Requiem pour deux villes: Qu’est-ce qui unit vraiment les gens ?

Par Editorial Trascendental

"Requiem pour deux villes" est un roman historique qui entremêle la vie de plusieurs personnages dans le contexte tumultueux de la Révolution française et des troubles sociaux à Londres. L'histoire se déroule dans deux villes emblématiques de la fin du XVIIIe siècle, montrant comment les destins individuels se croisent avec les événements cruciaux de l'époque.

A Paris, l'intrigue suit Jacques Durand, un jeune révolutionnaire passionné luttant pour l'égalité et la justice sociale. Son chemin croise celui de Marie Lefèvre, une courageuse couturière dont la famille subit les conséquences de l'oppression aristocratique. Tandis que Jacques s'engage dans les cercles radicaux qui mènent l'insurrection, Marie devient un symbole de résistance parmi les défavorisés de la ville.

A Londres, l'avocat Samuel Hastings se trouve à la croisée des chemins moraux lorsque son amitié avec Lord Edward Montgomery le confronte à des dilemmes éthiques et politiques au cours des années qui précèdent la Révolution française. Pendant ce temps, Emily Sinclair, une jeune femme aux origines modestes, se retrouve prise dans un tissu d'intrigues et d'ambition lorsque son destin se confond avec celui de Lord Montgomery.

• À travers des personnages vifs et complexes tels que Jacques Durand, Marie Lefèvre, Samuel Hastings et Emily Sinclair, les lecteurs vivront un voyage émotionnel et psychologique qui leur permettra de mieux comprendre les motivations humaines en période de crise et de changement.
• À travers les conflits et les dilemmes éthiques auxquels sont confrontés les personnages, les lecteurs seront invités à réfléchir sur la nature humaine, le pouvoir des décisions individuelles et l'impact des circonstances historiques sur la formation du caractère humain.

• Langue: Français
• Éditeur: Trascendental
• Date de sortie: 9 juil. 2024
• ISBN: 9798224847785

Aperçu du livre

Contenu

Introduction

Chapitre 1

Épisode 2

chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29

Chapitre 30

Chapitre 30

Chapitre 32

Chapitre 33

Chapitre 34

Chapitre 35

Chapitre 36

Chapitre 37

Chapitre 38

Chapitre 39

Chapitre 40

Chapitre 41

Chapitre 42

Chapitre 43

Chapitre 45

Chapitre 46

Introduction

Dans les annales du temps, il existe des chapitres sombres que l’humanité préfère oublier, mais qui persistent comme des ombres inquiétantes dans la mémoire collective. C'est l'histoire de deux villes à l'heure de changements et de bouleversements, où les destins d'hommes et de femmes s'entremêlent dans le tumulte de la Révolution française.

Dans le Paris du XVIIIe siècle, une ville de splendeur et de misère se retrouve à l'épicentre d'un conflit qui va ébranler les fondements de la société. Les rues pavées résonnaient des voix du mécontentement, tandis que les inégalités sociales et l’oppression ancestrale alimentaient la flamme de la rébellion. Ici, parmi les palais dorés et les ruelles oubliées, la promesse de liberté et de justice brûlait dans le cœur des dépossédés.

En revanche, de l’autre côté de la Manche, le Londres brumeux de l’époque géorgienne était un phare de stabilité et de conservatisme. Cependant, sous la surface policée de la société, des murmures de changement se faisaient également entendre. Les échos de la Révolution américaine ont résonné dans les couloirs de l’élite, tandis que les graines du mécontentement germaient dans le sol fertile des inégalités britanniques.

C’est dans ce contexte mouvementé que nos personnages voient leurs destins s’entremêler. À travers leurs yeux, nous verrons comment les frontières entre le bien et le mal s’estompent en temps de crise, comment l’amour et la loyauté sont mis à l’épreuve sous l’ombre de la guillotine et comment l’espoir surgit même dans les moments les plus sombres de l’histoire.

« Requiem for Two Cities » est plus qu'une narration d'événements historiques ; est un voyage émotionnel à travers la lutte pour la dignité humaine, la rédemption personnelle et le pouvoir transformateur du sacrifice. Dans les pages qui suivent, nous découvrirons comment deux mondes se heurtent et se transforment, laissant une marque indélébile sur le tissu même de l'histoire.

Préparez-vous à entrer dans une époque de passions déchaînées et de décisions cruciales, où chaque page rappelle que, dans la bataille entre l'oppression et la liberté, le destin des nations peut dépendre du courage de quelques-uns et du sacrifice du plus grand nombre.

