À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTRICE
Nadine Lerandy a façonné son lien avec la littérature principalement à travers les œuvres de Marcel Pagnol et Régine Deforge. Son engagement envers la lecture s’est renforcé durant une période difficile de sa vie à Paris. Selon elle, les œuvres demeurent un précieux vecteur d’évasion et de préparation mentale face aux aléas de l’existence.
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Aperçu du livre
Émancipée - Nadine Lerandy
Nadine Lerandy
Émancipée
ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g© Lys Bleu Éditions – Nadine Lerandy
ISBN : 979-10-422-4516-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122- 5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122- 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335- 2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Préface
Une image contenant personne, rose, Art floral, sourire Description générée automatiquementNadler, 2018
Je souris, car cette photo a été prise le jour de la fête des Mères. J’ai entre les mains le bouquet que mon conjoint m’a offert, avec mes enfants. J’avais demandé ces fleurs et j’ai découvert que la pivoine rose se référait à un amour à la fois modeste, timide avec une touche de honte comme petit secret. Oui, j’ai honte de mon petit secret qui pourra être grossi, aux yeux de tout parent qui tient à son enfant comme à la prunelle de ses yeux.
J’ai écrit ce livre pour que mes enfants aient une trace de ce qui m’est arrivé, et qu’ils puissent comprendre ce que je leur ai fait subir, à eux et aussi aux autres membres de ma famille ; et même à l’ensemble du corps éducatif et plus largement à l’ensemble des travailleurs français, dont les Martiniquais à qui le gouvernement veut imposer la retraite à 64 ans ; car il faut que les choix qui sont imposés à la société soient mieux réfléchis à l’heure du changement climatique. Ce qui m’est arrivé ne doit pas se reproduire, c’est pourquoi je donne témoignage de mon histoire. Le gouvernement est en train d’utiliser cette histoire qu’il voudra révéler à un moment donné en vue de mettre à mal, peut-être, la titularisation des enseignants dans le futur. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes rencontrent des difficultés financières avec l’inflation. Ils s’engageront dans le Master 2 en vue d’accéder à un métier mieux rémunéré, mais avec les nouveaux outils du numérique j’entrevois que ces derniers pourraient rencontrer des difficultés mettant en cause leurs compétences réflexives.
Je ne suis pas opposée à la recherche, car je suis consciente que cette dernière ne dessert pas l’évolution, mais je suis également consciente des modifications qu’elle peut introduire et qui peuvent impacter tout comme impacte la disparition d’une espèce dans la chaîne alimentaire.
Avec la Mastérisation ouverte à tous, j’ai constaté comment les classes socioprofessionnelles les moins élevées se sont appauvries. Le travail manuel de ces salariés ne leur permet plus, du fait de l’inflation, de vivre correctement, mais plutôt de survivre avec de faibles revenus, jusqu’à ne plus pouvoir se loger correctement.
Je ne peux rester sans informer sur ce qui m’est arrivé. Advienne que pourra, car dans cette histoire c’est mon dernier-né qui m’aura permis de rentrer dans une phase de compréhension des torts. Les animateurs des diverses émissions en télé et en radio, ainsi que la musique à vocation éclairante et les sportifs m’auront accompagnée comme l’ont fait tous mes amis et mes enseignants.
J’ai passé ma vie à voyager pour enseigner.
Je suis originaire d’un département français, une île anciennement colonisée, devenue département d’outre-mer. Diplômée d’un Bac + 3 en géographie, j’ai commencé à travailler au sein d’une habitation monastique dominicaine qui était de la même voirie que le domicile de mes parents, dans le nord de mon île.
Durant deux années, mon premier emploi avait consisté à accueillir tous les publics et à présenter les expositions proposées, dans ce lieu de mémoire consacré aux arts et à la culture. Cette habitation était devenue un centre culturel de rencontre où les artistes qui veulent s’imprégner de la force des lieux y produisent et présentent leurs productions musicales, théâtrales, peintes, chantées ou chorégraphiées lors de manifestations programmées.
Les métiers d’art des compagnons du devoir y étaient aussi représentés sur les arcs en plein cintre de la chapelle et de la purgerie.
J’avais étudié l’histoire de la Caraïbe en licence de géographie, et j’aimais présenter l’histoire riche et diversifiée de cette habitation sucrerie, désormais inscrite à l’inventaire des monuments historiques et au patrimoine immatériel de l’humanité.
Sur fond d’amourettes de jeunesse, j’étais une animatrice promotrice du tourisme et du patrimoine dans un centre culturel de rencontre ; aujourd’hui, formée au métier de professeur des écoles qui n’enseigne pas. Je n’ai plus les moyens de me rendre dans les musées. En effet, à des individus sur cette terre, je reproche leur lâcheté, car lorsque sortant avec un individu qui ne savait que m’amener dans sa chambre chez ses parents, alors que la première fois, je pensais à des présentations parentales. Celui-ci en m’abandonnant sans me donner de nouvelles, m’a ainsi jetée dans les bras de celui à qui j’allais demander de me ramener chez moi, sans que celui-ci ne veuille s’exécuter, pour plutôt m’imposer un rapport, sans que j’aie identifié l’endroit comme mal famé.
Aussi, j’avais dû refuser les avances d’un collègue à mon lieu de travail. C’est vrai que les garçons, avec lesquels j’avais fricoté du temps de l’université, car j’avais une chambre d’étudiante en poursuivant mes études laborieusement jusqu’au Bac + 3, venaient visiter le site, ainsi que les expositions. Je me suis éloignée de ces derniers, en partant de mon île pour aller enseigner sur le continent sud-américain, car comme avait pu me l’écrire un client du centre culturel dans le livre d’or et une formatrice « je faisais preuve d’une grande disponibilité et capacité d’écoute, d’un discours rigoureux en restant à la portée des élèves, qui en sortaient riche d’un savoir qui semblait bien ancré ».
Mon poste au centre culturel, je l’avais obtenu grâce à ma lettre de motivation et mon curriculum vitae, qui était riche d’un premier stage effectué, en cours de formation universitaire en secrétariat bureautique, à la capitale.
Après mon enrichissement culturel, lié à la rencontre de
