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Nostalgia: Les maux de la vie
Nostalgia: Les maux de la vie
Nostalgia: Les maux de la vie
Livre électronique114 pages1 heure

Nostalgia: Les maux de la vie

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À propos de ce livre électronique

C'est à l'adolescence que j'ai commencé à écrire ma détresse, mes chagrins, d'une façon poétique et un peu comme un exutoire. Les thèmes sont variés et ont aussi évolué au fil du temps, avec l'âge. "Nostalgia" est donc un recueil de textes traitant de l'amour sous ses différents aspects. Ce sont des ressentis divers sur certains passages de ma vie suite à des peines de cœur, la trahison ou la perte d'êtres chers. Il s'agit aussi d'impressions personnelles relatives à des sujets de l'actualité qui ont pu me toucher et m'émouvoir comme par exemple la guerre, La violence et bien d'autres bouleversements qui ont semé en moi le trouble. Ce sont des sentiments forts auxquels je tiens, c'est un peu de moi, ce que je pense mais que je murmure tout bas. A tous ceux qui m'ont inspiré ces écrits, qui m'ont fait battre le cœur ou couler des larmes de pluie, et à la vie aussi juste ou injuste soit-elle. C'est en tous les cas dans la douleur que j'ai été capable d'exprimer et de donner le meilleur de moi-même. Et c'est avec une âme et un esprit souvent lourd de nostalgie que j'ai couché sur le papier en toute sincérité, mes émotions, tous ces maux de la vie qui ont généré ces mots du cœur, dans lesquels vous vous retrouverez peut-être.

LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie10 juin 2024
ISBN9782386253690
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    Aperçu du livre

    Nostalgia - Clémence Schilder

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    Clémence Schilder

    Nostalgia

    Les maux de la vie

    Je dédie ce livre à mes chiens, Joé, Nouchka et Tiria,

    qui ne m’ont jamais déçue et qui ont su m’aimer

    avec toute la sincérité et la pureté de leurs sentiments.

    À maman et à mes grands-parents maternels,

    que je n’ai pas eu la chance de connaître.

    À tous les absents que j’ai pu apprécier sur terre, ces êtres chers

    et mes animaux, qui à présent m’attendent là-haut.

    Je vous aime jusqu’à l’infini… ∞

    L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe.

    Gustave Flaubert

    Illusion perdue

    Je le vois partir dans ce brouillard,

    Sur le quai de cette gare,

    Qui à tout jamais emmène

    Au loin celui que j’aime.

    Pourquoi m’avoir laissée tant espérer,

    Puisque maintenant il part,

    Sans même un au revoir,

    Sans même se retourner,

    Ni même un baiser,

    Moi qui l’ai tant aimé ?

    Pourquoi me laisser avec tous ces souvenirs,

    Puisqu’il ne va probablement jamais revenir ?

    Une histoire d’amour

    Qui a fini dans le cours

    De ce fleuve en pleurs,

    Comme mon cœur qui se meurt,

    Aussi glacial que ce ciel gris

    Annonçant cette pluie

    Qui sera aussi forte,

    Que le jour où l’amour

    Est venu frapper à notre porte,

    Qui maintenant se referme pour toujours.

    À présent ce train prend de l’élan,

    S’éloigne dans le néant.

    De plus en plus vite,

    Celui que j’aime me quitte,

    Bientôt il ne reste plus qu’un point noir,

    Emportant tout espoir,

    Puis plus rien en vue,

    Juste une illusion perdue.

    Dernier soupir

    Dans la souffrance

    De cette guerre,

    Dans l’insolence

    De cette terre,

    Dans la violence de la mer,

    Il tendait sa main,

    Et à l’intérieur

    Il percevait son destin,

    Avant que vienne son heure.

    On voyait dans son regard

    Qu’il avait peur.

    C’était encore un gamin,

    Il ne pensait plus à rien.

    Il savait juste que son histoire,

    Que sa vie venait de toucher à sa fin.

    Et c’était dans ce pays de chaleur

    Que mourait son cœur.

    Sans raison, il aurait voulu vivre,

    Encore plusieurs saisons de bonheur,

    Mais parmi ces coups de feu ivres,

    Parmi toutes ces armes,

    Il y perdait son âme.

