarque qu’une personne qui appose devant elle et sur la lentille un tissu noir pour empêcher de prendre une photo. C’est la seule explication logique. Belle s’aperçoit aussi que son blé d’Inde est pillé de façon continue. Ce qui la choque au plus haut point, c’est qu’elle se dit :

    — On a un détective dans la famille et il n’y peut rien.

    Octave demande à Finesse de l’aider.

    Finesse ne comprend pas, il n’y a aucune trace ni odeur.

    Comment faire pour coincer ce voleur ?

    Sur la fin de l’été, on récolte tous les légumes prêts à être mis en pots. Un grand feu est installé pour le cannage. Octave est mis à contribution pour amener les pots chauds au sous-sol dans sa chambre froide. En revenant au jardin, il s’aperçoit que quelques pots ont disparu.

    Finesse, qui est dehors, n’a rien vu. Pourtant, elle ne dormait pas. Elle se promenait autour de la maison et du jardin. Aucune odeur ni bruit ne l’ont alertée.

    Dans le décompte des pots, il s’aperçoit qu’il lui manque seize pots contenant différents légumes. Perplexe et songeur, Octave trouve la farce de moins en moins drôle. Alors, Belle décide de laisser les pots plus près de la maison afin de les surveiller davantage.

    — Mais qui vient marauder dans notre jardin ?

    — Qui a le culot de nous voler des pots sous nos yeux ?

    Les voisins de gauche et de droite viennent de s’apercevoir qu’eux aussi se font voler des outils de fermes : pelles, haches, pioches, râteaux ainsi que des poches de jute.

    Octave ne sait plus si c’est Arlequin.

    C’est devenu trop gros, ils doivent sûrement être plusieurs à chaparder de gauche à droite. Ce qui est troublant, c’est qu’il est le seul à avoir un jardin. Le soir même, on appelle Arlequin qui arrive avec Sourire et ses seize enfants. Octave est content d’accueillir tout ce monde. Belle et Sourire s’installent dans la cuisine, pendant que Finesse joue dehors avec les enfants.

    — Comme le temps passe vite, lui dit Arlquin, étant donné qu’ils ne se sont pas vus depuis plus d’un an. Il s’informe de ce qu’il y a de nouveau sur la terre.

    — Rien de spécial, lui répond Octave. Toi, qu’est-ce que tu as de nouveau à me dire ?

    Arlequin ne veut pas jouer au chat et à la souris, il réplique aussitôt :

    — Que veux-tu savoir ?

    — On me vole depuis deux mois, des légumes dans mon jardin. Je croyais, au départ, que tu me faisais une blague.

    — Moi ? dit Arlequin, surpris.

    — Deux mois c’est long. Je te l’aurais dit bien avant.

    — On ne cherche personne dans les dimensions ?

    — Je ne crois pas, répond Arlequin.

    — Le voleur ne laisse aucune trace ni odeur.

    — Je reviendrai avec la réponse, dit Arlequin, si je la trouve.

    Dans la cuisine, Belle et Sourire jasent de tout et de rien. Sourire désire les inviter à parcourir avec eux et les enfants les deux pôles de la terre. Un voyage qui durera trois jours.

    — Qu’en penses-tu ? demande-t-elle à Belle.

    — On ira quand j’aurai attrapé notre voleur de légumes. J’espère que l’expert se mettra au travail le plus tôt possible, dit Belle en riant.

    Arlequin et sa famille repartent en un clin d’œil. Après leur départ, Belle se rapproche d’Octave et lui demande ce qu’en pense Arlequin.

    — Sourire aussi ignore tout !

    — Demain matin fait un bon lunch, nous partirons pour deux ou trois jours en forêt. Finesse aussi sera du voyage, on trouvera notre voleur ou notre cambrioleur.

    — Apporte ton revolver et des balles, lui demande Belle.

    — Aussi, n’oublie pas la nourriture pour Finesse. Nous prenons le véhicule tout terrain (VTT) avec une remorque pour ramener tout le matériel volé. La veille du départ, nous nous traçons une route à suivre et une autre route pour le retour afin d’être assurés de parcourir le maximum de kilomètres en forêt.

    L’avant-midi, nous cherchons, dans les points d’eau, des traces particulières aux humains. Près d’un ruisseau, nous apercevons la trace d’un pied avec seulement quatre orteils. Belle sort le plâtre apporté et fait un moulage pour pouvoir identifier à qui appartient l’empreinte.

    — Est-ce un animal ou un homme ?

    Un peu plus tard, on arrête pour casser la croute et se dégourdir les jambes. Finesse avait le goût de prendre le large et elle revient trente minutes plus tard toute tremblante en hoquetant. Elle s’est fait attaquer par une bête énorme qui courrait aussi vite qu’elle. Elle se sauva et, grâce à des cachettes, elle a pu s’y cacher pour qu’il ne la retrouve pas.

    Belle et Octave ne savent plus quoi faire. On décide de demeurer sur place, monter la tente. Octave va ramasser du bois, il lui laisse son revolver bien chargé et demande à Belle de tirer un coup pour vérifier si elle peut l’utiliser sans peur et sans problème en cas de besoin. Avec son tout-terrain et sa remorque vide, il part et ramasse tout le bois mort qu’il rencontre. À certains endroits, il remarque que des arbres fraîchement coupés et ébranchés.

