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Cinq Poètes de Coimbra
Cinq Poètes de Coimbra
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Livre électronique142 pages55 minutes

Cinq Poètes de Coimbra

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À propos de ce livre électronique

Cinq poètes de Coimbra assume la contingence historique – le hasard, en somme – comme un prétexte susceptible d'unir des voix poétiques profondément distinctes, issues de différents siècles. Son champ chronologique est vaste – allant de Dom Dinis (le Portugal de la fin du Moyen-Âge) à Fernando Assis Pacheco (seconde moitié du XXe siècle). Enfin, à la contingence historique qui réunit des voix distinctes d'époques diverses s'ajoute la contingence des choix – l'accident des choix.
L'opportunité tout comme l'objectif sont doubles : en premier lieu, il s'agit de réunir quelques poètes qui sont nés ou ont vécu à Coimbra et qui, de manière plus ou moins asymétrique, plus ou moins explicite, ont été touchés par la ville ou, en d'autres termes, par le paysage que la ville et la région façonnent ; et en second lieu, accessoirement, il s'agit de conduire le lecteur à travers tout un corpus de poètes et de poèmes – les uns canoniques, d'autres moins – qui reflètent un choix personnel et subjectif effectué selon un point de vue foncièrement introductif
et synthétique.
Aux noms de Dom Dinis et Sá de Miranda s'ajoutent ceux qui, au XIXe siècle en particulier, ont davantage marqué la mémoire que la ville conserve de la littérature et que la littérature conserve de la ville. À ce titre, des poètes comme Antero de Quental et Camilo Pessanha s'imposent. Mais aussi des poètes comme Fernando Assis Pacheco pour dire toute la charge lyrique du paysage urbain : il a sans doute
écrit les vers les plus poignants sur Coimbra et ses diverses couleurs qui, pour lui, étaient le reflet de son enfance et de sa jeunesse.
Anthologie bilingue éditée par Luís Quintais, illustrée par Alya Kuznetsova et traduite par Sonia da Silva.
LangueFrançais
ÉditeurShantarin
Date de sortie31 juil. 2023
ISBN9789899156050
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    Cinq Poètes de Coimbra - Dom Dinis

    Ont participé à cette édition

    Alya Kuznetsova est graphiste, designer et illustratrice. Originaire de Moscou, elle vit à Coimbra depuis 2018, où elle étudie les langue et culture portugaises ainsi que la musique. Au service d’agences de publicité et d’études de design depuis 2010, ses illustrations sont publiées dans des livres classiques étrangers tels que Hari, the Jungle Lad, de Dhan Gopal Mukerji (Meshcheryakov, 2016), et Cutty Sark, de Ivan Efremov (Meshcheryakov, 2017).

    Luís Quintais est poète, essayiste, anthropologue et professeur à l’Université de Coimbra. Parmi ses recueils de poésie les plus remarqués, citons O vidro (2014), Arrancar penas a um canto de cisne. Poesia 2015-1995 (2015), A noite imóvel (2017), Agon (2018) et Ângulo morto (2021). Sa poésie lui a valu d’importants prix littéraires au Portugal et est traduite dans les principales langues européennes. L’auteur a une page personnelle sur le net : luisquintaisweb.wordpress.com

    Sonia da Silva, longtemps journaliste, travaille aujourd’hui dans la communication culturelle. En traduisant A Dama e o Luxemburguês (Record, 2013), roman brésilien de Marc André Meyers publié sous le titre D’amour et d’acier (2015), elle se découvre une passion pour l’art de la transposition. Au service du Printemps des poètes Luxembourg, elle se consacre plus avant à la traduction de poésie et fréquente l’École de traduction littéraire à Paris grâce à une bourse accordée par Kultur | lx. Elle signe aux Cahiers de l’Approche la traduction d’une sélection de poèmes de la plume de Filipa Leal (A cidade esquecida / La ville oubliée, 2021) et de Lídia Jorge (O Livro das Tréguas / Le livre des trêves, 2022).

    Anne-Marie Quint, professeur honoraire de langue, littérature et civilisation portugaises à l’université de Paris 3-Sorbonne Nouvelle, est spécialiste de la prose religieuse portugaise de la Renaissance et s’intéresse aux différents genres narratifs des XVIe et XVIIe siècles. En parallèle, elle a dirigé les Cahiers du Crepal (Centre de Recherches sur les Pays de Langue Portugaise de l’Université de la Sorbonne Nouvelle). Elle a traduit également un grand nombre d’œuvres patrimoniales de la littérature lusophone, comme les sonnets de Camões, la lettre de Pero Vaz de Caminha ou les romans de Machado de Assis (Dom Casmurro ou les yeux de ressac), ainsi que les romans d’Almeida Faria.

    Avant-propos

    Cinq poètes de Coimbra assume la contingence historique – le hasard, en somme – comme un prétexte susceptible d’unir des voix poétiques profondément distinctes, issues de différents siècles. Son champ chronologique est vaste – allant de Dom Dinis (le Portugal de la fin du Moyen-Âge) à Fernando Assis Pacheco (seconde moitié du XXe siècle). Enfin, à la contingence historique qui réunit des voix distinctes d’époques diverses s’ajoute la contingence des choix – l’accident des choix. L’opportunité tout comme l’objectif sont doubles : en premier lieu, il s’agit de réunir quelques poètes qui sont nés ou ont vécu à Coimbra et qui, de manière plus ou moins asymétrique, plus ou moins explicite, ont été touchés par la ville ou, en d’autres termes, par le paysage que la ville et la région façonnent ; et en second lieu, accessoirement, il s’agit de conduire le lecteur à travers tout un corpus de poètes et de poèmes – les uns canoniques, d’autres moins – qui reflètent un choix personnel et subjectif effectué selon un point de vue foncièrement introductif et synthétique.

    Aux noms de Dom Dinis et Sá de Miranda s’ajoutent ceux qui, au XIXe siècle en particulier, ont davantage marqué la mémoire que la ville conserve de la littérature et que la littérature conserve de la ville. À ce titre, des poètes comme Antero de Quental et Camilo Pessanha s’imposent. Mais aussi des poètes comme Fernando Assis Pacheco pour dire toute la charge lyrique du paysage urbain : il a sans doute écrit les vers les plus poignants sur Coimbra et ses diverses couleurs qui, pour lui, étaient le reflet de son enfance et de sa jeunesse.

    Le rapport entre poésie et identité est complexe, et le but ici n’est pas de cerner parfaitement ce problème. Quoi qu’il en soit, il est important de souligner cette complexité et d’en tirer quelques leçons.

    En amont, il y a l’identité de la poésie, et non l’identité d’un peuple ou l’esprit du lieu que matérialise une ville ou une région. Et les poètes présentés dans cette anthologie doivent être lus en gardant toujours cette réserve à l’esprit, à laquelle on ajoutera quelques points.

    Ainsi, à quel pays, lieu ou ville appartient celui qui n’est citoyen d’aucune communauté, comme le philosophe Wittgenstein ?

    Écrire de la poésie, c’est défier le sens et le son du monde en un seul geste précis.

    Ce faisant, nous nous rapprochons non pas d’une expérience originale, mais d’une possibilité d’interférences.

    Interférer dans ce jeu de tensions

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