Souvenirs Que L'on Oublie Pas

Par Gerard Roland

C’est avec grand plaisir que j’accepte l’honneur de préfacer la biographie, tant attendue, de mon oncle, l’illustre Gérard Roland. Avocat, homme d’affaires, passionné des belles lettres, il s’avère que mon oncle est aussi un écrivain de grand talent. Cet ouvrage, poli sans cesse, et repoli, à la manière de Boileau, illustre de manière, à la fois, raffinée et complexe, une vie remplie d’aventures et d’accomplissements, qui incluent, un leadership exemplaire pour ses cadets, un mariage modèle, avec ma tante Yanique, son « poto mitan, » et une postérité à faire envier, pour ne citer que ceux-là.
Mon oncle Gérard, septuagénaire, originaire des Cayes, a eu le privilège de connaitre l’Haïti d’antan. Il représente une source intarissable d’histoires de l’époque, de blagues, et d’anecdotes, qu’il s’est fait le devoir de partager à travers les pages qui suivent. Peu importe la situation courante de notre pays, –une tragi-comédie des plus désagréables à mon avis, – Tonton Gérard fait constamment preuve d’un optimisme infatigable, dont cette génération, désenchantée malgré elle, pourrait bien profiter. Dans cet ouvrage, il présente bien des alternatives et des solutions pragmatiques, pour combattre le pessimisme et le laisser-aller qui sont devenus bien trop courants chez nos citoyens et le gouvernement qui les dirige.
« Toutiste » comme on dit chez nous, tonton Gérard dit souvent, de son ton à la fois taquin et rêveur, « Sam ta fè si m te jèn... si’m te gen swasann dizan... » Aussi accompli qu’il soit, mon oncle Gérard demeure avant tout, un étudiant de la vie...un insatiable étudiant...dont nous pouvons tous tirer exemple. Je vous invite donc cher lecteur à, tout comme moi, vous laisser transporter et inspirer par cette œuvre d’art.
Amandine Rolland

• Langue: Français
• Éditeur: Gerard Roland
• Date de sortie: 2 mars 2023
• ISBN: 9781959820062

Gerard Roland

I am Gerard Roland, a septuagenarian.From 1951 through 1959, I attended Catholic School in Cayes, Haiti at the level of Grammar, Elementary, and Middle School.1959 through 1965 I attended secondary level of education at Lycee A Petion in Port Au Prince, Haiti and Course des Humanities concurrently.In 1965 I attended Wondel Aviation in Montreal Canada. I had to forfeit that pursuit for family reasons.In 1967 I returned to Haiti in hopes of pursuing college level studies but opted for the opportunity of a residency in the USA.In 1968 I moved to New York, USA and started a new phase in my life. I have attained the reality of emancipation being financially responsible for my life. It was then that I landed my 1st ever employment. The same year, I attended the Delehanty Institute in NY for the study of electronic technology.In 1971 I relocated to Miami Florida where I landed my first employment as a trainee in the field of Medical Imaging Apparatus maintenance.In 1972 I attended the University of Miami Jackson Memorial Hospital for the studies of Radiologic and Nuclear-Medicine Technology.I worked in the field for the better part of the 70's.In 1975 I joined the US Army and graduated from Basic Training. And discharged from service.I got married in 1978. That same year I went back to Haiti taking a temporary job as a technical advisor for the public health department.In 1979 I went back to the US in Philadelphia Pennsylvania, worked for GIrard Hospital in the Radiology department until 1985.In 1985 I worked at Community Healthcare in Philadelphia in charge of their X-Ray department until 1992.In 1992 I engaged in a partnership with a Dr friend of mine in Com U Med, a Mobile EKG / X-Ray / Holter-Monitor Service to people with mobility challenges in Philadelphia. The demand for our service was overwhelming and it was a challenge finding qualified workers. Because of that we had to dissolve our service in 1996.In 1996 through 1998 I attended Lincoln University in Philadelphia and earned a Masters Degree in Administration.IN 2005 I entered Law School in Haiti and graduated in 2009 and was accepted in the BAR that same year.In 1996 I opened Oak Lane Medical Center in Philadelphia which is in operation to date.During all these motions I have built a 30 room hotel in Haiti and maintain a part-time operation in a Law Practice in Haiti. Last but not least, I successfully raised 4 children that are the pride of my life.

Aperçu du livre

Souvenirs Que l’on n'oublie pas

Mémoires

Par Gérard Roland

La Cathédrale des Cayes

L’église où se sont mariés mes parents, où j’ai été baptisé, où j’ai reçu ma première communion, est bien un monument d’importance capitale dans mon histoire personnelle.

La messe du dimanche en uniforme : veste bleue, chemise blanche, cravate blanche, pantalon blanc, à la file indienne disciplinée, depuis l’école était sacrosaint.

Cette cathédrale au cœur de la ville était présente dans les âmes comme dans les cœurs des citadins.

Dédicaces

Je dédie cet ouvrage à ma femme, de 39 ans ma compagne, Yanique Estriplet Roland qui depuis tout ce temps n’a jamais failli à combler mes espérances, à nos enfants Conrad, Jeffrey, Matthew et Samuel pour toutes les joies dont ils nous comblent.

A ma maman Eliante Rousseau- Rolland, à qui je suis redevable du goût des sacrifices et de la patience, éléments nécessaires à la construction de tout œuvre, et à tous ceux qui m’ont encouragé dans cet effort. Spécialement mon frère Titite Claude Vernet Rolland pour ses suggestions, à mon fils Conrad pour ses suggestions, sans oublier mes nièces, Christina et Amandine Rolland, qui ont été les premières à s’intéresser à la lecture du manuscrit, à mon fils Matthew : Docteur Matthew Roland pour son support technique.

