Nostradamus: Le cahos cosmique

Par Jean Bendor

"Nostradamus" nous projette au cœur de l’apocalypse ! Le Soleil augmente de volume. Dans sa fougue et par effet de marée, la grande étoile communique le feu aux planètes du système et à leurs satellites qui deviennent, à leur tour, des soleils resplendissants, de taille variable selon leur état originel. Cela étant, les étoiles se divisent en deux clans et entrent en guerre. Il en résulte un épouvantable chaos cosmique dont on retrouve trace dans la Bible, sous forme de soleils sept fois plus brillants, de chutes d’étoiles, de grêles de pierres ardentes, de déversements de soufre et de poix que rien ne sait éteindre.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Jean Bendor - Après plus de quatre siècles et demi d'hermétisme, les prophéties de Nostradamus livrent enfin leurs secrets. À cet égard, il se trouve que les mystères liés à l'hermétisme lui sont apparus dans une série de trois flashes, étalés sur un mois. Un principe, vieux comme le monde, cher aux antiques prophètes, même bibliques, s'est manifesté. Les prophéties de Nostradamus n'échappent pas à cette règle, laquelle est unique et universelle. Doté de cette faculté, il a décrypté la totalité de son ouvrage, quatrains, présages, sixains et les deux épîtres, avant d'en faire des livres. Conformément à cette précision, dispensée dans l'épître à Henry, selon laquelle ses prophéties ont un seul sens et une seule interprétation possible (un seul sens et une unique intelligence), les séculaires prophéties ne pourront plus être interprétées d'aucune autre manière.

• Langue: Français
• Éditeur: PLn
• Date de sortie: 16 janv. 2024
• ISBN: 9782385722821

Aperçu du livre

AVANT PROPOS

Je ne me serais jamais lancé dans cette entreprise si je n’avais pas reçu l’aide du Ciel, sous forme de flashes, à partir desquels les clés de l’hermétisme m’ont été révélées. Un principe universel, vieux comme le monde, à partir duquel les antiques prophètes et philosophes d’antan ont voilé leurs prophéties. Nostradamus a fondé son ouvrage sur le même principe en ajoutant, toutefois, quelques embûches sorties tout droit de son génial cerveau. Doté de nouvelles facultés, le sens des séculaires prédictions m’est enfin apparu. Je me suis, sur-le-champ, attelé à cette tâche sans en mesurer l’ampleur.

En dépit d’un scepticisme généralisé quant à la possibilité de pénétrer le sens des vaticinations nostradamiennes, il s’avère que j’ai décrypté la totalité des quatrains, sixains, présages et les deux épîtres. Le résultat final m’a néanmoins profondément déçu. Le fait est, que, la tâche achevée et contre toute attente, je me suis retrouvé avec un embrouillamini de prédictions, sans liens les unes avec les autres, de sorte qu’à première vue, il était difficile de faire la différence entre l’avant et l’après. Le problème vient du fait que, malgré de multiples tentatives, leur chronologie se refuse à livrer ses secrets. A cet égard, je sais seulement qu’à partir de certains repères, chaque prédiction doit trouver sa place dans le limbe zodiacal. Dans ce concept, en prenant pour point de départ le signe du Bélier, le méli-mélo abracadabrantesque devrait céder la place à un récit aussi limpide que cohérent. Si je suis aussi affirmatif, c’est que ce mystère m’a été en partie dévoilé. Si le principe paraît simple, son application ne m’en a pas moins conduit à un cuisant échec.

Pour pallier cette carence, il m’est venu à l’esprit de regrouper les prédictions par thèmes. Dans un précédent ouvrage intitulé « Nostradamus Armageddon », ce procédé m’a donné entière satisfaction. Mais, afin de ne pas mélanger les genres, j’ai volontairement étouffé les prédictions les plus représentatives du chaos cosmique. Entre autres raisons, j’avais déjà pour intention d’en faire un second tome. Cela étant, hormis quelques rares exceptions, le regroupement ne tiendra pas forcément compte d’un quelconque ordre logique. Cette disposition ne change rien quant à l’objectif fixé par ce recueil, de tisser des liens irréfutables entre les prédictions et de ce fait, avec l’ensemble de l’œuvre initiale.