    Il revient à la tente avec un gros chargement de bois sec à faire brûler. La nuit est calme et silencieuse, si ce n’est que quelques cris d’animaux de la forêt. Même qu’Octave remarque que les animaux sont très placides, personne ne semble les troubler. Les oiseaux sont aussi abondants, donc cet animal ou cet humain ne chasse pas. Il est sûrement végétarien.

    En déjeunant le lendemain matin du troisième jour, on entend un gémissement qui vient de loin, de très loin, on dirait quelqu’un qui se lamente. Alors, nous pensons tous les deux à l’empreinte de pied au sol. Après déjeuner sur le chemin du retour, nous irons voir dans cette direction.

    Ils remarquent que le ruisseau qui passe tout près d’eux fut dévié pour créer un marécage. C’est évident qu’aucun castor n’a façonné ce barrage qui conduit l’eau au lac Memphrémagog. Cette transformation a créé une terre boueuse. On y découvre des empreintes de plusieurs pas avec quatre orteils.

    On prend la lecture sur le GPS, pour pouvoir revenir avec un expert. Belle photographie deux autres empreintes plus petites. Octave pense qu’ils sont nombreux. De retour à la maison, après avoir tout remisé, on pense à téléphoner à notre ami Simon, qui travaille au Zoo de Granby.

    Simon est bien là, nous l’invitons à la maison pour le dîner du lendemain. Nous constatons que, durant notre séjour en forêt, tout le jardin fut dévasté.

    Belle lui dit :

    — Selon le proverbe : Quand le chat est sorti, les souris dansent.

    — Les caméras ont pris quelques photos : des oiseaux, un chevreuil et une jambe toute poilue qu’on ne voit qu’à moitié. Qu’est-ce que c’est ?

    Octave part immédiatement pour Granby accompagné de Belle et Finesse. Dans le bureau de Simon, on voit toutes sortes de bêtes empaillées : des ours debout, un orignal avec des bois, des loups et d’autres petits rongeurs de la forêt québécoise.

    — Ces animaux sont différents des cougars.

    — En effet, tu n’as jamais revu Satan¹ ?

    — Non jamais, s’empresse de répondre Belle.

    Elle sort de son sac une empreinte.

    — Tu l’as bien moulée ! lui dit Simon. C’est peut-être celle d’un animal, mais je crois plutôt à un humain avec seulement quatre orteils.

    — Je croirais même que cet individu appartiendrait à une autre race que la nôtre, ajoute Octave.

    — Je ne sais pas, se questionne Simon. Demain, avant le dîner, je serai sur place, j’amène avec moi mon expert en empreintes animales.

    Un téléphone urgent surgit pendant leur conversation.

    Simon raccroche et dit à ses amis qu’il ne pourra pas être là, le lendemain et pas avant une semaine.

    Cet appel embête Octave, mais il lui dit :

    — Nous attendrons ton retour avec impatience.

    Depuis plus d’un an, ils ne se sont pas revus. Alors, Simon décide de les amener au restaurant pour le souper et en profite pour discuter de tout et de rien. Il s’informe d’Isabelle qu’il rencontre souvent et demande des nouvelles d’André.

    Belle lui raconte que son fils parcourt le monde à la recherche de trésors.

    — Vous devez vous ennuyer, les distances sont grandes même si la terre est petite.

    Octave ne veut pas trop en dire et change de sujet. Il veut parler de son voleur de légumes.

    Simon le rassure en lui disant que même un végétarien dans la nature doit manger de la viande de temps en temps.

    — Est-ce un animal ou un humain ? veut savoir Octave.

    — Si c’est un animal, il lui faut une femelle, affirme Simon, son ami. L’humain au contraire, c’est quelqu’un qui se cache.

    — De qui ?

    — De quoi ?

    Octave lui montre une photo prise avec sa dernière caméra.

    Simon lui dit :

    — C’est trop flou pour se faire une idée de ce que représente cette image. Attends ma visite, rétorque Simon. Ton jardin est vide, pour les malfaiteurs, il leur faut une habitation, une caverne pour emmagasiner les légumes pour l’hiver. Laisse aller les choses, s’il revient avant ma venue, je te laisse une cage pour le garder au frais, si tu le captures.

    Simon les laisse pour le dessert, car on le demande au bureau.

    Octave et Belle reviennent à la maison et demandent à Finesse de bien renifler les alentours et, au moindre changement d’air, de les avertir.

    Comme elle est la seule à l’avoir aperçue, elle est convaincue que c’est un animal.

    Avec son expérience vécue lors de toutes ses aventures, Octave n’a jamais pensé autre chose que le voleur est un être humain. La raison est simple, un animal ne vole pas de pelles, ni de pioches, alors il en déduit que c’est un humain.

    Mais vient-il de la terre ?

    Ce sera la surprise à rencontrer, peut-être des Humus ou des Himis, des dimensions ou du centre de la Terre. Arlequin n’a jamais affirmé que personne n’est venu sur terre pour y demeurer².

    Le temps se refroidit, les feuilles changent de couleurs, le tapis de la forêt cache toutes les empreintes. Octave et Finesse retournent au marécage, les traces ont toutes disparu. Il

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