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La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5
La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5
La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5
Livre électronique83 pages1 heure

La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5

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À propos de ce livre électronique

Quand Fran Goode m'a embrassé pour me dire au revoir, il y a quatre ans, il a emporté mon cœur.

Certes, nous avions des raisons de rompre, mais elles me semblent toutes stupides maintenant. Et je sais que j'aurais dû passer à autre chose depuis longtemps, mais cet homme est gravé dans ma mémoire : son sourire, son baiser, ces longues nuits inoubliables dans son lit.

Alors, à la place, je me retrouve à rouler dans la montagne, la veille d'un blizzard façon O'Leary, vers le chalet isolé de Fran.

J'ai besoin de le revoir, de regarder dans ces magnifiques yeux noirs et de découvrir, une fois pour toutes, si l'étincelle qui flambait entre nous s'est éteinte… ou si elle a brûlé comme un phare depuis tout ce temps.

LangueFrançais
ÉditeurMay Archer
Date de sortie17 juin 2024
ISBN9798227715555
La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5

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    La Lumière, Tomber amoureux à O'Leary, T 4.5 - May Archer

    CHAPITRE UN

    MARK

    « D’accord, explique-nous encore une fois parce qu’on ne comprend toujours pas, Mark. » Les yeux verts de Liam Mason me regardaient par-dessus la vitrine de la boulangerie Fanaille, où je préparai ma dernière commande de la matinée.

    Derrière lui, Brian Carr acquiesça avec véhémence et croisa les bras sur sa poitrine comme le moins intimidant des hommes de main. « Ouais, Mark. On comprend super pas.

    — Bien peur de ne pas saisir non plus, gamin, lança le vieux Henry Lattimer depuis sa table de l’autre côté de la boulangerie. Et, ajouta-t-il en aparté à son petit-fils, Everett, je suis habituellement pas long à la détente. »

    Je pris une profonde inspiration. « J’ai dit : Je ne peux pas venir au cinéma cette après-midi parce que je vais au chalet de Francis Goode sur Jane’s Peak pour lui apporter des cookies ou quoi et pour lui dire, vous savez, bonjour. » Je souris brillamment. « Et alors ? »

    Je mentais.

    M’aventurer sur le versant de Jane’s Peak pour une petite conversation avec le premier et le seul homme que j’avais aimé n’était vraiment pas le genre de chose que je faisais un mardi ordinaire. Mon estomac faisait des saltos arrière, ce qui était une chose particulièrement mauvaise, puisque je n’étais pas un type qui exécutait les saltos arrière avec grâce, que ce soit littéralement ou métaphoriquement.

    Liam pencha la tête sur le côté. « Francis Goode, le type qu’Ash et toi aviez connu en Californie ? Celui à qui tu n’as pas parlé en, genre, quatre ans ?

    — L’homme que tu as un jour appelé ton centre de gravité, continua Brian, les yeux écarquillés, parce qu’il n’arrêtait pas de t’attirer ? Celui qui s’est cassé ?

    — Francis Goode, le paria qui a vécu complètement seul dans les bois d’O’Leary pendant des années comme une bête sauvage ? » Lisa Dorian, la bibliothécaire de la ville, plus communément connue comme « Le Dragon » à cause de sa personnalité pétillante et joyeuse, serra l’épaisse écharpe de laine où aurait pu se trouver son collier de perles. « Est-ce bien sage ? Tu pourrais te faire agresser.

    — Agresser ? Absolument pas ! Francis Goode est une merveilleuse personne, dis-je vaillamment. Gentil, prévenant et protecteur. » Ou, du moins, il l’avait été. Et, peu importe le nombre de choses qui avaient changé entre nous, je savais que cela n’avait pas pu changer.

    « Ce garçon est dans une mauvaise passe depuis que son grand-père est mort, dit tristement Hen. Le chagrin change le corps. Certains ont besoin d’une communauté, d’autres, comme Fran, veulent rester seuls.

    — Et certains d’entre nous pensent vouloir rester seuls, mais finissent par s’épanouir dans une communauté, dit Everett avec un petit sourire.

    — Quand même, renifla madame Dorian. Tu sais qu’ils annoncent de la neige ce soir, n’est-ce pas, Mark ? Des chutes de neige record rivalisant avec les dernières chutes de neige record d’avant-hier ?

    — Oh, j’en suis conscient », lui assurai-je en me forçant à sourire. Je lui tendis sa boîte de muffins complets aux carottes. « Personne ne parle d’autre chose depuis ce matin.

    — Surtout pas notre Californien. » Mon collègue, Rae, tapota mon épaule. « Vu que tout le monde sait à quel point il aime l’hiver.

    — Ouais, c’est ça. » Je frissonnai. J’étais venu à O’Leary pour le mariage de mon ami Ash avec Cal au printemps avec l’intention d’y passer une semaine ou deux. À la place, j’étais resté plus de six mois. Les premiers mois avaient été un peu humides, mais surtout délicieux. Les suivants avaient été une petite nouveauté mignonne de matinées tonifiantes et de feuilles aux couleurs vives. Mais j’avais perdu toute sensibilité dans mes orteils vers Thanksgiving et je ne l’avais pas encore retrouvée, peu importe le nombre de paires de chaussettes que je portais, et la nouveauté s’était franchement dissipée.

    Cela soulevait la question de la raison pour laquelle j’étais toujours ici, à travailler la journée dans l’adorable petite boulangerie d’Ash et Cal alors que je pouvais et, d’après les hurlements d’agonie de mon compte bancaire, que je devais reprendre la route, écrire des carnets de voyage dans des destinations douces et tropicales et me faire un peu d’argent.

    J’étais quasiment sûr de connaître la réponse.

    Et j’étais quasiment sûr qu’elle était en ce moment même assise sur Jane’s Peak sans aucune idée de mon retour avec fracas dans sa vie.

    « Le truc, expliquai-je, c’est que j’ai pris une bonne résolution l’autre soir et je veux m’y atteler. Et voir Fran en fait partie. »

    Assis dans le salon de la nouvelle maison de Cal et Ash avec Brian et son petit ami Dare, Liam et son mari Gideon, Everett et son petit ami Silas et tout un tas d’autres couples, à regarder les minutes être décomptées à Time Square avait été une expérience. L’amour dans cette pièce avait été si épais que j’avais dû m’échapper sur le porche, oui, le porche très, très froid, juste pour respirer et je m’étais rendu compte de certaines choses.

    D’abord, même si j’adorais O’Leary, et je l’adorais vraiment beaucoup, je devais être honnête avec moi-même sur la raison pour laquelle j’étais resté aussi longtemps en louant le petit appartement de Cal et Ash à Fanaille pour une bagatelle, en faisant des journées derrière le comptoir pour ne pas avoir à puiser dans mes économies alors que je pensais avoir fermement laissé la phase servir du café de ma vie dans le passé. Cela n’était pas seulement parce que

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