Bienvenue dans « Requiem pour deux villes », où l'écho de la révolution résonne éternellement dans l'âme de ceux qui ont assisté à son passage.

Chapitre 1

Le seuil du changement (actuel)

C’était une époque de contrastes extrêmes, c’était le siècle du progrès technologique effréné et de la déconnexion humaine, c’était l’époque de la mondialisation et de la fragmentation culturelle, une époque d’attentes dépassées et de rêves brisés. Nous étions connectés comme jamais auparavant, mais toujours aussi déconnectés.

A cette époque, la mégapole de Néo-Londres était dirigée par un PDG aux mâchoires carrées et un influenceur au visage impeccablement dessiné, tandis qu'à Néo-Paris régnaient un magnat aux mâchoires tout aussi fortes et un artiste de renommée mondiale. Il était évident pour tous les puissants de l’entreprise que les deux mondes vivaient quotidiennement le miracle de l’expansion numérique et que le statu quo ne changerait jamais.

C'était l'année 2075 après la Fondation. Hier comme aujourd’hui, des révélations technologiques ont été accordées à la Néo-Terre. Un prophète cybernétique avait prédit que le jour où Mme Technosoft aurait 25 ans, un cataclysme virtuel dévorerait Néo-Londres et Néo-Westminster. À peine deux décennies s'étaient écoulées depuis que l'IA de Zero Street parlait au travers d'hologrammes et d'interfaces, ce qui n'ajoutait pas grand-chose à l'originalité de notre époque. Moins de nouvelles spirituelles étaient reçues à Néo-Londres concernant une alliance formée dans la ceinture d'astéroïdes par des citoyens du noyau central, et ces nouvelles étaient plus pertinentes pour les humains que n'importe quelle communication de l'IA de Zero Street.

Le néo-Paris, moins favorisé en termes d'avancées technologiques que son rival au bouclier et au trident, naviguait doucement sur un chemin semé d'innovation, d'art et de divertissement, mais aussi d'inégalités, de contestations et de résistances. Il a créé une monnaie numérique qui a été dépensée avec voracité. Sous la direction de ses dirigeants, elle s'est livrée à des actes d'humanité supposée, comme la sanction publique d'un développeur qui refusait de mettre en œuvre un algorithme de surveillance, puni par la suppression de son accès à Internet, ses deux mains coupées et sa désactivation. . votre langage de programmation. Mientras tanto, crecían en los vastos distritos de la antigua Europa y del viejo Cinturón de Asteroides rascacielos marcados para ser derribados para construir una nueva generación de plataformas de vida artificial, dotadas de lógica y capacidad de sentimientos, de las que se conservaría un recuerdo espantoso dans l'histoire. À cette époque, certains agriculteurs du Nouveau Monde utilisaient des charrettes branlantes, couvertes de poussière, qui sentaient le fumier et servaient d'abri aux drones, et que la Ferme, la Méchante, avait choisies pour devenir le véhicule de sa révolution imminente. Mais la Ferme et le Chariot travaillaient en silence, et personne n'entendait l'écho sourd de leurs mouvements, même si l'on soupçonnait leurs préparatifs de trahison et de déloyauté.

Dans le néo-Londres, il y avait à peine assez d’ordre ou de sécurité pour justifier une auto-célébration numérique. Il ne se passait pas une nuit sans cyberattaques et intrusions audacieuses dans les systèmes, même dans la Zone Centrale elle-même ; Des avis avaient été placés sur tous les nœuds avertissant que personne ne devait quitter le réseau sans crypter ses données dans le Cloud, pour assurer sa protection au retour ; Le hacker nocturne s'est transformé dès l'aube en consultant en sécurité de haut niveau et, lorsqu'il a été découvert et dénoncé par ses complices, il les a éliminés avec son titre de CTO, les déconnectant sans pitié et s'enfuyant sur sa cybermonture. Les services de messagerie ont été pris dans une embuscade tendue par des gangs de hackers ; Trois d'entre eux ont été neutralisés par l'opération de sécurité qui escortait les informations, épuisant leurs programmes défensifs et éliminés par le reste des attaquants, qui ont pillé les données sans plus de résistance.

Le PDG de Neo-London, bien qu'étant un puissant potentat, a été contraint de suivre les ordres d'un entrepreneur audacieux qui exigeait son portefeuille ou sa réputation, et qui a dépouillé l'illustre personnage au milieu de ses nombreux assistants. Les pirates ont volé des données confidentielles sur les serveurs de l'entreprise, même dans les salles de conférence du Central Core ; des agents de sécurité se sont rendus dans les quartiers périphériques pour confisquer du matériel de contrebande ; La cyber-foule a affronté les agents de sécurité et elle a affronté la foule, et personne n'a été surpris par ces actes qui faisaient partie de la vie quotidienne.

