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Les roses noires
Les roses noires
Les roses noires
Livre électronique157 pages1 heure

Les roses noires

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À propos de ce livre électronique

"Les roses noires" est une aventure émotionnelle fascinante, invitant le lecteur à parcourir les différentes facettes de l’existence humaine. La combinaison de la beauté des images et des thèmes profonds en font une lecture saisissante. Explorez un chemin où se mêlent des sentiments tumultueux dans une atmosphère envoûtante et mystérieuse. Ce recueil ne manquera pas de captiver les amateurs de poésie et de les conduire vers un voyage virevoltant de vers.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Bercé par les belles mélodies, Damien Billandon a été happé par la musicalité de la poésie. Il s’est inspiré des légendes telles que Georges Brassens et a tissé son propre univers littéraire en explorant les chansons emblématiques de Gainsbourg, de Ferré et de Brel. Pour lui, la poésie n’est pas seulement une passion, c’est une puissante onde qui résonne dans l’âme et illumine l’esprit.
LangueFrançais
Date de sortie7 juin 2024
ISBN9791042227340
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    Aperçu du livre

    Les roses noires - Damien Billandon

    Missions d’au-delà

    Jadis il y a longtemps, aux abords des pinèdes.

    Tout près de l’océan abreuvé d’une eau tiède.

    J’étais un parasol, un pin fier et solide,

    Donnant de l’ombre au sol et à son sable aride.

    Je passais les tempêtes et les soleils cuisants.

    Mes branches étaient d’épines, mon tronc était puissant.

    Semblant un trait d’union du ciel jusqu’à la terre,

    Le coin de réflexion du penseur solitaire.

    J’étais le confident des couples illégitimes,

    Le témoin silencieux des amours d’Aphrodite.

    C’était avant que d’être un loup rare et tout blanc.

    Prudent et téméraire, mais assez peu méfiant.

    J’étais toujours séduit par la curiosité,

    Les senteurs des fleurs et le petit gibier.

    Souvent, je m’égarais trop loin de ma tanière

    Là où les vents sifflaient trop fort dans la clairière.

    Je mourus d’une flèche en bas d’une montagne

    Et le rouge baigna ma robe comme un pagne.

    J’ai aimé être loup, j’en garde encore la trace

    Et le sang, je l’avoue, ravive mon audace.

    Perçant le ciel de part en part, je revins.

    Réincarné en femme, belle comme le matin.

    N’ayant point oublié la cruauté des hommes

    Et sachant maîtriser le taureau par les cornes,

    Je fus une guerrière. Jamais on ne me lia

    Aux chantages puants de tous les renégats.

    Je passais dignement en proie à l’ennemi

    Dans une rue de Madrid tombant sous les fusils.

    Éprise de passions pour les révolutions,

    J’écrasais sur les fronts l’or de mes éperons.

    Une quatrième fois il fallait que je vienne.

    Récolter des messages, éprouver de la peine.

    On me nomma Damien et je devins poète.

    Je suis ange d’amour, comme d’une cigarette

    Je consume le cœur de ceux qu’on m’envoya.

    Le noir de leurs artères je le change en grenat.

    Je transforme leurs souffles, je recolle leurs vases.

    Je suis intransigeant, l’amour n’a qu’une face.

    Ceux qui n’ont pas compris le comprendront, ce jour

    Sur leurs âmes des pluies tomberont pour toujours.

    Promenade

    Elle viendra parmi les lys

    Quand la lune rencontre le soleil.

    Le cœur ouvert à l’heure propice,

    La dent blanche et les joues vermeilles.

    Dans la plaine sous le paysage,

    Plus un être ne semble venir.

    Qui verrait dans les frais bocages

    L’esquisse de son premier sourire ?

    Et vers le petit bois de chêne

    On entend s’élever dans les nues

    Des oiseaux et les rires de la reine

    Qui se baigne au ruisseau toute nue.

    Carte postale

    C’est un souvenir amer,

    Qu’il nous reste comme un chemin.

    On reste là, face à la mer

    Qui nous dicte notre chien.

    On écoute la houle et ce vent

    Et le bruit des vagues farouches

    Et ce tonnerre éblouissant

    Nous balaierait comme des mouches.

    On se sent fort pourtant,

    Il le faut bien.

    On relève la tête et le poing.

    Même serrant des dents le chagrin.

    Les vagues le prennent

    Il revient.

    Je suis là

    Je suis la force,

    Je suis le rempart.

    Je suis l’amorce,

    Qui fit Icare.

    Je suis l’exil,

    Je suis la route

    Et l’héroïne

    Dans la soute.

    Sous ton œil clos,

    Je suis l’alarme.

    Et dans l’écho,

    Je suis le charme.

    Je suis le pas

    Qui suit ton ombre

    Et le Horla

    De tes nuits sombres.

    Je suis là

    Départ

    Pardon encore de n’être plus là.

    Je vous laisse mon corps, cap sur l’au-delà.

    Peut-être que là-bas je serais mieux.

    En haut d’un mât on y voit mieux.

    Là-haut je veillerai sur vous,

    I’m an Angel, mais comme un loup.

    Je les laisserais tous orphelins,

    Rêves adorés, mais qui m’ont bien

    Mis sous la gorge comme une lame,

    Une mèche d’orge et tout sésame.

    Un essuie-glace sur le pare-brise

    Est pris de glace, atmosphère grise.

    D’abord la pluie et les grêlons,

    Mon parapluie ne fait pas long.

    Alors une mare sous mes pieds se forme

    Et j’en ai marre j’monte à un orme.

    Là-haut on y voit un peu mieux

    Et même au pic on y voit Dieu.

    Un peu plus haut un peu plus loin,

    Je ne vois bientôt plus de Philistins.

    Seul dans cette tour je me sens bien

    Mais au retour l’vertige revient.

    Alors je saute je vole je danse,

    Dans une saute de vent j’élance

    Mon corps pour les derniers accords

    Mais ne craignez, je n’suis pas mort.

    Car si les anges et le paradis

    Ne sont pas mélange de parodies

    Alors j’espère être l’un d’eux

    Revenir sur Terre vous rendre heureux.

    La beauté et Dieu

    La beauté et Dieu,

    Dieu est la beauté.

    J’aime la beauté,

    J’aime le bon Dieu.

    Le marteau, les clous,

    Pour faire les blessures.

    Loin du ciel d’azur

    Et rendent un peu flou.

    Les amours qui tanguent,

    Les danses incertaines,

    Qui fourchent la langue

    En mauvais poèmes.

    Le diable est par-là

    Qui pleure lui aussi.

    Et là ! Qui va là ?

    Me veut en ami.

    La beauté et Dieu,

    Dieu est la beauté.

    J’aime la beauté,

    J’aime le bon Dieu.

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