Entre autres révélations, il m’est apparu que tous les anciens mythes, sagas et légendes du monde, étaient des prophéties cachées depuis des temps immémoriaux, sous un épais manteau d’hermétisme. A cet égard, nul ne sera surpris de découvrir près de quatre-vingts noms de héros et héroïnes mythiques, plus ou moins voilés, dispersés au sein des centuries. Reste à savoir que, tout comme les prophéties bibliques, aucune épopée légendaire ne s’écarte jamais du cadre de l’apocalypse. Et cela vaut tant pour les prophéties de Nostradamus que pour les manuscrits de Qumrân et autres textes sacrés, de tout pays, de toute culture.

Entre autres précisions, il s’avère que Nostradamus projette les guerres puniques dans le futur. Le fait est qu’il englobe, dans une même fresque, la haute époque romaine dans laquelle s’inscrivent l’épopée biblique, la guerre des Gaules et la guerre de Troie. En ce qui concerne la Bible, l’accent est mis sur l’Apocalypse de Jean et le livre de Daniel. A ce propos, il me faut dire qu’il est impossible de saisir les subtilités de la Bible sans se référer aux prédictions de l’auguste devin. Le fait est que son ouvrage éclaire les zones d’ombre, le sens des métaphores et autres allégories du Saint Ouvrage. A cet égard, j’ai de bonnes raisons de croire qu’il s’agit de la Révélation promise par les écritures, quant aux mystères liés à la fin des temps. D’aucuns rétorqueront, à juste raison, que ces choses appartiennent au passé. Ne préjugeons pas du bien-fondé des vaticinations nostradamiennes, seul importe le fait de découvrir le fruit de ses cogitations, avec la plus grande exactitude, même si ces choses échappent à notre logique.

Dans l’hypothèse où les affirmations de Nostradamus seraient fondées, je me suis posé la question de savoir comment cette tranche d’histoire, incluant la haute époque romaine, dont il reste de nombreux vestiges, pourrait se retrouver dans le futur. J’ai trouvé, pour seule explication plausible, une courbure de l’espace-temps, en tout point conforme à la théorie d’Einstein sur la relativité. C’est peut-être cela, la vraie révélation ! Partant de ce principe, le Colisée pourrait ne pas encore être construit. Je n’ose pas citer les nombreux exemples. A son crédit, il se trouve que l’auguste vaticinateur inclut, dans cette même tranche de temps, l’extinction du Soleil, bien avant les cinq milliards d’années que lui allouent les scientifiques. C’est de son agonie dont découlerait le chaos cosmique dont on retrouve trace dans les antiques écrits à connotation religieuse, ce sur quoi porte l’essentiel de cet ouvrage. Sur tous ces points, le lecteur forgera sa propre opinion.

Les premiers signes de la métamorphose solaire sont figurés, dans la mythologie, par l’ouverture de la boîte de Pandore de laquelle s’échappent tous les maux, sauf l’espoir. Pandore étant, en l’occurrence, une des multiples appellations du Soleil. Les premiers signes de l’apocalypse se traduisent par un agrandissement notable du grand astre. Sa métamorphose a pour autre conséquence et par effet de marée, de transmettre le feu aux planètes et aux satellites du système solaire. Cet épisode est figuré dans la mythologie par la légende de Prométhée donnant le feu aux hommes. Cela étant, les planètes sont personnifiées pour devenir les légendaires héros. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il nous faut prendre connaissance de ce court extrait de l’épître à César.

- Mais atteint parfois dans la semaine d’inspiration mélancolique et par de longs calculs rendant les études nocturnes de suave odeur, j'ai composé des livres, contenant chacun cent quatrains astronomiques de prophéties, que j'ai volontairement rabotés pour les rendre impénétrables. 

Les quatrains sont dits, astronomiques. Ce mot doit être pris dans son sens littéral et cela signifie que, comme je l’ai par ailleurs laissé entrevoir, toutes les prédictions tissent un lien avec le ciel. A ce propos, la sibylle prophétise, dans les manuscrits de Qumrân :

- J'ai vu la menace du Soleil ardent contre les étoiles et le terrible courroux de la Lune environnée d’éclairs, les étoiles sont en travail de la guerre et Dieu a donné 1'ordre de combattre. 