Pendant ce temps, le programmeur était recherché et travaillait sans relâche. Il a éliminé des réseaux de longues files de criminels de toutes sortes, le hacker capturé le mardi précédent a été déconnecté samedi ; Le matin, les systèmes de dizaines d'utilisateurs ont été marqués d'une alerte rouge et la nuit, ils ont brûlé lors de manifestations devant le siège ; Aujourd'hui, il a éliminé un virus redouté, et demain, un bug qui compromettait la stabilité d'un système critique.

Toutes ces choses, et mille autres semblables, se produisaient dans le Néo-Paris et le Néo-Londres en 2075 après la Fondation ; Pendant que la Ferme et le Chariot travaillaient sans être vus, les deux magnats aux mâchoires fermes et les deux artistes, l'un laid et l'autre beau, avançaient avec détermination, guidant leurs royaumes et des milliers d'êtres insignifiants, les créatures de cette chronique, à travers les sentiers. qui s'ouvrait devant eux.

Chapitre 2

Le Messager (XVIIIe siècle)

C'était une froide nuit de novembre alors que le wagon postal avançait péniblement le long de la route de Douvres, gravissant la pente raide du mont Shooter. Un épais brouillard enveloppait la vallée, se levant comme un voile fantomatique alors que les chevaux épuisés et couverts de boue luttaient pour avancer. Le cocher, le garde et les passagers gardaient l'espoir d'atteindre le sommet.

A côté de la voiture, deux hommes masqués suivaient à pied la marche. Personne n’aurait pu distinguer leurs visages ni deviner leurs pensées au milieu de l’obscurité et de la méfiance qui caractérisaient ces temps turbulents.

Le garde-carrosse, muni d'un tromblon et de plusieurs pistolets, surveillait attentivement les voyageurs et la route, craignant toute rencontre inattendue. Les temps étaient dangereux et les soupçons allaient bon train parmi ceux qui parcouraient les routes solitaires. Le cocher, exaspéré par la fatigue des chevaux et la lenteur de la montée, cria : Chevaux ! Un dernier effort et nous aurons vaincu cette pente infernale ! Arre, paresseux !

Le cheval de tête, fouetté au milieu de ses mouvements réticents, se débattit une fois de plus et entraîna le reste de l'attelage avec lui. La voiture continuait sa route, soufflant et grinçant, tandis que le brouillard et la sueur des chevaux se mêlaient à l'air glacial de la nuit.

Au loin, un cavalier galopait sur la pente. La voix rauque du garde résonnait dans la brume : « Stop ! Arrêtez ou je tire ! »

Le cavalier arrêta son cheval et demanda avec insistance : « Est-ce la malle-poste de Douvres ?

Le garde, alerte, mais un peu moins tendu en reconnaissant le cavalier, répondit prudemment : « Et qu'importe ?

Le cavalier insista : « Est-ce la malle-poste de Douvres ?

Et pourquoi tu demandes?

Je dois parler à un passager. Son nom est Jarvis Lorry.

Le voyageur nommément désigné fit un pas en avant, mais la méfiance sur les visages des autres passagers et du gardien le fit s'arrêter.

Le tromblon étant en position d'alerte, le garde a dit au cavalier : Si vous êtes celui que vous prétendez être, approchez-vous lentement. Et si vous portez des armes, ne les bougez pas, sinon vous serez un homme mort avant de tirer.

Le cavalier s'approcha avec prudence. Je m'appelle Jerry, dit-il d'une voix rauque, J'ai une lettre de Tellson. Le voyageur reconnut le messager et s'avança, tandis que les autres passagers, soulagés, retournèrent rapidement à l'abri de la voiture et fermèrent les portes.

En voyant la lettre livrée, le garde eut un regard suspicieux, mais finit par laisser passer le messager. Ils reprirent leur marche, descendant maintenant la pente couverte de brume, tandis que le garde et le cocher échangèrent leurs impressions sur la réponse singulière du voyageur.

Chapitre 3

Les voiles de la nuit

C'était surprenant, pensa John en arrivant dans la ville dans l'obscurité de la nuit, à quel point chaque maison enveloppée d'ombres semblait cacher ses propres secrets, chaque pièce contenait ses mystères et chaque cœur battant gardait une énigme pour les autres, même pour les autres. pour ses proches. Dans ce mystère se cache quelque chose de plus déconcertant que la mort elle-même.