    Et au passage,

    Une larme coulait le long de son visage,

    Puis un amer sourire,

    Et c’était son dernier soupir.

    Brouillard

    Je voudrais connaître la raison

    De ce mur qui nous sépare,

    Et au fil des saisons,

    Je voudrais qu’entre toi et moi

    Il n’y ait plus ce brouillard

    Qui voile nos regards.

    L’avenir sans toi,

    Je ne l’imagine pas.

    Mais à présent une porte s’est refermée,

    Derrière un bonheur passé,

    Qui restera toujours en moi,

    Pour l’éternité.

    Parfois tu m’apparais,

    Dans ce brouillard épais.

    Tes yeux couleur océan dans lesquels

    Je me noie, dans lesquels

    Je me perds, me regardent pleins de promesses.

    Aussitôt me revient la tristesse,

    Quand ce brouillard s’évanouit,

    Que ce doux rêve s’enfuit,

    Et plus amère est ton absence dans ma vie.

    Ce que je ne t’ai jamais dit

    Dans la vie, tu as commencé

    Par une tendre enfance, toujours bercée,

    Choyée dans un nid tout doux,

    Joyeux et plein de complicité.

    Dans cet écrin de candeur, malgré tout,

    L’existence ne t’a ensuite pas toujours aidée,

    Ne t’apportant de cadeaux que trop rarement,

    Pas beaucoup d’heureux moments,

    Ni envoyé suffisamment de fleurs,

    Mais plutôt déceptions et désillusions.

    C’est une inexplicable et injuste évolution

    Qui t’a apporté souffrance et t’a fait couler

    De nombreuses larmes, laissant un cœur

    Parfois trop lourd ; pourtant en dépit de ce désespoir,

    Au fil du temps, sur ce chemin,

    Plus fort tu essaies encore d’y croire,

    De te raccrocher à quelque chose, à quelqu’un.

    Hormis quelques souffrances, tu gardes l’espérance,

    Tu trouves la force, dans ces moments difficiles,

    Qui te rendent tellement fragile,

    De te rappeler les souvenirs de l’enfance,

    Les plus beaux et merveilleux instants,

    Qui te bercent encore maintenant.

    Malgré ce destin, qui souvent s’est acharné,

    Malgré ce que tu as traversé au cours des années,

    Tu trouves encore en toi cette force colossale

    De me remonter le moral, lorsque cela va mal.

    Nous allons, toutes les deux, au-delà du mal.

    Toujours tu as été là pour moi

    Et si je suis encore là,

    Quelque part, c’est à toi que je le dois.

    À travers ce poème, je souhaite te révéler

    Ce que j’ai longtemps pensé tout bas

    Sans jamais l’avoir dit tout haut, ouvertement,

    Car je n’ai jamais su exprimer mes sentiments.

    C’est à ta porte que le bonheur doit à présent frapper,

    Même s’il est en retard, j’espère qu’il saura te combler.

    Maintenant je te dédie ces paroles, je te dis

    Merci pour tout, même si parfois

    Ont pu subsister entre nous de petits conflits,

    Sache, maman, que je t’aime, à l’infini,

    Ce que je ne t’ai jamais dit.

    Quand vous m’aurez quittée

    La vie n’est pas facile, il faut fréquemment

    Se battre pour arriver, au fil du temps,

    À se faire la place souhaitée, bien que souvent

    Rien ne nous soit épargné. Mais une chose est certaine,

    Quand toutes les deux vous m’aurez quittée,

    Je n’arriverai à rester sereine.

    J’aurai tant de raisons de pleurer, je ne pourrai

    Rester sur terre, avec en moi tous ces souvenirs

    Qui seront à jamais ensevelis pour l’avenir,

    Quand toutes les deux vous m’aurez quittée.

    Toi, maman, à qui je confiais tous mes secrets,

    Avec qui j’avais une tendre complicité,

    Et toi, ma fidèle compagne qui me comprenait,

    Qui m’aimait, et avec qui je faisais

    De belles balades. Quand vous m’aurez quittée,

    Je n’aurai plus d’avenir, plus de projets.

    Je sais que pour moi ce sera le moment de m’en aller,

    Pour vous retrouver. Mais avant ce long

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