Les prophéties de Nostradamus retracent cette guerre dans laquelle les étoiles choisissent soigneusement leurs ennemies, comme si elles étaient dotées de pensées. En vertu de nos connaissances, de pareilles choses sont absolument inconcevables, pour ne pas dire chimériques. Le fait est que selon notre conception, elles ne respectent en rien les lois astronomiques. Encore est-il que cet aspect soit secondaire, étant donné que notre objectif n’est pas de savoir si ses prophéties sont ou non réalistes, mais de découvrir l’objet de sa pensée, au moment où il écrit ses prédictions.

Quand bien même, une guerre entre étoiles est inimaginable, c’est pourtant de cela dont il s’agit. C’est d’ailleurs le thème des épopées mythiques. La guerre de Troie est due à l’enlèvement d’Hélène par Pâris. A savoir qu’Hélène et Pâris sont deux appellations mythiques du Soleil. Il s’agit, par conséquent, de l’enlèvement de l’astre solaire, par lui-même, une allégorie visant à obscurcir les esprits, un principe fondamental de l’hermétisme. Partant de ce principe, le soleil se voit doté d’un nombre incalculable de noms ou appellations, dont plusieurs apparaîtront au fil de la lecture.

Les affrontements se traduisent par des foudres, des heurts, de puissants jets de gaz ou de matière stellaire, par butinage et certainement d’autres moyens qui nous échappent. A l’exception de la Terre et de la Lune, les planètes et leurs satellites sont tous en combustion et brillent comme de petits soleils, proportionnels à leur taille initiale. C’est dire le nombre de combattants. S’ajoutent, à cela, des masses ignées projetées par le Soleil et les planètes enfiévrées. Reste que les éclats, dus pour les uns, aux heurts, pour d’autres aux blessures ou par simple division, figurent les enfants des astres dont ils sont issus. Cette engeance vient grossir les rangs des armées stellaires. L’illumination du système solaire est figurée dans la mythologie par le palais de Priam, aux murs couverts d’or et d’orichalque. Tout cela apparaîtra beaucoup plus clairement, au cours de la lecture. A titre d’éclaircissement, il nous faut ajouter cette prescription de Nostradamus, incluse dans sa lettre dédiée à César, le fils spirituel et héritier de son œuvre, qu’il s’est inventé pour les besoins de la cause :

- Mais moyennant quelque indivisible éternité par comitiale agitation Hiraclienne, les causes par le celeste mouvement sont cognües, etc.

Transcription : Mais moyennant cette indivisible éternité, par une agitation herculéenne incohérente, les causes par le céleste mouvement seront connues. Cette petite phrase nous ramène au premier quatrain de la première centurie :

I, 01

Estant assis de nuict secret estude,

Seul reposé sur la selle d'aerain :

Flambe exiguë sortant de sollitude,

Fait prospérer qui n'est à croire vain.

Analyse : La petite flamme sortant de solitude est Mercure, son nom mythique le plus connu, est Hercule, l’Héraclès grec, d’où l’agitation hiraclienne énoncée.

Transcription : Etant assis de nuit, j’étudie en secret, seul reposé sur le siège de bronze. Une petite étoile (Mercure), sortant de solitude, apporte la lumière sur des secrets qui ne sont pas à croire vains.

Il s’agit, par conséquent d’observer, avec la plus grande attention, le comportement désordonné du minuscule corps céleste. Nous verrons sous peu sa transformation en comète, la comète dite, de la fin des temps. En d’autres termes, Nostradamus donne à entendre que la compréhension de la prophétie repose essentiellement sur Mercure, alias Hercule, un guerrier mythique redoutable !

Comme chacun pourra le constater, le super-héros est celui qui occupe le plus grand nombre de prédictions. C’est finalement lui qui remporte, au niveau céleste, la victoire du Bien contre les forces du Mal. Ces puissances primordiales étant chacune représentée par un groupe d’étoiles, et ce, conformément aux religions des anciens peuples dont on sait qu’ils adoraient le Soleil, la Lune et un certain nombre de corps célestes. Au niveau terrestre, la victoire sur les fils de Ténèbres revient au grand Monarque et futur roi de France, le bon roi Henri V, auquel Nostradamus a consacré la seconde épître.

Au titre des phénomènes incompréhensibles, il apparaît, en finalité, que la distance entre la Terre et les corps célestes est considérablement réduite. A titre d’exemple, Saturne tonne en Bourgogne, Neptune et trois