John marchait régulièrement dans les rues, son esprit rempli de pensées sombres alors qu'il transportait avec lui un message crucial. Les ombres de la nuit s'allongeaient sur les façades, rendant les contours des bâtiments flous et suggestifs, comme s'ils cachaient plus qu'ils ne révélaient. Pendant ce temps, le cocher Jerry trottait vers Londres, s'arrêtant en chemin dans les tavernes, mais restant toujours seul, le chapeau baissé jusqu'aux sourcils. Ses yeux, profonds mais sans réflexion, semblaient éviter tout contact alors qu'ils observaient prudemment leur environnement.

Non, Jerry, cela n'a rien à voir avec toi, marmonna-t-il en réfléchissant à la réponse qu'il emportait avec lui. Je ne peux pas m'empêcher de penser que quelque chose ne va pas, pensa-t-il en se grattant la tête, révélant ses cheveux noirs et en désordre. La nuit s'approchait du car postal en direction de Douvres, le remplissant d'une atmosphère chargée de tension. À l’intérieur, trois individus inconnus faisaient face à leurs propres fantômes intérieurs, chacun aussi énigmatique pour les autres que s’ils appartenaient à des mondes différents.

Les phares de la voiture clignotaient faiblement à travers les vitres embuées, créant une illusion de mouvement constant. Pour M. Lorry, son esprit était transporté vers Tellsone Banking, où les transactions financières se déroulaient comme si l'argent lui-même avait sa propre vie. Mais, même dans le confort relatif de la voiture, un sentiment de malaise persistait chez M. Lorry. Une voix dans sa tête répétait sans cesse : Depuis combien d'années es-tu enterré ? Dix-huit ans.... L'idée d'avoir découvert des secrets pendant si longtemps le tourmentait, tandis que l'ombre de Tellsone Banking et les visages inconnus autour de lui s'entremêlaient dans ses pensées.

A l'aube, alors qu'il regardait le soleil se lever à l'horizon et peindre le ciel de tons dorés, John se murmura : Dix-huit ans enterrés... La révélation le laissa stupéfait, sentant comment la lumière du nouveau jour éclairait les anciennes ombres.

Chapitre 4

Préliminaires

Lorsque la voiture est arrivée à la gare d'Innisport au milieu d'une chute de neige, le portier de l'hôtel Evergreen a ouvert la porte avec un geste respectueux. Sortir de la ville en hiver était considéré comme un exploit et les voyageurs qui osaient le faire étaient accueillis avec admiration. Des trois passagers, un seul méritait d'être félicité pour son courage, les deux autres étant déjà partis vers leurs destinations respectives. L'intérieur de la voiture, avec sa sellerie mouillée, sa mauvaise odeur et son obscurité, ressemblait plus à une niche qu'à un véhicule, et son occupant, enveloppé dans un épais manteau, recouvert d'un bonnet de laine et jusqu'au cou dans la boue, se tenait là. . Cela ressemblait beaucoup à un gros chien mouillé.

Walker, a demandé M. Conrad, y a-t-il des trains qui partent pour Willowtown demain ?

-Oui monsieur; Si le temps tient et que la neige ne bloque pas les pistes, le départ sera à deux heures de l'après-midi. Voulez-vous que je vous prépare une chambre ?

— Je ne vais pas encore me coucher, mais donne-moi une chambre et trouve un coiffeur.

-Très bien. Viens par ici, chevalier. Accompagnez le monsieur jusqu'à la suite Evergreen, et remontez sa valise et son eau chaude. Vous trouverez la cheminée allumée dans la suite, monsieur. Allez avec l'homme et enlevez ses bottes. Courez chez le coiffeur et amenez-le à la suite Evergreen.

La suite Evergreen, toujours destinée aux voyageurs arrivant en voiture d'hiver, avait la particularité qu'un type de personne entrait et un autre sortait. Ainsi, le portier, deux femmes de chambre, plusieurs serveuses et le directeur de l'hôtel faisaient des allers-retours de la cuisine et de la lingerie à la suite quand, au bout d'un moment, en sortit un homme d'une soixantaine d'années vêtu d'un costume marron. , un peu usé mais très propre et élégant. La salle à manger était vide. Près de la cheminée se trouvait une petite table préparée, probablement pour le voyageur en costume marron, qui s'en approcha et s'assit près du feu, immobile comme