Je ne peux en l’occurrence résister au devoir d’honorer la mémoire de quelques proches qui ont, trop tôt, atteint leur destin, mon frère Dr. Exzer Rolland, Dr. Harry Charles, Dr. Serge Laguerre, Dr. Eli Vincent, Harry Anglade, Maitre Paulin Damas, mon beau-frère, Maitre Francillon Israël, mon beau cousin. Les frères Jean Edouard et Harald Nassar, Maitre Joubert Neptune, Gerald Fanfan. Ils ont tous de leur vivant, d’une manière ou d’une autre, impactés ma vie.

A tout ce monde et à bien d’autres, mille mercis.

Gérard Roland

Préface

C’est avec grand plaisir que j’accepte l’honneur de préfacer la biographie, tant attendue, de mon oncle, l’illustre Gérard Roland. Avocat, homme d’affaires, passionné des belles lettres, il s’avère que mon oncle est aussi un écrivain de grand talent. Cet ouvrage, poli sans cesse, et repoli, à la manière de Boileau, illustre de manière, à la fois, raffinée et complexe, une vie remplie d’aventures et d’accomplissements, qui incluent, un leadership exemplaire pour ses cadets, un mariage modèle, avec ma tante Yanique, son « poto mitan, » et une postérité à faire envier, pour ne citer que ceux-là.

Mon oncle Gérard, septuagénaire, originaire des Cayes, a eu le privilège de connaitre l’Haïti d’antan. Il représente une source intarissable d’histoires de l’époque, de blagues, et d’anecdotes, qu’il s’est fait le devoir de partager à travers les pages qui suivent. Peu importe la situation courante de notre pays, –une tragi-comédie des plus désagréables à mon avis, – Tonton Gérard fait constamment preuve d’un optimisme infatigable, dont cette génération, désenchantée malgré elle, pourrait bien profiter. Dans cet ouvrage, il présente bien des alternatives et des solutions pragmatiques, pour combattre le pessimisme et le laisser-aller qui sont devenus bien trop courants chez nos citoyens et le gouvernement qui les dirige.

« Toutiste » comme on dit chez nous, tonton Gérard dit souvent, de son ton à la fois taquin et rêveur, « Sam ta fè si m te jèn… si’m te gen swasann dizan… » Aussi accompli qu’il soit, mon oncle Gérard demeure avant tout, un étudiant de la vie…un insatiable étudiant…dont nous pouvons tous tirer exemple. Je vous invite donc cher lecteur à, tout comme moi, vous laisser transporter et inspirer par cette œuvre d’art.

Amandine Rolland

Essai de biographie.

G. Roland Licencié en Droit avocat.

De tous les défis auxquels j’ai fait face dans mes jours, écrire demeure celui qui m’a donné vraiment du fil à retordre. En effet, que de manuscrits ai-je détruits, égarés ou même consciemment effacés de ma mémoire de peur de me lancer dans cette aventure envoûtante qu’est l’écriture.

J’accepterais volontiers d’exposer les chapitres de ma vie, tant il y aurait beaucoup de leçons potentiellement profitables pour les générations futures, même si certains pourraient trouver ma proposition un peu osée. Quoiqu’il en soit il me serait difficile de vouer une telle initiative à l’indifférence et j’en serais justement navré.

Plutôt que de se taire et de choisir de partir de la vie sans dire un mot, il est à mon égard méritoire que d’y remettre un petit peu de ce que l’on a reçu et de le transmettre. L’écriture étant une initiative engageante, on l’on approche avec prudence. Selon moi, il y a bien des faits que je ne peux relater sans froisser la susceptibilité de gens encore vivants ou trahir la mémoire de bien des disparus.

Comme je me trouve déjà, malgré moi, au seuil de cette aventure, je voudrais, d’entrée de jeu, noter qu’il ne s’agit pas d’une œuvre académique, pas même d’une biographie à proprement parler, mais de ma perspective sur un passé très lent à se dissiper de ma mémoire et dont je voudrais me décharger.

Évidemment l’homme authentique prend bien soin de ce qu’il fait, surtout quand il s’agit d’une initiative telle que l’écriture, qui ne saurait être sans conséquence. On imagine les dégâts d’une assertion erronée, d’une allégorie en dehors de son contexte ou d’un excès quelconque de langage, et donc on a peur. Mais l’appel est si fort et la musique de la sirène si envoûtante que, volontiers je ferme les yeux, me laissant transporter par la fantaisie de la mémoire.

On aura beau voulu être précis et exhaustif mais les caprices de la perception et l’inexorable subjectivisme interviennent parfois et nous prennent au dépourvu. Si j’omets ou si je relate des faits qui n’ont pas de mérite dans cet effort, je demande votre indulgence car ce ne sera jamais par malice.

J’ai résisté des années contre l’impulsion d’écrire et si en cette dernière minute, je plis, c’est que c’est plus fort que moi. Je voudrais par ces pages accomplir un devoir envers les générations futures, à qui je dois, à mon avis, un rapport sur la condition humaine chez nous, à la tradition de nos devanciers qui ont offert si généreusement au monde la somme de leurs visions, de leurs expériences et de leur sagesse.

Il est de bon ton que je me présente, et que je vous parle de moi-même un petit peu, puisque c’est de ma perspective que la narration de